It's you, it's you, it's all for you. (Warston)

♛ It's you, it's you, it's all for you.

C’est tellement adorable, il est tellement adorable. Il lui promet d’être là pour elle à chaque instant, durant sa convalescence mais aussi après, une fois qu’elle sortira enfin de cet hôpital. Il est aussi attentionné que tendre avec elle, Nikolaï. Pourtant, c’est elle qui lance une remarque qui n’a rien d’innocent en guise de réponse. À croire qu’il déteint sur elle peu à peu. Ou peut-être que non, elle est juste beaucoup trop accro à lui. Et c’est dur de s’en passer alors qu’elle a pris l’habitude de se laisser envahir par cette attraction pour lui chaque fois qu’elle en a l’occasion. Son insinuation fait rire le jeune homme qui devine sans mal ce dont elle parle. Il doit le sentir, lui aussi, même s’il n’est sûrement pas plus en état qu’elle pour ce qu’elle a en tête. Cette passion entre eux, c’est le fondement même de leur relation. C’est cette alchimie avec lui qui l’a poussée à tomber dans ses bras et, finalement, à le laisser entrer peu à peu dans son cœur. Mais c’est peut-être aussi une bonne chose pour eux qui ont été amants si longtemps. De se rendre compte, de voir ce qu’ils savaient déjà au fond d’eux, mais avec bien plus d’évidence, que le sexe est très loin d’être la seule chose qui les unit. Elle a besoin de lui, lui plus que n’importe quoi d’autre, Isa. Mais la réaction de son petit-ami l’a fait sourire d’un sourire un peu trop charmé. Elle ne sait pas si c’est l’abstinence, ou juste le manque de lui, mais ses paroles savent beaucoup trop facilement l’émoustiller. - Hum, je vais essayer de ne pas me montrer trop impatiente dans ce cas. affirme-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure. Mais elle a beau l’aguicher, en vérité, elle voudra être certaine qu’il est complètement guéri avant de tenter quoi que ce soit avec lui. Peut-être qu’il ne s’est pas fait tirer dessus, lui, mais il n’en a pas moins deux côtés brisées. - Cela ne prend que quelques semaines en temps normal. Tu n’auras pas à attendre des mois. Elle sait combien il déteste rester sans rien faire, peut-être autant qu’elle. Alors la jeune femme tente de le rassurer comme elle peut. Pour y parvenir, elle s’est renseignée bien sûr. Sur internet, d’abord, et elle a même demandé à sa sœur de lui emmener un bouquin médical sur le sujet. C’est qu’elle tient à lui, Isabella. Elle préfère être bien informée pour éviter de se retrouver face à quelque chose qu’elle ne connaît pas... Qu’elle ne maîtrise pas, surtout. Comme toujours. Cela a quelque chose de rassurant. C’est sans doute pour la même raison qu’elle garde ses faiblesses pour elle en règle générale, pour avoir l’illusion de les contrôler. Quelque chose qui semble passablement préoccuper l’homme qu’elle aime. Elle sait que c’est pour elle qu’il insiste autant, elle le trouve même terriblement touchant de s’en inquiéter autant. Mais c’est tellement difficile de changer un instinct qu’elle a depuis qu’elle est enfant.  Prenant une petite inspiration, elle finit par expliquer un peu plus son ressenti. - Elle a vu l’un de ses grands frères mourir... Je ne voudrais pas qu’elle croit qu’elle pourrait me perdre aussi. Si elle savait, Isa. Si seulement elle savait que sa petite sœur se dit précisément la même chose, pour quelque chose de bien plus grave encore. Mais non, elle ne s’en doute pas le moins du monde. Elle préfère préserver Peyton comme elle le peut. Si elle doit vraiment se montrer vulnérable face à quelqu’un, elle a son petit-ami vers qui elle peut se tourner. Et il s’en rend compte. Il se rend compte qu’elle est différente avec lui, ce qui fait plaisir à la Latina car c’est loin d’être anodin pour elle. A sa question, elle lui sourit d’abord malicieusement. - À « bien t’occuper de moi » ? dit-elle en reprenant ses mots, comme pour le taquiner. Mais, à la vérité, elle apprend avec lui à se reposer sur quelqu’un. Et il n’imagine pas comme il allège un peu de tout ce poids qu’elle a toujours porté en elle. Son regard ancré dans le sien, elle l’écoute avec une certaine attention, touchée par ses mots. - Ça compte aussi beaucoup pour moi. Tu es... Le premier homme avec lequel j’y parviens. confie-t-elle timidement avant qu’il ne pose sa main contre sa joue pour lui voler un baiser. Baiser qu’elle prolonge un peu plus longuement cette fois avant que la conversation ne reprenne sur un tout autre sujet. Toby, elle a vécu bon nombre de rebondissements dans sa relation avec lui. Elle s’est confiée au sujet de leur amitié à Nikolaï, mais pas des dernières avancées. Alors elle se rattrape en lui faisant tout de suite un bref résumé de la situation. Il ne semble pas lui en vouloir de son silence, au contraire, il est même heureux pour elle.  - Tu pourrais peut-être essayer... Vous finirez certainement par vous recroiser un jour. L’un est son petit-ami, l’autre son meilleur ami. Alors cela arrivera sûrement à un moment ou un autre, en effet. Mais, blottie dans ses bras alors qu’il la serre contre lui, Isabella ne veut pas y penser pour l’instant. Elle veut juste profiter de ce contact avec lui. Depuis cette fameuse nuit, chaque seconde avec lui est plus précieuse encore qu’auparavant. - Je me sens tellement chanceuse d’être ici, avec toi. murmure-t-elle doucement. Car elle a bien manqué de ne plus jamais y avoir droit.  

♛ It's you, it's you, it's all for you.

Cela lui fait tellement de bien d’être avec Nikolaï. Mais, indéniablement, cela lui en fera plus encore quand ils ne seront vraiment plus que tous les deux. Et, surtout, quand ils se retrouveront entièrement. Elle a besoin de ce contact avec lui, cette intimité, cette façon de se sentir en communion totale avec lui. Elle a besoin de lui, et pourtant, elle se promet de faire preuve de patience pour éviter de prendre le moindre risque, pour l’un comme pour l’autre. Mais ses paroles font rire le jeune homme qui lui avoue douter d’y arriver. Il précise que la patience n’est pas sa plus grande qualité, elle l’avait remarqué, mais apparemment, cela l’est encore moins quand il la regarde. Un sourire charmeur apparaît sur les lèvres de la Latina sans qu’elle ne décroche un instant son regard de celui si prenant de son petit-ami. – Ah oui ? Et que se passe-t-il quand tu me regardes ? demande-t-elle d’une voix malicieuse. Elle joue beaucoup trop avec le feu. Ils le font tous les deux, elle s’en rend compte, ils sont en train de se dévorer des yeux. Mais elle aime tellement ça, Isa. Elle a l’impression de ne plus vraiment pouvoir s’en passer maintenant qu’elle a goûté à cette sensation. Pour autant, ils vont bien devoir se montrer patients, tout comme ils devront le faire avant d’espérer retrouver une vie normale. En attendant, lui doit supporter d’être en arrêt de travail et elle… De rester cloîtrée dans cet établissement. Elle se rend parfaitement compte que son frère et sa sœur ont bien grandi. Mais elle a toujours du mal à le concevoir, plus encore pour Peyton qui a toujours été la petite dernière de la famille. Par chance pour elle, Nikolaï est là désormais pour lui rappeler ce qu’elle a tendance à oublier. Elle hoche distraitement de la tête à ses paroles, impossible de le contredire. – Oui… Ils le font, ne t’en fais pas. A leur manière, c’est vrai. Miles, malgré toutes les affaires illégales dans lesquelles il a pu tremper, a toujours tenté de les préserver, même si elle ne l’a pas toujours laissé faire. Et, elle le sait, si elle l’appelait en urgence, il débarquerait sans attendre pour lui porter secours, dans n’importe quelle situation. Quant à Peyton, depuis qu’elle est revenue vivre à New-York, elle fait tout pour être là pour elle. Elle a de la chance de les avoir, autant que le contraire. C’est juste qu’il est difficile pour elle d’oublier son rôle de grande sœur. Mais elle apprend peu à peu à s’ouvrir aux autres, à l’homme qu’elle aime surtout. Ses mots la font sourire tendrement avant qu’elle ne dépose un doux baiser contre ses lèvres. – Et tu y parviens très bien… murmure-t-elle avant de lui voler un nouveau baiser. Il ne la décevra pas, il ne peut pas la décevoir, simplement parce qu’elle n’a jamais rien attendu de personne, et que lui, il lui a quand même tout donné. Elle se blottit ensuite dans ses bras alors qu’il la prend contre lui. Apaisée, au creux de son torse, à respirer son odeur. Elle garde le silence quelques secondes suite à la conversation au sujet de Toby. Elle se contente de profiter de cet instant, si simple et pourtant magique, avec lui. Ce genre d’instants qu’elle aurait pu ne plus jamais avoir. Alors qu’elle lui confie les pensées qui lui traversent l’esprit, Nick lui avoue à quel point il se sent chanceux, lui aussi. Elle savoure ses caresses contre son dos sans rien ajouter mais c’est lui qui reprend la parole. Elle est surprise qu’il lui parle de cette nuit-là à nouveau. Ils ne l’ont pas fait depuis que des agents de police sont venus la questionner. – Luke se rend parfois dans ce club pour finaliser un contrat ou bien pour fêter un bon résultat. J’y suis allée plusieurs fois. explique-t-elle, le ton neutre, même si elle n’a pas vraiment envie de se remémorer ses souvenirs avec son ex. Quant à son autre question, elle ne sait pas réellement ce qu’elle peut répondre, Isa. – Je suis venue parce que je ne cessais d’imaginer ce qui se passerait s’il te trouvait en train de l’espionner, je… Je ne pouvais pas rester simplement à l’écart alors qu’il pouvait t’arriver quelque chose. souffle-t-elle doucement, toujours blottie contre lui. Mais elle le sait pourtant, c’est son travail. Seulement ce que sa tête sait, son cœur l’a refusé.  

♛ It's you, it's you, it's all for you.

Plus son regard s’ancre profondément dans le sien, plus elle a de mal à lui résister. Ils ne peuvent pas, elle le sait. Ce n’est pas seulement une question de lieu ou de circonstances, c’est surtout que c’est physiquement beaucoup trop dangereux encore. Seulement elle ne détourne pas pour autant ses prunelles des siennes, Isa. C’est juste impossible. Plus encore quand elle entend ses mots. Ils sont si attrayants, si tentants aussi. Elle ne peut pas s’empêcher de sourire de ce sourire charmé, tentée. Et elle repense à cette femme avec laquelle elle a eu une conversation très intéressante. Elle lui a assuré que c’était plus addictif qu’une drogue, ce goût du danger. C’est peut-être bien vrai. Depuis qu’elle a rencontré cet homme, elle a enchaîné les situations périlleuses ou risquées. C’est difficile de perdre cette habitude. Il lui a fait découvrir de nouvelles saveurs de la vie, Nikolaï. – C’est plutôt difficile pour moi aussi quand tu me dis des choses aussi intéressantes. affirme-t-elle avec un faible sourire avant de s’approcher de lui pour lui voler un langoureux baiser. Mais ils n’ont pas d’autre choix que de se reculer, indéniablement, ce qu’ils font sans pour autant s’éloigner l’un de l’autre. Elle finit même par se blottir dans ses bras, Isa. Elle profite de son étreinte, de sa douceur… De lui tout entier. Elle aime sa douceur autant que sa fougue, c’est certain. Elle savoure ses caresses avec cet air paisible sur le visage. Mais la jeune femme ne s’attend toutefois pas au sujet lancé par Nick. Il n’a pas parlé de cette nuit, pas une seule fois depuis son réveil à l’hôpital. Elle pensait qu’il avait accepté tout ce qui s’était passé, et c’est peut-être le cas. Mais il n’a pas accepté qu’elle vienne le rejoindre, toujours pas. Elle ne s’en rend compte qu’à ce moment-là, Isabella. Toujours blottie contre lui, silencieusement, elle écoute ses propos sans les comprendre tout à fait. Elle n’est pas d’accord, surtout. – Hum… En vérité, je ne t’ai rien promis du tout. croit-elle bon de préciser. Car c’est vrai, elle n’a fait aucune promesse. Elle s’en souviendrait si c’était le cas. Et ce n’est pas quelque chose qu’elle aurait été capable de promettre en sachant l’état dans lequel elle était lors de leur conversation. La preuve étant, elle ne l’aurait pas tenue. Mais ce n’est peut-être pas la précision la plus importante à lui faire, non. Se reculant tout doucement, elle reste néanmoins blottie contre lui alors que son regard cherche le sien. – Ce n’est pas toi qui as tiré, ce n’est pas ta faute. affirme-t-elle sans l’ombre d’une hésitation. Non, le seul responsable, c’est Luke. Mais, attrapant sa main dans la sienne, elle lui offre un tendre sourire. – Et puis… Je vais bien. C’est tout ce qui compte.  

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La tendresse de leur échange est vite balayée, trop vite, alors que Nikolaï entame un sujet bien loin de la ravir. Parler de cette nuit n’est pas ce qu’elle préfère, assurément pas, mais c’est pire encore de devoir se justifier pour quelque chose… Qui lui paraît logique, à Isa. Car qu’aurait-elle pu faire d’autre ? Rester à sa place pendant que l’homme dont elle est amoureuse se faisait tirer dessus ? Ou bien… Ne pas venir ? Non, cela, c’était au-dessus de ses capacités. Et lorsqu’elle voit la manière dont les événements se sont enchaînés, la jeune femme ne regrette pas de s’être rendue dans ce club. Elle ne peut pas regretter. Mais Nikolaï, lui, paraît tout prêt de lui reprocher sa réaction. C’est même ce qu’il fait en lui prêtant des promesses qu’elle n’a jamais faites. Elle a affirmé qu’elle avait besoin de prendre du recul, c’est vrai. Elle s’est mise à l’écart, c’est vrai aussi. C’est ce qu’elle a fait pour savoir quelle position elle devait prendre. Et puis, l’évidence lui a sauté aux yeux lorsque l’homme qu’elle aime a mis sa vie en péril. Elle ne pouvait décemment plus rester à l’écart. – Je l’avais décidé toute seule, pour moi-même. Or, j’ai décidé ensuite que ce n’était plus ce dont j’avais besoin. explique-t-elle tout naturellement, le ton bien plus tranquille que son interlocuteur. Il paraît y accorder tant d’importance… Comme si sa vie était encore en danger. Alors qu’elle va bien, alors qu’ils vont bien tous les deux. Cela n’aurait peut-être pas été le cas si elle n’était pas venue le rejoindre. – Etant donné la suite des événements, j’ai bien fait de venir. poursuit-elle avec la même assurance. C’était peut-être dingue, peut-être risqué. Mais elle l’aime, Isa. Il doit bien s’y faire, il n’est pas avec une femme qui reste sagement à la maison pendant que celui qu’elle aime met sa vie en danger pour elle. Seulement, il ne lâche pas l’affaire, Nikolaï. Au contraire, il commence réellement à lui faire la leçon sur les risques qu’elle a pris. La Latina retient un soupir tandis qu’elle secoue la tête légèrement fébrile. – Eh bien, justement. C’est ce qui a permis de le neutraliser puisque, visiblement, toi, il t’aurait tué de sang-froid. Elle ne comprend pas, Isa. Qu’est-il en train d’essayer de lui dire ? Il lui en veut réellement d’être intervenue ? – Est-ce que tu es vraiment en train de me reprocher de t’avoir sauvé la vie Nikolaï ?

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C’est à se demander ce qu’il cherche. Il lui reproche d’avoir pris des risques qu’il a pris lui-même avant elle, alors même qu’il est sans aucun doute celui que Luke voulait anéantir. Alors même qu’elle lui avait demandé de laisser cette mission à l’un de ses collègues. Il a pris le risque de se confronter à son pire ennemi… Comment peut-il lui en vouloir de l’avoir suivi ? Elle n’a rien fait d’autre que l’imiter, Isa. Simplement parce qu’elle avait peur pour lui, beaucoup trop peur pour rester à l’écart. C’est loin d’être une simple envie comme il semble le croire, comme il l’affirme même avec condescendance, comme si elle avait juste eu un caprice. Elle avait besoin d’être avec lui parce qu’elle était en train de mourir d’inquiétude, sans lui. Mais il ne le comprend pas, ça. – Je n’en avais pas « envie », j’avais peur pour toi ! Et quand j’ai peur, je ne reste pas sans rien faire Nikolaï. Cela ne lui plaît pas du tout. La manière dont il croit qu’elle aurait dû rester à l’écart, rester… A l’abri. Elle n’est pas du tout comme ça, Isabella. Et il le sait, il devrait le savoir en tout cas. Elle ne peut pas rester impuissante alors qu’elle risque de perdre quelqu’un qu’elle aime. Elle a déjà trop perdu dans sa vie, elle refuse de le perdre lui aussi. Mais il est injuste avec elle. Il lui dit même que c’était totalement irréfléchi. Irréfléchie, c’est la première fois qu’on la qualifie ainsi, Isa. Mais peut-être qu’elle l’est avec lui, peut-être qu’elle l’aime trop pour réfléchir avec sa tête, lui. Peut-il lui en vouloir ? Peut-il vraiment lui en vouloir de l’aimer tant qu’elle est incapable de réfléchir correctement ? Visiblement, oui. Gardant le silence à sa remarque, la jeune femme encaisse sans lui répondre. De toute manière, quand elle le fait, il déforme chacune de ses paroles. Elle ne lui a jamais dit que c’était une bonne chose qu’elle se soit fait tirer dessus, bon sang. Elle n’est pas stupide. Mais elle reste silencieuse une nouvelle fois, laissant simplement un bref soupir s’échapper de ses lèvres. C’est quand elle l’entend insinuer que c’est son arrivée qui a tout engendré qu’elle craque. – Et peut-être que tu serais mort ! rétorque-t-elle brusquement. Rien que de prononcer ces mots, cela lui fait mal. Comment pouvait-elle supporter cette possibilité sans rien faire ? Qui le pourrait, bon sang ? Chamboulée, elle détourne les yeux, pour éviter de croiser à nouveau les siens. – « Stupide », « Irréfléchie », je crois que j’ai compris l’idée. affirme-t-elle le ton plus distant, contrairement à lui qui garde une voix relativement claire. Il lui demande de ne plus lui faire un coup pareil. Elle ne le regarde toujours pas alors qu’elle prononce calmement quelques mots, quelques mots dont elle est totalement convaincue. – Tu aurais fait exactement la même chose dans la situation inverse.