rebelle avec une cause. (autumn)

t’as le rire aux lèvres, le reniflement amusé dans le soufflement de ta fumée. jsuis bien loin d’être un chevalier servant. que tu lances, la vérité dans la voix, dans les tripes. loin d’être ce gars là, il n’y a pas d’histoire de preu chevalier dans ta vie. t’as connu aucun, rencontré aucun. c’est pas de ce genre de relation que t’as, pas de ce genre de fréquentation que tu possèdes. la vie que tu mènes n’a rien d’un conte de fées. il n’existe pas de fin heureuse. pas de dragon à combattre, pas de femme à sauver. ou c’est pas cque tu veux. ce n’est pas pour quoi tu vis. ta vie n’est faite que de sang que tu vois et sens, de coups que tu donnes et reçois, de flingues que tu prends en main et portes toujours sur toi, de drogues que tu revends, de filles sans importance que tu prends, de règlements de compte que tu mènes, du vieux rap qu’écoutent biggie et moïse dans les oreilles que t’entends. il y a le gang, la mort qui plane. c’est bien trop loin de toi toutes ces histoires dont rêvent certaines filles, certains hommes. c’est bien trop loin du genre de vie que tu souhaites.
ou que tu mérites.
tant mieux, c’est pas un pompier que je cherche… j’cherche pas à l’éteindre le feu ! qu’elle te rétorque et tu ris. ne sachant plus réellement de quoi vous discuter. tu sais pas dans quel jeu vous venez de démarrer une partie. tu ne le connais pas. ou il te semble bien différent avec la voisine, ton regard dans le sien. tant mieux, ils viennent rarement dans le coin de toute façon… c’est comme les chevaliers servants le sourire carnassier alors qu’elle te rejoint. on est déjà tous damnés de toute manière alors autant se laisser aller au feu… elle t’interpelle, la voisine, te fait poser des questions qui, ordinairement, ne t’éfleureraient même pas l’esprit. surtout pour une inconnue. pour une nana qui t’intéresse et qui, comme toutes les autres, ne seraient qu’un passage dans ta vie de débauche. les pensées soucieuses sont réservées qu’à ta famille, tes deux frères et ton père, puis à ton autre famille. la sorte d’adoption bancale. celle qui peut péter par le haut si tu fais un truc de travers. la branche du gang, les gars, tes frères, c’est puissant mais à la fois solide et fragile. un pas de travers et c’est la fin. une décision foireuse et c’est la mort. que ce soit pour toi, comme pour les autres membres. c’est la dure réalité de la vie dans ce milieu. à ta manière, t’es aussi condamné qu’elle. t’es entré dans le gang pour ne plus jamais en sortir. les seules manières seraient un exploit. ou la mort. à recevoir le bel enterrement si tu le mérites, à te retrouver cramer dans une benne si le vent change de direction. tu réponds rien à ses mots, dérives la conversation. tu n’as peur de rien, hein ? c’est le grand sourire alors que tu l’observes, assise à côté de toi à présent. c’est l’amusement dans la voix, le témoin que ça te plaît dans les yeux mais aussi tout autre chose en même temps dans le corps. tu devrais te méfier un peu plus des gens. c’est sur ces mots que tu te lèves pour aller chercher les bières, ton paquet de cigarette resté à l’intérieur. méfie toi de moi, jolie voisine. c’est sur ces pensées que tu reviens, laisses la moustiquaire claquée derrière toi à cause de ton pied que tu fous dedans pour refermer. joker… qu’elle commence à ta question. je danse dans un club privé où j’accompagne les gars qu’ont de l’argent à dépenser et qui sont incapables de se trouver une nana… belle ironie de la nana qui se plaint de son pervers de voisin et qui se laisse mater toute les nuits par d’autre. la gorgée de bière que tu prends, tu souris d’un rire contenu sur le goulot avant de la poser à côté de toi. tu veux que je lui règle son compte aussi à l’autre voisin ? plaisanterie dans la voix alors que t’attrapes ton paquet de cigarette. une nouvelle clope que tu fourres dans ta bouche, tu lui en tends une. ta grand-mère doit se retourner dans sa tombe. pas la critique, ni l’envie de lui casser sa bonne humeur, tu sais même pas comment elle vit son deuil. c’est juste une constatation, une énième plaisanterie en te rappelant de comment était ta vieille voisine, agréable et casse-pied à la fois. quand elle était encore là, la brune a tes côtés ne semblait être que sage et prude. rien avoir avec ce qui se lie dans son regard. comme si elle était éteinte. … et toi alors ?! mise à part intimider les pervers du coin et faire le con avec tes potes ? elle frappe ton épaule, mutine, éblouissante de son sourire sur son visage faiblement éclairé par la vieille lumière du porche. jvends du rêve à mes voisines. tu tires sur ta clope, la fanfaronnerie dans la voix, la gueule à moitié sérieuse. t’y rentres dans ce jeu. tu plonges en plein dedans, sans un regard en arrière, sans t’assurer que quelqu’un protégera tes arrières. ou les siennes. comme à ton habitude. t’es comme ça, kenn. bourrin. irréfléchi. on fait quelques trucs par ci, par là. rien de bien important. rien que tu dois savoir. évasif, t’as pas trop envie de lui parler de ce que tu fais. ni le droit. ou si, tu le pourrais, à ses risques et périls. mais t’as pas envie de ça. t'as juste envie de lui faire comprendre par ton regard que tu plantes dans le sien de pas poser plus de questions.  

@autumn rosenwald

Tu t’y laisses glisser sur cette pente sans bien même te soucier de l’atterrissage. Étrange la danse silencieuse de vos deux âmes qui semblaient se chercher. Il n’y avait que vos corps pour s’appeler. Des mots à demi-mesure lancer dans l’air pour en attraper l’autre passage. Jeu dangereux. Une partie entamée sans vraiment savoir ce qu’il y avait à la clé. Gagner ou perdre t’étais prête à le faire avec lui. Quel qu’en soit l’instant il en serait libérateur.  « Les chevaliers servant s’est bon pour celles qui croient encore au conte de fée…. Ça fait bien longtemps que j’ai arrêté d’y croire de toute manière !! » Sourire en coin alors que t’avances vers lui. Alors que tu le rejoins sans réfléchir. La fatigue et la lassitude de la soirée passer à te dénudée pour aucune gratitude en échange semblait s’être effacées. Mit de côté le temps d’un échange éphémère avec le voisin. « J’ai peur de bien des choses si tu savais… mais la mort n’en fait pas partie !!! On va tous finir au même endroit au final… au moins la mort ne fait pas de discrimination !! » Bien triste constatation pour une jeunesse censé être l’avenir du monde. L’avenir d’un rien oui. Le monde partait en couille et vous étiez surement au premier plan pour le constaté. Il n’y avait pas de drap en soi et de fourchette en or ici-bas. C’était la loi du plus fort ou peut-être du plus discret. T’en savais rien toi. Toi, tu te sentais vivre à l’extérieur de ta propre vie. Spectatrice de ta déchéance. Alors, oui, la mort ne t’effrayer pas. Tu n’avais pas le temps pour t’en inquiété. Tu n’en avais pas l’énergie non plus. « J’me méfie à ma manière… » Mais, oui, il avait surement raison le voisin. Surement que tu étais trop naïve. Surement que tu devrais faire plus attention mais, à quoi bon ? Tu te sentais condamné d’avance de toute manière. Alors autant avancer. Avancer sans réfléchir. Tu faisais se qu’il fallait pour survivre et surement que lui aussi. Les prunelles qui le suivent alors qu’il s’éloigne et l’envie de l’accrocher pour éterniser le moment. T’es bien là Autumn à ne pas réfléchir. Juste connecté à lui. Juste surfant sur les mêmes ondes.
Noie dans mes yeux pour que je me noie dans les tiens,
Donne-moi ton être pour que je te donne le miens…
« Je m’en chargerais personnellement de lui… » Le regard qui cherches et le sourire qui s’étire sur ton visage. Il te cherche pour que tu le recherches. Echo de la symphonie silencieuse qui raisonne dans chacun de vos deux êtres. « Ah… si s’était ça mon plus grand soucis… mais certainement que oui !!! » que tu lances légère. De toute manière c’était ainsi. Les choses étaient ainsi et tu ne pouvais revenir sur ce que tu avais fait pour t’en sortir. Pour tenter de vous en sortir. Ta grand-mère étais surement bien plus paisible dans sa tombe que ton frère qui n’avaler par la pilule. Il avait ses raisons mais, il ne comprenait pas les tiennes. « …elle est surement en train de te maudire en ce moment même !!! » que t’ajoutes en rigolant. Le sourire en coin le clin d’œil qui s’envole. Une gorgée de bière pour la fumée de cigarette que tu laisses s’évader d’entre des lèvres. Tu parles de ta grand-mère avec un petit pincement de nostalgie dans le cœur et la culpabilité d’être soulagé de son dernier souffle. Elle était mieux là où elle était. Peut-être pas mieux pur Bear et toi mais, mieux pour elle. Pas l’envie de fondre en larme sur le perron du beau voisin tu changes de sujet pour le chercher lui. Pour le trouver lui. –que caches-tu derrière ces ecchymoses et ce regard, quels sont tes mystères Kenn ?!- « Ah oui… et à quelle voisine tu vends du rêve ?! » ta tête que tu appuis sur ta main et l’autre qui s’attarde dans tes cheveux. Tes iris qui accrochent les siennes dans des effluves charmeuses. Le flirt libérateur. « Hmm… des trucs alors ?!... ce n’est pas aujourd’hui que je percerais le mystère du grand Kenn Mcdonald !! » Sourire éclatant sans insister tu savais. T’étais pas idiote tu les avais vue défilé les flics, les potes douteux et les soirées tardives. Les voitures qui partent en trombe et tout le reste. Pas besoin de mots pour savoir comme pour vous et votre attraction mutuelle qui ne se dessiné qu’au travers de non-dit et d’envie secrète…

@Kenn McDonald

j’ai peur de bien des choses si tu savais… mais la mort n’en fait pas partie ! on va tous finir au même endroit au final… au moins la mort ne fait pas de discrimination ! contestation presque philosophie qui vous englobe, tu ne peux qu’être d’accord avec elle. on prend conscience qu’on a peur de celle-ci quand elle apparaît devant nos yeux autumn. c’est plus grave dans ta voix kenn, plus sérieux sur ton visage quelques instants, dans ce froncement de sourcils qui déforme tes traits. là est le rappel de ce que tu vois souvent. l’adrénaline qui pousse à ne pas ressentir n’est parfois pas suffisante. tout le monde a peur de la mort quand elle vient nous chercher ou quand elle nous frôle pour aller chercher la personne juste à côté.  jte le souhaite pas. et tout dépend de comment tu pars avant. en paix, en souffrance, un panel bien différent vous attend. J’me méfie à ma manière… c’est ça, autumn. méfie toi à ta manière, toujours.
Je m’en chargerais personnellement de lui… Ah… si s’était ça mon plus grand soucis… mais certainement que oui ! étonnant, le sujet t’intéresse, presque autant que de l’épouser de ton corps. autumn t’intéresse, elle et son parcours non atypique. t’en vois et croises tous les jours des filles dans son genre. obligée de danser, d’offrir la vue de la grace de ses formes pour survivre. elles sont pleins dans ce quartier, créant presque une concurrence entre danseuses. ce sera à la plus belle, à la plus en vue, à celle qui rapporte le plus d’argent. lequel c’est ? sans filtre, sans aucune gêne. quel est ton plus grand tracas ? quelle est ta plus grosse difficulté dans la vie autumn ? c’est juste pour savoir, même par certains de pouvoir l’aider ou d’avoir l’envie.
…elle est surement en train de te maudire en ce moment même ! cigarette entre les lèvres, tu penses à la défunte femme. si dans les jours qui viennent tu ne me vois plus, inquiète toi elle aura trouvé un moyen. tu continues sur cette lancée, l’amusante, celle qui te caractérise bien mais surtout parce que tu le vois au fond de ses yeux. derrière ce masque, la souffrance joue sa plus belle mélodie à l’évocation de cette grande-mère qui a pris soin de son frère et elle. tu ne connais pas toute l’histoire, ne sait presque rien de leur passé, ils étaient déjà là quand tu t’es installé ici plus jeune.
Ah oui… et à quelle voisine tu vends du rêve ?! joue, tente, espère car tu n’es pas prête. amuse-toi, lance-toi, avance-toi car j’ai tout monde temps, depuis que jte vois. à toutes celles qui entourent cette maison. toi y compris, évidemment. timbre charmeur dans la voix, le sourire avec, dans un ce jeu simple. la complicité simpliste et amusante titillante entre vous. la découverte de l’un et de l’autre sous une nuit étoilée impossible à voir en ville. pollution de l’espace urbain au même stade que vos idéaux du soir. Hmm… des trucs alors ?!... ce n’est pas aujourd’hui que je percerais le mystère du grand Kenn Mcdonald ! le rire part dans ce même mouvement de ton visage qui se tourne vers le sien. oeil mystérieux, la canette que tu portes à tes lèvres, tu secoues la tête négativement. t’as un beau sourire, autumn. celui qui éclaire les nuits trop sombres, celui qui fendille l’obscurité des journées pour réchauffer les corps. et sans doute jamais. je suis une énigme bien difficile. tu ne sais si tu lui lances un défi. peut-être que oui, peut-être que non. l’envie qu’elle s’y lance éperdument autant qu’elle s’éloigne de toi. c’pas un monde pour toi, jolie voisine, trop dangereux. t’as beau dire le contraire, tu mérites plus. le chevalier servant pour t’emmener loin d’ici. tu veux rentrer ou t’es trop crevée ? mouvement de ta tête la porter derrière toi, tu finis par le proposer, sans savoir réellement ce que ça veut dire. sans réellement savoir ce que tu veux, l’attirance pour la délicieuse présente que t’as toujours regardé. tu ne sais si tu veux la protéger de tout cela ou l’entraîner malgré elle, malgré toi.

@autumn rosenwald