Always on the back + Nevaeh

Nevaeh n’allait pas m’avoir aussi facilement. Je connaissais toutes les combines inimaginables. Moi même, j’avais fait de nombreuses bêtises pour le plus grand plaisir de mon père et mes grands parents. Elle ne pouvait donc pas m’avoir à mon propre jeu. Finalement, la jeune brune ne se laissa pas abattre et elle sortit quand même. Après avoir fermé leur appartement à clé, je la suivais juste derrière elle. D’un sourire amusé, je lui demandais où on allait. Ce n’était pas marrant si je fermais ma bouche tout le long de la soirée. Nevaeh eut un petit sourire espiègle et elle me lança une petite pique qui m’amusa grandement. Tout à fait ! J’ai envie de connaitre mon programme pour la soirée. Je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette tandis que je restais toujours derrière elle à la suivre un peu comme un toutou. Je ne me qualifiais pas de chien, j’étais son garde du corps en quelque sorte. Les McGrath pesaient lourd dans le Queens et la plus jeune pouvait risquer sa vie à tout moment de la journée. Un accident de voiture, un pot de fleurs qui tombe d’un étage, une plaque d’égout ouverte… Tout plein de choses qui ont l’air subtils sans arrière pensée d’un premier coup d’oeil et pourtant, ça pouvait être l’oeuvre de nos ennemis. Il était hors de question que Nevaeh vive un de ces accidents pouvant lui coûter sa vie. C’est pourquoi, me voilà à jouer le chaperon. La jeune McGrath me demanda alors si je n’avais pas le vertige. Je tirais une dernière fois sur ma clope que j’écrasais ensuite sous mon pied. Absolument pas ! Elle allait sûrement m’amener sur une tour ou bien un toit. Ce ne serait pas la première fois où je me percherai en hauteur. J’aurais pensé que tu rejoindrais des potes ou bien un garçon dans un bar ou une boite de nuit. Comme quoi, je ne connaissais pas vraiment Nevaeh. Ce soir me permettrait peut être d’en savoir un peu plus à son sujet. Il est vrai que je côtoyais davantage Balraj qui était un ami, un mentor, un modèle pour moi. Je côtoyais également le vieux McGrath quand il était en ville à travers mon père qui entretenait la même relation avec lui que celle que j’entretenais avec Balraj.


@Nevaeh McGrath

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Il te ferait presque rire le Malone. Te divertir de l’instant d’avant à t’en faire à demi oublier ces mots échanger sur cette période de ta vie qui te poursuivait encore et toujours. De toute façon, tu n’avais pas d’autre que de te faire à sa compagnie. Il semblait bien déterminé à remplir son rôle. A ne aps te lâcher. « Me suivre jusqu’à ce que t’en puisse plus et que tu finisses par me laisser tranquille ?! » toujours le regard en coin qui dérives légèrement vers lui alors qu’il continue d’avancer à bonne distance de toi. Derrière comme un petit chien de compagnie au final. Tu avais bien raison de ta comparaison dans le fond. C’était lui qui le prouvait bien. Consciente qu’il faisait bien plus que sa mais, la colère contre ton frère de vouloir tout contrôler comme ça évincer toutes once de reconnaissance que tu pouvais bien avoir. « Bon programme non ?!... » Que tu ajoutes alors que, bien évidement tu plaisantes. De toute manière tu t’es faite à l’idée que ce n’est pas ce soir que tu le sèmeras. Une autre fois peut-être. « En réalité même moi je ne le connais pas le programme !! Rien de planifier, juste se laisser porter par la nuit… » Un peu ce que tu faisais tous les soirs quand le sommeil ne voulait pas de toi ou que les cauchemars de ronger de l’intérieur. Quand l’appartement bien que spacieux te semblait être l’endroit le plus étriqué du monde. Quand tu te sentais étouffer et que tu avais besoin d’air. Dieu sais que tu en avais besoin d’air en ce moment. Echapper à tes démons tant bien que mal. La noirceur qui meurtris ton cœur jusqu’à ton âme. Puis cette putain de date qui approche comme le rappelle que jamais tu ne pourras échapper à ce qu’il t’est arrivé. Alors, tu marches. Tu arpentes  les rues de la ville sans but précis. Tu cours même parfois. Volant de toit en toit pour te sentir libre. Libre de tout. Vivante. Sa remarque te fait sourire peut-être un peu amèrement même. Une pause sur ta route et tu te tournes vers lui. Tes opales accrochant les siennes  comme pour y trouver une réponse. La réponse à ce qu’il pense vraiment de toi. Au final il ne te connaît pas. Pas plus que n’importe qui. T’es même persuadé que ton frère ne sait même pas à quoi tu passes tes nuits à faire le mur. «  J’ai l’air si superficielle que ça ?! » que tu lances et peut-être que tu attends plus de sa réponse que ce que tu pourrais le montrer. Puis, tu reprends ta route. Lui derrière, toi devant. De toute façon tout le monde te prend pour une gamine, Malone ne dérogeait surement pas à la règle. Tous ou presque te jugeant sans savoir. « Les seuls clubs ou je sors c’est ceux de ma famille de toute manière pour le reste rien de plus cliché que de donné rendez-vous dans un bar et pour mes amis bien que je l’ai adores… j’avais besoin d’être seule !! » comme si tu avais besoin de te justifier ou alors c’était cette infime part de toi qui avais envie qu’il te voie pour ce que tu étais vraiment. Qu’il te voie toi.  « …. Pour la solitude c’est raté ! » Petite pique lancer et tu sais que cela le feras sourire. Toi-même t’en rigolerais presque. Ton regard qui flâne que les ombres de la nuit avant d’attraper ton regard. Ton endroit de ce soir, un bâtiment en pierre ancienne un peu plus haut que les autres mais, le spectacle étaient en contre-bas. Vue imprenable sur les artistes de la nuit qui exprime leurs arts sur les murs de la ville en sommeil. Sans crier gardes-tu tournes dans la petite ruelle de toute manière tu savais qu’il suivrait. L’échelle de secours que tu tires et te voilà entrain de te hisser jusqu’au toit pour qu’une fois en haut, tu te poses les pieds dans le vide et admirer la beauté nocturne qui s’offre à toi. Un tout autre monde…  

Nous étions en route pour aller… je ne sais où. Je demandais alors à Nevaeh quel était le programme de la soirée. Autant savoir ce que j’allais faire ce soir. Pour ma part, j’aimerais bien qu’on aille dans un bar histoire de boire des canons tout en épiant ses moindres faits et gestes. Nevaeh n’était pas désagréable à regarder. Elle était devenue une très belle jeune femme. Voilà pourquoi, il fallait que je la protège des griffes de la nuit. Elle décida de jouer la carte de l’humour. J’aimais ça ! C’était bien mieux que les cris de tout à l’heure. T’y crois toi ! Je suis persévérant comme mec. Je lui fis un clin d’oeil tandis que nous continuions d’avancer. La jeune Nevaeh semblait malicieuse, comme si elle préparait un coup. Elle trouvait que c’était un bon programme de me pousser à bout. Je trouve aussi, il y a moyen de s’amuser. Je prenais la remarque à la rigolade. Elle pouvait essayer toutes les combines du monde pour me semer, elle n’allait pas y arriver. D’une, j’étais coriace. De deux, j’avais fait le mur plus d’une fois chez mes grands parents. Elle était mal tombée avec moi. Voilà pourquoi Balraj me faisait autant confiance. Nevaeh finit par m’avouer qu’elle n’avait rien prévu au final. Elle avait seulement planifié le fait de passer la nuit dehors, à l’air libre. Je pouvais la comprendre, la gamine, elle était toujours enfermée dans son palace doré. C’était ça de faire partie de la famille la plus influente du Queens. Elle risquait quotidiennement sa vie tout ça parce que c’était une McGrath. Au bout d’un moment, elle devait avoir besoin de souffler. Et la nuit semblait être son échappatoire. J’approuve ce programme ! Je pensais que la jeune femme voulait aller en boite de nuit ou au bar du coin retrouver ses amis voire un mec. Mais non, j’avais fait fausse route. Elle semblait offusquée que je puisse penser cela. Non, j’ai pas dit ça ! Mais c’est ce que font les jeunes d’aujourd’hui, non ? Je ne voulais pas l’offenser. Elle m’avoua alors pourquoi elle ne sortait pas, pourquoi elle ne voulait pas voir ses amis. Je comprenais typiquement ce qu’elle voulait dire. Je me retrouvais dans ses paroles, cet esprit de solitude, de vouloir se retrouver… C’était ce que m’apportait la peinture ! Mais ça, je ne lui disais pas, préférant garder ce jardin secret. Elle ajouta alors que pour la solitude, c’était raté pour ce soir. Je haussais les épaules, elle n’avait pas le choix de toute façon, et moi non plus. Tu me fais penser à quelqu’un tiens ! Et tu sais, je peux être très discret, tu te sentiras seule comme ça. Toujours la carte de l’humour, du second degrés. C’était une facette que j’avais me permettant de ne pas montrer mes faiblesses. Au bout d’un moment, nous étions arrivés au lieu où elle souhaitait aller. Nous grimpions l’échelle nous hissant sur le toit. Nous marchions un petit peu pour rejoindre le bord nous donnant une vue incroyable sur l’ensemble du Queens. C’était magnifique ! Alors comme ça tu m’as emmené dans ton repère secret ? Je la regardais du coin de l’oeil avec mon petit sourire malicieux sur les lèvres.


@Nevaeh McGrath

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C’était comme vous renvoyez incessamment la balle. Comme un défi dans lequel personne n’aurait le dernier mot. Aussi coriace l’un que l’autre. Tout à gagner, tout à y perdre cela semblait du pareil au même. « L’espoir fait vivre non ?!... » Que tu lances sur la même note joueuse que lui. Il était tentant le défi dissimulé qu’il t’offrait sur un plateau et lui avait bien plus à perdre que toi à l’arrivée. Tu n’étais pas mauvaise non, tu voulais juste qu’on se mette un peu à a place. Que l’on te comprenne au-delà des crises de gamine que l’on t’allouée. Tu ne cherchais pas à jouer ta diva, ni la capricieuse, non. Tu voulais simplement qu’on te laisse de l’air. Que l’on t’accorde assez de confiance pour te laisser respirer. Il n’y était pour rien Malone dans le fond mais, il en été l’instrument. Peut-être bien qu’il n’avait rien demandé mais, toi non plus. Dans le fond t’étais même persuadé qu’il approuvé autant la décision de ton frère que Nana. Ils étaient tous dans le même bateau. « … t’es optimiste c’est bien !! » tu t’en amuse presqu’autant que lui de la situation et peut-être que c’est tout simplement que tu n’as plus envie de te prendre la tête. Pas en ce moment. Pas ce soir. Tu lui accorde cette bataille mais, pour la guerre, tu n’as pas lâché ton dernier mot. « Que tu approuves ou non tu n’aurais pas eu le choix de toute manière… » Que tu lances un grand sourire satisfait sur les lèvres avant de continuer ta route vers où le vent te mèneras. Finalement t’en viens même à te dire que tu pourrais tirer toute cette situation à ton avantage sans faire le mur mais, le trainer dans les derniers endroits où il voudrait mettre les pieds. A méditer. De toute manière pendant un instant il te prend pour fille que tu n’es pas et tu ne sais même pas pourquoi cela t’offusque autant. Il ne connaît finalement rien de toi si ce n’est ce que tu veux bien montrer aux gens. Personne ne te connaît vraiment dans le fond. Puis, depuis quand cela pourrait avoir une quelconque importance. « Ouais, peut-être bien !! » que tu souffles lasses en tournant dans la petite ruelle sur votre droite « … je ne suis pas comme tous les jeunes !! » tu as beau faire comme tout le monde, suivre l’exemple de la gamine populaire dans le fond tu ne t’en complais pas de tout cela. T’es loin de la gamine que tout le monde pense que tu es. T’es loin de tous ces artifices que l’on peut te prêter. Toi, tu aspire juste à la simplicité. A la liberté. « Me dis pas que tu es du genre solitaire ?! » que tu lances presque à la légère mais, au final tu n’en connais pas plus de lui qu’il en connaît de toi. « T’en impose autant qu’un poids lourd qu’es ce que tu veux que je me sente seule avec toi épiant mes faits et gestes… » Humour pour humour et tu te laisserais presque prendre aux effluves de légèreté que l’instant t’offre. T’en oublierais presque l’instant d’avant ou le fait qu’il t’impose sa présence. Dehors mais, toujours enfermé. L’échelle que tu grimpes toujours bien accompagné ou suivi à la trace plutôt. La hauteur qui te fait du bien. Celle qui apaise les maux perçant ton cœur. Ton âme. Ton corps qui trouves sa place habituel sur le rebord entre la terre ferme et le vide. L’équilibre. Les prunelles qui se perdent dans l’horizon et sa voix qui brise le silence. A demi sourire sur tes lèvres et le regard qui s’ose au siens. « Que tu rêves oui… tu n’es pas encore digne de le voir mon repères secret !! C’est que ça se mérites… » Petit rire amusée alors que tu attrapes ton sac à dos pour en sortir ton appareil photos et ton carnet de dessins. « … C’est là que je viens quand je n’arrive pas à dormir et que je n’ai pas envie que balraj retourne toute la ville pour me retrouver !!Il connaît l’endroit ! » Que tu lances simplement les yeux s’accrochant au vide et aux lueur dansante de la nuit sur les immeubles en contre bas.

Il y avait un jeu de petites piques entre Nevaeh et moi. C’était à celui qui taquinerait le plus l’autre. C’était qu’elle avait du répondant la petite McGrath ! Mais elle ne savait pas avec qui elle jouait. J’étais têtu, buté, persévérant et je ne me laisserai pas avoir par une fille plus jeune que moi. Je la toisais du regard avec un regard en coin. Il vaut mieux toujours voir le bon côté des choses non ? C’est nul d’être pessimiste… Cela répondait à son espoir fait vivre et à mon côté optimiste. Donc oui, je comptais bien m’amuser ce soir qu’importe ce qu’elle avait prévu. Et puis, comme elle le disait si bien, je n’avais pas le choix sur le programme de ce soir donc autant que je m’amuse d’entrée, que je ne rouspète pas et que je profite, moi aussi, de ma soirée. Oui ! D’ailleurs, je te mets au défi qu’une prochaine soirée, ça soit moi qui choisisse le programme ! Comme ça, Nevaeh verra à quoi j’occupe mes soirées moi aussi. A vrai dire, nous ne nous connaissions pas vraiment tous les deux. Elle devait m’imaginer être un gros dur au coeur de pierre, sans sentiments ni émotions, toujours là, au pied pour son frère. En soit, tout ça était vraiment. Cependant, elle ne connaissait pas mon autre facette un peu plus douce notamment l’amour que je portais à ma famille ou encore le fait que je peignais à mes heures perdues. Par ailleurs, elle, je l’imaginais être la petite fille à son papa, capricieuse, souhaitant se montrer, faire la fête et du shopping… Mais je devais sûrement me tromper. Après tout, nous pouvions montrer ce que les autres souhaitaient voir. Et ça devait être le cas pour nous deux. Du coup, je fus assez surpris qu’elle ne m’emmène pas en boite de nuit ou dans un bar. Je pensais que c’était ce que faisaient les jeunes d’aujourd’hui. Mais pas Nevaeh apparemment. Elle n’était pas comme tous les jeunes. Et tu es comment alors ? Quitte à être coincés ensemble, autant apprendre à se connaitre. Je ne faisais rien de mal, si ? Nous nous ressemblions sur plusieurs points notamment cet aspect solitaire. Elle fut surprise sur cet aspect là de ma personnalité. Si. Le silence est d’or par moment et quand t’es toujours en bande, se retrouver seul fait du bien. Je ne savais pas pourquoi je lui disais tout ça. C’était comme si je ressentais le besoin de lui en parler. Pour l’heure, aucun de nous deux allait se retrouver seul. Mais, je pouvais être très discret et c’était comme si elle était seule. Elle ne semblait pas être du même avis que moi vu ma carrure imposante. Je me mis légèrement à rire. Si tu mets pas du tien aussi ! Dis je en rigolant. Ca ne devait pas être très drôle pour elle mais elle n’avait pas le choix. Je comprenais son frère qui avait peur pour sa vie. C’était tout à fait justifiable. Après être monté en haut du toit, nous nous posions sur le rebord. Je n’avais pas le vertige donc c’était assez facile pour moi de jouer au petit singe des rues. Je regardais cet horizon qui se profilait devant mes yeux puis au bout d’un moment, je brisais le silence demandant si c’était son repère secret. Nevaeh trouva cela amusant et m’avoua que c’était juste le coin où elle se rendait quand elle n’arrivait pas à dormir. Balraj le connaissait et la laissait y aller. Il faut quoi pour mériter de voir ton repère secret alors ? En tout cas, c’est réconfortant comme endroit ! Je comprends pourquoi tu viens ici. Il y avait une vue sur toute la ville, les bruits étaient en fond et on se sentait vraiment seul au monde. Je remarquais alors que Nevaeh avait sorti son appareil photo et un carnet. Je fronçais légèrement les sourcils. Je ne connaissais vraiment pas la jeune McGrath décidément. Elle me surprenait de minute en minute. Tu fais des photos ? J’étais attiré par le domaine artistique même si je ne l’avais dit à personne, seulement à ma famille. Je voulais garder cette passion pour moi comme un petit jardin secret où je pouvais me retrouver le temps d’un instant.


@Nevaeh McGrath

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« Tout dépend comment tu voies les choses…. On est moins déçus en étant pessimiste, la chute fait moins mal ! » La voix qui se perd dans l’air et le regard plonger dans l’horizon. Triste façon de voir la chose. Triste façon de voir la vie alors que tu avais encore la vie devant toi mais, la vie t’avais mis assez de coup pour que tu tentes encore une fois la joue. Tu n’espérais plus rien pour ne pas te laisser avoir une nouvelle fois. Ton optimisme était pour ceux qui voulait bien acheter ton faux sourire et la comédie que tout vas bien. La réalité de ton cœur était bien plus sombre. Ton esprit étai déchiré par la souffrance et l’optimisme semblait qu’un instrument de plus pour finir par te brisé un peu plus. Tu ne lui enlever pas à lui cette positivité qui en serait presque contagieuse. Qui t’en arracherais presque un sourire pour ne pas te morfondre ou te laisser une nouvelle fois happer par la douleur qui tiraille ton être. « Aha… Au défi carrément ?! Partagé ton temps et si terrible que ça… » Un regard en coin qui se perd vers l’homme et un sourire presque révélateur qui fend ton visage. La taquinerie qu’il te rend bien quand il en a l’occasion. Tu le cherche pour qu’il te cherche en retour. « Je résiste bien à la torture alors, j’accepte le défis !! » clin d’œil et la tête qui se secoue légèrement à croire que tu devenais folle d’accepter de passer plus de temps avec lui alors que ton but premier c’était de le fuir. De prendre ton envole alors qu’il t’en empêchera. Voilà, que tu voulais partager plus de son temps et que cela ne t’en déplaisais  pas tant que cela. T’en aurais même presque hâte d’y être à cette prochaine fois mais, ça… ça tu ne lui montrerais surement jamais. Non, surement que cela lui ferait bien trop plaisir. Comme le fait de lui donner une raison de balancer à ton frère les conneries que tu ferais en traînant en boite. En lui donnant ce qu’ils attendaient tous. Non, tu lui donner le toi. Le vraie. Peut-être bien que t’en avais juste marre de jouer la comédie ?! Peut-être bien que tué tais juste épuisée… « Je suis moi… » Surement pas la réponse qu’il attend mais, tu n’es pas de celle qui aimes s’épandre à parler de toi. Non, tu tant à te cacher derrière les autres. A t’effacer plutôt qu’à te hisser sous le feu des projecteurs. Parler de toi quand tu ne savais même pas vraiment qui tu étais. « … il suffit de regarder un peu plus prêt et tu sauras ! » sourire timide qui se peint sur tes lèvres et une vérité qui résonne encore en toi comme un écho. C’était ça le problème avec les gens. Avec ta famille même. Tous à se contenter de ce que tu pouvais leurs montrer. Tous à ne pas regarder vraiment dans la vraie lueur transperçant ton regard. C’était surement plus simple de faire l’aveugle. Toi, qui n’osais même pas ouvrir les yeux sur toi-même. « Comme quoi, il ne faut pas juger un livre par sa couverture… » Finalement vous aviez l’air d’avoir plus en commun que tu ne l’aurais commun. Plus en commun que ton frère. C’était comme découvrir une autre personne. « Hey… comment ça j’y mets pas du miens je t’autorise à respirer le même air que moi c’est pas mal non ?! » que tu lances-faussement sérieuse sous des airs de diva qui ne te ressemble pas. Tu finis par éclater d’un rire libérateur. Tu te laisses emporter par la simplicité de l’instant. Par la sincérité du moment. Le rire qui s’envole dans l’air et les prunelles qui se laissent happer par la vue de la ville endormie. Les lumières qui danse et la lune qui siège en maitresse dans l’immensité du ciel. « J’aime bien prendre de la hauteur, ça m’apaises…. Ça me rappelle qu’on est si petit et si grand à la fois… c’est libérateur ! »  L’âme qui parles, le cœur qui s’ouvre pour la première fois depuis un moment. Pour la première fois avec lui. Tu ne réfléchis pas. Tu te laisses délicatement porter par l’instant qui semble comme suspendu dans le temps.  « Quand à mon endroit secret je n’y ai pas encore réfléchie mais, ça se mérite… » Tes iris qui viennent s’accrocher au siennes dans un étrange moment de silence avant que tu te détaches. Détaches de tout, de lui… la peur au cœur sans savoir pourquoi. Sa voix qui finit par te rattraper de ses questions et sa curiosité qui te fait bizarrement du bien. Pour la première fois de ta vie tu as cette sensation que l’on s’intéresse vraiment à toi. A toi pour ce que tu es et non pas pour ce que tu montres. « Oui… il y a quelque chose de magique à capturer un instant éphémère ! Quelque chose de beau à le rendre éternelle… » L’appareil que tu tournes vers lui pour capturer les traits de son visage tourner vers la belle New-York. « L’art c’est la vraie voix des émotions, des sentiments… la vraie voix du cœur ! » tu ne sais pas pourquoi tu lui dis tout cela. Tu ne sais pas pourquoi tu ne l’envoie pas balader comme tu ‘as toujours fait. Tu ne sais pas pourquoi l’instant semble différent de tous les autres. Tu te laisses perdre par ce flot de questions qui t’assailles sans vouloir vraiment en connaître les réponses…

Être optimiste ou pessimiste ? Cela dépendait de chacun, de sa nature, de son expérience dans la vie et la vision des choses. Pour ma part, je préférais toujours voir la vie du bon côté plutôt que de me morfondre et broyer que du noir. Ce n’était pas très sain. Nevaeh voyait plutôt l’aspect de tomber moins de haut si on était pessimiste. Drôle de façon de voir les choses mais je pouvais le comprendre totalement. Je comprends ton point de vue mais je trouve dommage de penser au pire. Il faut toujours espérer et voir le bon côté des choses ! Je ne lui ferais sûrement pas changer sa vision mais une petite remise en question de sa part ne pouvait pas lui faire de mal. En tout cas, je lui proposais qu’une prochaine fois, ce soit moi qui décide du programme de la soirée. Une promesse de se revoir en quelque sorte. Elle me taquina sur le fait que ce soit une torture de partager une journée avec moi. Je hochais la tête puis finalement, elle accepta ma proposition. La prochaine fois que je fais ta nounou, je te préparerai tout un programme. Tu ne seras pas déçue. A mon tour de la taquiner sur le fait que j’étais sa nourrice. Je savais qu’elle n’aimait pas ça. Je l’avais bien vu quand j’avais débarqué chez elle. Cependant, je ne connaissais pas vraiment Nevaeh. Je la connaissais juste à travers les paroles de son frère quand il osait parler de sa petite soeur. Je pensais qu’elle était plutôt du genre à sortir avec ses copines, faire du shopping… J’imaginais une fille assez superficielle en fait. Et au final, elle me prouvait tout le contraire. Elle me répondit simplement qu’elle était elle et qu’il fallait voir au delà de l’apparence. Je plongeai mon regard dans le sien, sans la quitter des yeux. Tu joues bien la comédie ! Je parie que tu es tout l’inverse de ce que tu montres avec cette fragilité que tu veux dissimuler. Je parlais d’une voix douce et réconfortante dans ce silence que procure la ville endormie. Notre soirée avait pris une toute autre tournure, quelque chose de plus intimiste et en dehors du garde du corps et de sa protégée. J’avais l’impression d’être avec une amie avec qui je partageais un bon moment, à s’ouvrir l’un à l’autre. Et pourtant, il ne fallait surtout pas que je m’approche de la jeune femme, que je noue un lien particulier avec elle sinon Balraj m’en voudrait et stopperait net notre contrat. D’ailleurs, Nevaeh me connaissait que comme le bras droit de son frère. Au final, elle ne savait pas vraiment qui j’étais. Comme elle disait si bien, il ne fallait pas juger un livre à sa couverture. Cette expression nous qualifiait bien tous les deux. Exactement ! Cette expression est faite pour nous. Lui dis je avec un sourire en coin accompagné d’un clin d’oeil. Décidément, nous n’arrêtions pas de nous chercher. Nous étions partis du fait que je prenais de la place par rapport à ma carrure, je lui demandais alors de faire des efforts et maintenant elle m’autorisait à respirer le même air qu’elle. Je pouffais légèrement de rire. Heureusement que c’est pas mal, sinon je serais mort ! Respirer était quand même important dans la vie sinon on pouvait mourir. Bien évidemment, tout ça était de l’humour. Nous reprenions un sujet un peu plus sérieux. Je tentais de déceler sa cachette secrète tout en lui précisant que cet endroit était reposant. Elle devait être tranquille ici, loin de tout et de tout le monde. Elle avait la vue sur l’ensemble de la ville. Et au milieu de toute cette vie, on se sentait tout petit. Nevaeh me précisa tout de même qu’elle ne me révèlerait pas son endroit secret aussi facilement. Je fronçais légèrement les sourcils. Je comprends ce que tu veux dire avec cet endroit… Mais ton « ça se mérite », c’est vague ! Après, je comprenais qu’elle ne me fasse pas spécialement confiance étant donné que j’étais très proche de son grand frère. Elle se demanderait si je l’ai révélé à Balraj ou quoi. Elle voulait se protéger avant tout. Enfin, je découvris son appareil photo et automatiquement, je lui demandai si elle en faisait. Elle me répondit positivement et m’expliqua pourquoi elle faisait de la photo. Elle en profita pour prendre des photos de moi alors que je l’écoutais attentivement. J’eus un sourire timide, intimidé par son appareil, par le fait d’être le modèle photo. Ce n’était pas vraiment dans mes habitudes tout ça… Lorsqu’elle parla de l’art, je comprenais totalement ce qu’elle voulait dire mais je ne pouvais pas lui révéler mon petit jardin secret, pas maintenant. Je vois exactement ce que tu veux dire… Je reportais mon attention sur l’horizon, me sentant mal à l’aise devant cet objectif. Je veux un droit d’image ! Revenir sur l’humour était plus facile pour moi plutôt que parler de sujets sérieux qui me touchaient. Je ne voulais pas que Nevaeh découvre ma vraie facette, elle en savait assez déjà. Il était plus facile qu’elle me prenne pour le bras droit de son frère.


@Nevaeh McGrath

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« J’ai arrêté d’espérer quoi que ce soit il y a bientôt quatre ans… » Une partie de toi était morte ce soir-là et tu savais qu’avec tous les essaie du monde. Avec tout l’espoir possible jamais tu ne t’en sortirais vraiment. Jamais tu n’oublierais qu’on t’avait arraché une partie de toi. Tu n’avais plus la force de te battre. Plus l’envie de t’essouffler à espérer en vain que demain, tout irais mieux. Non, tu savais que ce n’était qu’un foutu conte de fée. Une putain d’illusion. Alors, tu préférais rester enfermer dans les bas fond à ne plus voir la lumière plutôt que de te laisse éclairer et risquer de retomber après. Tu ne supporterais pas la chute. Tu n’y survivrais pas. Tout cela, tu le cacher ben pourtant. Tu l’as gardé pour toi cette souffrance et ces maux qui déchirer ton cœur un peu plus chaque jour. Peut-être juste un instant de faiblesse que de livré ces quelques parole à Malone. Peut-être juste un besoin de te connecté à lui juste un instant. –Tu ne devrais pas Nevaeh, t’es idiote, ne te laisses pas avoir- Tu chassais de ton esprit tes idées morose te raccrochant comme tu pouvais à ces plaisanterie tenter ou juste l’envie de te libérer. L’envie d’être à dix mille lieux de toi-même. De toute manière, tu n’avais pas d’autre choix que d’accepter sa présence. Pour ce soir du moins. « Attention, il se pourrait bien que je sois difficile à satisfaite…. » Petit clin d’œil avant de laisser s’échapper d’entre tes lèvre ton léger rire cristallin. Rare moment de sincérité alors que la plus part du temps rire et sourire n’était que faux semblant pour masquer la peine que tu traines. « En vraie, il en faut peu pour que je sois contente !! » délicat sourire qui éclaire ton visage et ton regard qui se perd de nouveau vers l’horizon. Finalement ce n’était pas si mal d’être accompagné cela éviter ton esprit de se morfondre. Cela t’éviter de ressasser la souffrance de ton âme. « T’es bien rémunéré au moins j’espère… je ne suis pas une enfant facile !! » le regard qui s’accroche aux siens un instant et tes yeux qui cherches un je ne sais quoi. Tu te laisses prendre par l’instant. Léger silence qui prend possession de vous enveloppé par la beauté nocturne et la quiétude de la ville endormie. « J’étais actrice dans une autre vie ça se voie non ?! » main que tu passes dans tes cheveux et battement des cils dans une jolie comédie que tu sers pour appuyer ta réponse. Mais, oui, il avait raison tu jouer les fortes mais, il n’y avait qu’à y regarder de plus prêt t’étais rien de ce que tu montrais. Pourtant, personne semblait vouloir y voir claire dans ton jeux. Au-delà de ton putain de sourire. C’était peut-être là le problème des gens à voir que ce qu’ils voulaient bien voir. Au final on passer son temps à se juger aux apparences sans vraiment savoir. Exemple de l’instant partagé avec Malone. Vous ne saviez rien l’un de l’autre. Rien de plus que ce que vous vous montrez respectivement. Finalement, tu te rendais compte que vous aviez peut-être plus en commun. Un peu d’effort et ce n’était pas si horrible que de partager son temps. Ta soif de liberté attendrait et l’homme arrivait à te changer les idées. Penser à autre chose juste le temps de quelques minutes. Quelques instants… « T’es encore un peu utile je t’offre quelques instant de répit… pour le moment ! » un clin d’œil pour répondre aux siens et ce sourire malicieux pour venir le chamailler un peu. Naturellement vous sembliez vous cherchez et t’étais surement idiote de te laisser aller comme cela. –Réveil toi Nevaeh, tu es toi et il est lui.- tu tentais de prendre tout à la rigolade mais, au fond de toi il y avait ce petit quelques choses qui te secouer un peu trop. Il te secouer un peu trop. Tu jouer l’aveugle préférant te perdre dans le rire ou dans la délicieuse perspective de la nuit tombé sur New-York. Tout sauf à lui. « C’est que tu es drôlement curieux… mais je te laisserais dans le floue faut que je voie d’abord si je peux te faire confiance !! Rien ne m’assure que tu n’iras pas courir tout révéler à Lobo à la première occasion !! La cachette restera secrète encore un petit moment… » C’était là tout le problème. Tu n’étais pas certaine de la confiance que tu pouvais lui accorder. Malone n’était qu’un sbire de ton frère au final et il ne fallait pas que tu l’oubli. Pourtant, tu semblais un peu trop le faire. L’appareil photo que tu sors et ton petit carnet. Toi qui te laisse aller à le capturer dans ton boîtier et tes iris qui se perdent dans son profil. Il t’amuse de sa gêne et tu l’embêtes encore un peu avant de te laisser à l’horizon. Avant de laisser ton appareil pour ton carnet de dessin. « …et moi un droit de liberté !!!... on ne peut pas tout avoir je crois !! » Tu plaisantes légèrement ramenant tes jambes en tailleurs déposant sur celle-ci ton petit cahier. « Ne t’en fait pas  tes talents de modèle resterons entre nous !! » de toute manière valait mieux autant pour lui que pour toi que les choses restes ainsi. « …sauf si tu m’embêtes trop ! » clin d’œil charmeur avant de plonger ton regard sur le papier et le crayon de papier que tu laisses courir sur la feuille. Tu es partie ailleurs, dans ton monde…

Nevaeh avait vécu le pire il y a quatre longues années. J’avais été là, j’avais vu comment Lobo avait mal traité ce pauvre type et je lui avais donné un coup de main. Mais le mal avait été fait pour Nevaeh et ce serait un moment de sa vie qu’elle n’oublierait jamais. Je ne pouvais pas juger, je n’avais pas vécu ce qu’elle avait eu à ce moment là alors j’essayais seulement de lui donner des conseils. A elle de faire ce qu’elle en voulait. Je comprends… Sujet clos. Je ne voulais pas qu’elle se morfonde davantage en pensant au pire. Nous étions là pour passer un bon moment et je ne voulais pas qu’elle ressasse le passé. Voilà pourquoi je jouais la carte de l’humour et la belle brune rentrait dans mon jeu. Elle serait difficile à satisfaire selon elle question activités. Je relève le défi ! Rien ne me faisait peur. Et puis, connaissant Lobo, je savais que ce ne serait pas la première fois que je garderais sa petite soeur. Autant lier l’utile à l’agréable en faisant des activités qui me plaisaient. Elle me rassura ensuite en me disant qu’il en fallait peu pour qu’elle soit contente. Malgré sa fortune, elle avait l’air d’être une fille simple, c’était plaisant. Elle me demanda si j’étais bien rémunéré étant donné qu’elle n’était pas une fille facile. Il était vrai qu’elle était coriace la petite mais elle était tombée sur plus coriace qu’elle. La preuve en était lorsqu’elle avait voulu faire le mur. Je connaissais tous les filons puisque j’avais fait les mêmes avec mon père et mes grands parents. Disons que Lobo sait reconnaitre mes efforts. Le reste ne la regardait pas. Je ne voulais pas parler d’argent avec Nevaeh ni de nos affaires pas très légales par moment. Lobo voulait la tenir loin de tout ça et je respectais complètement son point de vue. Ce n’était pas moi qui lui parlerait de toutes ces affaires et encore moins combien nous étions payés. Oh oui, ça se voit ! Tu ne voudrais pas faire carrière dans la comédie d’ailleurs ? Revenons à la carte de l’humour ! Cela évitait de parler de sujet sérieux comme le travail. Bizarrement, je passais un agréable moment avec Nevaeh. Jamais je ne l’aurais pensé en arrivant à l’appartement des McGrath. Comme quoi, je ne connaissais pas vraiment la petite dernière et nous nous étions mis des préjugés en tête l’un sur l’autre qui était absolument faux. Le travail de surveillance de sa petite soeur allait être plus agréable que prévu. Trop d’honneur my Lady. Je continuais son petit jeu qui me faisait rire. Tout était léger, calme, sans embrouilles. J’avais l’impression d’être dans une petite bulle loin de toutes les galères que je pouvais avoir au quotidien. Nevaeh avait sa petite bulle d’ailleurs et je tentais de connaitre cet endroit secret. Cependant, elle ne me faisait pas confiance de peur que je répète tout à Lobo. Je pouvais le comprendre. Il était vrai que j’étais fidèle à son grand frère et que tout ce qui concernerait sa petite soeur, je lui ferais remonter. Je comprends, je ferais la même chose à ta place. Nous n’étions pas assez proches pour que je sois fidèle à elle et non à Lobo. C’était beaucoup trop tôt. Et puis, il saurait me recadrer si je venais à être bien plus proche d’elle que de lui. Nevaeh était chasse gardée. J’étais avec elle, seulement pour le travail, rien de plus. Ce n’était pas une amie, ni même autre chose. Je la surveiller, point. C’était ma mission, rien de plus. Mais la mission semblait plus agréable que prévue. Elle me prit en photo sans même mon consentement. En soi, cela ne me dérangeait pas même si je souhaitais qu’elle garde les clichés pour elle même et non les faire partager à d’autres personnes. Je lui demandais alors un droit à l’image et sa réparti me scotcha. Elle avait absolument raison mais elle ne pouvait rien y faire. Elle me rassura tout de même en me disant qu’elle allait les garder sauf si je l’embêtais trop. Tu crois me faire du chantage ? Je m’en fiche, t’en fais ce que tu veux. Je vais continuer de te souuuler ma petite ! Je disais ça en rigolant. J’aimais bien la taquiner, c’était devenu notre petit jeu. Puis, elle sortit un petit carnet et elle commença à dessiner. Décidément, nous avions plus de points communs que je le pensais. J’observais ses coups de crayon, son oeuvre et surtout sa façon d’imaginer les choses, les penser, sa concentration. C’était magnifique. Je me tus le long de son dessin pour ne pas perturber cette artiste en herbe. Je comprenais tellement ce besoin d’évasion que je ne voulais pas la perturber. Dès qu’elle eut fini, je décidais de briser le silence. C’est magnifique ! Je ne savais pas que tu étais l’artiste de la famille. Bien sur, je gardais secret le fait que moi aussi je dessinais ou plutôt je peignais. C’était mon petit jardin secret que peu de personnes connaissaient.


@Nevaeh McGrath

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{ Always on the back }
crédit/ tumblr ✰ w/@Malone O'Brien

« Je note ton courage… » Délicat sourire sur tes lèvres et tes iris qui se perde dans les siennes à la recherche de réponses dont tu n’as même pas les questions. Le silence d’un instant et les paroles de l’autre pour combler ce qui ne se dira surement jamais. La belle connerie que vous êtes en train de faire sans vous en rendre compte. « Aha tu joue la carte de ne pas trop en dire… vas je ne t’en veux pas mais… tu sais que j’en sais surement bien plus sur les affaires que tout le monde veut le croire !! Je ne suis pas idiote !!! » Il fallait dire que tu ne comptais pas te faire voler ce qui te revenait de droit. Tu attendais plus ou moins patiemment que ta famille se décide à ouvrir les yeux. Ils restaient tous sur la gamine que tu leurs donner en acte mais, il fallait se méfier de l’eau qui dort. T’étais pas plus idiote qu’ils voulaient bien le croire. T’avais trouvé tes moyens, tes entrées et on ne pouvait pas t’enlever ta détermination. Non. Tu parviendrais à tes fins. « Si maintenant que tu le dis, je devrais penser à la reconversion… je suis sûr que mes parents seraient ravis d’apprendre que je lâches médecine pour la comédie… » C’est léger et cela te fit du bien. Plus que tu ne saurais le montrer ou le dire. Tu la garde pour toi cette légèreté qui l’espace d’un instant te fait oublier le poids des maux qui déchires ton cœur. Ton être. Tu te prends à son jeu car, tu en as besoin. Tu as besoin d’effacer la peine, la douleur juste un moment. Tu sais que tout reviendras dans un effet boomerang. Tout finit par revenir de toute manière, tu t’y es habitué. Mais, juste pendant une minute, tu as envie d’y croire. Tu as besoin d’y croire que tout pourrait aller mieux. « Je ne manquerais pas de dire que c’est une super idée de Malone…. » un clin d’œil pour en rajouter et il faut dire qu’il te le rend bien tout cela. Vous vous étiez surement mal juger tous les deux ou alors ce n’était là qu’une autre comédie T’en savait rien en réalité même si t’avais envie de croire que ce moment n’appartenez qu’à vous. T’avais juste envie de rêver un peu pour une fois. « Mais je vous en prie Monseigneur… » Fausse courbette dans le vent et tu éclates un peu plus de rire. C’était comme si juste là, dans ce moment, il n’y avait plus rien d’autre que vous. Plus de mafia, plus d’obligation, plus de Lobo… plus rien. Mais, tu n’étais pas idiote, non. Tu savais qu’il avait des comptes à rendre. Tu savais que dans toute cette foutue situation tu ne pouvais faire confiance qu’à toi-même et lui, il le savait aussi. Il te le disait bien de ces mots à son regard. Vous n’étiez pas dupe. Pas bête non plus. C’était ainsi et rien ne servais dans dire plus. Pas besoin de mots ou de paroles superflus. Tu voulais le laisser de côté le sérieux. Tu voulais juste ne pas parler de chose qui ne mènerait à rien. Tu ne voulais pas te prendre la tête. Pas ce soir. Pas avec lui. Pas une fois de plus. Le Début de soirée t’avais suffi. Tu avais eu ta dose de mal. Tu avais besoin de te retrouver avec toi-même, même s’il était là. T’avais l’art pour ça. Ton petit jardin secret dans lequel tu lui avais laissé une petite porte d’entrée. « Aha… parce que tu crois que je vais arrêter de vouloir faire de ta vie un enfer ?!... je ne serais pas la première à être saoulé… » Un rire pour un autre. Un sourire pour un autre. Le regard de trop le jeu qui se dit rester en surface mais, qui te pique le cœur plus que tu ne le montre. Il te tient dans un regard qui semble te voir au-delà de ce que tu veux bien lui montrer. Surement qu’il ne le sait pas lui-même. Surement que tu ne le sais pas non plus. Vous êtes surement idiot de ne pas voir d’avant que tout cela vas finir par vous dépasser.  « La liberté vaux tous les efforts du monde…et je compte bien gagner la mienne ! » Vérité masquer avec de l’humour mais, tout ce que reflète ton cœur est là. Tu lui laisses à en faire ce qu’il en voudra. Rien. Il n’est que les muscles derrière l’esprit de ton frère. Peut-être qu’il est autan prisonnier que toi dans cette histoire. –tu t’en fais des idées Nevaeh, arrêtes avant qu’il ne soit trop tard, arrête avant que tu ne te brûle un peu plus les ailes…- Tu es toutes seule dans cette histoire. Tu ‘as toujours été et cela ne saurait changer. Ta bulle et pourtant, tu le laisse entrer. Il est là son regard, tu le sens sur toi et ton crayon que tu laisses divagué sur le papier de ton carnet. Tu le laisses entrée dans ce que tu as de plus intime, de plus cher et tu ne sais même pas pourquoi. Tu sais que cela vous perdras tous les deux.  De ces mots qui t’en réchauffes secrètement le cœur aux tiens qui veulent tout minimiser pour te protéger. Vous protéger. « Ouais… ce n’est pas grand-chose… » Léger sourire sur le bout des lèvres et ton regard qui accroches le siens. Un peu trop longtemps de tes iris perdu dans les siennes. Un peu trop longtemps de cet instant en suspend loin de tout. Loin de la réalité. De votre réalité. « Faut bien que je sois quelque chose, non ?!... et c’est la seule chose qu’on me laisse être dans cette famille !! » Triste constatation Nevaeh. C’était là toute la vérité pourtant. Ta vérité pleine de sous-entendu dont il en comprendrait surement tout le sens. L’artiste qu’elle ironie alors que tu débâtais pour avoir une place tout autre. Une place qu’on ne te donnera surement jamais. C’était comme même faire partie de la famille sans jamais vraiment en être. « Ils ne pourront pas me protéger éternellement tu sais… » Souffle glisser dans la nuit et tes prunelles qui se perdent dans celle-ci. Murmure de ton cœur qui crie d’être entendu mais, qui ne le seras surement jamais vraiment. Tes affaires que tu ranges dans sac alors que tu l’as perdue la notion du temps mais, pas la lassitude de ton être fatiguée. « Je suis fatiguée…ne t’en fait pas, je ne m’évaderais pas… pas ce soir ! » que tu lances dans un derniers regard accroché dans le siens tu déposes les armes. –tu as gagné malone, ce soir je te la laisse la victoire, je te laisse tout…- Sac à dos que tu renfile sur ton dos et ton corps qui se lèves machinalement sans plus te soucier s’il te suit ou pas. De toute manière tu en connais la réponse. A quoi bon poser des questions quand tu sais que les réponses ne changeront pas. Jamais. Ils l’avaient gagné la bataille mais, toi, tu t’apprêter à gagner la guerre. La guerre pour ta liberté.