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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 another one bites the dust ± Trill

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Message Sujet: another one bites the dust ± Trill   another one bites the dust ± Trill Empty Sam 6 Juil - 5:57



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Will - Tri

«Ce matin-là, le jour s'est levé. Je veux dire : il s'est vraiment levé car auparavant il été assis. Et je vous assure que ça fait une drôle d'impression, un jour qui tient debout.» Beigbeder
Sarai n'avait pas entièrement tord au final, en te conseillant de prendre du bon temps. Comme si cela avait un sens pour toi, de prendre du bon temps. Ca te plaît toi, d'être le monstre dans la nuit. La créature impitoyable qui se faufile dans l'ombre afin d'abattre sa poigne sur ses proies. Prendre du bon temps ça à tendance à t'ennuyer vite, et la beauté au teint hâlé devrait pourtant le savoir après ces années à te fréquenter. T'es un ouragan Houna, le composé chimique menaçant de s'exploser à chaque secousse. Tu ne vis que pour l'adrénaline et voir les hommes du monde entier danser sous tes aiguilles ou succomber à tes poisons. Tu te délectes de cette écume bordant leurs lèvres pendant qu'ils suffoquent pour leurs vie. C'est le pourquoi de ton arrivée dans l'armée alors que t'étais à peine âgée de quatre ans. Un serveur vierge prêt à être programmer au bon vouloir de l'armée russe pour faire de toi l'assassine instable que tu es. Et ces bons à riens ont quand même failli à leurs tâche puisque tu t'es retournée contre eux usant des dons qu'ils t'ont mit entre les mains pour t'en sortir. T'as peur de rien toi Houna, de rien ni de personne. Mise à part peut-être toi même.

T'as bu comme un trou descendant un bon nombre de verre de vodka hors de prix. Tu t'en branles un peu, c'pas comme si l'argent ne coulait pas à flots. Tout comme la cocaïne, qui ne quittes pas tes narines depuis ton arrivée sur le territoire américain te plongeant sans cesse dans ton instinct le plus animal. Parce que tes sens se doivent d'être aux meilleur de leurs capacités, tout comme tes performances. Tu te souviens de vous autres, les faux de la sainte russie drogués jusqu'aux yeux avant même vos dix ans pour vous conférer un peu de courage s'il vous en manquait. Tout comme les substances que tu utilises pour tes poisons, à force de t'y accoutumer tu arrives à en moduler l'effet. Tout comme la grande ciguë à laquelle tu es totalement immunisée après ces années à en supporter le goût infâme. Le bar tristement désert te pousse à le fuir, te laissant déambuler dans les rues du queens encore relativement endormi. Tu te laisses aller là où tes pas te guident, tenter de trouver un chemin rapide jusqu'à ton appartement hors de prix.

Les rues sont relativement calmes, uniquement gênées par la circulation déjà bien présente. Tu optes pour les dédales de rues afin d'atteindre le quartier plus huppé dans lequel tu résides. Tes pas sont lents, l'air frais s'écrase contre toi faisant virevolter tes cheveux roux sous tes pas presque impériaux. Des éclats de voix non loin de toi attirent ton ouïe finement entraînée. T'entends également deux moteurs de deux roues vrombir d'une façon menaçante. Le queens est l'un des quartier de prédilection, et aux heures où le crime va à tout vas les blousons noirs sont sûrement derrière tout ça. Ta longue robe noire continuant de traîner derrière toi te gêne légèrement si bien que tu te baisses pour récupérer le tissu dans tes mains gagnant en rapidité de cette façon. Des éclats de voix féminins piquent ta curiosité d'une façon désagréable de par la façon dont ils déchirent la nuit. Tu finis par débouler devant la scène, ces deux gorilles aux manques de manières apparents malmener la gamine à terre.

"Eh du con et du con!" Les homme semblent ne pas t'entendre malgré ta voix, légèrement éloignés de leurs bécanes tu viens couper le contact des bécanes sur ton passage. Les injures sifflent et ta main s'insinue contre ton sein pour venir chercher l'oracle d'affiliation signé par River Barger prouvant ton appartenance aux clans des hells. Ils s'en battent les reins, les enfoirés. Ne se retournent pas, continuant de te manquer de respect. Leurs gueules te reviens pas, ils ne doivent pas être bien haut gradés dans l'organisation des biker. Tes dents se mettent à grincer et tes pupilles à se dilater d'un noir assassin que tes yeux ne connaissent que trop bien. Ta main agile fend l'air en une fraction de secondes, accompagnées de ce qui ressemble vaguement à deux fléchettes à la pointe d'acier. Les deux se plantent avec succès dans les hommes qui tombent instantanément aux sols leurs yeux grands ouverts d'horreur. Tes pas te rapproche des malfrats tandis que tu t'abaisses à leurs hauteur. "La prochaine fois, quand la Morana s'adressera à vous de façon aimable vous lui répondrez, cafards." ta langue claque sévère comme une punition honteuse n'ayant de cesse que de les rendre impuissants. S'ils avaient appartenu à une autre faction criminelle que la tienne, tu n'aurais pas hésiter à les abattre sur le champs. A croire que ton coeur se ramollit un peu, sans le joug de la GRU. Au lieu de leurs ôter la vie, tu leurs enlève la capacité de bouger pendant un court laps de temps. Qu'ils s'estiment heureux d'avoir Sarai défendant à tout prix le clan de son père aux vues des abrutis formant ses rangs.

Tu dépasses les deux hommes à terre pour passer à côté de la jeune femme dont les plaintes t'ont attirées un peu plus dans les méandres du queens commercial. Tes yeux la jaugent un instant sans que tes pas ne s'arrêtent à sa hauteur. "J'te conseille de t'activer avant qu'ils ne récupèrent connaissance. Ils risquent pas d'être trop aimable lorsque leurs petits doigts commenceront à remuer " Tu continues d'avancer t’enfonçant peu à peu dans l'aube réveillant new york.  espérant qu'elle suive tes pas un bref instant. Assez bref pour pouvoir savoir quoi expliquer à Perséphone lorsqu'elle te demandera ce qui est arrivé aux deux nouvelles gueules cassées.

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Message Sujet: Re: another one bites the dust ± Trill   another one bites the dust ± Trill Empty Lun 8 Juil - 21:17



petite fée tient difficilement sur ses jambes. combien de jours viennent de passer qu'elle n'avale de la nourriture. les seuls nutriments ingérés sont ceux contenus dans ses sachets de poudre qu'elle s'enfile toute la sainte journée. on lui demande souvent des nouvelles. will t'es où, will on te voit plus, will est-ce que t'es vivante. nuit blanche, idées noires. ses pupilles dilatées donnent l'impression qu'elle peut engloutir le monde entier, mais son corps n'en a plus la force. les seuls sourires qui illuminent son visage creusé existent grâce aux enfants perdus, à ces grandes personnes qui refusent de grandir. l'âge adulte est effrayant, impitoyable alors ils ont prit la décision de ne jamais franchir cette barrière invisible. leur vie de merde s'envole quand ils sont réunis, les sourires, les liens indestructibles, c'est ça qui fait vivre. mais pas ce soir. le dealer habituel de will est aux abonnés absent, elle n'a pas envie de déranger sahbh alors elle a trouvée un numéro par l'ami d'un ami, le cousin éloigné du petit frère du voisin. ce n'est pas une bonne idée, sûrement pas. elle n'a plus un rond, mais un courage à toute épreuve pour négocier. fausse bonne idée, le piège s'ouvre sous ses pas. deux silhouettes noires se dessinent dans la ruelle sombre. will elle joue à la plus maligne, prend son sachet de poudre de fée, l'enveloppe censée contenir l'argent est vide, le papier trop fin pour faire croire à du réel. merde. les regards ne trompent pas, la fée a tout juste le temps de relever le sien que le coup part. elle est trop faible pour résister, elle se brise en mille morceaux, s'écrase à même le sol. elle grimace, résiste de tout son être pour empêcher les larmes de couler. pas ce soir, pas une nouvelle fois. le sachet fermement serré dans ses doigts fins, elle prie intérieurement, implore les dieux qui n'existent pas de lui venir en aide. elle va finir en morceaux dans un terrain vague ou en taule, c'est sûr. nouveau coup de pied et une voix résonne dans la nuit. une voix féminine, grave. elle comprend vite qu'elle n'est pas venue pour l'achever, mais la sauver d'une agonie certaine. le souffle de deux fléchettes résonne, les deux agresseurs tombent au sol. inerte, mais pas pour longtemps. « J'te conseille de t'activer avant qu'ils ne récupèrent connaissance. Ils risquent pas d'être trop aimable lorsque leurs petits doigts commenceront à remuer » elle file, l'inconnue sauveuse. alors will se redresse difficilement, son corps n'est qu'une immense courbature. elle refuse pourtant de rester seule, le bleu qui commence à apparaitre autour de son oeil lui a suffit. mais elle a sa cocaïne, c'est sûrement le plus important. elle engage le pas pour rester derrière l'inconnue en robe, robin des bois au féminin. « pourquoi t'es venue m'aider ? et c'est qui ces gars d'abord ? » elle a l'air d'en savoir plus que ce qu'elle prétend, alors will part à la recherche aux informations. la fée n'aurait jamais aidée une sinistre inconnue, par peur ou par je-m'en-foutisme. alors pourquoi elle, pourquoi ce soir. elle presse un peu le pas pour revenir à sa hauteur et enfin croiser le regard sombre qui lui arrache un frisson. « tu t'en fiches sûrement, mais j'suis will. » will. clochette. junkie. salope. quelle importance. elle est juste elle-même, une fille un peu bancale, un peu paumée qui ne sait jamais la fermer au bon moment.

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Message Sujet: Re: another one bites the dust ± Trill   another one bites the dust ± Trill Empty Mar 9 Juil - 3:28



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«Ce matin-là, le jour s'est levé. Je veux dire : il s'est vraiment levé car auparavant il été assis. Et je vous assure que ça fait une drôle d'impression, un jour qui tient debout.» Beigbeder
La voix impitoyable de Perséphone résonne dans tes oreilles. Ne t'en prends pas aux miens. En Russie, tout aurait été plus facile. Ta lame sectionnant leurs carotide pendant qu'un regard fou déforme ton visage. T'as eu le temps de la voir cent fois, cette scène se dérouler devant tes yeux avant d'opter pour la sagesse. Un simple tranquillisant qui ne les paralyserait que pendant une dizaine de minutes selon le métabolisme. Misérables insectes, Sarai ne leurs a donc pas apprit à s'en prendre aux femmes sans défenses? T'es pas le genre à la jouer Robin des bois, pourtant, parfois, ton sang ne fait qu'un tour et te force à agir en fonction de certaines de tes convictions. Premièrement, on ne touche pas aux enfants. Innocence que tu n'as jamais eu, attachée à l'armée depuis tes 4 ans. Plus d'une vingtaine d'année à damner ton âme pour ces chiens ne te desservant aucun crédit. La sainte patrie à le dos large, lorsqu'il s'agit de s'approprier les faits d'armes de ses enfants. Deuxièmement, tu ne t'en prendras pas au civil innocent. Tu as déjà brisé cette règle là de nombreuses fois, torturant parfois par plaisir un connard à la langue trop pendue t'ayant cherché des noises. Parce que toi Houna, on ne te touche pas. C'est toi qui frappes, causant choc et émoi. Impitoyable Morana.

Ta langue claque en direction du petit corps recroquevillé sur le sol. La piètre résistance de tes frères de blousons ayant légèrement miné ton humeur. Il va vraiment falloir revoir la qualité de ces motards se disant mafieux. Parce que tu ne te remets jamais en question, toi et ton entraînement menant le monde entier à la destruction. Tes pas reprennent après avoir passé le petit corps chétif auquel tu n'as jeté qu'un unique regard. T'es percutée, percutée par ses grands yeux vides couleur acier. Tu l'as remarqué, cette poche naissante sur son visage signe d'un coup asséné par l'un des hells. Tes dents se sont serrées, grinçantes. Il faudra désespérément que tu leurs apprenne personnellement la politesse une fois rentrée au QG bordant les extérieurs de New-York. Mais pour l'instant, t'es bien trop occupée à continuer ton chemin. Qu'elle te suive, si le cœur lui en dit. Elle sera toujours plus en sécurité qu'avec ces deux idiots sûrement énervés lorsque leurs membres leurs permettront à nouveau de bouger. Ta main saisit ton portable présent contre ton second sein. Tes doigts filent sur l'écran, écrivant à la douce princesse des enfers. Tu t'excuses, rappelant le fait que t'as essayé de prendre du bon temps.Tu n'y peux rien si tu es un désastre attirant chaque calamité sur ton passage.

Elle te suit, la gosse. Collant tes pas, ses esprits ayant retrouvé son frêle corps. Et putain ce qu'elle est bavarde malgré ce petit pochon fermement tenu entre ses menottes frêles. T'aimes pas, ces nanas qui ont sombré dans la drogue. C'est facile à dire, pour toi Tri. Toi à qui on à imposé les premiers rails de poudre dès le plus jeune age. Toi à qui on a intimé de consommer ce courage solide, sous peine d'un châtiment bien plus extrême que ces sensations étranges assaillant ton corps de gamine. T'as pas eu le choix, toi. T'aurais aimé, être une gosse normale. Ne pas avoir à endurer ces séances de tortures, ces coups de tes supérieurs ou de tes frères, ces missions périlleuses où vous ne manquiez pas de mettre vos vies en danger. T'as jamais demandé à être emmenée par ces hommes aux habits foncés,t'as jamais demandé à être enlevée de l'orphelinat pour être tirée dans une base militaire presque délabrée. On t'as battu, droguée, forcer à te battre. On a fait de toi cette machine de destruction massive, instable et à la fois tellement redoutable. Car ça, y comprit la russie le sait. Que de toutes les faux, tu es celle qui domine réellement.

C'en est trop, t'en peux plus de l'entendre. Ça serait trop demander que de la boucler cinq secondes en guise de remerciement? Ça, ça serait utile. Ta main s'abat contre sa faible poitrine violemment la faisant heurté un mur dans son dos pendant que ta main valide vient s'y abattre. Ton regard d'une habitude clair de par tes yeux verts est à présent couvert de noir tant par la drogue dans ton organisme que par cette adrénaline te dévorant. Toujours aussi venimeuse que tes poisons, ta langue claque aussi impitoyable que ton être noircit par ces années de vie à la botte de l'armée. "N'ai pas la langue trop pendue, poupée." Tes yeux la scrutent, la dévisagent. Ses cheveux couleurs de blé, son regard bleu acier. Tu perçois même un futur œil au beurre noir pointer le bout de son nez sur le visage de la dénommée Will. "Et tout ça pour quoi dis-moi? Un fixe? Un tout petit rail de mauvaise qualité?" ta voix s'estompe, agacée. Bordel, quitte à se droguer autant y mettre réellement le prix pour dégoter la qualité.

"Faut pas te frotter aux blousons de cuir, poupée. Trouves toi un autre plan pour ta came de mauvaise qualité."  Parce que c'est tout ce qu'elle t'inspire, petite trop abîmée par la vie comme au bout du rouleau. T'es yeux luisent d'une manière animale dans cette aube se dessinant dans ton dos dans un mélange de couleur sublimes. Tu dois pas traîner Tri, sinon ils reviendront la tourmenter. Ton poing quitte le mur de briques dans lequel il s'est abattu récemment et tes pas reprennent légèrement plus lentement. "Suis moi, t'as une sale gueule." comme si tu lui en donnais envie houna, s'il y a bien une chose dont tu devrais tirer de cette expériences aux usa serait que la vie est une éternelle suite de remises en questions.


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Message Sujet: Re: another one bites the dust ± Trill   another one bites the dust ± Trill Empty Jeu 11 Juil - 20:10



faible. t'es qu'une putain de faible. les mots défilent en boucle dans le crâne douloureux. les ecchymoses viendront sûrement peindre son corps dans quelques heures. t'es faible. ça lui apprendra à ne pas demander sa dose à n'importe qui. t'es qu'une merde. elle sait pas se la fermer will, elle sait pas se taire, courber le dos face à des personnes plus fortes qu'elle. elle en crèvera, mais pas ce soir. ses pas lents suivent sa sauveuse d'un soir, c'est comme une lumière au bout du tunnel, juste une inconnue à laquelle elle se raccroche pour ne pas mourir ce soir. tant pis si ça ne plait pas, tant que sa poudre blanche reste fermement dans ses mains écorchées. son esprit vagabonde tellement qu'elle ne voit pas venir le coup, son dos heurte le mur froid, lui arrachant une grimace. putain, le monde entier est contre elle ce soir. « N'ai pas la langue trop pendue, poupée. » elle ne baisse pas le regard, l'inconsciente. elle le laisse plonger dans celui de l'inconnue qui vient de passer de l'émeraude à l'ébène. elle ne connait que trop bien la dilation des pupilles pour deviner les substances qui glissent dans ses veines. « Et tout ça pour quoi dis-moi? Un fixe? Un tout petit rail de mauvaise qualité?
Faut pas te frotter aux blousons de cuir, poupée. Trouves toi un autre plan pour ta came de mauvaise qualité. » c'est la mâchoire de will qui se contracte. elle est vexée, touchée dans son point le plus sensible. elle la ferme pourtant, courageuse mais pas inconsciente. elle la laisse relâcher son emprise, s'éloigner un peu pour reprendre son souffle et sa voix par la même occasion. à peine le temps d'entrouvrir les lèvres que l'intonation cinglante vient se faire entendre une nouvelle fois. « Suis moi, t'as une sale gueule. » elle a une sale gueule ouais, amochée, battue, les joues creusées par les drogues qui remplacent ses repas. elle a une gueule à l'image de ses entrailles. le pas reprend lentement, l'occasion pour will de briser le silence installé depuis trop peu de temps. « tu te fou de ma gueule ? t'es au moins aussi enfarinée que moi sans compte ton débit de parole. » elle va sûrement se prendre un retour de flamme auquel elle n'est pas prête, will. mais elle n'a jamais appris à se laisser faire. ce soir c'est will qui parle, pas la douce clochette. « mon gars habituel est pas dispo, vu que ça a l'air de t'intéresser. » son poison, ce dealer aussi attachant que toxique pour elle. ce n'est pas plus mal. sa voix est cinglante, un léger sourire mauvais est apparu sur ses lippes. quitte à crever ce soir, autant que ce soit la tête haute. « tu m’emmènes où ? » la réponse a peu d'importance. elle n'a nul part où aller ce soir, elle est abandonnée, à portée des griffes de n'importe quel monstre rôdant autour. c'est le seul point sur lequel elle reste docile, ses pas suivent la rousse sans appréhension. un appartement, un squat, un piège. elle se dirige tout droit dans la gueule du loup, sourire aux lèvres.

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Message Sujet: Re: another one bites the dust ± Trill   another one bites the dust ± Trill Empty Sam 13 Juil - 16:06



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«Ce matin-là, le jour s'est levé. Je veux dire : il s'est vraiment levé car auparavant il été assis. Et je vous assure que ça fait une drôle d'impression, un jour qui tient debout.» Beigbeder
Elle t'énerve, te pousse à bout. Du sang coule de ton poing, le liquide rubis venant tiédir ta peau sur son passage pour venir terminer sa course contre le pavé. T'as du cogner un peu trop fort la brique dans ta colère, ça serait pas la première fois. Elle continue de te parler, Pandore ayant la curiosité pour boîte à désastre. Elle prend du courage, te fais remarquer la poudre blanche mal essuyée sous tes narines habituées. Tu te souviens que trop bien de ces petits papiers buvards imbibés de drogue liquide que vous laissiez fondre sur votre langue chaque jour lorsque le soleil se levait. Tes dents grincent d'une façon sonore, elle te trouve bavarde? bien c'est du silence qu'elle obtiendra. Tu n'as que faire de son ton cinglant et de ses petits bras qui s'agitent dans ton angle mort. Petit bras maigres, tuméfiés. Tu te demandes c'qui aurait pu arriver à cette gosse si t'étais pas passée par là, ils auraient sûrement fini par la violer et la laisser dans cette ruelle. Tu t'occuperas d'eux plus tard, pour l'instant c'est toi qui te balades avec leurs proie.

Tu choppes de nouveau ton portable, pour cette fois-ci écrire à Elzay. L'enfant terrible, caméléon prodige auquel tu ne peux plus te passer. Tu la préviens que tu rentres à l'appartement, bien que tu te doutes qu'il soit vide comme à son habitude. Il faudrait peut-être au moins penser à le louer, ça en serait que plus rentable. Vos pas vous mènent vers le coeur du queens, vers les hauts bâtiment luxurieux s'illuminant un à un au fur et à mesure du réveil des habitants se trouvant non loin. Viens ton immeuble identiques aux autres, tu pénètres avec le petit être cassé suivant tes pas par la large porte que l'on vous ouvre de l'intérieur. L'homme se tenant sur le seuil te salue poliment par ton nom de famille, tes dents s'entrechoquent de nouveau. Ton regard le fusille, tandis que tu viens gagner l’ascenseur dans lequel tu rentres ton passe afin de l'appeler. L'endroit pue l'argent, la classe et vous jurez franchement avec le décor deux êtres délabrées émergeant de la nuit. Quand les portes s'ouvrent devant toi, tu te retournes pour saisir le bras de Pandore que tu fais voler dans l'ascenseur suivit du regard intrigué de l'homme présent dans le hall.

Les portes se referment, moment de silence. Tes yeux incandescents percutent avec violence les siens presque vide. Tu dis bien presque, parce que t'as l'impression de la voir cette petite flamme qui y danse bien cachée attendant d'être suffisamment forte pour s'embraser. Tu passes l'entièreté de son corps au crible de ton regard. Sa peau est abîmée, tachée de tâches violacées. Sa peau est défoncée, par les aiguilles qu'elle à dû y planter. Ses joues sont creusées, son teint est grisâtre. Elle flotte dans ses vêtements, salit par sa nuit de déboires. Son maquillage semble avoir vécu, tout comme le reste du corps de cette petite colombe. Tu ne dis toujours rien, viens porter une clope à tes lèvres que tu viens illuminer rapidement. Tu te fiches des règlements anti-tabac, en Russie on viendrait vous casser une bouteille de vodka sur la tête si vous empêchez un russe de fumer où il le désire. La nicotine s'infiltre dans tes poumons et tu recraches la fumée par le nez tout en continuant ton inspection.  

Un ding sonore annonce votre arrivée au trente huitième étage, et le bouton lumineux enclenché s'éteint lorsque les portes s'ouvrent de nouveau. Silencieusement, tu gagnes le long couloir désert puis la porte de ton appartement que tu déverrouilles d'une clef magnétique différente que celle utilisée avant. Un claquement, puis l'entrée s'offre à tes pas conquérants. Tu l'entends, l'oiseau qui referme derrière elle toujours bien présente et toujours pas dans l'idée de te fuir. L'appartement est éclairé par l'aube gagnant l'extérieur, chassant les créatures de la nuit afin d'apporter la prospérité d'une nouvelle journée. "Déshabilles toi." tu prends pas de gants, jamais. Après une demie heure de silence venant de ta part, ta voix claque l'ordre. Tu la laisses dans le salon, avec cette bombe que tu lui balances au visage pour arriver dans la salle de bain immense. Tu fais couler l'eau dans la large baignoire aux milles produits de beautés appartenant à ta colocataire. Revenant sur tes pas, t’aperçois la gamine légèrement abasourdie. La clope entre tes lèvres, ta langue reprend "Y'a la baignoire qui t'attends, va." toujours avec l'autorité dans le ton, tu viens t'asseoir sur le canapé de cuir habillant votre salon. Tu prends le plateau sur la table basse que tu viens coller sur tes genoux et t'actives à te faire une trace de coke. Avec cette bonne action, tu l'as méritée.


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