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 bleu tempête. (nana)

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Message Sujet: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Lun 7 Jan - 15:50

c'est un coursier qui te réveille de ta sieste.
un mec ridicule, avec une casquette ridicule et une enveloppe trop suspecte. t'as signé un papier, et il t'a remi ton dû. t'as déchiré le tout, t'en as sortie deux, ou trois document. mesure d'éloignement. c'est quoi encore ce bordel. que tu marmonnes tout en lisant ce qui est écrit. une mesure d'éloignement, pour que tu ne t'approches plus du club Nebula, et de sa gérante Nannina Sforza. les motifs sont écris en petits caractères, destruction de bien, insultes à agent, coups et blessures, menaces... la liste est longue, et tu sens le procès qui pointe le bout de son nez. t'attrapes ton téléphone, tu pianotes quelques numéros, ça sonne et tu tombes sur sa messagerie. alors tu raccroches, puis tu rappelles, messagerie. putain de garce. que tu craches en balançant l'iphone à l'autre bout de la pièce, il explose en mille morceau contre le mur. et tu la sens de nouveau, cette colère lancinante, douloureuse au creux de tes reins. t'enfiles les premiers fringues que tu trouves, un t-shirt basique et un jean trop ajusté. tu grimpes dans ta caisse, direction l'appartement de Nana, t'es devant la porte, tu sonnes, mais personne ne vient t'ouvrir. pas même un de ses gigolos. puis tu sais pas ce qui te prends, tu te rends devant le club, t'es pas sortie de ta caisse, t'attends qu'elle sorte. et quand c'est le cas elle est accompagné d'un vigile au visage abîmé, surement celui a qui t'as fracassé le nez. tu la suis quand elle démarre, tu la suis jusqu'au bout de la ville. et quand elle sort de sa caisse, tu te gares, t'es prêt à bondir, mais voilà qu'elle est déjà en charmante compagnie. alors tu attends, longtemps. tu vas boire un verre, puis un café, puis un autre verre. et finalement c'est devant sa voiture que tu te décides à attendre. t'es monté sur des ressors quand elle se pointe enfin, t'as les yeux qui hurlent et les poings serrés. les images de votre dernière nuit qui tourne en fond sonore dans ton cerveau et pourraient te déconcentrer. ou alors est-ce l'inverse. est-ce pour ça que tu te trouves là ? est-ce pour ça que tu ne comprends pas ? le cri sort de lui même. tu m'expliques ce putain de bordel ?! t'as les papiers dans les mains, froissés par ton impatience. une mesure d'éloignement ? et tu ricanes alors que tu voudrais les lui faire avaler. une mesure d'éloignement alors que tu m'as offert ton corps durant des heures. l'incompréhension ne se lit pas dans tes yeux devenus sombre, ni même la tristesse sur ton visage devenu glaciale. tu n'es que feu. tempête, volcan.
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Lun 7 Jan - 16:44


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But still you take my breath

la journée pourrie par définition, celle qui ne te donne pas envie de te lever le matin. parce qu'on est le 7. pas ton chiffre porte-bonheur, certainement pas. parce que toi, tu ne vas pas te recueillir sur une tombe une fois par an, le jour de la mort ou de l'enterrement. non, toi, tu as cette habitude d'y aller chaque mois, chaque sept du mois, depuis dix ans. c'est ce qui te permet de te flageller, encore un peu plus. c'est ce qui te permet de continuer à lui demander pardon. et ce matin, alors que tu t'es levée, alors que tu t'as enfilé tes vêtements machinalement et d'humeur morose, t'avais eu juste envie d'aller te recoucher. il y avait des jours comme celui-ci. mais tu y avais été, sur sa tombe, avant le boulot. et en plus de cela, tu t'étais dit que t'allais devoir subir encore une de ces putains de réunion. t'y allais plus auparavant, jusqu'à ce que t'y croise atlas. ça t'a presque réanimé. elle t'a réanimé, votre joute. ça t'a donné envie d'y retourner, juste pour le recroiser. juste pour voir. ou parce que tu t'attends à le faire descendre dans les mêmes enfers que toi. le tirer vers le bas plutôt que la réunion pourrait le tirer vers le haut. juste pour ne plus être seule. et puis, y a eu ismaël, son retour en fanfare. ismaël défonçant les certitudes de ta vie tel un éléphant défonçant un magasin de porcelaine. parce que ouais, c'était ce qu'elle était ta vie au fond, de la porcelaine. fragile. ismaël relayé dans un coin de ton cerveau, tu te concentres sur tout autre chose. sur ton arrivée devant le bâtiment de cette débile de réunion. celle où tu vas encore entendre geindre betty la pleurnicheuse. mais tu n'es pas seule à devoir le faire, y a atlas avec toi. atlas à qui tu souris quand tu le salues, atlas avec qui tu rentres dans le bâtiment alors que tu ne soupçonnes absolument pas être regardée, suivie. et te voilà parti pour une heure indéterminable. une heure de grande inspiration, de soupirs, de regards avec atlas. une heure que tu subies comme toujours et où tu refuses de parler de ton cas. sauf si c'est pour t'engueuler avec le blond. et enfin la délivrance, tu ressors, claquée. bise échangée à l'ancien pilote de formule un, vous vous séparez. tu te diriges alors vers ta voiture, seule. t'as congédié le garde du corps tout à l'heure avant de partir du club. t'as pas besoin d'un toutou derrière tes fesses, t'as besoin de personne. tu cherches tes clefs dans ton sac à main, regard posé dessus, marchant en direction de ta voiture. et alors que tu relèves la tête, ton sésame en main, ton corps se fige, marque un léger arrêt, un petit ralentissement. il est là. ismaël est là. droit devant toi, posté à côté de ta voiture. l'orage, tu le sens monter. l'électricité parcoure ton corps quand tes yeux entrent avec les siens. hargne, colère. son corps tendu n'est que le témoin de ses sentiments. tu sais pourquoi il est là, même sans poser les yeux sur ce papier qui ne ressemble plus à rien dans l'une de ses poignes. et toi, t'as juste le cœur qui cogne bien trop fort dans ton crâne. tu reprends ta marche assurée, pinçant les lèvres, le masque au visage. il hurle, te demande de t'expliquer. t'as dévié un instant les yeux lorsqu'il aborde le sujet de ce papier. il a ce putain de ricanement que tu détestes qui te prend aux tripes. "tu devrais rester loin de moi, ismaël." c'est tout ce que t'arrives à dire, à lui conseiller, tout ce que tu souffles, répétant ce que ce foutu papier l'oblige à faire. ce que t'as accepté. de base, toi, tu ne voulais pas de tout cela, de cette mesure d'éloignement. t'avais refusé au départ face aux avocats des mcgrath mais après votre nuit... t'es tout bonnement perdu. tu regrettes ? peut-être. et là, t'es brisée par cette journée, t'as pas envie de ça aujourd'hui. ne viens pas là, pas maintenant, ismaël. je t'en supplie. t'es même pas capable de faire face à ses yeux miroir de sa tristesse et de son incompréhension. tu commences à contourner la voiture pour te rendre du côté conducteur, restant éloigner de lui alors que ton corps ne réclame que sa proximité. ton corps et ton cœur hurlent leur mécontentement. mais ils ne sont que des traîtres, que des choses à faire taire. comme ismaël.

@ismaël sartier bleu tempête. (nana) 3227196488
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mar 8 Jan - 3:27

tu devrais rester loin de moi, ismaël.
c'est tout ce qu'elle t'offre comme réponse. des mots qui font désordre, des mots qui remuent tout à l'intérieur de ton bide. saccagent une nouvelle fois tes neuronnes. t'es pas certain de comprendre, pas certain de vouloir entendre. l'incompréhension te gagne, et tu cherches à l'intérieur de ton crâne l'épisode que tu as râté. que s'est-il passé depuis vôtre retrouvaille charnelle ? es-tu parti comme un lâche ? lui as-tu manqué de respect d'une quelconque manière ? tu n'as pas appelé, c'est une certitude. mais cette nuit, n'était pas une promesse. cette nuit n'était pas une fin non plus ? une échappatoire ? un moment de faiblesse ? un amour endormi ? tu passes une main dans tes cheveux complètement à l'ouest. elle fait le tour de la voiture, tente d'arriver côté conducteur et quand elle tente d'ouvrir la porte tu mets la main dessus avec force. l'incompréhension se dilue dans la colère. tes yeux se fixent aux siens. comment ça je devrai rester loin de toi ?! ton regard demande des réponses, claires et sincère. et tu poses les putains de papiers sur le toit de sa caisse. t'as pas envie de partir en vrille, pas envie de déborder plus que de raison. mais tu contrôles rien à l'intérieur, comme toujours. la haine te ronge, et tu sens le rouge te monter au crâne. tes mâchoires se crispent au même titre que tes doigts sur la portière. ils le savent, tes patrons, que j'étais entre tes jambes y'a pas si longtemps. te voilà de nouveau virulent, piquant, presque blessant. comme si tu jetais aux oubliettes vôtre nuit, comme si elle ne valait rien, alors que t'en as eu le cerveau à l'envers des jours entiers. t'as un rire, mauvais. un rire qui pourrait lui faire peur, incontrôlable. dis moi que c'est une blague ? que tu te fous de ma gueule ? que t'étais obligée de les signer ses putains de documents ?! parce que c'est bien sa signature qui trône en bas des feuilles, en compagnie de quelques autres. tu pourrais lui avouer que ça te fait un mal de chien, mais t'y arrives pas. tu restes bloqué dans tes tourments. et bientôt des yeux curieux se tourneront sur votre passage, parce que tu sais pas rester calme.
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mar 8 Jan - 10:07


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ta portière qui s'ouvre qu'à un quart, elle claque, se referme instantanément par cette main qui vient t'empêcher de partir. t'aurais dû t'en douter, qu'il ne te laisserait pas partir ainsi. que ce soit en cet instant, à te laisser monter dans ta voiture et filer, que globalement, de  sa vie. t'avais enclenché le processus, celui qui t'avait remis dans sa vie. mais surtout, celui qui te l'avait remis au cœur de la tienne. et c'était ce que tu détestais. t'étais plus cette gamine follement amoureuse de cet homme, celle qui voyait en lui le centre de son univers. mais en es-tu réellement sûre ? bien sûr que non, c'était pour cela que tu réagissais ainsi. à le fuir à nouveau, à le tenir éloigner de toi, d'une mauvaise façon tu le savais. t'aurais eu la même réaction que lui en recevant ce papier. surtout après votre nuit. et quelle nuit. t'es happée par son regard, celui qui te fixe, celui qui témoigne autant de son incompréhension que de son énervement. c'est pas ce qui domine, l'énervement, au fond de ses yeux mais tu le sens, elle le domine autant que sa présence domine la tienne à tes côtés. "c'est ce qui est marqué sur les papiers." t'as le haussement d'épaules, cette réponse dont tu n'es pas réellement fière parce que tu la prononces comme s'il était abruti, qu'il avait un temps de réaction ou comme s'il fallait tout réexpliquer à un petit enfant. sa main claque derrière toi et t'as même pas cet élan de petit sursaut. tu le contrôles en toi, tout comme t'aimerais contrôler ton coeur. l'ismaël que tu connais si bien se transforme finalement. il boue. le rouge au visage, la mâchoire qui se crispe. tu le vois bien, ce petit tic au coin gauche. t'as passé bien trop de temps avec lui, contre lui, à le regarder, l'étudier comme une amourachée, pour savoir dans quel état il est. ses mots crachés te piquent, te giflent. ses mots prononcés de cette manière, comme si cette nuit là n'avait aucune importance, comme si tu n'étais qu'une simple fille en qui il s'était vidé et abandonné. le corps tendu, le frisson qui te parcourt, tu le mérites, ce déversement de haine. mais ça te fait un mal de chien, un putain de mal aux tripes. quel enfoiré. il rit, n'arrange rien. il ricane salement comme si tu n'était rien, qu'une fille parmi tant d'autres. et peut-être que c'est le cas finalement ? peut-être que pour lui ça ne valait pas la même chose que pour toi. peut-être que c'était toi la conne, celle qui s'était imaginé tout un tas de truc, celle qui avait elle seule réouvert la trappe du passé. peut-être que lui, ça ne le touchait pas. mais toi oui, inlassablement. aussi cruellement que son regard et ses mots glissant sur toi te touchaient. t'as ta main qui enserre un peu plus la lanière de ton sac, t'as les lèvres qui se pincent, le cœur au bord des lèvres. t'aimerais lui dire que c'est une blague, que t'as été contrainte par tes avocats. mais non, jamais. jamais tu lui avoueras que tu n'as pas été contrainte par des hommes de loi mais par ton coeur, par ta raison. pour te protéger. pour vous protéger. parce que tu sais que tu ne survivras pas à l'effet ismaël. parce que tu ne sais pas qui il y a dans sa vie, t'en es sûre oui, qu'il y a d'autres femmes dans sa vie comme il y a d'autres hommes dans ta vie. mais toi, t'es déjà au stade de n'avoir plus si envie de les voir alors que tu ne l'a revu que trois fois, que t'as couché avec lui qu'une nuit, même si plusieurs fois en une. alors au lieu de lui expliquer, au lieu de tenter de te défendre et t'expliquer en lui avouant cette putain de vérité, tu fais la seule chose que tu sais faire, attaquer, te défendre, bousiller tes espoirs et mentir. tu lui rentres dedans au sens figuré, tu ne ferais pas le poids face à lui. t'affiches ce sourire narquois alors que tu poses ton dos sur la portière. t'affiches ce putain de sourire de peste. "j'ai l'impression que ça te touche beaucoup, ismaël..." ta phrase que tu laisses en suspens, tu sais que tu joues avec le feu. t'as besoin de savoir même si t'es presque sûre que de recevoir le coup du bâton, un putain d'uppercut dans la tronche. t’apparais presque comme celle qui est la seule non touchée pas cette histoire, contrairement à lui, alors que ton cerveau te repasse encore et encore les images de votre nuit, de votre complicité et votre amour d'il y a dix ans, alors que ton corps se souvient bien encore de son passage sur ta chair, alors que ton cœur te hurle de réparer tes erreurs et d'arrêter de te comporter comme une garce. t'as le cœur en miette, aujourd'hui. la tombe, la réunion et maintenant lui. mais c'est ton putain d'ego. t'es blessé par rapport aux mots sur votre nuit, sur la manière dont il te voit. comme une autre fille, comme une putain de ses autres filles sur qui il est passé.

@ismaël sartier bleu tempête. (nana) 3227196488
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mar 8 Jan - 13:23

c'est ce qui est marqué sur les papiers.
un demeuré. elle te prend pour un demeuré. ce qui n'arrange rien à ton état. t'as le coeur qui bat bien trop fort, bien trop n'importe comment. et t'as beau cherché un moyen de calmer tes nerfs, tout son comportement t'engraine à faire le contraire. alors t'as les mots qui tranchent l'air, les mots qui perforent et sans doute la blesse. tout comme toi. tu ne veux pas la mettre dans le même panier Nana, elle ne fait pas partie des autres, ces filles auxquelles tu ne goûtes que pour un soir, quelques heures. tu joues sur ce tableau là pour la faire réagir sans doute, tu n'en es pas vraiment certain. tu ne calcules aucun de tes coups à l'avance. c'est la colère qui contrôle. qui s'en mêle trop rapidement et ne te laisses plus maître de tes paroles ou de tes gestes. et elle s'adosse à la bagnole, te regardes, condescendante. tu serres un peu plus les dents. j'ai l'impression que ça te touche beaucoup, ismaël... sa phrase comme un vent glacial qui gèle le palpitant. tes sourcils se froncent, t'as la bouche qui s'entrouvre et tu restes mue, ce sont tes yeux qui parlent pour toi. à quoi tu joues ? à quoi tu joues bordel ?! elle cherche à te pousser à bout, il n'y a que pour cette raison qu'elle pourrait se comporter de cette façon. n'est-ce pas ?
ça aurait été plus simple pour toi si j'avais joué les indifférents ?! que tu craches, venimeux. et les papiers tu les récupères, tu les regardes une nouvelle fois avant de les plier et de les ranger dans ta poche arrière. tu préférerais que je me la joue connard de bas étage... tu ricanes doucement. t'aurai préféré que je me sois barré, juste après notre baise hein. tu continues, tu ne t'arrêtes pas. que je te traite comme toutes les autres. ça aurait été plus simple. t'as le coeur au bord des lèvres, et la rage au bout des doigts. les poings qui se serrent et deviennent blanc. désolé de te décevoir ! parce que oui, ça a compté. aussi étonnant que cela puisse te parraitre. mais tu viens de tout foutre en l'air. tu viens de réveiller la bête. va te faire foutre. que tu lâches, blasé. avant de lui tourner le dos, la respiration qui te manque. c'est de l'alcool qu'il te faut, et une clope, que tu t'allumes tout de suite.
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mar 8 Jan - 14:00


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va te faire foutre.
bordel non. "putain." tu grognes dans son dos, tes yeux sur lui, le suivant, le regardant s'éloigner de toi, les membres tremblants, la main qui passe dans ton carré brun. t'as l'envie d'hurler, de frapper ta bagnole derrière toi. t'as envie de déverser tout ce que tu ressens, tout ce qui t'empoisonne le cœur et l'esprit, dans la violence. mais c'est pas ce qutu fais. tu fais un truc que t'avais toujours rejeté de refaire, courir après un homme. putain, tu cours après ismaël. tu recours après lui. "'maël attends..." t'es comme cette putain de fille désespérée dans les films, celle qui court après un mec. l'image que tu détestes. l'image devant laquelle tu te marres habituellement. mais là, c'est toi cette fille. c'est toi qui le rejoint, le rattrape par le bras pour qu'il se retourne vers toi. t'as cette putain de tête de femme confuse, cette lueur dans les yeux qui exprime regret et tristesse. celle qui aimerait lui dire tant de choses, lui partager toutes tes peurs. "excuse-moi, je voulais pas dire ça. pas comme ça.." et en plus, tu t'excuses, quelle horreur. qu'est-ce qu'il t'arrive ? qu'est-ce que tu as fait de moi, ismaël ? qu'est-ce que tu as refait de moi ? mais t'es purement sincère. toi aussi, elle te touchait, cette histoire. ton autre main qui vient désordonner ton carré bien trop parfait, alors que tu refuses de retirer l'autre qui le tient, t'as le cœur bien trop battant. celui qui menace de sortir de ta poitrine ou qui peut être capable de se faire entendre tellement il cogne contre ta cage thoracique. ou bien c'est celui qui menace carrément de s'arrêter. "j'ai passé une journée affreuse et tu m'es tombé dessus.. je.. désolée." réellement tu t'en veux. t'as un putain de problème, complètement bipolaire lorsque tu es avec lui. tu penses prendre les bonnes décisions avant de changer de version. tu penses avoir besoin de t'éloigner de lui et lorsqu'il le fait, tu peux pas t'empêcher de lui courir après pour qu'il ne te laisse pas. t'étais persuadée que c'était une erreur votre nuit. qu'il te prenait comme l'une de ces autres filles, ses autres filles. puis, il y a eu ses mots. ceux qui t'ont transpercé en plein cœur. c'est douloureux tellement ils te touchent. c'est douloureux comment lui te touche. bien sûr non. je ne veux pas que tu joues les indifférents. jamais. à présent qu'il est de retour, ça te tuerait qu'il soit ainsi. ça te tuerait qu'il te regarde comme une femme non spéciale. comme une femme devenue quelconque, seulement avec qui il a simplement en commun une histoire d'amour et la perte d'un enfant. t'es une putain de contradiction, tu te perds toute seule. tu te gifles toute seule.

@ismaël sartier bleu tempête. (nana) 3227196488
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mer 9 Jan - 5:14

va te faire foutre, va te faire foutre, va te faire foutre. que tu te répètes en boucle, comme un mantra. que tu t’imprègnes bien ça dans le crâne, qu’elle n’est qu’une garce. c’est d’un pas décidé que tu t’éloignes vers ton aston martin, la rage au ventre. clope entre les lèvres, la fumée s’élève trop rapidement et t’as déjà fait biper ta caisse quand tu l’entends derrière toi. ses talons claquent sur le sol, dans d’autres circonstances tu aurais été ravis. mais là, c’est à ni rien comprendre, et t’espères bien la semer, la laisser au bord de la route, étouffée par ton pot d’échappement. mais elle saisit ton bras avec force. l’impression de revivre un instant. tu te retournes, yeux ravageurs alors qu’elle s’excuse. l’homme est blessé. t’aimerai t’éloigner, mais t’en es tout bonnement incapable quand tu la regardes. ses yeux tristes, ses cheveux en bataille, ses mains tremblantes, et ses doigts qui se crispent sur ton avant-bras. putain. t’as jamais été aussi faible que devant Nana, depuis ton adolescence jusqu’à maintenant. les choses restent ce qu’elles sont, les choses se sont dégradées le jour où elle t’a annoncé que tu étais le père de son défunt enfant. le jour où tu as compris que tu serais toujours lié à elle, quoi que tu tentes, parce que ce gosse n’était rien d’autre que le fruit d’un amour sincère. alors tu pourra avancer dans ta vie, rencontrer d’autres femmes, en aimer une autre, devenir père, te marier, changer de continent, Nana sera toujours là, quelque part. tu n’auras jamais le contrôle, jamais. tu serres les dents quand elle continue dans sa lancée, t’en veux pas de ses justifications. qu’elles soient sincères, ou non. ça change rien. que tu lâches, la colère dans la voix. ça change rien à ces putains de papier que t’as signé. en toute connaissance de cause. tu soupires avec force, t’as jamais su t’excuser au même titre que t’as jamais su accepter des excuses. si elle pouvait arrêter, d’être autant ... elle. tu soupires plus fort, tu souffles par le nez comme un taureau. il est dur de te faire redescendre une fois que la colère s’est emparée de ton être. ils vont me foutre un procès sur le dos, et je vais sûrement refaire quelques mois en prison. c’est ce que tu penses, c’est ce don tu es presque sûr. t’as le coeur qui s’emballe une nouvelle fois, tu réfléchis quelques secondes. tu veux qu’on aille boire un verre ? comme ça, tu pourras me parler de ce qui a rendu ta journée si affreuse ... que tu te raisonnes a dire, tu n’as pas envie de te déchirer, pas maintenant. parce qu’elle en a pas la force, tu voudrais la prendre dans tes bras, la serrer contre toi. et c’est c’est ce que tu fais. tu la tires contre toi, ton bras libre passe derrière son dos, et tu ne dis plus rien.
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Mer 9 Jan - 11:37


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pourquoi est-ce que c'est toujours lui ? pourquoi est-ce que tu n'es pas capable de le laisser derrière toi ? normalement, après son va te faire foutre, t'aurais dû être sûre de toi, monter dans cette bagnole et partir. t'aurais dû partir, le quitter, mettre ismaël derrière toi, comme il était préférable pour ta santé mentale. ouais, ta santé mentale, t'en étais arrivée à ce stade là avec lui. ismaël faisait de toi une de ces femmes que tu détestais, il faisait de toi cette femme bien trop attachée. comme avec anton. ton coeur et ta tête déjà divisés se battaient réellement. c'était sanglant. ça te tuer à petit feu. et oui, alors de laisser un de ces hommes derrière toi, tu ne pouvais te résoudre à laisser cet homme, ismaël. rattrapé, c'est toujours le même type de scène entre vous. l'un qui rattrape l'autre. l'autre qui court après l'un. colérique, il t'assassine de ses mots, de son regard et tu ne peux que prendre les coups. "je sais..." tu chuchotes d'un souffle, la voix rauque, la voix qui disparaît. même elle, elle fuit les responsabilités. elle s'écrase devant l'homme. "j'ai eu un moment de faiblesse.." t'oses avouer, t'oses révéler cette chose cachée en toi, ismaël sartier te rend faible, bien trop que t'en viens à te détester, à le détester. t'aimerais que sa gueule de con et de taulard n'aient aucun impact sur toi. t'aimerais tellement que son regard sur toi ne provoque pas chez toi un ouragan de sentiments. t'aimerais t'en tenir à la colère que tu as eu en toi pendant dix années, toujours le considérer comme un lâche et connard. tu secoues la tête de gauche à droit, faisant basculer ton carré. "ils ne te feront pas de procès, 'maël." t'assures complètement sûre de toi. c'est pas nouveau, ces procédures d'éloignement dans les clubs des mcgrath. ismaël n'est pas le seul mec bagarreur dans le coin. et encore, comparé au trafic qui se déroule dans ces clubs, l'acte d'ismaël n'est rien. et même si c'est le cas, au fond de toi, tu sais que tu ne laisserais pas cela arriver. la voilà encore, la nana qui accourt. et alors que tu penses qu'il va te demander de le lâcher, de dégager, t'es prise de court. par sa proposition, par sa main qui te tire, par son bras qui s'enroule autour de toi, par son étreinte. là contre lui, là à sentir l'odeur de son parfum mêlé à la cigarette, là à sentir son corps chaud contre le tien, ton cœur s'affole. d'une autre manière que précédemment où l'appréhension, le regret et l’adrénaline pulsaient. parce que là, c'est comme s'il enveloppait ton cœur. alors que tes mains passent derrière son dos comme une libération, pour le serrer un peu plus fort, tu te dis que putain, c'était tout cque t'avais besoin. lui. dans le silence. avec le corps de l'autre qui semble tout à coup te protéger de tout, de tes maux, de tes interrogations, de ton chagrin tout présent en toi, de ta vie. et puis finalement, après avoir fermé les yeux, après avoir serré cet homme bien trop longtemps contre toi, ton front contre son épaule, tu fais un pas en arrière. t'es presque tentée de le remercier stupidement mais tu dis tout autre chose. "allons boire ce verre.. il y a un bar là-bas." ton doigt qui désigne l'endroit en question, t'es loin de te douter que monsieur y a passé une longue heure à t'attendre lorsque tu étais dans cette maudite salle. le sourire triste, t'entreprends de rejoindre le bar, de passer la porte et de t'asseoir à l'une des tables, le coeur battant à tout rompre. "qu'est-ce que tu prends ?" tu souffles en même temps que t'appelles le serveur de la main, tout en retirant ton manteau.  c'est fou, ironique, ismaël est l'une des causes de tes malheurs des dernières années et c'est à lui, autre que ceux qui ont été présent pour toi à ces moments terribles, que tu t'apprêtes à révéler les parties de toi cachées.

@ismaël sartier bleu tempête. (nana) 3227196488
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Jeu 10 Jan - 10:25

tu la gardes contre toi.
tu apprécies ses mains qui se glissent dans ton dos, resserrent l’étreinte et tes yeux se ferment quelques secondes alors que tu respires son odeur. tu apprécies le contact, tu apprécies la chaleur de son corps. le coeur qui s’accélère légèrement alors que tout semble s’apaiser en toi, lentement. elle ne disparaît pas totalement, cette colère. tu la sais toujours là, tapis au fond de tes entrailles. c’est elle qui romp le contact. qui accepte que vous alliez boire un verre, et elle t’indique le bar où tu as passé plus d’une heure à attendre son retour. tu la suis sur le trottoir, elle passe la porte et s’installe à une des tables. tu fais comme elle, tu retires ta veste en cuir, tu la jette vulgairement sur la banquette avant de t’installer. elle appelle le serveur. un whisky, le plus cher. que tu lances au serveur et tu laisses la femme passer sa commande.
ça te fait bizarre. de te retrouver là, en face d’elle, dans ces circonstances. vous qui n’avez jamais rien étaient d’autre que des amants. et tu passes une main dans tes cheveux. tu la regardes attentivement, tes yeux clairs dans les siens. ta peau appelle la sienne, mais tu joints tes mains et les poses sur la table. tu veux m’en parler ? t’as la voix douce, plus douce que d’ordinaire. et tu t’intéresses réellement, à ce qui la ronge. tu ranges ta haine, tu ranges tes problèmes, qui n’ont pas une réelle importance, du moins, pas maintenant. tu veux être les épaules sur lesquelles elle pourra se reposer, puisque tu n’as pas su être là au bon moment. lors de la naissance de votre fille. ou alors, tu peux me raconter comment tu es devenue gérante d’un night club. t’as un léger sourire, tu ne veux surtout pas l’obliger à se confier. et mine de rien, vous avez du temps à rattraper, dix ans, si ce n’est plus.
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Message Sujet: Re: bleu tempête. (nana)   bleu tempête. (nana) Empty Jeu 10 Jan - 17:24


I don't say a word
But still you take my breath

le serveur se plante devant vous. salut nana. qu'il te lance avec un grand sourire comme si t'étais une habituée des lieux, après avoir observé l'homme face à toi. et c'est le cas, malheureusement. ça t'arrives de venir te poser là, seule, après ces réunions. à réfléchir au monde, à le refaire. pour une fois, tu prends autre chose. t'étais partie pour te prendre de l'alcool dans le sang, t'engourdir ton cerveau plus qu'il ne l'est, en ce moment, sans mais tu le suis. sans mot, avec un petit sourire pour le serveur, t'en commandes un en montrant deux de tes doigts. tu le suis du regard quand il repart avant de finalement détourner les yeux, avant de les poser sur lui. ismaël. assis en face de toi. c'est vrai que c'est étrange cette situation. l'atmosphère dans laquelle vous êtes. t'as presque l'impression de revenir dix ans plus tôt, quand vous vous asseyez l'un en face de l'autre dans un fast-food, quand vous n'étiez qu'encore des gosses, loin de tous vos problèmes de maintenant, loin de ce que vous êtes devenus aujourd'hui. t'as les yeux sur ses mains jointes, ceux qui les fixent avant qu'il ne t'interpelle. timbre de voix bien plus doux qu'ordinaire, bien plus conciliant qu'habituellement, il te demande si tu veux en parler. tes yeux qui se relèvent sur lui, tu serais bien tentée de finalement t'enfuir, de garder cette part de toi seulement pour toi. étrangement, t'as pas envie qu'il te pense être une fille paumée, être une fille qui n'arrive pas à se relever de la mort de sa fille. t'aimerais tellement montrer ô combien t'es forte, comme ce genre que parfois tu te donnes. en réalité, tu le sais que tu es forte. t'es une femme aujourd'hui, plus la même que dix ans plus tôt. mais c'est comme si ismaël avait ce putain de pouvoir de tout faire effondrer, comme s'il lui suffisait d'appuyer sur un bouton pour te dévoiler. et quand il te propose finalement la possibilité de commencer par parler d'autre chose, ça te soulage. t'es encore dans le doute de savoir si t'as envie de te révéler. alors tu lui souris doucement, d'un sourire vrai, peut-être le seul depuis que vous vous êtes retrouvés. loin de ces sourires narquois, moqueurs ou aguicheurs, il n'est là que douceur, que remerciement. "la vie ?" ouais, c'est la vie qui t'a amené jusqu'ici, à devenir une gérante d'un night club sélecte. "merci ted." tu lances quand le serveur est de retour, qu'il pose devant vous vos consommations. voilà pour toi ma belle. mots et clin d'oeil habituels, tu reprends une fois qu'il est parti. "la vie, ses dérives et les opportunités. jsuis tombée enceinte à seize ans, c'était compliqué de continuer le lycée enceinte, seule. je pensais peut-être reprendre mes études après sa naissance, pour lui offrir une superbe vie. t'as un petit sourire triste en y repensant. et le.. drame est arrivé et j'ai fait quelques conneries. je faisais plus rien, jpassais mon temps à me laisser aller, à faire quelques conneries. j'allais l'impression d'être seule au monde. j'étais là à me demander ce que j'avais fait pour subir tout ça. puis j'ai enchaîné les petits boulots quand je me suis fait réellement engueuler par mes parents." t'as un petit ricanement alors que t'as décidé de lui faire l'histoire courte, ta descente aux enfers après la mort de votre fille, les petits boulots que t'as enchaîné pendant quelques années, pas des choses très glorieuses. "et puis, un jour, j'étais là, au bon moment. ou plutôt, au mauvais moment. je travaillais comme serveuse dans un club des mcgrath, il s'est passé un truc assez moche avec la fille des patrons. bref, je suis devenue amie avec elle et son frère. un peu de piston, du bon boulot et me voilà à la tête d'une des plus grosses boites de new-york." t'avais pas envie de détailler l'histoire de nevaeh, de révéler à un inconnu pour elle, nevaeh, l'agression qu'elle a subi dans un des couloirs du club. t'as ce petit haussement d'épaule en apportant ton verre à tes lèvres, rien de faramineux dans ta vie. mais t'es assez fière de voir où tu es arrivée après toutes ces galères. "et toi alors ?" tu lances, le scrute, aussi intéressée que lui de savoir ce qu'il a fait de sa vie. autre que sa case prison, s'il y a.

@ismaël sartier bleu tempête. (nana) 3227196488
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