MARA| el hermano sobreprotector

Tu l’écoutes ta frangine, le sourire toujours accroché à tes lippes. Elle te fait rire, car tu sais que tu ne finiras pas en prison, car elle restera sage ce n’est pas son style de vriller de chemin. Tu souris toujours, le regard qui brille de tout ça. « Hey, t’as rien fait de mal, personne ne t’as rien fait, alors moi je ne ferais rien … » Tu souris prenant ta petite sœur dans tes bras. « T’es ma petite sœur, que ce toi ou les autres, je tuerais pour vous, car vous êtes les personnes que j’aime le plus au monde et que sans vous-même loin de moi, je ne pourrais pas continuer ! » Que tu lui expliques. Alors, oui t’es capable de tout ça, du moins tu l’espères peut être que le jour ou l’action devra t’être commise, tu ne pourras pas, qu’en sais-tu à vrai dire ? T’es pas encore passé par là, mais tu ne resteras pas non plus à rien faire. Cela est impossible et ça tu sais que ce n’est pas possible. « Puis je sais faire disparaître les corps, tu sais … » c’est limite comme aveux, mais avec ton boulot du moment tu sais clairement comment faire pour que toutes traces disparaissent, ça doit aider quand on veut commettre un crime, et encore la perfection d’un crime et sans doute impossible. « Bébé t’as droit de parler de notre père, mais je ne sais pas … c’est moi, fais pas attention à tout ça, d’accord. » la dernière chose que tu voudrais c’est que ta belle petite sœur cache ses pensées sur ton père, que tu l’empêches de s’exprimer, ce n’est pas une chose que tu veux, clairement pas. « Je le sais, je le sais. » Tu le sais qu’elle t’aime, t’as pas besoin d’entendre ces mots pour le savoir, mais c’est sûr que t’aime l’entendre. C’est l’une de tes princesses, celle qui fait vibrer ton cœur sans jamais le tuer à petit feu, à défaut des autres comme Emeraude. Mais t’es aussi trop con, trop fermé, trop dans le silence et l’observation ce qui t’aide pas. T’as toujours été famille, mais on t’a coupé d’elle, malheureusement.
Manger ça va faire du bien, un bien de dingue. Tu écoutes ta sœur, tu t’imagines pas bosser avec les gosses, pas que t’aimes pas ça, mais surtout que tu as besoin de pas les voir mal, de supporter de les voir mal ou sourire alors que la vie en elle-même est dure. Tu penseras peut être un jour à voltiger avec eux dans leur monde en leur faisant rencontre ton monde, le tien, l’art qui t’encadre dans ses bras. « tu l’as-tu penses cette force ? » que tu lui demandes, avec un sourire alors que tu es à l’écoute de ta petite mara. « Ouai, mais demande pas ça à moi, je ne suis pas le plus vieux de la fratrie, va voir belly, je suis sûre qu’elle sera enjouée !! » Que tu ris un peu plus, elle qui dit qu’elle ne voudra jamais de gosse, elle est mal barré la pauvre mara, pour devenir tata avec les deux plus vieux. « Je te fais goûter et tu me fais goûter ! » Que tu répètes, en poussant un peu ton assiette vers ta sœur. « Fais-toi plaisir, mais le dessert ce n’est pas touche ! » tu prévois d’avance, car le dessert, c’est vraiment mort, tu ne partages pas, même avec ses yeux de biche qui te feront du charme, rien à faire. « Ça fait du bien d’être avec toi, faudrait qu’on prévoit de partir un peu tous les deux ou à trois tu sais, profiter un peu de la vie autre que dans le queens ! » Que tu émets comme idée.

Tu ris en entendant Mara dire qu’elle te connaissait pas si sentimental. « Tu me connais pas si bien que ça à croire, je te félicite pas ! » Que tu annonces en rigolant un peu. Elle te connait parfaitement et tu le sais, mais t’es taciturne des sentiments, même en général. T’as bien du mal à t’ouvrir et à dire les choses, tout comme tu ne vois pas l’intérêt de parler, tu préfères largement observer. « Elle l’a mal apprit à papa alors ! » Ouai, tu repenses à la façon dont il traité son père, ça te tuait, car c’est ton grand père qui t’a offert ta passion, qui te l’a fait découvrir. T’avais toujours aimé peindre avec lui, même si ce n’était pas toujours très légal. Il ne l’a jamais dit, mais tu le savais, t’étais suffisamment intelligent pour le savoir. Pas parfois le grand père, mais pas un monstre. Ton père non plus lui, aussi mérite une seconde chance, mais il ne l’a veut pas, car il n’en démord pas, tout comme toi. Car tu ne peux pas renoncer à tout ce que tu as ici. L’art, les amis. « Tu le sais bien que tu ne gâcheras jamais quoi que ce soit Mara, hein ? » Elle peut en parler, tu peux le faire aussi, même si c’est toujours douloureux, les savoir prisonnières les femmes de ta vie ça te ronge, mais tu ne peux clairement rien y faire, sauf retourner chez toi, dire amen à ton père, mais t’en es incapable. Vraiment. Puis vous parlez de ses études, tu lui fais confiance, la laissant faire ce qui a de mieux, même si t’aimerais qu’elle poursuive, et sans même te rendre compte que tu pourrais faire comme ton père à cet instant. Pourquoi tu songerais ainsi, après tout ? « Non et je ne veux pas non plus d’une mini Mara, si jamais tu te poses la question ! » Que tu lui rétorques en lui envoyant un clin d’œil. « Et donc je ne veux pas non plus d’une mini Mahe … » Un jour, peut-être. En vrai t’en sais rien, t’as jamais vraiment soulevé la question, que ce soit avec quelqu’un ou même avec toi-même. Vous mangez, échangeant puis l’idée de mara vient te happer. Tu souris. « J’aime bien l’idée, je pourrais sans doute prévoir quelques destinations en voiture et te faire la surprise ! » l’idée est mure dans ta tête, t’as envie de t’éloigner de New-York et de ces histoires qui s’y trament. « Alors, on fait ça ! tu t’occupes que d’être dispos à partir de mi-juin ! » Que tu lui lances tout en souriant.

Fin