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 flash-back / fade away (chadwick)

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Ainhoa Bellini;

-- like a tickin time bomb --
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Ainhoa Bellini



blanca.
(ava) blood eagle. (sign) uc.
1865
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32
larguée par son fiancé il y a quelques mois (apr) et enceinte d'un inconnu. one shot, one mistake (may).
kinésithérapeute, les mains magiques, soigner des maux pour oublier les siens.
dans le queens vert, là où elle peut respirer.
be a girl with a mind,
a woman with attitude,
and a lady with class.


☆ ☆ ☆
mahe - anyone ? - anyone ?

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Message Sujet: flash-back / fade away (chadwick)   flash-back / fade away (chadwick) Empty Lun 19 Nov - 2:33

elle a abandonné le nid qu'elle partage avec son homme, seulement pour un moment. celui d'aller parcourir les boutiques à la recherche de la pépite à rajouter au décor. passer du temps avec sa maman est une activité dont elle ne se lasse pas ainhoa. peu importe l'âge qu'on a, on ne remplace pas une maman. si les enfants placés dans leur famille depuis qu'elle était petite lui avait parfois fait sentir qu'elle n'était peut-être plus aussi importante aux yeux de ses parents, elle avait compris en grandissant qu'il n'en était rien. les adultes savaient partager leur amour, comme leur temps. les années passant et l'expérience en prime, on apprenait un tas de choses, on apprenait la vie tout simplement. et si les relations avec ces gamins venus d'ailleurs s'étaient parfois révélées évidentes, il y en avait d'autres qui étaient longtemps resté conflictuelles, sans qu'elle ne le cherche vraiment. elle avait toujours su se montrer avenante, à l'écoute et prête à engager de bons contacts avec eux. et au milieu de cet amas d'enfants, elle avait fait la connaissance de chadwick. celui qui avait tout envoyé valdinguer, ses bons sentiments en premier lieu. dès la première minute de leur rencontre, il l'avait ouvertement détesté et avait pris un malin plaisir à la repousser sans cesse. jamais, elle n'avait compris le fond du problème. elle s'était simplement imaginé une jalousie qui venait d'elle-ne-savait même pas où puisqu'elle était l'enfant légitime et qu'il semblait donc normal qu'elle garde tout de même une place de choix. elle en avait passé des nuits sans sommeil l'esprit taraudé par cette mauvaise ambiance, elle en avait eu des noeuds d'estomac parce qu'elle ne voulait pas que ses parents se rendent compte de quelque chose et soient peinés face à un rejet certain entre ces deux-là. elle avait pris sur elle, longtemps, sans trop en faire. simplement en laissant couler et le temps avait fait son oeuvre. les tensions s'étaient finalement apaisé sans qu'elle ne demande rien de plus. à croire qu'il avait fini par se lasser de ce petit jeu mesquin ou qu'il avait pris de l'âge, et avec ça, une bonne dose de maturité qu'elle était bien heureuse d'entrevoir enfin. un rapprochement s'était opéré. de ceux que peuvent partager un frère et une soeur. et même s'ils ne partageaient pas le même sang et avaient parfois des différents, ils avaient su passer au-dessus de tout ça pour n'en garder que le meilleur. et la relation idéale qui aurait dû régner en maîtresse depuis la première fois s'était installée progressivement. ils avaient trouvé en l'autre un soutien sans faille, une épaule sur laquelle pleurer, une oreille qui sait écouter. aujourd'hui, elle en parlait à sa maman en riant alors qu'elle ne le prenait pas du tout de la même façon à l'époque. comme quoi, les choses évoluaient, rien n'était jamais immuable. emplettes faites, le retour vers sa maison s'imposait. et c'est d'ailleurs là-bas que ça a commencé à déraper. le ton est monté à cause divergences d'opinions sur l'emplacement des meubles, sur les coloris, sur tout un tas de banalités. s'en sont suivies d'autres idioties qui n'avaient pas leur place dans l'échange au départ et la mayonnaise avait pris bien trop rapidement, bien trop violemment. une porte d'entrée claquée et un départ en trombe plus tard, les dés étaient jetés.
il y a eu le coup de téléphone, la voix éteinte à l'autre bout du fil, les informations en cascade qui peinaient à se frayer un chemin jusqu'à la zone en charge du cerveau. et puis elle s'est figée aussi ainhoa. c'est seulement à l'instant où elle a raccroché qu'elle a déraillé. incapable de réfléchir et tremblant de tous ses membres, elle a attrapé ses clés pour se frayer un chemin jusqu'à sa voiture. le véhicule l'a mené mécaniquement jusque chez chadwick. entre les coups de frein impromptus et les larmes qui assaillaient ses yeux au point de lui brouiller la vue, elle avait sûrement représenté un danger public tout le temps qu'elle avait passé sur la route. et par un miracle qu'elle ne saurait pas qualifier, elle s'était retrouvé devant sa porte. frénétiquement et avec insistance, elle avait toqué, toqué. comme s'il allait ouvrir plus vite si le rythme s'intensifiait. et l'hystérie la reprend quand elle tombe enfin nez-à-nez avec lui. elle se jette presque sur le pauvre jeune homme avant d'entreprendre de s'expliquer. y'a eu un accident... c'est la voiture... c'est mam... maman je sais pas où elle est... c'est moi, c'est ma faute... je lui ai dit... d'une manière saccadée, incohérente. on s'est... on s'est engueulé pour rien... c'est ma faute... faut y aller... on prend la voiture, ma voiture... si il arrivait à comprendre la trame de l'histoire, c'est qu'il possédait un décodeur. les mots se chevauchent, ils ne viennent pas dans l'ordre. et puis il y a les pleurs, les tremblements, la panique. pourtant, elle est bien décidée à reprendre le volant ainhoa. et cela même si elle n'avait aucune idée de la manière par laquelle elle avait réussi à arriver en un seul morceau, à conduire jusqu'ici sans finir dans le même état elle aussi. ils n'avaient pas besoin de ça, pas une seconde fois.

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sometimes i run, sometimes i hide, sometimes i'm scared of you. but all i really want is to hold you tight, treat you right, be with you day and night. all i need is time.
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Message Sujet: Re: flash-back / fade away (chadwick)   flash-back / fade away (chadwick) Empty Mer 5 Déc - 10:43

see heaven's got a plan for you
Tu te souviens d'une chaude journée d'été, de l'eau claire qui ruisselle. Tu te souviens aussi du chant estival des cigales, de la couleur mordoré du ciel alors que l'étoile du jour se décline petit à petit, aux abords de la colline. Gamine aux genoux écorchés ; combien de fois aujourd'hui es-tu tombé, pour ce gamin au cœur châtrée ? « J'en ai trouvé un ! » Un Battus Philenor. Un papillon rare, de ceux qu'on ne trouve presque plus dans cette région d'Amérique du Sud. Un papillon aux ailes inestimables, d'un bleu royal ; comme vous. Qu'il est beau dans ce bocal. Beau. Sauvage. Fragile. Insignifiant. Comme toi, Wicky. Tes pupilles brillent. Tu l'as voulu ce papillon, dès que tes yeux se sont posés sur ce livre dont vous avez tourner ensemble les pages, en attendant sagement papa et maman. 'Je le veux' Que t'as dit, et Ainhoa est partit toute l'après-midi, pour revenir débraillée, toute sali. Tu te souviens encore de ce que t'as ressenti en la voyant revenir. De la joie. De la fierté. De l'admiration. Qu'elle est belle elle aussi, c'est ce que tu t'es dit, mais tu ne l'as pas dit. Plus belle encore que le papillon, que les champs de tournesols, que la pluie d'étoiles filantes d'hier soir. Elle, le soleil. Plus inestimable que toutes ces princesses de contes de fées. « Alors ne pleure plus maintenant. » Même si la tienne de maman n'est plus. Trémolo d'un petit cœur à l'agonie. Tu esquisses un sourire, forcé, mais sincère. Ça fait longtemps que tu n'as pas souris sale môme, mais elle a ce pouvoir-là Ainhoa, celui de t'arracher des sourires, des cris, des larmes … Le pouvoir d'une grande sœur. Bam ! Bam ! Bam ! Des bruits qui s'écrase avec fracas contre la porte d'entrée. Ça te réveille, et tu sursautes. Mécanisme de survie d'un petit garçon battu jadis par un père déviant, un peu trop violent. Bam ! Bam ! Bam ! Qui ? Qui frappe aussi brutalement contre ta porte à cette heure-ci ? Tu regardes rapidement le cadrant de ton réveil. Un peu plus de minuit. T'enfiles rapidement un pantalon, sortant de la chambre. Bam ! Bam ! Bam ! Tu peux ressentir l'impatience, la panique bizarrement, dans le bruit que font les coups. Et tu finis par ouvrir. C'est Ainhoa, étrange coïncidence, t'as rêvé d'elle à l'instant. Tes yeux se posent sur la belle, constatant avec effarement son état ; éveillant alors une cacophonie terrible au fin fond de ton être. T'as pas le temps de dire quoi que ce soit, elle se jette pratiquement dans tes bras. Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Les questions sans réponses fusent dans ton esprit. Elle est contagieuse, tu commences à être inquiet toi aussi ; à être entravé par une peur incompréhensible, inexplicable. Il s'est passé quoi ? Les réponses tardent à venir, mais elle finie par te le dire. « Y'a eu un accident ... c'est la voiture ... c'est mam ... maman je sais pas où elle est ... c'est moi, c'est ma faute ... je lui ai dit ... » Quoi ? Ton cœur s'arrête, chaque mot étant une fine aiguille qui pique, transperce ton muscle. « On s'est ... on s'est engueulé pour rien ... c'est ma faute ... faut y aller ... on prend la voiture, ma voiture ... » Paralysé. Tu mets un certain temps à réagir, à comprendre. Les mots tu les entends, mais tu percutes difficilement. Maman a eu un accident. Un accident. « Calme-toi ... » Tu parles autant pour elle que pour toi. Ton esprit regagne ton corps, tu te réveilles, et tu la serres fort dans tes bras. Elle doit se calmer, avoir l'esprit clair. « Calme-toi Ainhoa ! » Ta voix se veut plus vive pour qu'elle entende, que tes mots percutent ses sens. Il faut qu'au moins un des deux reste calme. Tu lui prends doucement les clés de sa voiture, ton regard plantant le sien. « On va la trouver, et en chemin, tu vas m'expliquer. » Ça sonne comme un ordre. Tu l'incites à s’asseoir et t'enfiles rapidement de quoi te couvrir pour sortir.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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