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 sunday lunch (curtis)

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Message Sujet: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Lun 14 Jan - 10:31



ce matin, tu as envoyé un message à elisa pour qu'elle ne t'attende pas avant de partir chez vos parents pour le repas. t'es à la bourre, mais tant pis. un petit soupir t'échappe et t'essayes de pas trop bouger en sentant la lame du rasoir contre ta joue. t'es au courant que j'dois aller manger chez mes parents et qu'on aurait pu reporter ça à un autre jour ? tu souffles finalement avec une moue, à l'attention de nate, bien trop concentré sur sa tache que pour te répondre. tu te mords l'intérieur de la joue. faut dire qu'il était déjà censé le faire hier ça. mais ça a été compliqué de garder jimmy calme. le gamin ne s'est pas gêné pour venir vous réveiller, sous le regard amusé de sa mère, et t'as décidé de passer la journée avec les harrington. puis nate t'as convaincu de passer une nouvelle nuit avec lui. sauf que t'y avais plus pensé à ce repas, au fait que ça allait te mettre totalement à la bourre cette histoire. tu viens rincer tes joues et attrapes l'après-rasage du brun, glissant tes doigts contre ta peau lisse. ça fait un bon paquet de temps que tu t'es pas entièrement rasé, et tu te prépares déjà mentalement à répondre aux questions de ta fratrie. faut vraiment que je file. tu murmures en venant voler un baiser à nate, avant de saluer romy et jimmy. parce que tu dois encore repasser chez toi pour te changer et enfiler une tenue plus convenable que le t-shirt trop large de nate et ton pantalon de vendredi. tu ne t'attardes pas, mais tu sais que dans le cas contraire, t'en as pour des heures à quitter les bras de ton petit-ami.

tu laisses la porte de l'appartement partagé avec ta frangine claquer derrière toi et te diriges vers ta chambre pour pouvoir changer de fringues. tu optes pour un jean noir et une chemise toute simple, mais ce sera suffisant pour aller chez tes parents. tu viens arranger tes cheveux et tu ne peux t'empêcher d'observer un instant ton reflet dans la glace. tu ressembles vraiment à un gosse comme ça, rasé de près. mais ça change. tu te pinces les lèvres et récupères ton écharpe et ta veste, avant de quitter les lieux. un soupir t'échappe quand tu te gares dans l'allée de la maison familiale et tu gravis les quelques marches du perron avant de sonner, glissant une main dans tes mèches brunes. ta mère ne tarde pas à venir t'ouvrir et un sourire se dessine sur tes lèvres. salut maman. tu souffles en venant la prendre dans tes bras, déposant un baiser contre sa joue avant de rentrer dans la maison. t'entends les voix d'un peu tout le monde au salon, t'es bon dernier arrivé, t'en es certain maintenant. tu te débarrasses de tes affaires avant de rejoindre la grande pièce à vivre. salut tout le monde. tu viens saluer ton père et le reste de ta fratrie, t'installant dans le canapé dans un petit soupir. et ça t'fais du bien de te retrouver avec toute ta famille, même si ça ne durera que le temps d'un repas. c'est toujours agréable.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Lun 14 Jan - 15:31

tu soupirais longuement en lisant le texto de ton frère et tu te pinçais les lèvres, continuant de te brosser les dents en fermant les yeux. tu ne le voyais plus beaucoup, gabin, depuis que nate était de retour dans sa vie. et tout ça, tu ne savais pas vraiment quoi en penser. tu crachais dans le lavabo avant de te rincer la bouche et tu te dirigeais vers ta penderie, dans ta chambre, pour choisir une petite robe bordeau. tu l’enfilais et tu nouais tes cheveux en un petit chignon, t’observant dans le miroir avant de mettre un peu de mascara et un rouge à lèvre léger. les repas du dimanche de la famille curtis. ça t’avait manqué, ça faisait longtemps que vous n’aviez pas eu l’occasion de vous retrouver tous ensemble. vous étiez tous occupés à vos vies respectives, dans le fond. de ton côté, il était rare que tu aies des dimanches au calme, sans décès et personne à t’occuper. sans funérailles à organiser. tu jetais un coup d’oeil à ton téléphone pour regarder l’heure et tu haussais les épaules. pour une fois, tu serais en avance.

tu ne tardais pas à arriver devant la demeure familiale, au coeur du queens uppé. tes parents n’avaient jamais eu de soucis d’argent, et vous avait toujours gâtés, dans la limite du raisonnable. tu avais eu une enfance heureuse et c’était grâce à eux. tu soupirais un peu en sortant de ta voiture et tu entrais dans la maison de tes parents, toquant tout de même pour annoncer ton arrivée, mais tu entrais. tu te pinçais les lèvres et tu trouvais rapidement ta mère dans la cuisine. « maman. » tu soufflais en venant la serrer contre toi quelques instants. « ça sent bon tu as préparé quoi ? » tu demandais avec un sourire, avant que ton père n’entre dans la pièce. tu l’observais quelques instants. « papa. » tu soufflais en venant simplement déposer un baiser sur sa joue. tu rejoignais bien rapidement pacôme et leomi qui étaient déjà là et tu déposais un gros baiser sur chacune de leur joue. « comment vous allez ? vous m'avez manqué. » tu soufflais en t’installant dans le canapé, aux côtés de ton frère aîné. vos parents ne tardaient pas à vous rejoindre et tu soupirais un peu, avant de te pincer les lèvres. « oh, au fait. gabin sera en retard. il est chez nate. » tu soufflais simplement en haussant les épaules et en les regardant tour à tour. « me regardez pas comme ça, c’est à lui qu’il faut demander des explications. » tu soufflais en soupirant un peu, croisant les bras sur ta poitrine. ton frère allait surement te détester pour ça. mais t’étais bien trop honnête pour cacher la vérité à ta famille. tu te tournais vers tes frères et soeurs et vous commenciez à discuter de tout et de rien, prenant des petites nouvelles de chacun de vous, même si vous étiez souvent en contact les uns avec les autres. ton frère jumeau terminait par arriver et tu te levais pour lui sauter dans les bras. il te manquait à chaque seconde où tu étais loin de lui. tu le serrais contre toi et tu venais chuchoter quelques mots à son oreille. « pas besoin de faire semblant, je leur ai dis que tu étais chez nate. » tu soufflais dans un rire. « tu m'as manqué. et moi aussi je t'aime. » tu ajoutais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit, avant de te rasseoir sur le canapé, entre pacôme et gabin.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 13:39

A chaque repas de famille, Faith faisait toujours en sorte de tout préparer sans demander trop d'aide à Alistair. Depuis quelques années, leur couple battait de l'aile. Dans un premier temps, elle s'était éloignée un peu, histoire de le laisser digérer ses infidélités un minimum. Puis, encore aujourd'hui, elle fait en sorte de réparer les pots cassés, et Dieu sait que ce n'est pas évident. Heureusement, les enfants ne sont pas au courant de ces histoires-là. Comment la verraient-ils ? Ils la détesteraient, probablement... Elle baisserait dans leur estime à la vitesse de l'éclair. Là n'est pas le moment d'y penser. Comme toujours, elle sera la mère parfaite et l'épouse dévouée. La table est dressée, tandis que le repas mijote et qu'elle s'impatiente à l'idée d'accueillir ses bébés. Parce qu'ils le seront toujours, pour elle, même quand ils en auront à leur tour. Elle n'attend que cela, et se demande qui sera le premier à lui donner un petit-enfant à gâter. Au plus vite de préférence, afin qu'elle ne soit pas une grand-mère aigrie et pleine de douleurs. En tout cas, les premiers arrivent. Elle, elle est toujours dans la cuisine à surveiller la cuisson de son plat principal. Pacôme et Leomi sont les premiers, et elle les salue tous les deux chaleureusement, quand bien même son fils aîné s'est éloigné d'elle avec les années... Comme s'il cherchait la reconnaissance auprès de son père. Puis Leomi, la plus petite, presque toujours une enfant aux yeux de sa mère. Il faut dire ce qui est, c'est difficile de les voir grandir, parfois... De le voir avec des problèmes de grandes personnes. Elisa ne tarde pas à arriver derrière elle, la câlinant pour la saluer. Faith sourit, instantanément. Y a pas de plus beau cadeau que l'amour que ses enfants peuvent lui donner. Il faut dire qu'elle n'en reçoit plus beaucoup d'Alistair, quand bien même c'est compréhensible. « Ma chérie. » souffle-t-elle. Elle l'étreint pendant quelques secondes. Elle aussi, elle sent très bon. Et elle est jolie, comme toujours. « De la paëlla, ça te fait plaisir ? » demande-t-elle. Normalement, c'est un plat qui fait l'unanimité chez les Curtis. Peu après, elle salue son père, avec un peu moins de chaleur, avant de rejoindre Pacôme et Leomi. Faith, elle se sent bien mieux quand ils sont tous là, comme avant. Les voir quitter le nid n'a pas été simple... Elle ne s'est sûrement jamais sentie aussi seule que dans ces moments-là. Il ne manque plus que Gabin à l'appel, et pendant ce temps-là, Elisa lâche une bombe. Chez Nate ? Ça n'étonne Faith qu'à moitié. Elle le connaît par cœur, son fils. Elle sait l'attachement profond qu'il y a entre eux, quand bien même elle a toujours un peu de rancoeur envers Nate pour avoir fait souffrir son fils pendant un temps. Si aujourd'hui il est heureux avec lui, très bien, elle le laisse faire. Elle sera là, quoi qu'il arrive, dans les moments de crise ou pas. Bien sûr, tout le monde a le regard rivé sur Elisa. Quand on parle du loup... Il arrive, en retard, mais ce n'est rien. Sa mère a le sourire jusqu'aux oreilles à l'idée de l'accueillir. Elle l'étreint, son bébé qui la dépasse de quelques centimètres. « Bonjour mon ange. » Et elle sourit aussi, l'air de dire qu'elle sait tout. Elle le laisse rejoindre le reste de la famille dans le salon, le suit de près. Elle s'assied à côté de son mari. Il n'y a que dans ces occasions-là qu'elle peut se tenir près de lui, sans que ça ne risque de faire des histoires. C'est naturellement que sa main trouve la sienne. « Gabin, tu as quelque chose à nous dire ? » demande-t-elle, l'air de rien. Parce que tout le monde est déjà au courant, pour Nate et lui.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 15:52

t'as traîné dans la cuisine, pas pour donner un coup de main. ou relativement peu, t'as mis la table dans la grande salle, sorti tes bouteilles de vin, couper le pain, pour laisser faith préparer l'une de ses spécialités. t'aurais pu faire plus, vous auriez pu faire ça tous les deux. mais les activités en couple, ce n'était plus relativement cela depuis quelques années. honteusement ou non, t'avouais que tu fuyais ses contacts, tu fuyais toute tentative de partage et parfois, t'avais l'impression de ne vivre qu'avec une colocataire. pas celle que tu avais épousé par amour. parce que tout simplement, votre amour était en branle. secrètement fragilisé qu'il vous fallait jouer la comédie devant vos enfants, comme cela allait être le cas encore aujourd'hui. pacôme et leomi déjà arrivés, tu prenais les glaçons dans le frigidaire lorsque elisa fit son entrée. "elisa." tu ne peux pas plus impassible. baiser légèrement distant contre la joue de la "ghostbuster", douce ironie avec la musique en tête, elle s'éclipse déjà.
glaçons dans les mains, tu les rejoins, faith sur tes talons. la révélation d'elisa te fait hausser les sourcils, oh une expression faciale. faut dire que t'es réellement surpris. et pas d'une bonne manière alors que tu regardes elisa, attendant plus d'explications qui ne viennent pas. légèrement contrarié au fond de toi, tu finis tout de même pas te tourner vers pacôme, le fils prodige. "alors pacôme, comment ça se passe le boulot ?" légèrement bateau, c'est pratiquement toujours de cette manière que vous engagez la discussion. jusqu'à le retardataire fasse finalement son entrée. regard inquisiteur, presque jugeur mais qui laisse ton visage impassible, tu ne peux t'empêcher de montrer ton mécontentement en glissant tes yeux jusqu'à ta montre. il est en retard, le jeune homme le sait lui-même mais c'est juste pour lui prouver que tu désapprouves sa non ponctualité. encore plus quand tu sais d'où il vient. tu le salues quand il vient vers toi, ton regard scrutateur le suivant. jusqu'à ce que tu sentes le canapé s’affaissait à côté de toi, que son parfum que tu aimes autant que tu détestes emplisse tes narines, que sa main chaude te prenne la tienne. c'est parti pour la comédie. faith ne peut pas s'en empêcher de cuisiner son fils, voici l'un de ses défauts. comme le fait d'être infidèle, en voilà un ature. là, ça t'intéresse bien de connaître la réponse de ton fils, ou pour observer sa réaction, alors tu reposes ton regard sur lui, portant ton verre à tes lèvres.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 19:04

le repas dominical était presque une tradition chez les curtis, c’était l’unique occasion de réunir l’ensemble de la famille dans une même pièce. la nourriture y était toujours délicieuse, la bonne humeur au rendez vous, et leomi pouvait ramener discrètement son linge sale pour une machine rapide. (on ne va pas mentir, elle revenait surtout pour ça). vêtue de manière assez négligée, elle avait franchi le seuil de la maison un grand sourire aux lèvres, suivi de près par l’ainé.  pacôme  avait accepté de faire le chemin en sa douce compagnie. il avait subi avec courage les jérémiades silencieuses de la benjamine pendant tout le trajet, notamment sur son manque de goût musical et le fait qu’il devenait vieux. heureusement pour lui son calvaire avait fini par prendre fin, lorsque leomi était sortie en courant de la voiture.  la gamine avait sauté chaleureusement dans les bras de son papounet chérie adoré, avant de donner un vague signe de tête à la matriarche qui s’affairait dans la cuisine. il faut dire que la benjamine avait toujours eu ses préférences, et l’avait bien fait savoir. comportement légèrement puérile, il fallait bien l’avouer. faith lui avait remonté beaucoup trop souvent les bretelles, à jouer le rôle du méchant flic pour que la môme l’oublie si facilement. même si au fond, la gamine savait que sa mère l’aimait. son père était à ses yeux le strict opposé. une personnification peut-être un peu trop embellie de ce qu’il était vraiment. ne voyant tout simplement que ses qualités, jamais ses défauts. leomi décida de ne pas trop s’attarder, grommelant des mots incompréhensibles comme signe d’excuse. elle voulait éviter qu’on la questionne trop, sur sa vie professionnelle peu passionnante ou encore sur ses amours inexistants. elle s’était installée sur le canapé, à feuilleter un magazine qui traînait par là pour s’occuper, lorsque son frère l’avait rejoint. peut-être cherchait-il lui aussi à fuir les parents.  ils furent rapidement rejoint par elisa qui se montrait presque trop enthousiaste de les revoir. s'empressant d’écraser un gros baiser sur la joue de sa petite soeur. berk pas de bisous. la gamine fit une petite grimace de dégoût, grande mélodrame, enlevant la bave imaginaire qui pouvait encore se trouver sur sa joue. elle était bien trop grande pour ce genre de gestes affectueux. pire elisa pouvait porter des bactéries contagieuses. « comment vous allez ? vous m'avez manqué. »  leomi haussait des épaules d’une nonchalance non feinte. tout allait bien de son côté. rien de grave à signaler. sa vie était ennuyeuse à souhait. « oh, au fait. gabin sera en retard. il est chez nate. » qu’elisa souligna.  ce qui voulait probablement dire en message codé qu’ils étaient en train de faire les chauds lapins dans toutes les pièces de l’appartement. la jeune curtis ne préférait pas trop y penser , parce qu’imaginer son frère entrain de faire des trucs la rendait nauséeuse. elle lança un regard entendu à son frère et à sa soeur, lisant que trop bien entre les lignes.  « me regardez pas comme ça, c’est à lui qu’il faut demander des explications. »  maintenant que nate et lui étaient à nouveau en couple, il n’y avait que pour l’amour de sa vie. adieu le reste de sa famille, devenus complètement invisibles. gabin préférait la présence de nate à la leur, le message était clair. une pointe de jalousie tiraillait son coeur, n’appréciant pas de se retrouver en dernière position. la naïveté de la jeunesse sans aucun doute. d’ailleurs, gabin ne tarda pas à faire son apparition complétant ainsi leur quatuor de choc. leomi lui lança un regard éloquent, lui offrant un simple geste de la main comme salutation. elle fit l’effort de lui sourire, mais ce dernier n'atteignait pas ses yeux. ne vous méprenez pas, elle  était heureuse de revoir son frère amoureux, de le voir avec cette étincelle revigorante mais elle avait encore un peu de mal avec le jeune harrington. elle se méfiait tout simplement. la gamine se poussa tout de même dans un coin du canapé, pour laisser à tout le monde une place pour s’asseoir. la famille était au complet, lorsque leur deux parents se manifestent à leur tour dans le salon.  “gabin, tu as quelque chose à nous dire?” que demanda maman curtis d’une voix douce. de son petit sourire malicieux la gamine s’exclama “qu’il a mal aux fesses?” un petit air conspirateur sur le visage. ouai s'était moche de l'afficher ainsi devant tout le monde, mais à quoi servait une petite soeur si ce n'était pas pour faire chier son monde?
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 21:18

dimanche, c'est vrai, aujourd'hui on est dimanche. alors dimanche c'est troquer ses vêtements repassés par des vêtements encore plus repassés. le dimanche c'est l'eau de cologne trempée dans le cou et les cheveux parfaits. la plastique impeccable du dimanche pour montrer à papa et maman que pacôme il s'en sort très bien dans la vie. que son boulot c'est le bonheur -il le cherche encore ce bonheur. que sa femme et lui, c'est l'idéal des couples lambdas -il aurait pas oublié son anniversaire?? que la fatigue et le temps sont des êtres humains dont il ne connait l'existence -alors que les deux s'échappent dans ses mains, aussi vite que du sable sec. faut prouver au monde entier que c'est un adulte, un vrai de vrai, pacôme. le monde sait qu'un adulte, ça se bousille la santé en silence. parce qu'un échec, approchant un certain âge, ça pèse le poids du monde.

la candeur de sa petite sœur, leomi la douce au grand cœur. cette jolie fille qui ne cesse de se plaindre. de sa musique, de son retard sur la technologie. il dit pas grand chose, ne se défend pas. à quoi bon, il sait qu'il régresse avec le temps, comme si un petit enfant tournait le mécanisme de grandir à l'envers. mais qu'importe, parce qu'il aime ses pupilles comme sa propre existence. mais qu'importe les mots exécrables qu'elle pourrait lui souffler, leomi c'est la sœur de tous les bons moments. son pied n'avait qu'à peine effleuré le frein, qu'elle courrait déjà rejoindre la maison des parents. ce pilier de rue, les curtis les biens aimés, cette maison qui a tant de fois fait crier et aimer chaque tête brune. (presque) la boule au ventre, c'est la nonchalance torride de pacôme qu'avançait jusqu'au point de rendez-vous.

voir daddy.
lui dire bonjour.
en lui serrant la main?
en l'embrassant sur la joue?
lui sourire?
ou feindre d'avoir perdu toute émotion?


la réflexion se perdit en cours de route et, si obnubilé à faire bonne impression devant le paternel, embrassa pensivement la joue de sa mère. il s'en rendra compte plus tard, de l'égoïsme dont il fait preuve face aux yeux de sa mère, de l'espace qu'il creusait entre eux pour faire plaisir au père. arrivé face à alistair, pacôme redevient l'enfant ridicule d'un mètre vingt, huit ans et trois dents de lait qu'attendent encore de tomber. un sourire cramoisie, un baiser léger et une poignée de main enfantine. yes, bien joué pacôme. rejoindre sa sœur le plus rapidement possible dans le canapé, retrouver son souffle et quitter cette peur de mal faire. une vraie feuille brisée par les années. une ribambelle de baiser et de salutation, de discussion armé par le plaisir de se retrouver, d'oublier un peu le temps et l'extérieur pour se retrouver ensemble. elisa qui leur annonce l'arrivée tardive de gabin. pour cause: nate. il sent leomi et sa grimace sans même porter un regard à son visage. pacôme passe au-dessus de cette information, nate nate nate n a t e. bouffé à toutes les sauces, surprendre pacôme être surpris d'entendre le nom de nate et de gabin sans aucun sens liés, c'est rare. très rare. (pour ne pas dire impossible)

"alors pacôme, comment ça se passe le boulot ?" le rouge qui lui monte aux joues. les mains fébriles, soudainement moites. une question du père. une question de papa. pour lui. pour pacôme. sur son boulot. c'est la bouche qui s'entrouvre, qui commence à bégayer pour sortir qu'un ridicule pas mal. ça bouge pas mal. et il se mord la langue, se maudit, se roue de coup dans un silence mortel. plomber la discussion en trois secondes, en oublier comment parler, oublier les mots, spécialité pacôme aux risques et périlles. l'gabin qui rentre, pacôme qui s'enfonce dans le canapé. merde, merde, merde, merde. il ravale son rire à la phrase de leomi. le chic pour les beaux mots, pour lancer un regard gêné sur sa personne en quelques secondes. elle n'en rate pas une, sa langue si peu utilisée, mais utilisée à si bon escient. le grand frère sourit à gabin, obligé de rattraper la situation pour ne pas attirer les foudres sur leomi par qui que ce soit. ce que veux dire leomi par là, c'est qu'elisa nous a déjà dit que t'étais avec nate. donc pas la peine de mentir par apport à ton retard. voir même, t'excuser pour ton retard ce qui ne t'as pas effleuré l'esprit. la remontrance discrète, les mots rajoutés quand il a vue le regard de papa sur gabin, des yeux qui ont chuté vers sa montre, de la non-ponctualité qu'osa s'accorder gabin. pacôme s'excuse envers son frère en un regard discret. mais il l'attend, ah il l'attend en secret l'adoration de son père pour lui. un jour, il l'aura.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 21:49



en retard. évidemment que t'es en retard, c'était pas possible autrement. t'as dû traverser une partie du queens pour pouvoir repasser chez toi avant de finalement te diriger vers la maison familiale. mais ça aurait pu être pire, t'aurais vraiment pu être la bourre, genre d'une heure ou deux. ça doit faire dix minutes, pas plus. quelque chose comme ça, le temps de prendre des nouvelles de chacun, quoi. bon, t'es à peu près au courant de ce qu'il se passe dans la vie de ta fratrie, c'est déjà ça. tu te mords l'intérieur de la joue en te garant dans l'allée, un petit soupir sur les lèvres en sonnant. t'aurais pu entrer comme ça, comme si de rien n'était, mais bon. tu laisses ta mère venir t'ouvrir et tu fermes les yeux en la prenant dans tes bras. bonjour mon ange. tu arques un sourcil face à son sourire et te mords l'intérieur de la joue en rejoignant tout le monde au salon. tu réceptionnes elisa, la serrant contre toi sans doute un peu trop fort, mais t'en as pas grand chose à foutre, ça fait plusieurs heures que t'as pas vu ta jumelle et c'est trop long pour toi. tu viens déposer un baiser sur sa joue, souriant tendrement. pas besoin de faire semblant, je leur ai dis que tu étais chez nate. tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel, dans un long et lourd soupire qui exprime très bien le fond de ta pensée. mais de toute manière, t'en avais déjà parlé rapidement, du retour de nate. ça ne doit pas étonner grand monde que de savoir que tu étais chez lui. tu m'as manqué. et moi aussi je t'aime. pas moi. tu souffles avec une moue sur les lèvres. évidemment que tu l'aimes, ta jumelle. tu serais rien sans sa présence dans ta vie. ou en tout cas, pas grand chose. elisa préfère te laisser planté au milieu de la pièce plutôt que de t'aider à te démerder, tandis que t'as cette impression d'avoir cinq paires d'yeux fixés sur toi.

gabin, tu as quelque chose à nous dire ? tu tournes la tête vers ta mère, te contentes de hausser vaguement les épaules pour aller t'asseoir sur le canapé, celui qui a déjà vu bien des années de passer et des conneries, surtout. qu'il a mal aux fesses ? tu t'avances un peu pour tourner la tête vers leomi, arquant un sourcil face à ses mots. elles vont très bien, merci de t'en soucier. tu souffles avec un sourire sur le coin de tes lèvres, avant de t'enfoncer dans le dossier du canapé, soupirant un peu. disons que t'as connu pire. et que t'arrives à t'asseoir sans avoir trop mal. et finalement, c'est pacôme qui prend la parole avant que tu n'aies le temps de t'expliquer sur quoi que ce soit. ce que veux dire leomi par là, c'est qu'elisa nous a déjà dit que t'étais avec nate. donc pas la peine de mentir par apport à ton retard. voir même, t'excuser pour ton retard ce qui ne t'as pas effleuré l'esprit. tu te pinces les lèvres et ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel face au discours de ton aîné. tu hausses un peu les épaules. tu viens appuyer tes coudes contre tes genoux, un peu penché en avant en direction du reste de ta fratrie. un petit soupir t'échappe. commence pas pac, c'est pas comme si j'avais trois plombes de retard, t'as dû arriver y'a même pas une demi-heure. tu souffles dans un soupir. tu secoues un peu la tête de gauche à droite, t'es plus un gosse, et tu dois avouer que ça te soûle un peu de te faire réprimander comme si t'avais quatre ans par ton grand frère. et oui, j'étais avec nate, j'ai dormis là-bas, et si ça pose un soucis à quelqu'un et bien tant pis. tu souffles en te renfrognant un peu, les bras croisés contre ton torse. j'ai plus dix-huit piges et j'suis capable de gérer ma vie sentimentale. j'suis le premier à avoir subi ces dernières années, mais c'est comme ça. on sort ensemble, d'ailleurs, mais j'suis sympa, j'vous ai épargné sa présence. tu marmonnes, un peu trop amer sans doute. et au fond, tu les comprends, mais t'as aussi besoin qu'ils comprennent que c'est pas en restant rancunier et en colère contre nate que les choses vont s'arranger. tout le monde fait des erreurs après tout. et puis merde, t'as pas à te justifier de tes actes et encore moins à ton âge.  
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Jeu 17 Jan - 23:52

tu souriais à ta mère et tu acquiesçais doucement quand elle te parlait de sa paëlla. c’était toujours délicieux, ce qu’elle faisait, de toute façon. tu soupirais un peu finalement, croisant ton père, et rejoignant ton ainé et ta cadette dans le salon. haussement d’épaules pour leomi, pas de réponses pour pacôme. ce repas commençait bien. finalement, vos parents vous rejoignaient à nouveau et tu te pinçais les lèvres, face au mots de ton père pour pacôme. et au cinéma qu’ils faisaient, avec ta mère. tu levais les yeux au ciel, te mordant les lippes alors qu’ils jouaient au couple parfait, alors que dans le fond, tu pressentais que quelque chose n’allait pas. tu avais le don pour sentir ces choses, comme un sixième sens. tu étais distraite, écoutant les paroles des uns et des autres, ne te sentant encore pas totalement entière, sans ton frère jumeau. tu te levais finalement quand il arrivait et tu esquissais un sourire en coin en déposant un baiser sur sa joue, avant de te rasseoir contre lui, et contre ton aîné. haussement du sourcil quand ton père et pacôme reprochaient ouvertement à gabin son retard, et tu ouvrais la bouche pour parler, avant que ta moitié ne te devance, se justifiant. « c’est bon, lâchez-le. » tu soufflais en haussant les épaules, glissant ta main dans le dos de gabin. ça avait toujours été comme ça, vous deux contre le reste du monde. tu soupirais et tu sentais le regard de tes proches sur toi. « nate le rend heureux. faites comme moi, acceptez le c’est tout. » tu soufflais en soupirant un peu. ça n’avait pas été facile de pardonner à nate, peut-être même que tu ne l’avais pas encore totalement fait. mais tu connaissais gabin sur le bout des doigts, tu savais quand il était heureux et quand il ne l’était pas. et depuis que nate était rentré, depuis qu’ils se fréquentaient à nouveau, ton frère avait changé, et pas en mal. « tu t’es rasé. ça te va bien. même si du coup maintenant je fais clairement plus âgée que toi. » tu soufflais avec une petite moue en venant embrasser sa joue. tu lui souriais et tu te levais finalement, te dirigeant à l’endroit où ton père rangeait ses bouteilles d’alcool et tu ouvrais le placard, en sortant une bouteille de champagne avec un air malicieux. « maintenant qu’on est tous là, on devrait boire non ? » tu demandais en posant la bouteille sur la table basse, prenant les verres déjà posés sur la table. tu remarquais bien vite le regard de ton père et tu te pinçais les lèvres, ouvrant la bouteille de champagne en faisant claquer le bouchon, un sourire toujours amusé aux lèvres. t’avais toujours eu ce côté un peu plus rebelle que tes frères et ta soeur. celle qui ne faisait rien comme les autres, celle qui ne pensait pas comme les autres. la nana un peu bizarre du fond de la classe, celle qui parlait toute seule de choses invraisemblables. celle qui était devenue gérante de pompes funèbres, et chasseuse de fantôme. parcours exécré par le père. « ça va papa ? tu as vu un fantôme ? » tu demandais avec une petite moue provocatrice en lui tendant tout de même une coupe de champagne. référence directe à ce métier qui pour lui n’en était pas un, mais qui te rapportait tout de même pas mal d’argent. tu remplissais les coupes de tout le monde et tu te pinçais les lèvres. « on fête quoi ? » tu demandais alors en fronçant les sourcils, pas certaine que vous soyez réunis pour fêter quelque chose, dans le fond.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Ven 18 Jan - 10:31

Faith était toujours ravie à l'idée de recevoir ses enfants. À chaque fois, elle faisait en sorte de mettre les petits plats dans les grands. Pour la préparation du repas, elle aurait aimé qu'Alistair soit davantage avec elle, comme avant. Mais il faut dire que ce n'est plus vraiment la même chose, depuis quelques années... Alors elle le laisse tranquille, tandis qu'il donne un coup de main dans son coin et qu'elle surveille le repas. Leomi et Pacôme arrivent ensemble, et cette manière qu'ils ont de la saluer, surtout celle de la benjamine, lui fait de la peine. Comme toujours, elle se précipite dans les bras de son père, qui à ses yeux, a forcément le beau rôle, tandis qu'elle n'a droit qu'à un signe de tête. Un signe comme ceux qu'on adresse au voisin dont la présence ne nous fait ni chaud ni froid. Pacôme, lui, se contente d'une rapide bise sur sa joue. Au moins, il établit un contact, quand bien même il se montre distant avec sa mère depuis quelques temps. Heureusement, l'arrivée des jumeaux est bien plus agréable. Un câlin d'Elisa, même chose venant de Gabin. Il faut dire que les rapports avec eux ont toujours été bien plus fusionnels. Parfois, elle a l'impression de ne pas connaître son aîné et sa benjamine aussi bien qu'eux, et elle aurait aimé que ce soit différent. Bien vite, ils sont tous réunis dans le salon. Faith aux côtés d'Alistair, comme toujours. Elle profite toujours de ces moments-là pour se rapprocher de lui, ayant désespérément besoin de contacts avec son mari. Dès que Gabin est là, la matriarche sent bien qu'il est assailli de reproche. D'abord, cette remarque douteuse venant de Leomi, que Faith ne tarde pas à fusiller du regard. Généralement, elle ne dit pas grand chose, mais quand elle le fait, ça ne plaît pas toujours. Pacôme, lui, le réprimande sur son retard, alors que ce n'est sûrement pas à lui de le faire. Elle voit bien que cela a dérangé Alistair, qui se contente d'un regard pour le faire comprendre à son fils. Elisa défend rapidement son jumeau, et sa mère lui adresse un discret signe de tête. Autrement, elle aurait naturellement pris la défense de Gabin. Elle n'imaginait pas le début de ce repas se dérouler ainsi. À l'évidence, le jeune homme se sent attaqué puisqu'il leur fait bien comprendre qu'il est libre de fréquenter qui il veut. C'est vrai, Faith aurait bien aimé qu'il s'agisse d'un autre garçon, vu le mal que Nate a pu faire à son fils par le passé... Et en même temps, elle sait bien qu'il ne peut être heureux qu'avec lui. « Il pourra venir la prochaine fois, je n'y vois pas d'inconvénient. » lui dit-elle, posant sa main sur son genou pour le rassurer. C'est inévitable, elle sera méfiante vis-à-vis de Nate, en souvenir de la peine de son fils, mais elle ne compte pas mettre son compagnon mal à l'aise. « Le seul souci c'est que tu as fait le petit cachottier. » ajoute-t-elle d'un air complice à l'attention du principal concerné. Elle aurait bien aimé l'apprendre de lui plutôt que d'Elisa, même si ce n'est qu'un détail. De toute façon, les nouvelles circulent bien vite dans une famille comme la leur. Entre temps, la jeune femme s'est levée pour se servir dans le placard à bouteilles, sortant une bouteille de champagne et des coupes. « Elisa... » souffle-t-elle, réagissant alors à la provocation qu'elle adresse à son père. Elle aimerait bien qu'il n'y ait pas de piques lancées à qui que ce soit aujourd'hui, mais il faut croire que c'est déjà trop tard. Elle la remercie quand elle reçoit à son tour sa coupe, avec le sourire. « A moins que l'un de vous projette de se marier ou d'avoir un bébé, je ne pense pas qu'on fête quoi que ce soit. C'est juste pour le plaisir d'être ensemble. » répond-elle, les regardant chacun une fraction de seconde. Elle croit bien que ce n'est pas encore à l'ordre du jour pour aucun d'eux.
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Message Sujet: Re: sunday lunch (curtis)   sunday lunch (curtis) Empty Mer 23 Jan - 15:45

"leomi.." voix posée, voix calme, t'as pourtant un regard intransigeant que tu poses sur ta petite dernière, tu fusilles un instant ce commentaire totalement déplacé de la soeur à son frère. bordel, t'es pas coincé mais t'as carrément pas envie d'imaginer les ébats sexuels de ton fils avec.. l'autre là. le nate harrington. eurk. que ce soit pour lui ou pour n'importe lequel de tes enfants. moins tu en sais, mieux tu te portes. surtout en ce qui concerne tes filles. le premier de tes garçons qui ouvre la bouche, explique, incrimine le retard de gabin, t'as un sourire pour lui. oh non pas pour le retardataire mais pour ton aîné, fier de lui, du gamin qui met des mots sur ceux que tu gardais pour toi, pour l'instant. non pas car tu n'osais pas, seulement parce que tu crois en la force de la présence physique, à la force des messages passés seulement par le regard et l'attitude. ils sont parfois beaucoup plus fort. ils font parfois beaucoup plus mal. le concerné finit par ouvrir la bouche, confirme qu'effectivement il s'est remis avec le garçon. et ça te plaît pas. carrément pas. "quel choix judicieux..." tu lances sans aucune once de bienveillance en rebondissant seulement sur ces derniers mots, ceux où il souffle qu'il ne leur a pas imposé sa présence. encore heureux putain. nate sous ton toit ? hors de question, pas comme cela, pas en arrivant l'air de rien, la fleur au fusil. elisa défend son jumeau et tu ne peux que lui admirer ça, au moins ça, la loyauté envers l'être avec qui elle a passé neuf mois dans le ventre de ta femme, l'être avec qui elle se sent sans doute le plus proche et le plus connecter. la gamine finit par se lever, avançant vers le placard  à alcool et revenant vers vous, une bouteille de champagne à la main. un truc pas prévu au programme. un sourcil levé, tu la regardes faire, sans mot. jusqu'à ce qu'elle tente de te rentrer dedans, tu pousses un soupir lasse, comme plus du tout amusé par elle, et c'est le cas, comme si elle te fatiguait, c'est le cas encore une fois. franchement, tu sais plus quoi penser d'elle. faith à tes côtés prononce son prénom pour la mettre en garde. tu pourrais te taire mais c'est mal te connaître. "ça me désole seulement que tu ne saches pas que du champagne se boit frais, mais bon.. passons." t'es carrément tenté de lui balancer en plus que ça doit être son ami casper qui lui a soufflé une idée aussi absurde et de faire un coucou dans le vide à côté d'elle, mais non. tu t'arrêtes là. tu la fixes, comme un air déçu sur le visage, affronte son air provocateur qui te fait presque ni-chaud, ni-froid. tu dis presque parce qu'en réalité, ça t'emmerde, dans le fond, d'avoir ce truc étrange avec ta fille. ce conflit perpétuel qui vous oppose. elle demande ce que vous fêtez en ce jour et t'es bien tenté de lever ton verre et d'annoncer que ça y est, youhou, je quitte votre mère. mais ça, cette scène, elle ne se passe que dans ta tête, alors que faith s'accroche toujours à ta main et s'adresse à vos gamins. tu l'ouvres plus, retourne dans ton tour d'observation alors que t'attrapes ta coupe sur la table, en profitant pour te dégager de la main et de l'emprise de ta femme infidèle.
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