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 mosaïque. (Kára)

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Message Sujet: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Lun 28 Jan - 11:19

20h05 le téléphone à l’oreille, nouveau costume trois pièce sur le dos, tu ne prends pas la peine de regarder devant toi quand tu sors de l’immeuble. oui, oui, j’suis en route. non, je ne serai pas en retard. le Kandinsky, je sais, tu l’auras demain. oscar ouvre la porte de la rolls-royce et tu t’engouffres a l’intérieur lui adressant un bonsoir d’un signe de tête. maman J ne s’attarde jamais au bout du fil, elle raccroche après t’avoir gratifier d’un énième merci. c’est chez les Saab que tu sois te rendre, une affaire de dernière minute, l’achat d’une œuvre qui manque à la collection de ta chère mère. t’as remis à plus tard tes plans, annulé un repas en bonne compagnie, et t’es encore en train de pianoter sur ton téléphone répondant à divers textos pour finir ta course sur ton réseau social favoris.
20h35. t’attends sagement dans l’habitacle -yeux toujours rivés sur l’iPhone dernier cri- que ton chauffeur daigne t’ouvrir la porte. en plein queens contemporain se tient la demeure de la famille Saab, gigantesque, pas si tape à l’œil de l’extérieur. mais quiconque y a déjà mis les pieds, sait qu’on n’y pénètre pas sans invitation. tu ranges l’appareil dans la poche intérieure de ta veste. je t’appelle dans quelques heures. que t’affirmes à oscar. tu sonnes, l’immense porte s’ouvre et l’on t’invite à entrer. t’emmenant aussitôt dans l’un des salons, un fauteuil moelleux t’y attends. tu prends place, une jambe croisée sur la seconde alors que t’observes avec attention les détails de la pièce. cherchant, avec amusement ce qui a changé depuis ta dernière visite. il y a six ans, si tes souvenirs sont bons. très vite l’on te propose quelque chose à boire, tu optes pour un verre de vin rouge. qu’ils choisissent pour toi, la cave de la famille tu la connais comme surprenante. tout aussi surprenante que la femme qui fait son apparition. tu te lèves par politesse, sourire courtois sur la gueule alors que la surprise ne t’es pas agréable. Kára. toi qui préférait négocier avec sa mère. Masa el kher. que tu lâches dans le peu de libanais qu’il te reste de votre relation. tu ne peux t’empêcher de laisser ton regard glisser sur la femme un instant, elle a toujours su travailler son entrée, elle a toujours su être à ton goût. je ne pensais pas que je ferai affaire avec toi, ce soir. je ne savais même pas que tu vivais encore là. que t’ajoutes, alors que tu reprends place sur le fauteuil, savourant la première gorgée de ton vin. un délice, tu le savais. tu poses l’enveloppe sur la table devant toi. tu n’as pas envie de t’attarder, finalement. je crois qu’ils ont déjà tout régler, au téléphone, il me faut juste ta signature. tu relèves tes yeux bleus vers elle, sourcil arqué.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Lun 28 Jan - 18:04

monsieur philipps est arrivé, mademoiselle kára. cette voix qui te fait relever les yeux de ton ordinateur, de l'article que tu étais en train d'écrire, tu rêvais de ne pas l'entendre. t'avais espéré un contre-temps, une annulation. mais non. tu remercies l'homme au service de tes parents, ne bougeant pas immédiatement. tu prends le temps. de souffler. de te construire un masque. de te motiver. de te secouer. ta chevelure épaisse que tu passes sur un côté de ta tête, tu traverses la maison pour rejoindre dans un des salons de réception. celui où les contrats se négocient. mais pas que. c'est celui où tu vas le revoir. après tant de temps. tes talons qui claquent, tu passes la porte alors que tu t'es apprêtée pour l'occasion. sombrement, classe. comme une gamine souhaitant montrer à son connard d'amant, d'ex, que tout va pour le mieux. qu'elle se porte toujours comme un charme. tu passes les grandes portes et ton regard tombe sur lui, immédiatement. bien trop vite. c'est un putain de coup de fouet. un putain de retour en arrière que tu te prends dans la face. il y a sa belle gueule qui se relève vers toi, ses yeux ensorceleurs alors qu'ils ne sont que le reflet de lui-même en réalité, un connard de mec vide. un connard de mec qui choisi, prend, se sert et jette. et c'est toi, ça. t'as été choisi, il t'a pris, il s'est servi de toi autant de ton corps, de ton amour pour lui que de ton nom et il t'a jeté. ou tu l'as quitté. ou vous avez juste changé tous les deux de trottoirs. c'est bien flou, encore aujourd'hui. il y a jamais vraiment eu ce mot craché qui termine une relation. et que dis-tu, l'abrutie. il y a d'ailleurs jamais vraiment eu de relation avec lui. parce qu'il est comme cela. parce qu'harald phillips est un homme la pire espèce, parce qu'il est vide. de sens. de ressentiment. parce qu'il a eu ton cœur et, malheureusement pour toi, tu pourrais voir encore comme trophée autour de son cou aujourd'hui, même s'il s'en fiche. même s'il ne ferait pas semblant de le porter. parce qu'il est comme cela. juste lui. juste un mec dans un autre monde. juste un mec qui t'horripile autant qu'il t'attire. encore aujourd'hui. et c'est là que tu te dis que t'es qu'une putain de masochiste, que les hommes qui t'ont enlevé n'ont pas pris que l'amour, tes cris et ta souffrance. t'as le rictus quand il te salue dans ta langue natale, les yeux froids qui le fixent, ou le jugent presque, quand ses billes glissent sur ton corps sans se cacher. "harald." tu lances continuant à marcher vers lui alors que ça te coûte d'être courtoise. un ta gueule aurait eu le même effet en réalité avec ce timbre de voix que tu as pris. tu pensais être de taille pour cela mais non. et c'est pas simplement parce qu'il a marqué ta vie, d'une plus mauvaise manière que bonne. il se réinstalle sur le canapé, comme le monarque de sa vie qu'il est, un des verres à vin de tes parents qu'il porte à ses lèvres. c'est parce qu'ils en ont assez de conclure avec les rats dans ton genre. ça rêverait de sortir mais tu ne lui sors qu'un sourire faux, forcé. t'as pas envie de lui dire que t'avais pas envie d'être là, que t'as pas eu le choix. "un déplacement de dernier minute, mon père te salut et s'excuse de son absence." connard. te croit-il assez désespérée pour vivre encore chez tes parents à ton âge. mélange de droiture et de cette sensualité qui habitent tes membres couramment, tu t'installes sur le canapé en face de lui alors qu'il pose l'enveloppe sur la table basse qui vous sépare. celle qui ne vous maintient pas assez à distance à ton goût. tes yeux qui rencontrent de nouveau les siens alors qu'il relève le regard, tu l'observes un moment, sans rien dire, avant de te pencher pour tirer l'enveloppe vers toi. "je vais regarder à tout ça. après avoir pris un verre." ta main qui tapote lentement l'enveloppe de quelques mouvements, tu te relèves pour te diriger vers le mini bar. "tu n'es pas pressé, j'espère ?" une inquiétude que tu ne ressens aucunement, alors que tu lui tournes le dos, alors que tu te sers ce verre dont tu as envie et surtout besoin. tu te fous de le faire retarder dans son planning. tu te fous s'il a quelque chose de prévu ce soir. tu sais qu'il ne partira pas sans une signature. c'est pour l'intérêt du fils à maman.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Lun 28 Jan - 19:17

kàra, celle qui se rapproche le plus d’une ex. une relation à sens unique, une négociation que tu devais mener à bien pour le plaisir de tes mères. c’était un contrat, c’est comme ça que les hostilités ont commencé entre vous. se mettre les Saab dans la poche en jouant de tes charmes, ce que tu as fait comme un professionnel. les choses en grand, comme à ton habitude: des dîners dans les meilleurs endroits de la ville, des soirées dignes des plus grands princes, du romantisme à la pelle, et des orgasmes dès le petit matin. t’as tenu quelques mois, presque un an. puis Kára elle a trouvé la faille, elle s’est trop rapprochée au point de lire en toi, et d’y déceler le vide.
un déplacement de dernière minute. tu relèves les yeux vers elle, observant cette démarche qui la qualifie si bien. kàra, aussi bonne que cette gorgée de vin. tu passeras le bonjour à tes parents, dans ce cas. l’enveloppe posée sur la table, elle la fait glisser vers elle. ne l’ouvre pas, prétend avoir besoin d’un verre. elle s’éloigne aussi vite qu’elle est arrivée et tu la suis du regard. direction son minibar. tu n’es pas pressé j’espère. un rire étouffé t’échappe, ton attention se reporte sur le verre de vin, tu fais tourner le liquide un instant, observant la couleur rouge qui te plaît tant. tu passes une main dans tes cheveux quand elle revient face à toi. tu le vois, à son visage, au ton de sa voix qu’elle ne compte pas te faciliter la tâche. et sans une signature d’un membre de la famille Saab, tu ne pourras pas repartir avec le fameux tableau. t’es pas apte à affronter la déception sur le visage de maman J, alors tu lui offre ton plus beau sourire -le plus faux. tu sais bien, que je n’ai rien de mieux à faire. je suis tout à toi. que tu lances, tu lèves ton verre vers elle, étonnée par le choix de son breuvage. facilite nous la tâche Kára, je le vois bien que t’as pas envie d’être là. c’est le Kandinsky que ma mère convoite, mais je pense que tu le sais... elle offre un bon prix, au dessus de la valeur du marché. tu parles pour meubler le silence qui pourrait s’installer. tu ferai une erreur, si tu ne signais pas, Kàra. nouveau sourire, tu abandonnes le verre vide sur la table.
tu l’observes attentivement. une proie. voilà en quoi elle se transforme. comme si si son statut n’avait jamais réellement changer à l’intérieur de ton crâne. t’écartes les bras, les laissant reposer de chaque côté de l’appuie tête du canapé. t’as les allures d’un roi. un roi, peu importe où tu te trouves.
mais si tu préfères faire durer les choses... c’est vrai qu’on a pas mal de choses à rattraper. sourire en coin.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 0:01

évidemment, harald. t'as le sourire poli, celui de façade qui pourrait paraître que... mais non. tu sais autant qu'il le sait que tu ne le feras pas. tu ne passeras pas le bonjour à tes parents de ta part. d'une, parce que tu n'as pas envie. de deux, il n'est pas bien difficile de deviner la vraie raison de leur absence ce soir. de pourquoi tu dois te le coltiner. c'est pour éviter que ton père évite d'en mettre une au fils prodige, à l'enfant roi du couple de femmes. parce qu'évidemment, il sait. ton père sait à quel point cet homme assis face à toi t'a brisé le coeur. et si ce n'était que cela. sans qu'il ne le sache, sans qu'il ne se doute à quel point tu étais attachée à lui et donc à quel point de non retour tu étais, il t'a volé ton cœur. sans émotion. sans regret. il a joué de toi comme un garçon joue avec un jouet, comme certains hommes jouent avec les femmes. et à présent, tu sais qu'il est de ceux. et pourtant, t'as la faiblesse le corps. tu sens chacun de ses regards scrutateurs et poussés sur tes courbes, comme s'il se souvenait exactement de votre passé, de vos ébats, de vos corps se surmontant l'un après l'autre. et c'est sans doute le cas, qu'il se souvient. parce que tu sens ses yeux dans ton dos alors que tu te sers un verre, d'un de ces alcools que tu ne raffolent. juste pour te donner le change. juste pour fuir ses yeux dominants. tu te plantes -ou te planque, te protège- derrière le fauteuil face à lui, affronte son sourire ironique, son putain de sourire énervant et sa répartie, ses mots qui tentent de te pousser à bout. ta main sur le fauteuil, celle qui porte encore pathétiquement ta bague de mariée, tu le scrutes. te mets à sourire doucement, d'un sourire en coin, ironique. je sais très bien de quel tableau il s'agit. tu rétorques, absolument pas impressionnée par la nature du prix. mais y a ce truc. y a un truc qu'à tiquer dans ta tête en même temps. laquelle ? c'est pourtant l'un de mes tableaux préférés, je n'ai pas réellement de raison de signer ces papiers. et tu le saurais, harald. tu le saurais qu'il est mon préféré, si tu m'avais au moins écouté une fois. si tu n'avais pas joué de cette manière. demi-mensonge, il ne fait pas parti de tes tops mais c'était le tableau préféré d'un être cher de ta famille. c'est un peu sentimental. et c'est autre chose. masochiste, t'as besoin d'avoir la confirmation. encore. qu'il s'est joué de toi. qu'il n'a appris à te connaître. qu'il ne sait en réalité rien de toi sauf de comment te faire jouir.
et tu le regardes, s'installer tranquillement dans le fond du fauteuil, prendre ses aises. prendre l'espace par son unique comportement, comme s'il était le maître des lieux. chez toi. et tu l'écoutes faire des allusions salaces. ta main qui serre rien qu'un instant le haut du dossier, t'inspires silencieusement, discrètement pour te détendre, pour détendre cette main que tu reposes à plat. elle glisse sur le tissu à mesure que tu fais le tour du fauteuil pour venir te réinstaller face à lui. non, je ne pense pas, harald. tout le monde n'est pas né pour être capable de faire durer les choses. tu craches presque, l'apparence froide mais le sourire moqueur sur tes lèvres pleines alors que l'intérieur n'est qu’ébullition. c'est un pique sorti du coeur, celui qui évoque autant votre pseudo relation que ses performances au lit, que ce soit vrai ou non. c'est celui qui pourtant pourrait presque te trahir. trahir le fait que t'as la rancœur toujours en toi. et ça te gonfle quand tu penses que lui n'en ressent rien alors t'attrapes l'enveloppe, la déchire lentement, bien trop, en maintenant son regard.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 9:18

si les femmes étaient des sensations, Kàra serait un picotement. celui qui monte lentement le long de l’échine, aussi agréable que désagréable. c’est l’effet qu’elle produit dans ton dos à l’heure actuelle, le frisson remonte jusque dans ta nuque de la savoir à quelques centimètre de ton corps. sa main agrippée au fauteuil, tu te joues d’elle. bien évidemment qu’elle est au courant de toute l’affaire, du tableau, du prix. également de laquelle de tes mères désiré cette œuvre. julia, c’est elle qui achète. maman J, femme d’affaire, mécène depuis qu’elle ne sait que faire de l’argent qui tombe du ciel. alors elle investi dans le monde l’art, finance des artistes en devenir, ne se trompe jamais. et surtout, t’as appris depuis ton plus jeune âge à obtenir tout ce que tu désirais, tout comme elle. son tableau préféré ? ... mensonge. t’arques un sourcil, relevant les yeux vers elle. Kàra Saab te testerait-elle ? toi, qui apprend vite et n’oublie jamais. tu t’apprêtes à répondre, mais ton regard s’accroche à la bague de fiançailles et à l’alliance présentent à son annulaire. étrange, ce sourire insatisfait qui prend place sur ta gueule angélique. étrange, cette envie d’en apprendre un peu plus. tu t’installes dans le fauteuil, tes yeux se posent sur le verre de vin devenu vide, et comme il se remplit pas tout seul, tu t’en charges en grimaçant. si elle veut faire durer les choses, tu en feras de même. quand elle vient s’installer en face de toi, ce n’est que pour lancer de nouvelles hostilités. ses paroles à double-sens t’amuses et tu ne t’en caches pas. ton rire emplis l’espace, d’autant plus lorsqu’elle déchire les papiers sans te lâcher une seconde des yeux. bien, très bien. jouons.
il n’y a que les bonnes choses qui méritent de durer. que tu lâches, sourire en coin. elle ne saurait te toucher dans ta virilité. votre relation, ne valait rien, vos étreintes elles, te hantent encore. tu lui fais comprendre en un regard soutenu. je peux nous faire imprimer de nouveaux papiers, oscar nous les fera parvenir dans moins d’une heure. que t’ajoutes, tu pianotes déjà sur l’écran de ton téléphone, envoyant un texto à ton chauffeur. n’en ayant que faire des états d’âmes de la belle. des enfantillages, rien de plus. une manière de prouver que ce soir, c’est elle qui détient le pouvoir. quand bien même, ses agissements ne font que redorer ton estime déjà flamboyante. je t’ai brisé le coeur Kàra, et visiblement, tu m’as toujours dans la peau. tu déposes l’objet sur le table, l’échangeant avec le verre à pied. si mes souvenirs sont bons ... tu fais mines de réfléchir. c’est un Peter Doig, que l’on pouvait observer depuis ton king size, mais peut-être que je me trompe. que t’ajoutes, tu ne te trompes pas, tu en es certain. elle était là, son œuvre préférée, accrochée au mur de sa chambre, une pièce valant des millions de dollars, que t’as eu le temps d’admirer maintes et maintes fois. qu’est ce qu’il faut que je fasse, pour que tu acceptes de signer ses fichues papiers ? tu pourrais lui parler de tout autre chose, lui demander comment s’est passé son mariage, depuis combien de temps a-t-elle passait la corde au coup d’un autre type. mais t’es certain qu’elle te remballera à grande vitesse, et ce n’est pas pour faire la causette que tu es venu jusqu’ici. mais tu la sens, la curiosité, s’immiscer dans ton crâne et tes yeux qui glissent de nouveau sur sa bague. très bon choix.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 12:25

c'est réellement ça son argument ? sa mère adoptive ? est-ce que c'est réellement de cette manière qu'il veut te faire flancher ? oh voyons, harald. toi et moi, on sait bien que tu peux faire mieux que cela. tu faiblis. les années passent et tu te ramollies. quelle déception. t'as le drôle de sourire, le mi-mutin, le mi-glacial. t'as l'air qui rétorque un et alors ?, un sourcil relevé alors que ta main porte ton verre à tes lèvres pour boire le liquide infâme. aussi infâme que son âme. aussi infâme que ce rire qui rebondit contre les murs du salon, qui rebondit contre ton cœur. sale enfoiré. putain de bel enfoiré. tu maintiens ton sourire face à son sourire en coin, face à sa répartie alors que dans le fond, tu te vois lui faire ravaler son attitude, sa manière d'être. tu te vois lui balancer ton verre en pleine gueule, juste pour abîmer sa belle gueule d'ange. juste pour y laisser une cicatrice, comme celle qui est apparue sur ton coeur quand t'as su qu'il se jouait de toi, quand t'as sur que tout cela, vous, ce que tu pensais être un nous, n'était qu'une farce, qu'un mensonge. il vient de te lancer d'une manière formidable et impressionnante, tu le penserais si ce n'était pas toi, une pique au cœur, il vient de t'avoir à ton propre jeu. et qu'est-ce que tu peux répondre face au maître du jeu ? face au créateur de ce putain de jeu ? t'en prends un coup, encore dans l'ego déjà malmené, déjà blessé. t'es stupidement vexée, à tort, de ne pas être l'une des bonnes choses, de ce qu'il considère comme une bonne chose, alors que tu t'en devrais t'en foutre. alors que tu devrais l'envoyer bouler, alors qu'aujourd'hui tu devrais être plus forte que ça. tu croises les jambes pour te donner contenance, dégage tes cheveux sur une de tes épaules tandis que tu juges nécessaire de ne pas rebondir là-dessus. mauvais point pour toi, tu le sais parce que c'est comme si tu le laissais gagner du terrain, c'est comme si tu le laissais t'avoir encore une fois et penser que t'étais toujours à lui. cette enveloppe que tu déchires te fait du bien, comme une vengeance puérile. et s'il continue comme cela, tu le sais, il ne le sait sans doute pas encore mais il repartira la queue entre les jambes, tel le chien qu'il est pour ses deux mères, tel le chien qu'il est tout simplement, sans ta signature. sans aucune signature des saab. tu t'en contre-fous des collections de sa mère, tu t'en contre-fous de mettre encore plus à mal les relations entre les saab et les philipps. " mais fais donc, fais donc." c'est moqueur, tu laisses tomber les papiers déchirés sur la table basse avant de venir déposer ton dos au fond du dossier du fauteuil, le regardant pianoter sur son téléphone rapidement. et tu devais t'en doutais, que le requin serait toujours là, l'aileron au-dessus de l'eau, que le prédateur repartirait au combat. et c'est pas une nouvelle allusion à vos ébats qu'il repart au front, à ce tableau qu'il a pu observer quand il était derrière toi, les mains sur tes hanches pleines ou quand vos corps reposés sur le lit, essoufflés, repus. ça tfais un truc, dans le corps. ça tfais serrer la mâchoire. " c'est le cas." et ça te coûte de confirmer, comme ça te coûte de rester là face à lui comme sereine et polie alors que t'aimerais t'enfuir, t'aimerais remettre cette distance entre vous. tant d'années éloignées ne t'ont pas suffi. " félicitations, harald. pour une fois que tu sais quelque chose." sur moi. " pour une fois que tu t'intéresses à autre chose qu'à ta petite personne divine et sacrée." ton verre que tu lèves vers lui comme pour trinquer à sa maudite personne, t'es cynique, revancharde, tu ne peux pas taire et garder pour toi ce reproche. tu vides ton verre d'une traite, pose un peu trop fortement ton verre vide sur la table luxueuse. il n'y a rien que tu puisses faire pour que je signe, harald. aucune bonne chose peut compenser ce que tu m'as fait. "et bien, juste à attendre les nouveaux papiers et je verrai. il me semble que tu m'en as apporté des détériorés." faux haussement de tes épaules, fausse petite moue sur tes lèvres charnues, tu te mets à sourire pour dévoiler tes dents blanches.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 13:19

mademoiselle saab tente de se montrer cordiale. mademoiselle saab échoue en tout point lorsqu'elle déchire d'un geste sûr les papiers que tu lui avais si gentiment fait parvenir. ça n'affecte en rien ton assurance, bien au contraire, t'es déjà en train d'écrire quelques lignes à oscar, l'homme à tout faire. il répond aussitôt, affirme qu'il sera là dans une heure tout au plus. satisfait, tu déposes l'appareil sur la table basse. nouvelle gorgée de vin pour affronter le sourire sarcastique de ton ex. quelques mots bien placés, pour lui montrer que tu n'es pas comme tout ces crétins qu'elle a pu fréquenter, qu'à toi, rien n'échappe. elle aurait du le savoir. on n'apprend pas à mentir au plus doué des hypocrites. c'est le cas. évidemment, bien évidemment. il ne pouvait en être autrement, tu es sûr qu'il est encore au même emplacement, fièrement exposé face à son lit. un sourire en coin, signe de ta fierté mal placé, tes yeux qui glissent une nouvelle fois sur son corps, sur ses formes tant de fois tiennes. je suis certain que nos étreintes restent parmi les meilleurs de ta vie.
voyons, tu sais bien, que je me suis toujours interressé à toi. à ce que tu représentais, à tes lèvres, tes seins, ton cul. tu es bien l'une des seules à avoir su accrocher mon attention aussi longtemps. t'as un sourire amusé. demi-mensonge. tu n'y voyais que les interêts, le profits, les votes pour la place de procureur que convoité maman T. mission accomplie, la mascarade a pris fin, laissant derrière elle des éclats de coeur brisé -le sien.la voilà qui prétend que de nouveaux papiers seront les bienvenus pour une signature, mais tu n'en crois pas un mot. son visage est crispé, son sourire si peu naturel et ce verre qu'elle explose presque contre le bois de la table basse. un ricanement t'échappe. tu as toujours été délicieuse dans cet état. que tu balances sans une once de gêne. c'est à ton tour de te lever, tu te débarrasses de ta veste que tu poses avec trop de soin sur l'appuie tête. un gilet et une chemise griffé Eli Saab te rendent plus qu'attrayant. t’attrapes son verre pour aller jusqu'à la bouteille de scotch abandonnée plus tôt. tu le remplis, renifle vaguement le liquide ambré. depuis quand tu avales ce genre de poison ? craches-tu en te retournant. tu viens déposer le verre devant elle, puis se sont tes fesses que tu poses juste à ses côtés. elle vous a fait perdre du temps, elle va devoir supporter ta présence désagréable. ne me fais pas croire, que tu m'en veux, encore. tes yeux clairs dans les siens. j'étais jeune. tu ricanes, t'en fais des tonnes comme toujours. on s'accordait sur certains points, nos corps du moins mais tu savais très bien que ça ne fonctionnerait pas, sur le long terme. sourcil arqué, t'attends pas vraiment de réponse. puis j'vois qu'on t'a passé la bague au doigt. alors je ne suis qu'un souvenir, aussi mauvais soit-il. t'espères bien être bien plus, un souvenir qui ronge, un souvenir qu'on a envie de gouter encore et encore, pour s'assurer que la saveur n'a pas changé.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 14:53

ah, quel bel enfoiré. harald philipps reste et restera le même dans une malheureuse constante. "oh vraiment ?" tu prends ce faux air surpris. il s'est servi, il a prit ton nom, il a prit ton corps comme si tu n'étais qu'une poupée de chiffon, que son vulgaire jouet d'enfant pourri gâté et qu'il a fini par jeter. comme tous les autres. comme toutes les autres. et ça t'écoeure au plus au point de ne trouver chez lui aucune once de remord, aucune repentance. mais est-ce que ça te surprend ? est-ce que tu devrais continuer à être surprise par lui ? "tu veux sans doute parler de mon nom et de mon corps. je me trompe ? " t'en as assez de jouer. assez de faire semblant d'être polie face à ses sourires moqueurs, d'être sur la réserve comme le veulent les mondanités. t'as pas passé deux semaines dans un taudis humide avec tes tortionnaires pour laisser le bourreau de tes dernières années de ta vingtaine d'années reprendre le pas sur toi, pour le laisser guider tes émotions. t'as un petit ricanement mauvais alors que les flammes dansent dans tes yeux, alors que la lueur dans ton regard s'assombrit petit à petit, dangereusement. l'orage gronde. le puissant. le maléfique et magnifique, celui qui semble tant aimer comme le malade qu'il est. délicieuse ? "tu m’écœures, harald." c'est sorti sec. ça claque dans la pièce alors que tu le fixes, alors que t'affrontes son air qui t'horripile mais il se lève, emporte ton verre là où tu t'es servi quelques instants plus tôt. et c'est plus fort que toi, de le suivre du regard comme un animal surveillant des yeux le prédateur, celui qui pourrait avoir le droit de vie ou de mort sur lui. tu ne peux t'empêcher de suivre des yeux ses membres et ses muscles, ce cul, se mouvoir à la perfection dans ces vêtements qui semblent avoir été taillés sur mesure sur son corps. et ça t'étonnerait même pas. aussi riche que cresus, tu te dis que son créateur a oublié de lui ajouter certaines choses et qualifiés humaines et des plus importantes. les sentiments autre que son bonheur personnel, que ses intérêts personnels. la modestie. l'amour. le regret. "depuis que de la vermine est entrée dans ma vie. j'essaie de me mettre à niveau pour comprendre. " il revient vers toi. et c'est le sourire hypocrite qui rejoint tes mots avant que ce ne soit ton corps qui se fige quand il s'assied à côté de toi, quand sa proximité vient t'étouffer comme si tu n'avais plus assez d'air. ses mots te touchent, ils te flagellent et te meurtrissent parce que tu n'es pas guéri. certes, tu ne l'aimes plus. certes, tu ne veux plus qu'il soit quelque chose pour toi. mais, que tu le veuilles ou non, harald a compté. toi, tu l'as aimé harald. toi, tu y as cru. malheureusement. tragiquement. et bien sûr que si, je t'en veux encore. tu m'as brisé le cœur. t'étais jeune, certes. jeune et con. tu l'es toujours, un véritable connard qui se joue des femmes.. et bien sûr que oui, tu pensais que vous vous accordiez sur certains points. tu pensais vivre quelque chose de beau avec lui. quels points harald au final harald ?. et bien sûr que non, bordel. j'y croyais moi. je croyais à tout cela, à nous. et cette bague. bon sang cette bague à ton doigt que t'as jamais pu retirer après sa mort. tes yeux se posent dessus. et c'est toute la nostalgie qui revient te percuter, c'est tout le chagrin qui revient te redonner le coup de boost que tu avais besoin. celui de te rappeler que t'avais trouvé la personne parfaite. pas lui. pas harald. callum. et que ce dernier avait réussi à éclipser le premier. "tu n'es que le passé, qu'un moment de ma vie oublié." que tu lances contre l'homme qui aime être le centre du monde, contre l'homme qui aime être important. tu te rends compte qu'il n'est même pas au courant de ton histoire. trop focalisé sur son propre monde, il n'est même pas au courant que t'as épousé un homme, que t'as souffert dans un enlèvement, que t'as été frappée et  martyrisée et que t'es revenu seule, que t'as perdu celui que tu aimais. "elle est belle, n'est-ce pas ?" tu lèves la main, l'avance vers lui pour lui montrer ton alliance, dernier marqueur de ta vie amoureuse, de couple.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 17:37

elle est pragmatique, elle connaît l’animal. sait exactement où tu veux en venir, elle lit merveilleusement bien entre les lignes. ce n’est pas pour te déplaire, tu n’as jamais aimé tourner autour du pot. son nom, oui, tu t’en es servi autant qu’elle s’est servi du tiens. son corps, également, pour ne pas mourrir idiot et rendre le calvaire plus qu’agréable. un échange de bon procédé. tout aurait été plus simple si elle avait vu les choses sous le même angle que toi. tu la dégoûtes, tu n’espérais rien de plus venant d’elle. pourtant tu gardes ton sourire, tes bonnes manières te collent à la peau, tu sens son regard sur toi quand tu te lèves pour remplir de nouveau son verre. de quoi l’aider à te supporter, un petit coup de boost. c’est toi qu’elle traite de vermine, tu ne lui en veux pas, elle dit vrai. la vermine déguisée, c’est bel et bien toi. tout ce qu’il y a de plus mauvais caché dans une coquille splendide qu’est ton apparence physique. t’es près d’elle maintenant, les minutes passent, tu ne cesses de la piquer au vif. pour faire renaître cette flamme dans ses yeux, celle que tu aimes tant. que ses pupilles deviennent encore plus noires sous l’agacement que tu espères produire. c’est le regret que tu y lis, celui d’avoir un jour eu confiance en toi. quelle idée Kàra, quelle idée. celui de t’avoir offer son corps, son coeur, presque son âme. tu n’en as fait qu’une bouchée, t’as tout recraché au bout de quelques mois, frôlant l’indigestion. les sentiments, l’amour, les sourires, le bien-être, ce sont des éléments qui ne te touchent pas à l’intérieur. a l’extérieur ça arrive, les jours de tes meilleures pièces de théâtre. harald phillips comédien à vie. il n’y a que le désir de possession qui t’anime, celui de toujours avoir plus que tu n’as déjà, gagner quoi qu’il en coûte cette partie d’échec que tu mènes envers le monde.
oublié ? tu en es sûre ? que tu te risques à demander. en répond c’est sa bague qu’elle vient agiter devant tes yeux, tu prends quelques secondes pour faire la mise au point. tu te saisis de sa main, délicatement, t’observes l’alliance, les diamants qui s’y trouvent. la finesse de l’or, cette couleur qui épouse à merveille la couleur de sa peau ambrée. t’as l’œil de expert. presque inestimable. lui accordes-ru sans lâcher ses doigts pour autant, profitant du contact physique. renouant avec l’électricité qui l’habite, et se disperse lentement dans ton bras. tu supposes qu’il t’aurai suffit de googler la jeune femme pour obtenir tout son historique des dernières années. tu aurais pu, mais autant approfondir le sujet par toi même. ce n’est pas celle que j’aurai choisi. tu n’as pas pu t’en empêcher. tu la relâches, nouvelle gorgée de vin pour terminer le verre. tu te laisses retomber en arrière, appuyé contre l’accoudoir du canapé pour ne pas perdre une miette de mademoiselle Saab. si, je ne suis qu’un fantôme du passé Kàra... tu veux bien m’expliquer, toute cette perte de temps ? les gestes suivent les mots, ta main dans les airs qui désigne la pièce entière pour englober l’espace temps. nous aurions pu passer un moment plus qu’agréable si c’est ce que tu désirais, je ne te savais pas amatrice de fausses excuses. tu as un sourire en coin. oui, tu insinues, qu’elle soit mariée, ou non, tu es toujours partant pour satisfaire les envies d’une femme dans son genre. tu joues les tentateurs, peut-être recevra tu sa main en pleine figure, peut importe.
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Message Sujet: Re: mosaïque. (Kára)   mosaïque. (Kára) Empty Mar 29 Jan - 18:30

bien sûr que non, ducon, t’as rien oublié. arrête de jouer avec moi. ça reste dans ta tête. ça revient dans ton crâne dès que t’entends parler de lui ou que tu vois une photo de lui. “tu n’es qu’une partie inintéressante de ma vie, si tu insistes réellement pour tout savoir.” tu rétorques comme s’il en avait réellement quelque chose à faire de ce que tu penses et ressens. inintéressante n’est sans doute pas le mot. tu dirais plutôt que votre passé commun te renvoit à l’une de tes parties difficiles de ta vie. celles dont tu ne préférerais pas avoir vécu. comme il est question de la mort de ton mari. tu le ranges dans les drames, dans les regrets. comme tu rangeras sans doute cette entrevue plus tard. et ce nouveau touché. sa main qui attrape la tienne t’électrise, te fige le temps d’un seconde. tu prends sur toi ou t’es paralysée, que dire, alors que ses yeux parcourent la bague à ton doigt. ça te ferait presque mal de le laisser faire cela, de laisser le connard qui a broyé ton coeur approcher l’anneau que t’as passé au doigt celui qui te l’a réparé. mais c’est ton rire qui éclate, ton rire qui lui répond en premier, le faux, l’hypocrite au plus haut point, alors que tu dégages ta main au même moment qu’il la lâche. à d’autres, harald. à d’autres. pas à moi, voyons. pas à nous, voyons.t’aurais choisi aucune bague, on le sait tous les deux.” ta main libérée, meurtrie par la chaleur de sa main, meurtrie par l’absence, par la brûlure qu’elle t’a causé par ce simple touché, tu la serres sur l’un de tes genoux. tu le fixes, le juges. et t’en viens à te demander s’il aurait pu. s’il aurait été capable d’aller jusque là pour obtenir ce qu’il désirait. c’est une question idiote. une putain de question rhétorique parce que tu connais si bien la réponse. tu ne sais même pas pourquoi tu t’interroges là-dessus. il l’aurait fait. il t’aurait emmené jusqu’à l’autel dans sa plus grande mascarade du siècle, dans son plus grand jeu qu’est sa vie, qu’est la vie des autres pour lui. il t’aurait épousé pour toucher ses désirs, pour atteindre ses objectifs. et t’as bien peur de ce qu’il aurait pu faire de plus, de pire. car ouais, il aurait été capable de tout. t’emmener bien plus bas, te faire chuter de bien plus haut. il se détend, envahit l’espace, ton espace, ne te quitte pas des yeux comme le prédateur qu’il est, comme le pervers qu’il est. il te lorgne, ses billes glissent sur ton corps comme une délicieuse et détestable caresse. t’en fronces les sourcils, un instant, un traître instant. “juste une envie de te prendre ton temps comme tu m’as pris le mien autrefois. et je n’ai toujours pas décidé quoi faire pour le tableau. j’y réfléchis en ce moment...” tu menaces, t’assumes, t’avoues finalement que ce n’est qu’une question de revanche. t’y réfléchis, à ce que tu vas bien pouvoir faire de ce tableau. si réellement tu vas apposer ta signature sur ces maudit papier. mais plus il joue à ce jeu, plus t’auras envie de retarder. plus il continue, plus tu auras envie de continuer. c’est un autre jeu. une nouvelle danse entre vous. peut-être qu’une dernière danse, tu n’en sais rien. “donc je te conseille de garder pour toi, d’arrêter tes sous-entendus et tes regards pervers et d’être gentil si tu veux pas que je te broie la queue. ce serait dommage de repartir sans tableau et surtout sans ça. ” faux petit sourire de garce qui joue la gentille, tu viens tapoter doucement sa cuisse d’une manière menaçante mais doucereuse, proche de son aine, comme si tu tapotais la tête d’un gentil petit toutou. sois sage petit harald.
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