head and the heart (dakota)

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{ head and the heart }
crédit/ tumblr ✰ w/@dakota bussby

main qui se lève, le serveur qui te repère, t'as le sourire aux lèvres lorsque tu lui désignes du doigt ton verre vide. tu devrais te déplacer pour recommander mais pourquoi le faire ? il semble que t'ais réussi à te mettre le petit serveur dans la poche, celui qui accourt d'ailleurs déjà vers toi, un nouveau verre sur le plateau. il a ce regard lumineux, comme d'habitude. le sourire aguicheur. toujours le même. comme à chaque soir où tu viens ici. ce club, c'est pas vraiment ta tasse de thé habituellement mais t'es pas là pour toi. t'es là pour lui. dakota. alors tu fais l'effort. parce que comme lui découvre ton monde, accepte, parfois, de te suivre dans tes randonnées matinale du dimanche matin pour aller observer les animaux en dehors de new-york, t'écoutes parler avec ta grande excitation de tes sujets en cours, t'as envie de faire pareil. d'être là pour lui. et puis bon, tu vas pas te plaindre. t'as pu mâter des beaux spécimens depuis que t'es arrivée, une heure plus tôt. le club commence déjà à se vider, signe de la fermeture proche. et c'est sans doute pour cela que le serveur, répondant au ptit prénom de carl en profite pour continuer de te draguer. il dépose ton verre devant toi, en s'asseyant en face de toi, les yeux désireux. il sait que dakota arrivera d'une minute à l'autre mais il fait toujours la même chose. alors kára, toujours pas prête à rentrer avec moi ce soir ? qu'il te lance en appuyant sa tête sur son poing, blagueur mais tu sais qu'au fond de lui il espère que tu dises oui. jamais de la vie. t'éclates de rire, lève les yeux au ciel en même temps que tu ramènes ton épaisse masse de cheveux sur un côté de ton épaule. "ça sera sans doute pas encore pour ce soir, carl." tu réponds avec le sourire alors que t'apportes le nouveau verre à tes lèvres. retente ta chance la prochaine fois, mon petit.

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{ head and the heart }
crédit/ tumblr ✰ w/@Kára Saab

Des mains froides, la sainte horreur des doigts boudinés de certaines femmes qui te touchent alors qu’en plus leurs doigts sont tout juste sorti du congélateur. T’as des frissons quand la petite blonde glisse sa main sur toi, tu l’aides, l’huile aussi est là pour aider. T’es pas sûr de pas aimer ce que tu fais, t’aimes les mains glissant sur toi, ces femmes glissant des choses sur scène, pire qu’une rock star et dire que l’endroit est bien tenu. Ce n’est pas des personnes qui vont se démontrer être fougueuse, elles vont laisser paraître un sourire de circonstance, des riches qui se délecte de ton corps, un corps qu’elles testent d’avoir quand elles te commandent comme un vulgaire bout de viande pour t’avoir pour une soirée, sortir, les distraire c’est ce que tu fais, puis quand l’envie t’en dis tu te cales dans leur draps, pour des ébats clairement charnel. Pas besoin de parler, pas besoin de s’attacher, car les femmes prendraient un mur. Un gros mur même. T’as d’autre chose en tête, ta mère, le bien être de cette femme s’étant débattu pour Nova, pour toi et tes frères de cœur, d’enfant. Elle a toujours été là pour calmer les mots de quatre gosse alors que son violeur n’avait laissé pour elle que deux gosses, des jumeaux, dont un qui a la tête de ce connard. Du moins ça tu l’as bien comprit quand ta mère pendant ses crises, commençaient à s’emballer, te demandant de ne pas faire ça, de ne pas approcher Dakota ou Nova. Tu comprenais bien vite, alors tu en profitais quand ta mère était là, quand elle retrouvait ses esprits, c’était les moments les plus doux de ta vie. Elle, toujours elle. Tout pour elles. Ta sœur, ta mère, les uniques, les imbattables. La soirée est fini, la scène est vide, tu te changes rapidement laissant les paillettes de l’huile encore présent sur ton corps. Rejoignant la salle, tu vois le carl accroché aux basques de Kára, tu souris, tu le sais, elle a du caractère, tu l’as vu, elle sait y faire et ça te plait. Elle est celle que tu n’aimerais pas avoir dans ton lit, chez vous tout est platonique, même les disputes, ou autant dire, elle arrive à te faire fermer ta bouche, quand tu réalises qu’elle n’a pas tant tort. Kára c’est ton secret, celle que personne ne connait, personne ne sait exactement qui elle est, cela te convient, façon tu n’as de compte à rendre à personne, voilà tout. « Casse toi si tu veux pas perdre une dent ! » Que tu lui lances, il le sait pas une chance face à toi, il n’est que serveur dans les lieux, pour toi il n’est qu’un simple petit cure-dent qui tente de tremper le biscuit en Kára chose qui t’ébranle, tu ne voudrais pas qu’on l’approche, pas après ce qu’elle a vécu, mais tu le garderas bien pour toi ça. « Alors, tu t’es bien rincé l’œil ? » Que tu lances avec ton petit air suspect, sourire aux lèvres, alors que tu fais signe à l’une des serveuses pour qu’elle te serve un verre.

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crédit/ tumblr ✰ w/@dakota bussby

t'aimes bien ce petit serveur. il te fait rire. mais pas pour les raisons qu'il voudrait, qu'il aimerait. ça te fait rire la manière dont il se comporte. la manière dont il pense te faire succomber à son charme. il est mignon, tu l'assures. il a quelque chose. il pourrait te plaire. mais, évidemment, il y a toujours un mais, t'as pas envie de ça. de lui. toi, ce que tu voudrais, c'est lui. ton époux décédé. l'homme de ta vie. ça fait un an et t'es toujours dans cette période de deuil. tu ne te l'imposes pas. tu devrais profiter, te réconforter dans le bras des autres mais c'est difficile. parce qu'il est toujours là dans ta tête. parce que t'as l'impression que d'une minute à l'autre, il pourrait passer la porte de ce bar. c'est impossible, évidemment. il est mort. tu l'as vu. t'as vu son corps. c'est la dernière image de lui qui te reste en tête. l'horreur, le sang. le corps sans vie. coucher avec un autre homme te donnerait l'impression de le tromper. encore une fois, ce n'est pas vrai, puisqu'il n'est plus de ce monde... t'as le sourire pour le serveur alors que tu l'écoutes pas, trop prise dans tes dernières pensées. c'est la voix cassante de dakota qui te fait sortir de ta rêverie. tu souris à ton meilleur ami, adresse un salut de la main au serveur qui finit par partir en t'adressant en clin-d’œil. l'ancien militaire, l'un des hommes qui t'a sauvé la vie, s'installe à sa place et tu ne peux t'empêcher de secouer la tête de gauche à droite en souriant d'une manière amusée. "tu pourrais être plus sympa avec lui, le pauvre. il a des belles dents." tu lances avant de ricaner doucement, ton verre que tu apportes à tes lèvres alors qu'il se commande un verre. "c'est à ce moment là que je dois flatter ton égo en te disant que t'es le plus beau, le plus musclé ?" tes sourcils qui se haussent avec une fausse interrogation, tu continues de le regarder taquine, ta paille entre tes lèvres. pas de drague entre vous, pas d’attirance ou de tension sexuelle, non pas qu'il ne soit pas séduisant.. mais tu ne le vois pas comme cela. dakota est différent.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Kára Saab

Tu le comprend le petit Carl, tu serais con de ne pas le faire. Kara est une femme avec bien des atouts, mais les siens ne te font pas chavirer, ne laisse pas des ailes te pousser pour essayer de dompter la lionne, féroce et tendre à la fois une fois une certaine carapace creusé. Elle est le genre de femme que tu aimes chérir, avec laquelle jouer et laisser ta libido exploser serait tout bonnement ravageant pour toi. La capturer pour ne la garder que comme petit proie, et te voilà, à devenir ce que tu n’aimes pas ? un beau connard, elle est celle qui garde ta conscience et qui te fait atterrir sur le bon chemin. La sagesse de ton démon. La bonne personne de l’entourage, clairement pas hakan ou Arès qui te feront rester sage et droit. Qui demanderait aux rois des enfers de faire ça ? Quoi que tu le sais bien qu’Arès est plus posé, plus droit qu’Hakan, mais peu importe ces gars restent malgré tout tes frères, sauf certaines choses. Enfin, t’as beau le comprendre le Carl, tu n’acceptes pas son comportement de chien galeux à la table de la belle Kara. Le sourire sur les lèvres, tu la juges du regard, secouant la tête et finissant par jeter un regard en l’air, comme si le plafond était important. « Avec lesquelles il pourrait te croquer c’est ça ? »   petit regard sous entendu avant de rire. «  Tu mérites mieux et lui te mérite pas ! »   prêt à grogner en plus de ça, tu t’installes à la table, laissant ton sourire dévorer ton visage. Autant dire que tu secoues la tête à ses mots, finissant par ne déposer tes yeux que sur elle. «  Non j’attendais pas ça, mais tu peux y aller je suis tout ouïe ! »   petit clin d’œil alors qu’une serveuse t’emmènes ta boisson, tu t’empresses de l’amener à tes lèvres, alors que les opales finissent quant à elles à flirter avec les courbes bien généreuse de cette divine créature venu aider à étancher ta soif. «  Mais tu vois y a tellement plus appétissant que moi ! »   tu te mords la lèvre, c’est inévitable, heureusement que kara est là, sinon t’aurais pu courir après capucine, joli pseudo qu’elle s’est donné pour bosser dans cet endroit censé être malaisant, mais qui donnait clairement le change par la clientèle présente même si la richesse ne faisait pas en sorte que certaines personnes ne soient pas de véritable obsédé, ça toi tu le sais. Comme exemple tu n’as qu’un père, enfin un donneur, un putain de violeur. «  Alors, tu t’es malgré tout  régalé ou l’endroit te paraît malgré tout étrange ? »   que tu demandais, une façon de savoir où se poster l’avis de la belle sur ce lieu qui te voit évoluer depuis quelques mois. De vigile à effeuilleur  ou encore à accompagnateur de charme.

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crédit/ tumblr ✰ w/@dakota bussby

t'éclates de rire, relevant ta tête légèrement vers l'arrière. "si tu savais.." tu rétorques, la mine malicieuse, la mine amusée, heureuse. tu plaisantes et pourtant, tu pourrais même pas. ça t'arrive, c'est clair, d'avoir quelques aventures. mais elles restent dans le quelque, elles restent peu nombreuses. parce que même un an après la mort de ton époux, tu n'arrives pas à arrêter de culpabiliser quand tu finis par atteindre le sommet du plaisir, quand tu t'éclipses des draps chauds et sors d'un appartement que tu ne reverras plus jamais. c'est un sourire doux qui répond à son ton un brin trop protecteur, à ses mots qui t'embaument le cœur. dakota est un amour, dakota est la personne qui te manquait à ta vie, à celle sans callum. tu ne sais ce que tu serais, dans quel état tu serais sans lui. "tu sais bien que les coureurs de jupons ne me disent rien." et comme tous les autres. t'aimerais juste le retour de callum. le retour à la vie de celui que tu as tant aimé. le verre à tes lèvres, tu continues de sourire, tu continues de garder ton air malicieux sur le visage. "tu veux vraiment savoir ?" un faux air de femme secrète, tu te penches légèrement sur la table pour t'approcher de lui, comme si t'allais lui révéler la secret. "j'ai vraiment eu l'impression que tu t'étais cassé la gueule avec un bidon d'huile sur les tubes de paillettes de la fille de ma voisine." ton doigt qui désigne son tronc, ses bras encore huilés et pailletés, tu le taquines, te moque sans être méchante. et tu ne peux pas t'empêcher de penser que dakota est incorrigible. "t'es bien un mec putain. t'es écœurant, on dirait ton connard de pote hakan." tu secoues la tête lentement, grimace presque à la pensée de l'autre abruti. ton dos que tu viens reposer sur le dossier de ta chaise, t'as un nouveau regard sur les alentours alors qu'il pose sa question. "c'est pas le genre de club que je fréquente d'habitude, c'est sûr. mais c'est sympa et si ça te plaît." haussement d'épaules, un sourire doux sur tes lèvres charnues, tu déplaces tes cheveux épais dans ton dos. qui serais-tu pour juger ? tu n'aimes pas que l'on juge ta carrière, que ta famille juge et critique ton choix. tu ne vas pas critiquer celui de dakota. certainement pas.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Kára Saab

Tu fais la mine boudeuse aux mots de Kara, pas la peine de tergiverser dix ans sur le fait qu’elle mérite mieux, u vas veiller aux grains et autant dire que t’es excessivement chiant quand tu tiens à la fille, pour qui tu veux absolument une bonne personne. Tu ne l’as pas vu Callum, sauf mort. Mais ses mots à elle pour le décrire font que tu ne veux pas un mec comme toi par exemple pour elle. T’as pas mauvais, mais trop con en amour, tellement incapable. « Tu viens de briser mon cœur ! » Un clin d’œil alors que tu te tien la poitrine en essayant de ne pas rire. Autant dire que ce n’est pas simple. Tu fais semblant d’être déçu de n’avoir qu’aucune chance, mais tant mieux, car tu l’aimes pas comme ça la douce Kara. Non, tu l’aimes comme t’aimes ta jumelle, l’envie de la protéger, toujours dans l’excès, parfois tu songes à les enfermer dans une cage pour qu’elle ne soit pas salit par les monstres, comme toi. Tu le sais, ses paroles pourront bientôt te blesser, seulement si tu étais si sensible. Alors, tu hausses les épaules, car ouai tu veux savoir. T’es un bonhomme, qui cache le cœur d’un gamin qui n’a pas fini de vouloir que sa mère soit là. Tout en complexité, toujours. Tu retiens ton rire, essayant d’être sérieux, sérieusement dégoutté et mal de ses propos, alors qu’au final, t’as qu’une envie c’est de rire. Car c’est en vrai ça, rien à voir avec un réel art, même si ici c’est pas non plus le total décadence comparé au boite de strip tease de seconde zone. « Qui te dit que c’est pas le cas ! » tombé dans l’huile. « La prochaine fois je te ferais un câlin, ça t’irait à merveille d’être toute huilé ! » tu ris, alors que ton verre vient à tes lèvres pour capture une gorgée du poison qui est tien. Tout en fixant les courbes de la belle rousse qui t’as offert un sourire, alors que tu te concentres sur Kara, à nouveau et pleinement. « Ah car tous les mecs sont comme Hakan et moi ! Dis plutôt que tu tombes que sur des merdeux comme nous, mais fuit hein ! Trouve un bon mec ou une belle fille ! » Un petit clin d’œil. « Puis je veux bien une place durant vos petits jeux ! » tu lances ça surtout pour l’emmerder et la taquiner, rien de plus. Même si ça serait pas le pire spectacle que tu avais vu au monde, m’enfin. « Après c’est toujours mieux qu’un club merdique qui traite les meufs mal, mais ce n’est pas le mieux ! » Tu le sais. « Mais j’ai pas le choix ! » Elle le sait, elle sait Kara, que tu fais tout pour t’occuper de ta mère, de supporter le mal de la guerre, de toutes les missions qui t’ont mise à mal, dont la sienne. L’horreur est partout, mais le pire c’est qu’en rentrant à la maison, tu le sais que l’horreur est aussi présente, quand tu penses à tous les attentats dont on parle oubliant d’autre tout aussi important mais qui ne concerne pas les pays développés. Les mondes égoïstes, voilà tout. « On voit le verre et on va se promener au clair de lune ? » Que tu lances à ton amie, avec le besoin de te retrouver seule avec elle, pour te détendre.

voir dakota te fait du bien. le rejoindre ici pour connaître davantage sa vie, encore plus. t’as besoin de tout cela. besoin de sortir enfin de ton cocon, celui que tu détestes, celui qui t’étouffe de plus en plus. il joue, mime l’homme offensé par tes mots et tu ne peux que sourire davantage. je suis sûre que ce coeur est assez solide pour s’en remettre. le petit regard malicieux pour ton meilleur ami, tu portes ton verre à tes lèvres. à vrai dire, tu n’en doutes même pas. après tout ce qu’il a déjà vécu dans sa vie... mais qui sait ? son enfance ne l’a pas fait plier, la guerre ne l’a pas flingué, la vie ne l’a pas encore mis à terre mais peut-être qu’une femme pourrait être son dernier malheur. elle pourrait être celle qui fera définitivement tombé genoux au sol, dakota, un des hommes que tu admires, que tu estimes. ça ne t’étonnerait pas. l’amour est dure, brute. l’amour est destructrice. et toi, tes genoux, tu les as au sol, depuis plus d’un an. sur le sol de ce pays en guerre, tu les as laissé, tu t’es abandonnée. sur le sol de ce pays en guerre où t’as subi les coups, où tu as vu ton époux tombé dans la poussière, sans vie, tu es restée.
et t’es pas prête pour tout ça. pour tout recommencer. retrouver un homme. retrouver une complicité, la recréer. t’as plus le coeur à tout cela. t’as même plus de coeur pour cela. alors t’imaginais avec un mec comme hakan ou dakota est impossible pour toi, inimaginable. le premier, tu le détestes. le second, tu ne le vois pas ainsi.
peut-être que c’est ce que je devrais faire ouais. une nana bien plus canon que vous c’est pas difficile à trouver. que tu rétorques, le rire aux lèvres. et peut-être bien avec la rouquine, tien. c’est ton doigt que tu pointes sur la serveuse présente à votre table quelques secondes plus tôt. tu l’observes un moment, la jolie rouquine avant que ton attention soit reporté sur l’homme, sur son occupation ici. t’as rien contre ce qu’il fait, t’as aucunement la légitimité pour te mêler de sa vie et lui dire quoi faire. c’est pas ce que tu aimes qu’on te fasse, te donner des autres sur comment gérer ta vie. tu ne le feras jamais pour dakota. t’aimerais lui dire que si, tout le monde à toujours le choix. il pourrait se trouver un vieux travail en caisse, il pourrait se servir de ce qu’il a appris en mobilisation pour se faire embaucher quelque part. mais c’est son choix. pas le tien. tu sais qu’il gagne un paquet d’argent en faisait cela, bien plus qu’avec un petit boulot lambda. tant que tu te sens capable de le faire. haussement de tes épaules, sourire tendre, t’as aucun jugement. mais tu sais que je pourrais te trouver un truc si tu me demandais hein ? la force des saab, l’importance de ton nom de famille, ça ne serait pas difficile pour toi de passer quelques coups de fil pour lui trouver un truc qui pourrait lui plaire, un boulot qui ne l’obligerait pas à se dévêtir. jamais il ne t’a demandé de le faire alors tu n’as jamais entrepris quelque chose pour lui.
on y va même maintenant ? faut que tu te changes nan ? ton verre que tu viens de boire cul sec et que tu reposes un peu trop fort sur la table, t’es déjà en train de remettre ton manteau et ta grosse écharpe autour de ton cou. ça te dit bien de quitter cet endroit et de vous retrouver dans un milieu autre que celui-ci.

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{ head and the heart }
crédit/ tumblr ✰ w/@Kára Saab

Faussement blessé. Dans le fond t’es pas un mec pour Kara, puis tu l’as voit tout au plus comme un membre de ta famille à présent, mais clairement pas comme une femme que tu peux prendre possession et rejeter comme un mouchoir après. C’est rare que tu arrives au point de séduire puis de jeter. Mais t’as besoin de compagnie, plus que platonique comme Kara, qui en exemple parvient définitivement à calmer tes ardeurs, de ne plus y penser ce n’est pas total, mais presque. « S’il a une bonne amie qui peut l’aider à en guérir j’suis sûr que c’est toi ! » Que tu lances le petit sourire charmeur, qui n’a pas du tout dans le but de la séduire, c’est juste toi, juste ce sourire et tes yeux qui chantent. Tu dois être une sorte de triton, séduire c’est comme inné chez toi, t’es pas moche, mais c’est plus. Elle est piquante ta Kara, cette femme a vécu l’enfer, t’imagine pas, car dans le fond t’as pas vraiment aimé ou alors une fois, quand t’étais jeune et con, maintenant t’es juste plus vieux et toujours con. La seule qui parvient à te donner une quelconque envie serait sans doute cette anonyme Onyxx. T’as les mots de la jeune femme gravé dans la tête, dans le cœur, mais autant dire que tu n’as pas la moindre intention de rencontrer cette dernière, pas envie de briser cette fille, de briser ce bien qu’elle te fait rien qu’en la lisant, rien qu’en te confiant à elle. Tu essayes de ne pas y penser, tentant de te concentrer sur Kara qui te pique et ça te fait rire. Tu pourrais mal le prendre, mais dans le fond t’aimerais bien qu’elle aime les files, clairement ça te donne des idées. Tu crois les bras avant de te lancer dans ta petite idée. « Oh intéressant ! » Un petit air coquin s’installant sur ton visage, tu ris avant d’ajouter. « On pourra aller à la recherche de fille ensemble, main dans la main pour voir qui est faites pour toi et pour moi, t’imagines ça serait dingue ? » T’as pris sur la fin une petite voix de fille, histoire de bien montrer que tu rigoles et que tu réponds juste en la taquinant, même si pourquoi pas après tout, ça pourrait te plaire. Si seulement Kara savait, si seulement elle savait ce que tu avais fait, qui te gardait loin de tes rêves, ton rêve d’avant, devenir pompier. Tu hausses les épaules à ses mots, car tu ne peux pas lui dire que tu t’es engagé dans l’armée pour sauver ton cul d’une peine après avoir braqué et tué quelqu’un. Non, tu ne peux définitivement pas le faire. T’as pas envie qu’elle perde confiance en toi, de la perde simplement. Elle est trop importante, beaucoup trop pour que tu finisses par tout gâcher. « Ouai regarde ce corps ! » Tu lui lances un regard de braise en bougeant tes pectoraux sous ton pull collant à ta peau. Tout tourner à la dérision quand tu parles de ça, puis ça amène de l’argent suffisamment pour prendre soin de ta mère. « Je l’aime bien en vrai ce taff, danser, m’amuser et surtout prendre soin de ses filles … » Et là c’était rien à entendre de sexuel, mais bel et bien de les protéger de sale type, y a beau avoir que des bons payeurs aux portemonnaies bien plein, parfois ce sont toujours les mêmes connards avec ou sans fortune. « Je sais que tu me tendrais la main … et tu sais que je veux m’en sortir par moi-même … Hakan m’a déjà proposé de rejoindre son entreprise ! » Que tu dis, ils sont là pour toi, mais tu ne veux pas avoir à attraper une main, pas avoir à embarquer quiconque dans cette merde, tu l’as déjà fait avec Hakan, tu lui as changé sa vie, peut-être qu’elle est mieux maintenant, mais que grâce à lui. Toi t’as tiré sur le père de Arés, t’as tiré le premier, puis il t’a suivi, pour pas te laisser dans la merde, pour pas t’abandonner, mais peut être que tout ça tu le méritais pas après tout. Elle connait bien des choses, bien des maux de ta vie, le comment de ta naissance, l’horreur que ta mère a vécu, l’amour que tu portes aux tiens. Mais tu ne peux pas l’inclure dans ta descente aux enfers.
« Oui on peut y aller maintenant, pas besoin de me changer ! » Tu lui tends la main, qu’elle prendra une fois son verre terminé. « Tu veux faire quoi, je suis tout ouïe ! » t’as envie de lui donner un sourire, de prendre soin d’elle et de découvrir encore une nouvelle facette de cette fille qui est devenu l’une des étoiles de ton ciel. Le froid vous accueille alors que tu attends encore sa réponse, que tu attends qu’elle décide de ce dont elle a envie de faire.

alors, c’est comme ça que tu fais ? le sourire qui grandit, amusée, en mentionnant son petit sourire charmeur qu’il te lance. l’instant d’après, tu prends ton sérieux avant de te mettre à sourire comme lui, peut-être un peu trop exagérément. juste pour te moquer de sa drague et lui, juste pour le taquiner un peu. comme ça ? petit clin d’oeil appuyé de la dragueuse affirmée, le rire t’échappe quelques secondes plus tard. il éclate entre vous comme il bonifie ton coeur. bien trop longtemps tu as arrêté de rire, bien trop longtemps tu n’as pas ressenti ce sentiment de joie, de bien être. et dakota, l’homme qui fait partie des hommes qui t’ont sauvé, qui connaît toute l’histoire, le drame, autant que mieux, te le rend jour après jour. dakota, il est là, toujours pour toi, cet ami. cet homme baraqué à la vie merdique qui au fond dlui a le coeur fondant, le coeur de gros nounours. alors, c’est ta main que t’avances vers lui, qui attrape la sienne pour la serrer. pas comme un beau petit couple d’amoureux mais comme ce duo d’amis, toujours là l’un pour l’autre, dans n’importe quelle situation, à n’importe quelle heure. et je serai toujours là pour le guérir. comme tu tentes de guérir le mien à ta manière, par sa présence, ses blagues, ses attentions, ses messages qu’il t’envoie toujours pour montrer que même loin, il est là pour toi. t’enfonces tes ongles dans sa main, pas trop fort, certainement pas méchamment, les sourcils qui se lèvent à sa voix imitation fille totalement ratée. rêve dako, la rouquine c’est sans toi. petit regard malicieux, yeux faussement menaçant, tes yeux ne glissent sur son corps. tu le connais bien sans l’avoir exploré de tes mains. dakota, tu le connais bien sans être dans sa vie depuis longtemps. dakota et kara, lui et toi, c’était presque comme une évidence amicale. ou comme si callum l’avait envoyé pour t’aider à surmonter tout cela. comme si quelqu’un de son côté avait fait en sorte que tu sois celle qu’il récupère lors d’une mission. et tu sais bien qu’il ignore tes sous-entendus, ceux qui te permettrait d’en apprendre un peu plus sur son passé, sur ce qui l’a vraiment amené ici. il n’y a pas que sa retraite, il aurait pu faire de nombreuses autres choses. par exemple, quand tu penses à ce connard d’hakan… ou non, vaut mieux pas, tu serais capable de broyer la main de ton ami rien qu’en pensant à cet horrible homme. d’accord... un souffle dans un sourire, pas non plus tellement rassurée malgré son assurance de se plaire ici.. n’hésite surtout pas hein. dernier mot sur le sujet, tu lui accordes pour une fois, de ne plus discuter de son histoire. j’ai la dalle, on sprend un truc dans un food truck ou une connerie pareille et on va chez moi ? j’ai pas du tout envie de me mêler à la foule ce soir. ou une soirée de riche. ils connaissent tout ton nom, ils savent tous ce que tu as vécu et tu n’as pas envie de sentir les différents regards sur toi, les messes-basses ou carrément devoir en discuter encore. t'as aussi donné avec la musique de la boite que vous venez de sortir. on peut se balader aussi, il fait pas trop froid cette nuit. new-york est bien une ville qui ne dort jamais, non ?