what about us?!... ❁ (cosemy)

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{ what about us?!... }
crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

Tu t’es laissée envahir par cette nouvelle routine ou l’ancienne du pareil au même. Tu le savais que rien ne serais plus pareil autant que tu savais que la sensation de ces lèvres posé sur les tiennes ne s’en irais pas. Tu t’y étais laissé prendre sans réfléchir aux conséquences comme cette nuit à demi innocente passer dans ces bras. L’une des plus paisible du plus loin que tu t’en souviennes mais, le réveil fut brutal ou le retour à la réalité. Metro, boulot… loin de Cosimo. Cette distant qui te tue mais, que tu acceptes si c’est ce qu’il veut. Tu l’accepte pour lui. Pour toi…. Mahé l’a dit, tu es douée pour détruire alors, tu le prends aux mots lui aussi. Tu restes à l’écart. Tu te conforte avec difficulté que c’est mieux ainsi. Mieux pour tout le monde. Tu ne prends plus la peine de t’attarder dans l’appartement par peur de le croiser. De te laisser attraper par son regard et déchiré par cette distance qu’il instaure. Tu l’étouffes ton cœur, tu le fais taire ton esprits et toutes ces envies. Ces questions. Tu te noies dans le travail. Tu te tiens à l’écart. Ces cries nocturnes ne cesses pas et tes insomnies ne s’envoles pas. Tu n’y fais rien. Tu n’y feras plus rien… il te l’a fait comprendre. Tu n’es pas pour lui, t’es pour personne. Tu ne déprimes pas, non, tu fuis ton quotidien c’est différent. Tu en as refusé l’invitation de Nika à sortir pour ne pas avoir à donner le change. Pas avoir à peindre un foutu sourire de circonstance. Tu t’es roulé en boule dans ton lit devant l’une de ces putains de comédie romantique à pleurer dans les chaumières. Un vendredi soir à te lamenter sur ton sort. Un sort que tu as créé toute seule. Tu ne peux que t’en vouloir alors que, tu es celle qui a fait le premier pas. Il avait eu beau dire tu étais belle est bien celle qui avais tout gâché. Celle qui constamment gâché tout. Pitoyable que tu te trouvais. Même Mr. Chat ne se cacher pour te lancer ces fameux regard « je t’avais prévenue idiote ! » même ce satané chat avait raison. Chaque jour passé et se ressembler. Aussi pitoyable que le premier. Toi qui chercher toujours la beauté tu avais du mal à t’y accrocher. Tu voulais jouer la forte, celle qui ne se laisser pas atteindre mais, tu ne leurrer que toi-même. T’aurais dû partir, te trouver un autre endroit ou vivre mais, la vérité, c’était que tu te sentais toujours redevable. Toujours accroché à cette connexion qui ne semblait n’être plus qu’une illusion. Un mirage créé par ton esprit. Tu ne pouvais pas te résoudre à le laisser même si vous passiez votre temps à vous fuir. A vous éviter…

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crédit/ tumblr ✰ w/@emeraude hamilton

c'est toujours la même chose. c'est encore le même genre de vie que tu mènes depuis des années, depuis que ta vie a changé du tout au tout après t'être engagé, après avoir vu la mort de près. elle t'a enlevé ton meilleur ami, tes frères avant de frapper à ta porte. elle t'a regardé, un instant, jugeant ta vie du regard avant de se retourner et de s'éloigner. tu l'as jamais réellement avoué mais à cet instant là, t'aurais aimé qu'elle t'emporte avec elle. t'aurais aimé qu'elle te prenne. pour que tu n'es pas à souffrir comme tu le fais ainsi aujourd'hui. parce que ça tourne dans ta tête. les images. les bruits. les odeurs. t'es pas suicidaire, t'as pas envie de passer de l'autre côté. c'est juste que ta chance est passée. t'es obligé de vivre avec cela. comme tu es depuis quelques semaines obligé de vivre avec une autre femme dans ta tête. il y avait ain. et maintenant il y a emeraude, celle qui se fait une place. celle qui s'impose dans ta vie alors que tu refuses cela. alors que t'en as pas envie. pour toi. pour elle. depuis l'autre nuit, tu fuis. tu l'évites comme un con. c'est pas sympa, t'as une attitude détestable mais t'es obligé. tu t'es endormi avec elle, contre elle et au petit matin, t'as fui. t'as fui ta propre chambre comme un amant fuyant un coup d'un soir alors que vous n'avez rien fait. t'as fui ton propre appartement comme un amant fuyant la scène du péché sexuel qui n'a pas eu lieu. tu fuis et pourtant, t'es là devant sa porte, depuis au moins deux minutes, à hésiter. frapper ou pas frapper. le faire ou pas le faire. et puis finalement, tu le fais. tes phalanges cognent contre le bois. "emeraude, t'es là ?" tu demandes la tête proche du bois. question rhétorique. parce que tu sais qu'elle est là. t'entends le son de la télévision derrière. et mr chat n'est même pas là. cette sale bête n'est pas venue d’accueillir quand t'es rentré vingt minutes plus tôt. ça t'a semblé étrange qu'il ne vienne pas réclamer des câlins et sa nourriture à son esclave d'humain, toi. "je peux entrer ?" tu demandes à la suite de ta première question. tu sais pas si elle veut te voir ou même si elle est présentable. non pas que tu n'aimerais pas reposer tes yeux sur ses courbes mais il ne faut pas. pour ton bien. pour vous.

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Tu as la culpabilité au bord des lèvres et le cœur qui déborde. Tu t’en veux. Tu t’en veux de continuer de penser à lui. A eux. L’esprit qui essayer d’oublier sans vraiment faire d’effort. En as-tu vraiment envie d’oublier ?! Non, tu n’es qu’une putain de sadique qui aime à souffrir de ces maux de cœur. Encore et toujours prise au piège par le même organe. Tu voudrais l’enferme dans une cage et plus jamais l’en sortir. Pourtant, c’est toujours la même histoire. Le même jeu. Toujours prise au piège par l’amour après lequel tu cours sans jamais vraiment le trouver. Tu ne le mérites pas. Peut-être est-ce là, la vérité ?! Peut-être que t’es juste bonne à te faire des idées. A ressentir sans avoir en retour. Tu veux t’y faire à cette idée mais, elle te fait mal. Tu es bonne à être rejeter et finalement tu en viens à te dire que tu n’en vaux pas la peine. T’es pitoyable à pleurer ce que tu n’as jamais eu. Ce que tu n’auras jamais. Ridicule de te mentir à toi-même. A tenter de te convaincre que les choses sont mieux ainsi. Que tu t’en contente et pourtant t’es là, dans tes foutu drap à vider des boîtes de mouchoir devant l’une de ces comédie romantique ridicule. Tu dois te réveiller. La vie n’est pas un conte de fée. Tu le sais et pourtant tu ne le tue pas ce putain d’espoir qui continue à vire en toi. Irrécupérable. Comme tes larmes qui coulent quand le mec déclare enfin sa flamme au même moment ou sa voix traverse ta porte. Ou son poing s’abat sur le bois et que ton cœur sans remet à battre comme une putain de gamine. Tu ne veux pas le voir, non, ce n’est pas vraie. Pas vraie comme Mr. Chat qui sort de sous ton lit comme pour te dire que tu continues de te dire que tu te voile la face. Tu as envie d’accourir même si tu sais que tu finiras encore par avoir mal. T’aime avoir mal, mal de lui. Mal d’eux. Tes putains de sentiments. « Attends… » Que tu dis sans réfléchir alors que tu voulais faire l’ignorante. Que ta raison voulait le faire. Ton cœur lui, il continuait de prendre les devants. La boite de mouchoir que tu planques sous ton lit comme si tes yeux rougies tu pouvais les planquer eux. Le film que tu mets en pause avant de te sortir des draps. Le premiers sweet trop large que tu attrapes pour couvrir à demi ton corps comme si ça changerais quelque chose de tes jambes dénudées. De tes souvenirs de votre baisés, de votre nuit l’un contre l’autre… Rien ne pouvait y changer. Puis la porte que tu ouvres, sur lui, sur ces yeux qui passer leurs temps à te fuir. « Mr. Chat était planqué sous mon lit si tu le cherches… » Pour qu’elle autre raison il frapperait à ta porte. Il ne l’avait jamais. T’aurais tellement voulu que ce soit pour toi, juste une seconde de son temps pour le tiens…

c’est con de réagir de cette manière, tu le sais. tu fais souffrir tout le monde. tu compliques les choses comme d’habitude. mais de toute manière, de base, t’es la cause de tout ce bordel. si tu n’étais pas si dérangé, tout irait pour le mieux. si t’étais resté avec ain, si tu t’étais pas engagé, si t’avais pas subi ce traumatisme, tout irait pour le mieux. tu vivrais certainement une vie d’un homme traditionnel avec un métier quelconque. si tu te sentais pas attirer par cette nouvelle femme dans ta vie, tout irait pour le mieux. elle ne serait qu’une femme lambda, qu’une coloc avec qui tu partages ton grand appartement pour qu’il y ait de la vie, pour que ton chat soit nourrit quand tu es absent. c’est ce que tu te dis, derrière cette porte, à attendre, comme elle te l’a demandé. les secondes s’écoulent et tu te demandes bien ce qu’elle fabrique. jusqu’à ce qu’elle apparaisse devant toi. et c’est plusieurs trucs qui te tombent sous les yeux. son visage de panda aux yeux rouges. et ce grand sweat qui lui tombe même pas à mi cuisses. ce sont tes yeux qui parcourent sa physionomie puis son corps, sans te cacher. avant de revenir sur son visage. sur ses yeux, tu plonges dans son regard, dans le rouge humide. tu pleures ? tu demandes alors que l’évidence est sous tes yeux, ignorant totalement cette remarque sur monsieur chat. non pas que tu te fiches de la bête mais c’est même pas réellement ce que tu cherchais. ou pas en priorité. égoïstement, peureusement t’en viens à te demander si ce n’est pas à cause de toi. t’as pas envie de la faire chialer. tu vaux pas le coup. ça vaut pas le coup de pleurer pour ta petite personne. heu.. c’est pas lui que je cherchais mais toi.. tu reprends, pas réellement à l’aise alors que tu te passes une main sur ta mâchoire, caressant cette barbe de quelques jours que tu gardes en un peu, avant de devoir tout couper.

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Tu n’étais pas de ces gens envieux ou jamais satisfait de ce qu’ils avaient. Tua vais pour ainsi dire tout. Tout pour être heureuse sauf le cœur envelopper de chaleur. Le cœur chéri. Non, tu te laissais prendre encore et toujours. Tomber. Souffrir. Non, toi, tu enviais l’insensibilité des gens. Du monde. De la société. T’aurais aimé de ne pas te soucier. Ne pas  faire passer le bonheur des autres avant ton bien être à toi. T’aurais aimé te trouver assez importante à tes propres yeux. A leurs yeux, un peu. Aussi. Tu t’épuisé de sentiments que tu cherchais désespérément. De mêmes sentiments qui ne faisais que détruire. Il n’y avait pas de beauté dans tout cela et pourtant tu continuais de tendre la joue pour être frapper. T’étais l’idiote qui s’enfoncer toute seule. Incapable de te protéger. Tu n’y connaissais rien pas plus de ce que tu en lisais dans tes foutue bouquin romantique et film à l’eau de rose. T’étais la déprimé qui se faisais du mal à coup de musique triste et film conte de fée. Fin heureuse qui te semblait trop demandé pour toi. Toi, tu n’y as pas le droit. Ah, ça oui, le rejet, tu connais. T’en avais pris la foutu habitude. Tu prenais même les seconde de dit bonheur même si celle d’après tu finissais en boule en pleure dans ton lit. C’était déjà ça de pris que tu te disais. Irrécupérable gamine. L’esprit qui tourne. Qui tourne dans ces souvenirs qu’il t’est incapable d’oublier. Même cette distance qu’il s’évertuait à installer entre vous n’y changer rien. Oh, que oui, tu t’en contentais de prendre la fuite. C’était plus simple que tu te disais. Tu l’étouffer cette envie de t’accrocher à lui. Un peu plus. Tu l’étouffer aussi la douleur. T’étouffer tout. Il ne restait que toi, toi et ton putain de cœur. Toi et le l’espoir secret que tu nourrissais. L’illusion qu’il tienne plus à toi que ce qu’il montrait. Peut-être était-ce le cas. La vérité qui résonner dans son léger éclat contre ta porte de chambre. Puis toi et ton manque de confiance qui revient quand tu ouvres la porte. Quand ton regard gêné et soulagé croise le siens. Pourquoi serais-t-il venu pour toi après tut ?! Pourtant… ces mots qui réchauffent ton cœur. Encore et toujours. Elle est étrange cette sensation d’être face à un inconnu que l’on a l’impression de connaître au-delà de tout. La tête qui se secoue et le sourire gêné. Mains nerveuse qui tirent sur la ficelle pendante du sweet trop large. « Stupide film… » Que tu marmonnes gêné. La réalité tu pleurer pour lui. Pour eux et pour toi aussi. T’étais cette nana bien trop sensible. Bien trop fragile. « Euh… moi ?! Il y a problème ?! J’ai oublié quelque chose ?! » L’inquiétude qui ampli ton regard et l’instant éphémère de chaleur ou il avait dit vouloir e voir toi c’était bien vite envoler.  

tes yeux dans les siens, tes yeux qui rompent le contact pour passer sur son visage, pour imprimer chaque détails de son visage, encore. comme pour te flageller à nouveau. pour t'assurer que rien ne s'évaporera, parce que tu ne seras bientôt plus là. tu ne seras plus là pour la croiser chaque matin et même si tu l'évites. tes yeux descendent un instant sur son corps, malgré toi, c'est plus fort que toi. tu les poses sur ce fil qu'elle tire et trifouille entre ses doigts, près de ses cuisses nues. je vois.. tu lances avant de te reprendre, tes yeux qui remontent rapidement pour regarder derrière elle, pour voir la télévision effectivement sur pause. et, évidemment, monsieur chat revenu sur le lit, installé comme un roi, à te fixer. te juger. l'air de dire, mec enfin ou bouge ton cul. tu fronces un instant les sourcils, gratte le côté de ton cou avant de confirmer d'un hochement de tête et de secouer la tête de gauche à droite. oui, non. oui, c'est elle que t'es venu voir. non, aucun problème, aucun oubli. sauf de te traîner d'enfoiré pour ce que tu fais, pour ton comportement étrange, le merdeux. tu souffles le chaud et le froid avec elle et toi-même à sa place, tu te claquerais. je voulais savoir si tu voulais sortir avec moi ? tu lances premièrement avant de rapidement reprendre pour pas qu'elle n'interprète mal la chose. enfin là, je veux dire. ça te dit d'aller manger un truc ? tu tentes un sourire, un étrange sourire. espérant qu'elle accepte. espérant qu'elle ne te claque pas la porte à la figure. t'as pas envie de lui dire derrière la porte en bois que tu pars le lendemain. t'as besoin de lui dire d'une bien autre manière. face à face. les yeux dans les yeux, que demain tu renfiles ta tenue de militaire, que demain tu seras de nouveau absent, qu'à partir de demain, tu risqueras ta vie. et que peut-être que, à ce dîner, ce sera la dernière fois que tu la verras. je sais pas s'il y a un truc qui te dit mais je me suis dit que ça pourrait être sympa. tu continues sur ta lancée, t'es prêt à sortir tous les arguments possibles pour qu'elle te suive. pour pas qu'elle ne te tourne le dos. surtout pas là. surtout pas aujourd'hui.

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Pourquoi fondais-tu à la minute ou son regard se poser dans le tiens ?! Pourquoi tu faisais taire ta raison pour laisser parler ton abruti de cœur ?! Tu t’en voulais autant que tu ne pouvais pas t’en empêcher. Comme si souffrir en valait la peine au final. La peine d’un doux moment éphémère. Au fond de toi, tu le savais, tout reviendrais à ce même stade. Encore et toujours. Indéfiniment et toi à en redemander telle une idiote. Comme en l’instant à espérer telle une gamine et pourquoi au final ?! Pour rien ?! Ne te faisais-t-il pas assez comprendre comme ça qu’il ne voulait pas de toi ?! Te fuir ne te suffisais pas ?! Tu semblais incapable de t’accrocher au moment de douleur et de rejet, pas avec lui. Il n’y avait que cette violente douceur qui semblait s’ancrer en toi. Le reste ne semblait que fumée. Évaporée quand ces iris se noyer dans les tiennes et que ces mots venait captiver ton palpitant. De son regard qui courts de tes jambes dénudées à chaque traits de ton visage il n’y avait que le moment. L’électricité qui courrait entre vous. Celle que vous essayez désespérément d’étouffer. En vain. Tout semblait en vain. Moment en suspend un instant. Silence pesant de vos deux regards qui se jaugent. De vos iris qui détailles le corps de l’autre comme pour s’imprimer de chaque détails comme si c’était la dernières fois. Etais-ce ?! Peur diffuse qui t’envahie et ces mots qui te ramène à la réalité. A sa réalité. Un pas en arrière et la surprise que tu ne peux pas cacher. Incompréhension qui se lit de tes yeux à ton visage. « Euh… je… » Les mots qui se sont envolées. Que dire, que faire ?! Oui. Tu as envie de dire oui et pourtant cette petite voix qui ne cesse de te crier de te méfier. De t’échapper. De lui claquer la porte au nez. Il le mériterait non ?! « Est-ce vraiment une bonne idée Cosimo ?!... » La tête légèrement penché de côté et le sourire timide sur tes lèvres. Dieu qu’il te perd. Toutes tes convictions s’envolent. Il n’y reste plus rien. Rien que le moment. Toi. Lui… « Pourquoi j’ai l’impression que tu veux me dire quelque choses mais, que tu ne sais pas comment t’y prendre ?! » lances-tu sans réfléchir alors que cette sensation qui t’assailles c’est ancrer au fin fond de ton âme. L’image de ton père voulant t’annoncer un voyage d’affaire quand tu étais gamine. La même technique, il t’emmener manger une glace, une gaufre… n’importe quoi avant de lâcher la bombe. Tu y étais préparé au moins à l’époque. Là, avec Cosimo, tu nageais dans le flou. Avancer à l’aveugle. Effrayer. Peur qu’il t’échappe. « Je… une glace… je mangerais bien une glace… » Timide regards qui se plonge dans le siens tu t’en voudrais presque d’avoir accepté. Sentiment que tu vas finir par en payer le prix. L’inévitable prix et pourtant tu accepterais encore et encore sans vraiment comprendre ni savoir pourquoi.

Est-ce vraiment une bonne idée Cosimo ?!...
non, sans doute que non. enfin, c'est plutôt, non évidemment que non. c'est pas une bonne idée, de passer ton temps avec elle. c'est pas une bonne idée, de jouer avec elle de cette manière, de te comporter ainsi. tu es détestable de par la manière dont tu te comportes avec elle. tu souffles le froid, puis le chaud, puis de nouveau le froid. t'es de ces connards qui promettent une friandise à un gosse pour au final ne rien donner. t'es celui qui promet pour te défiler ensuite. tu l'avais dit, presque promis, que tu ne lui tournerais pas le dos après l'épisode dans ta chambre. et pourtant, t'as encore déconné. à l'ignorer. à faire comme si vous n'aviez pas eu un rapprochement. à de nouveau te comporter avec elle comme si elle n'était qu'encore qu'une connaissance. pour être honnête, pas vraiment. tu lui réponds en souriant doucement, en répondant au sien. ce n'est pas une bonne idée mais t'as besoin de ça. et elle le comprend bien vite parce qu'elle devance ce que tu as envie de lui dire tout à l'heure. t'as bien un truc à lui avouer mais tu ne sais pas encore comment t'y prendre. quand et comment lancer ça. amener ça avec douceur ? balancer ça comme on retire une bande de cire ? t'es encore en train de peser le pour et le contre et tu te décides de ne pas rebondir dessus, de ne pas répondre. tu hoches la tête pour la glace. pourquoi pas. pour coller avec ta situation actuelle, c'est ça ? pointant du doigt la télévision derrière elle, tu la taquines légèrement en faisant référence à ses pleurs et à son film apparemment triste ou touchant, tu ne saurais dire. va pour la glace alors. je t'attends dans le salon ? tu demandes alors que t'as déjà commencé à faire deux trois pas en arrière, tu ne laisses pas réellement le choix en fait, seulement celui de se changer. tu finis par t'éclipser, à aller asseoir ton cul sur le canapé pour l'attendre.

@emeraude hamilton

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crédit/ tumblr ✰ w/@Cosimo Saint

Oui, pas vraiment… pas du tout même et pourtant l’un comme l’autre vous sembliez incapable de vous l’avouer réellement. Peut-être que vous en aviez besoin tous les deux de ces moment-là ?! De ces moments d’entre deux à se toucher du bout des doigts avant de retirer brusquement vos mains comme si c’était trop chaud. Trop brûlant. Comme si vous alliez vous brûler les ailes. Tu avais déjà l’impression que c’était le cas. A demi. Ton cœur en prenait des coups et pourtant il semblait toujours enclin à en redemander. Son sourire à demi dessiné, son regard accrochant le tiens… Il ne te fallait que ça. Tu étais noyée dans la folie. Bercée dans une illusion et pourtant c’était sa sincérité qui continuer de t’appeler. Encore. Toujours. Alors, tu ne réfléchis pas. Tu n’as jamais vraiment réfléchies avec lui en même temps. Tu fonces telle la stupide idiote que tu es. Tu plonges pour son invitation et cette envie d’en savoir d’avantage. Plus. Toujours plus. Tu devrais t’éloigner, suivre son chemin. Tu devrais oublier mais, tu ne peux pas t’y résoudre. Comme une force qui te dépasse. Qui vous dépasses tous les deux. Ce n’était rien d’autre qu’une petite sortie, rien d’autre que tu tentais de te convaincre. En vain. Tu y voyais autre chose sans pour autant parvenir à mettre le doigt dessus. Peut-être bien cette lueur que tes iris avaient attrapé dans ces opales ?! Ou peut-être tout simplement cette envie d’être proche de lui quitte à en souffrir après ?! Rire léger sui fend l’atmosphère pour palier ton air gêné et ton corps qui sautille sur place. Léger détour sur ta télé puis tout reviens à lui. À ces yeux dans les tiens. « Démasquée… ou alors que tout passe plus facilement avec une glace… » Murmure qui se brise entre tes lèvres et ce hochement de tête qui n’en dis pas plus. Tu le regardes s’éloigner dans avoir la force de refuser. Sans avoir l’envie de lui claquer ta porte de chambre au nez. Tu aurais envie de t’apprêter pour lui ou de rester planquer sous ta couette pour ne pas lui infliger tes yeux rougis et tout le reste. Tu te donnes de la contenance avec un peu de poudre sur le visage. Tu n’en fais pas des tonnes avec un jean noir et un petit pull d’une délicate blancheur. A quoi bon en faire plus, à quoi bon ne pas être toi ?! De toute manière il ne te voyait très certainement pas comme toi tu le voyais. Sourire enjouée ou à demi résignée tu le rejoins au salon dans un pas de velours encore presque tenter de prendre la poudre d’escampette. Tu as étrangement peur sans savoir de quoi. « Je suis à toi… enfin je suis prêtes !! » que tu te ravises après avoir fait le tour du canapé. Après l’avoir rejoint. Après avoir retrouvé ce fichu regard qui semblait lire si facilement dans ton âme…

WHAT ABOUT US ?
il faut croire. faux sourire, le dernier avant que tu ne te retournes pour rejoindre le salon. tu te laisses tomber sur le canapé, ton portable à la main pour l’attendre.
elle avait tellement raison. ou plutôt, elle ne faisait que mettre le point sur une triste vérité. t'essayais de faire passer ce que tu comptais lui annoncer avec une glace, comme à une gamine, comme si cela pouvait atténuer la chose. avec la glace, les chocolats, la bouffe en général, on s'y consolait. mais après, c'est ce que tu pensais mais t'étais même pas sûr de sa réaction. peut-être que ça allait rien lui faire que tu repartes pour quelques mois. peut-être qu'elle allait accueillir cette réalité avec soulagement, elle ne verra plus ta sale gueule un long moment, elle ne côtoiera plus ton caractère de merde, le chaud et le froid qui te souffle sur elle, pour de longs mois. tant mieux pour elle, peut-être.
et c’est peut-être aussi pour passer un dernier moment avec elle. comme t’es un peu déglingué de là-haut, autant continuer de faire la girouette avec elle.
elle te surprend quand elle annonce qu’elle est prête, tu ne l’avais pas entendu arriver. tes yeux que tu relèves, tu l’observes dans sa nouvelle tenue, la rougeur du visage et de ses yeux disparus. ok, super. tu lances en te relevant, ne préférant pas relever ce petit bout de phrase qu’elle a rectifié. non, emeraude, tu n’es pas à moi et tu sais même pas si tu aimerais que ce soit le cas. t’as pas besoin de ça dans ta vie. elle n’a surtout pas besoin d’un mec comme toi, prêt à exploser à tout moment, légèrement instable. c’est mieux pour elle. mieux pour vous. tu penses au petit food truck à deux trois rues d’ici, ouvert même en hiver. The Lemon Ice, ça te va ? et on va s’installer quelque part ? il fait pas trop froid aujourd’hui. tu demandes en ouvrant la porte, déjà à la passer, comme si t’étais pressé, comme si t’avais envie d’expédier tout cela. non pas ton temps avec elle mais l’annonce. tu comprenais pas pourquoi tu retardais cela. pourquoi t’avais un blocage au lieu de lui dire eh emeraude, je repars demain pour cinq semaines, tranquille. et c’est sans doute parce que tu l’étais pas. t’étais maintenant mitigé par ton engagement. t’aimais ce que tu faisais, t’aimais ton engagement pour ton pays, ou servir de poudre à canon parfois mais il y avait ce souvenir qui restait graver en toi, qui te pourrissait. ici, t’en rêvais, t’en cauchemardais. là-bas, ce n’était pas le cas mais tu risquais ta vie. à chaque instant.

@emeraude hamilton