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| Sujet: vous n'auriez pas du feu ? | LIBRE Dim 15 Déc - 16:08 |
| Pas le gout à la fête, Wolfe est loin de toutes ses festivités. Il n’a pas mis de sapin chez lui, encore moins de décoration, que ce soit guirlandes ou même boules de noël. Ce n’est clairement pas sa fête favorite et c’est pour cela qu’il ne faut pas attendre un miracle venant de sa part. enfin, si peut-être un seul, il a fait des cadeaux, pour les enfants du centre où il travaille à mis temps. Le plaisir d’offrir il l’a toute l’année mais là il profite de ces moments de partage pour leur faire d’autant plus plaisir. Bon, il n’a pas enfilé le costume du père noël pour ça mais bon, c’est déjà beaucoup. Alors, après avoir offert ses cadeaux, pendant que d’autres festivités prennent le relais comme des illuminations, Wolfe profite de son temps de pause pour s’éloigner. Il a besoin de prendre l’air. Il fait peut-être froid mais ça ne pourra lui faire que du bien. Il a du temps devant lui alors il marche, sans trop savoir où aller. Il y a beaucoup de monde dehors, comme à chaque fois en cette période de l’année. Tous sont en train d’acheter leurs cadeaux, il ne reste moins d’une dizaine de jours pour les faire alors tout le monde se presse. Wolfe lui il marche, doucement, s’éloignant doucement des rues un peu trop empruntés pour prendre l’air comme il le désirerait. Finalement il arrive dans un petit parc, où quelques enfants jouent emmitouflés dans leurs grosses doudounes, sous l’œil protecteur de leurs parents non loin de là. Wolfe lui, il s’assoit sur un banc puis il sort une cigarette. Il avait promis d’arrêter, à certains de ses proches mais à lui-même surtout. Il ne veut pas retomber dans ses travers mais ce n’est pas le tabac qui a tué son meilleur ami, c’était la poudre blanche qu’il s’était administré en pleine narine. Tout ça il a arrêté depuis un petit moment maintenant, les clopes ça le fait tenir, même s’il a vachement diminué sa consommation, comparé à celle qu’il avait quand il n’était qu’un gamin qui trainait avec les mauvaises personnes. Pourtant fumeur, il a oublié l’élément essentiel : son briquet. Fouillant dans toutes ses poches, il ne le trouve pas, il a dû l’oublier ou le faire tomber quelque part. Frustré, il demande à la première personne qui passe « excusez-moi vous n’auriez pas du feu ? » il a besoin de quelqu’un le sauve, et très vite.
| libre à qui le veut | |
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