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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 Your heart starts to beat. (Nicholas)

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Message Sujet: Your heart starts to beat. (Nicholas)   Your heart starts to beat. (Nicholas) Empty Sam 2 Fév - 13:01

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your heart starts to beat
(nicholas & peyton)

Elle danse. Elle danse comme si sa vie en dépendait, Peyton. Là, dans cette boîte de nuit. Ce n’est pas vraiment un endroit qu’elle fréquente particulièrement, d’habitude. Mais ce soir, c’est différent. Ce soir, elle en a particulièrement besoin. Besoin. Elle a besoin de se sentir en vie, besoin de sentir qu’elle peut danser toute la nuit, si elle le veut. Pourtant, dans ce que les médecins appellent « son état », ce n’est pas franchement conseillé. Comme le reste de la vie qu’elle mène, de toute manière. Sa maladie. Cette fichue insuffisance cardiaque. Il est absolument hors de question qu’elle l’empêche de vivre. Elle est décidée, Peyton. Cela ne sert à rien de continuer si elle ne peut pas vivre comme elle l’entend, comme elle l’a toujours fait. Elle a déjà fait un énorme sacrifice en arrêtant tous ses voyages, en bradant sa liberté. Si en plus elle ne peut plus continuer toutes ses folies, à quoi bon ? Pourtant, la situation est de plus en plus difficile à gérer. Son état de santé s’aggrave, et elle peine bien davantage à l’ignorer. Et puis, il y a sa grande sœur, Isabella. Lui cacher qu’elle souffre d’une insuffisance cardiaque se révèle beaucoup plus compliqué qu’elle ne l’avait imaginé, Peyton. Elle vit avec sa grande sœur. Elles ont retrouvé la relation si fusionnelle qu’elles avaient avant qu’elle ne parte voyager. Alors elle ne veut pas lui mentir en permanence, elle n’en a pas envie. Mais elle est terrifiée à la simple idée de lui dire. Elle est terrifiée parce que la maladie est quelque chose que la petite famille ne connaît que trop bien, mais elle est également terrifiée à l’idée d’être traitée comme une malade. Elle ne pourrait pas supporter d’être dépendante, elle le sait pertinemment. Pas après avoir vécu tant d’aventures. Elle en a besoin, désormais, c’est elle, c’est la jeune femme qu’elle est devenue. Elle se fait tout de même à sa vie ici, à son retour aux sources, ici, à New-York, avec sa famille et son nouveau travail. Elle profite de ce que le Queens peut avoir à lui offrir, comme cette boîte de nuit, justement. La soirée se déroule comme une soirée de ce genre doit se dérouler. Elle a bu quelques verres, elle ne fait que danser avec ses amis. Mais alors qu’elle se trouve toujours sur la piste, elle remarque soudainement une agitation. Une agitation bien différente de celle qui est censée être. Les personnes autour d’elle paniquent, et rapidement, elle aperçoit des hommes habillés en policiers. Mais ce ne sont pas de simples policiers, elle le réalise rapidement. Peyton commence à bouger, elle aussi, à suivre le mouvement. Et c’est à cet instant précis qu’elle tombe nez à nez avec lui. Sous le choc, elle s’arrête net, sans bouger ni parler durant quelques secondes. Et puis… Nicholas… Elle vient de le dire. Elle vient de dire son prénom, et immédiatement, elle a la sensation que son cœur fragile s’arrête net. Elle l’aurait reconnu entre mille, Peyton. Lui et ses beaux yeux bleus. Lui et son sourire à croquer. Lui et ses doux cheveux châtains. Elle l’aurait reconnu entre mille, pour la simple et bonne raison que Nicholas, c’est son mari. Elle l’a rencontré à Las Vegas, très peu de temps, mais ce qu’elle a ressenti avec lui, elle ne l’a jamais ressenti auparavant. Une alchimie incroyable, comme s’ils étaient faits pour se rencontrer, tous les deux. Des sentiments intenses bouleversant son cœur. Elle s’est mariée avec lui, et elle ne l’a jamais regretté. Seulement, elle a découvert qu’elle était malade, et elle est partie comme une voleuse. Comme une lâche. Sans lui. Et au fond, il est la seule personne qu’elle regrette, Nicholas.

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Message Sujet: Re: Your heart starts to beat. (Nicholas)   Your heart starts to beat. (Nicholas) Empty Mar 5 Fév - 9:41


Peyton & Nicholas

your heart starts to beat


Samedi soir. 23h40. Gilet pare-balle par dessus le costume et pistolet aux mains, je jette un dernier regard à ma troupe derrière moi. Deux heures avant, rien ne présageait qu’on se retrouve là, près à intervenir dans cette boite de nuit qui s’attend certainement pas à ce qui est en train de lui tomber sur la tête. Faut dire que cette fois-ci, j’ai vraiment tiré un grand coup dans mes impulsivités presque légendaires… Officiellement, si on est tous là, c’est à cause de la présence dans cette boite de nuit déjà suspecte et surveillée par nos équipes… d’un gars qu’on a déjà beaucoup de fois arrêté pour détention de drogue. La présence de ce type dans un lieu comme ça, c’est vraiment pas dû au hasard pour nous, et ça confirme un peu les soupçons qu’on pouvait avoir sur les gérants de l’établissement, d’où le fait qu’il faille l’arrêter maintenant, aujourd’hui, pris sur le fait de sa présence en ces lieux. Officiellement, ouais. Mes hommes sont tous persuadés que j’ai eu l’info grâce à un de mes indics, il y a de ça une heure à peine. Mais officieusement… s’en est tout autre. En même temps, j’me voyais mal leur dire que j’ai vu la tête de ce sale type en arrière plan de la photo de la femme que j’étais en train de stalker sur les réseaux… de ma femme, celle pour qui j’ai eu un putain de coup de foudre quelques mois auparavant, et avec qui je me suis marié à Las Vegas, avant qu’elle ne disparaisse, me faisant assez bien comprendre par la suite que le coup de foudre n’était pas du tout réciproque. Et j'allais pas non plus leur dire que si je tenais tant à arrêter l’ordure en question, c’était plus pour s’assurer qu’il reste loin, très loin d’elle, plutôt que pour le mettre au trou une bonne fois pour toute. Ah ça, quand j’ai vu que Peyton - car voilà bien son nom - était en train de passer sa soirée dans cette boite pourrie jusqu’à la moelle, et qu’en plus, elle était à à peine quelques mètres de ce gars qui avait l’air de les regarder sur cette photo… mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai pas réfléchis une seule seconde, et voilà où ça nous mène. « allez, go, go, go, go, go ! » je lance à mon unité en les laissant passer devant moi, avant de m’élancer moi aussi dans la salle principale, jusqu’à passer devant mes hommes. Je tiens un peu tout le monde en joug pour me tenir prêt au moindre dérapement des hommes à abattre alors que, par réflexe, je crie avec fermeté à l’attention de la salle « Police ! Que tout le monde garde son calme ! » j’ai toujours trouvé cette directive assez conne, parce que bon, quand un commando tout armé débarque en grande pompe dans un endroit censé être un lieu tranquille ou d’amusement, c’est un peu se foutre de la gueule du monde de demander à rester calme. Evidemment, les réactions des civils se font pas attendre, mais j’espérais bien créer une petite agitation comme celle-ci, qui rendra la tâche beaucoup moins facile à notre homme pour s’en aller. Là, au moins, les gens ont arrêté de danser, se regardent tous un peu en chien de faillance, et même la musique a fait son stop. Lui qui connaît très certainement cette boite comme sa poche, va beaucoup plus galérer qu’au milieu d’une foule de danseur et dans de la musique à vous percer les tympans. « bloquez toutes les sorties en plus des entrées ! Je veux une quarantaine, il ne faut pas qu’il réussisse à filer ! » j’indique à mes hommes encore à mes côtés le plus sérieux du monde, avant de les regarder partir pour m’assurer qu’ils suivent bien mes ordres. Bon. Y’a deja l'exterieur et toutes les sorties qui sont surveillées, mais on sait jamais. Et alors que je regarde la foule un peu machinalement une petite seconde… elle apparaît dans mon champs de vision. Peyton. Mon coeur marque un raté, et d’un seul coup, tout s’arrête. Aussi bien le temps, que mon corps ou bien mon cerveau. J’suis plus incapable de rien. Elle est là, devant moi, et me regarde. Pourtant, je savais bien qu’en venant ici, je risquais de la voir, mais… j’avais pas réfléchis. Et maintenant, j’avoue que je sais ni que faire, ni que dire, ni comment réagir, parce que si pour moi, toute cette tornade qu’elle peut me provoquer dans mon estomac et dans mon esprit est bien là, bien réelle… j’sais bien que pour elle, s’en est autrement. « lieutenant ! » Sortis d’un seul coup de ma léthargie par la voix d’un de mes hommes, je tourne la tête vers lui, peut-être un peu trop rapidement pour ne pas trahir mon instant d'absence. Mais heureusement, il  me semble qu’il a rien remarqué. « le suspect tente de s’échapper par l’étage ! » je suis du regard ce qu’il me pointe du doigt, et j’aperçois notre homme pousser tout le monde en compagnie d’un autre que je reconnais aussitôt. Cette vision me fait retomber d’un seul coup à la réalité, et je n’ai pas besoin d’une micro-seconde pour retrouver mes esprits. « Bordel de- » je lâche entre mes dents, vraiment agacé, avant de me tourner vers mon commandement. « il est avec le propriétaire, il veut certainement l’aider à sortir. Diaz, Laurens partez de suite à leur poursuite avec vos hommes. En principe, toutes les sorties sont bloquées, mais j’ai toujours soupçonné cet enfoiré d’avoir planqué des passages dans sa foutue bicoque… Thompson, Drivers, Hopkins ! Fouillez la salle et tout individu suspect. Je mettrais ma main à couper qu’il est avec tous ses p’tits amis. » alors que mes collègues s’en vont suivre mes ordres à la secondes où j’ai pu le leurs donnés, j’me tourne vers un dernier p’tit gars. Un bleu, encore tout nouveau et pas habitué dans ce genre de mission, je prends volontairement un ton un peu plus doux et encourageant pour lui donner sa tâche. « Quant à toi, rejoins les autres et assure-toi de la sécurité des civils. Ca va aller, okay ? » Une main réconfortante sur son épaule, je le laisse finalement filer quand il me répond par la positive. Et aussitôt, mes yeux se reposent sur Peyton. Mais cette fois, peut-être entrainé par les dernières secondes, débloqué par ces ordres donnés à ma troupe... je n’ai plus aucune hésitation en moi quand je m’avance vers elle, assez prêt pour que, sans trop réfléchir, une de mes mains aille finir sa course contre sa joue. Comme si rien ne s’était passé depuis notre mariage. Aucune fuite de sa part, aucun trou béant de plusieurs mois. « Tu vas bien ? Aucun vieil hispanique bizarre n’est venu te parler ? » L’espace d’une seconde, je l'inspecte, comme pour m’assurer qu’elle n’avait effectivement rien, avant de soudainement m’apercevoir ce que j’suis en train de faire. J’enlève un poil brusquement et maladroitement ma main de son visage, alors que je me recule d’un ou deux pas. Calme tes ardeurs, Nicky, on est peut-être mariés, mais y’a rien derrière. « A-hem… désolé, de, euh... » je perds un peu mes mots et mes moyens parce que j’me sens vraiment con. Ah ça, pour le coup, je lui en donne de nouveau, une bonne raison de me prendre encore une fois pour le type le plus lourd de la planète. « ça sera pas très long, je t’assure… on coince ces pourritures, et… et tu me vois plus. Je t’embêterais pas plus, t’inquiète pas... » je lance un peu doucement, tenant au mieux de cacher la certaine tristesse dans laquelle me met cette promesse. Parce que Peyton, pour moi, c’est juste la femme parfaite. Je m’étais jamais autant senti en phase avec une femme aussi extraordinaire, et, y’a pas à dire, de se dire que tout ça n’est au final pas réciproque, qu’il se passera jamais rien de plus… ça fait assez mal.



AVENGEDINCHAINS
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Message Sujet: Re: Your heart starts to beat. (Nicholas)   Your heart starts to beat. (Nicholas) Empty Mer 6 Fév - 9:43

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your heart starts to beat
(nicholas & peyton)

Trois. Quatre. Cinq secondes. Elle a la sensation que c’est le temps qu’il faut avec que son coeur se remettre à battre normalement. A battre tout court. Le temps qu’il faut pour qu’elle réalise qu’elle est véritablement en face de Nicholas, Peyton. En face de son mari. Évidemment, elle est sous le choc. Elle ne l’a pas revu depuis des mois. Et à dire vrai, elle ne pensait même pas avoir la chance de le revoir un jour. Ce qui est plus surprenant, en revanche, c’est que lui ne semble pas être surpris. Du moins pas autant qu’elle. Ou bien peut-être qu’il s’en fiche. Peut-être, et c’est tout ce qu’elle mérite. C’est sa faute si ils en sont là aujourd’hui. C’est elle qui est partie comme une voleuse, sans se retourner. C’est elle qui a mis un terme à ce mariage à peine réalisé. Après tout, c’est ce qu’elle sait faire de mieux Peyton, quand les choses se compliquent, elle prend la fuite. Quand son frère est mort, elle a quitté New-York pour aller voyager plutôt que d’affronter cela avec sa famille. Et quand elle a découvert qu’elle était malade, elle a quitté Las Vegas et par la même occasion, ce lien unique qu’elle venait de créer avec Nicholas. Alors elle mérite qu’il s’en fiche, elle mérite qu’il l’ait totalement oublié, qu’il ne pense plus du tout à elle. Mais pourtant, elle réalise vite que ce n’est pas le cas, Peyton. Elle réalise vite qu’il n’a pas l’air de se foutre de ce qui peut bien lui arriver. Et c’est cette main sur sa joue qui le lui fait comprendre. Elle ne réalise pas tout de suite, Peyton. Bien trop bouleversée par ce qui est en train d’arriver, bien trop concentrée sur les ordres que Nicholas semble donner à ses hommes. Mais après quelques instants, elle la sent, sa main. Une main douce, tendre, qui la ramène immédiatement huit mois en arrière. Une main qui lui fait ressentir de nouveau ce qu’elle a ressentie à l’époque. Un sentiment qu’elle ressent dans tout son corps, dans tout son être. Elle ne saurait le décrire, Peyton. Elle est heureuse de le voir, elle est bouleversée en même temps, elle est inquiète aussi et elle sent une énorme culpabilité en elle. Tout se mélange, tout. Mais lorsqu’elle se concentre uniquement sur sa main contre sa joue, sur ses yeux plongés dans les siens, il n’y a que cette boule juste sur son coeur, celle qui lui laisse penser qu’il peut exploser à tout moment. Celle qui lui indique à quel point il a compté pour elle, même si ce fut bref, et à quel point elle est vraiment heureuse de le revoir au fond. Et lui, il l’inspecte comme s’il avait peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. C’est tellement touchant et déconcertant à la fois. Elle est partie sans rien lui dire, elle a disparu alors qu’entre eux quelque chose d’incroyablement fort s’était produit, et pourtant c’était comme si il ne lui en voulait pas. Du moins à cet instant. Acquiesçant d’un petit signe de tête, elle reprend la parole. Non... Non je vais bien, ne t’en fais pas... Elle ne parvient pas à décrocher son regard du sien. Pas une seconde. Elle a l’impression d’avoir une chimère juste sous ses yeux. Mais non, c’est bien Nicholas. Il est bien là. Il est bien là et soudainement il retire sa main, comme si il était gêné. Et lorsqu’elle entend ses paroles, elle comprend immédiatement. Son coeur se brise en l’entendant. Il pense qu’il l’embête. Il pense certainement que si elle n’a plus donné de nouvelles c’est simplement parce qu’elle ne voulait plus le revoir. Parce qu’il n’a pas compté. Alors que c’est faux, bon sang. Si elle n’avait pas cette fichue maladie. Si elle n’était pas condamnée à vivre avec pour le reste de ses jours. Si... Bien évidemment qu’elle aurait voulu le revoir. Approfondir et comprendre cette connexion incroyable qui existe entre eux. Mais elle n’a rien dit. Elle n’a rien expliqué. Parce que cette épreuve, elle ne l’a pas surmonté et elle ne peut pas la surmonter. Elle reste quelques brefs instants dans rien dire, bloquée. A peine deux secondes, mais elle lui semble interminable. Et puis finalement... Nicholas... Non... Elle ne sait pas comment lui dire. Comment lui parler. Il faut croire qu’elle n’est pas si douée avec les relations humaines qu’elle ne le pense. Mais elle refuse de le laisser penser que le problème c’est lui, alors que c’est elle et uniquement elle. Elle attrape doucement la main de Nicholas dans la sienne, fébrile, comme si elle avait peur qu’il la rejette, et puis elle reprend la parole. Tu ne m’embêtes pas. Pas du tout. Crois moi... Je ne m'attendais pas à te voir, ici... Elle est juste sous le choc. Elle est juste surprise de le voir là. Mais comment pourrait-il la croire alors qu’elle n’a jamais plus donné signe de vie. Elle se sent extrêmement maladroite, mais elle a peur. Peur qu’il disparaisse à tout moment, comme elle l’a fait par le passé.

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