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 délivrance. (autumn)

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Message Sujet: délivrance. (autumn)   délivrance. (autumn) Empty Ven 1 Mar - 20:20

ce n’est rien d’autre qu’une intuition.
pas vrai ?
de celles qui font la boule au ventre, tiennent éveillé toute la nuit. cela fait des jours que meera cherche en vain ce que tout ça avait bien pu dire. si tu veux des réponses, cherche plutôt du côté de jonathan et lin rosenwald elle s’en souvient encore parfaitement, les yeux dans les siens, et la tension qui aurait pu fendre l’air en deux. en temps normal, meera ne s’y serait même pas intéressée. et peut-être qu’elle avait essayé de ne pas le faire, au début, posant une question à droite et à gauche, feignant la nonchalance. oubliant qu’elle était sans doute un peu trop impliquée dans cette histoire pour seulement faire croire ne pas vouloir y prendre partie.
à commencer par sa présence au tribunal, jour après jour, quand personne d’autre - pas même elle-même - ne savait ce qu’une marks pouvait bien faire ici. pas alors que papa refusait même d’y mettre un pied, sous les précieux conseils de blaise, l’avocat familial. elle y était allée, pourtant, bravant les interdictions de papa, et elle avait tout vu. elle avait vu le fils rosenwald clamer son innocence à chacune des auditions. elle avait vu les yeux de sa famille, des témoins qui défilaient les uns après les autres, appuyant un alibi qui n’existait pas, tâchant de défendre des preuves qui pourtant s’accablaient contre lui. jusqu’à la décision fatidique du juge, qui, face à une affaire d’une telle envergure, n’avait pas eu d’autre choix que de se ranger du côté de l’une des familles les plus puissantes de new york. les marks.
et maintenant qu’il était sorti, plus d’un an après, pour une simple erreur judiciaire, meera ne savait qu’en penser. jamais persuadée de sa culpabilité ni de son innocence, elle avait toujours suivi l’avis de papa. papa qui s’évertuait pourtant à accuser le fils rosenwald de tous les maux. peut-être un peu trop.
et ce qui avait commencé comme une simple curiosité mal placée s’était transformé en une véritable obsession. meera était méconnaissable. écoutant aux portes plus qu’à l’ordinaire, allant jusqu’à fouiner dans le dos de papa, lorsqu’il laissait le bureau ouvert. le bureau auquel elle n’avait jamais eu accès, parce qu’il s’y passait toujours des choses dont on ne parlait jamais ni à maman, ni à meera. xander y était parfois invité, digne héritier de l’entreprise marks. xander, mais jamais meera, ce qui provoquait en elle une jalousie atroce sans qu’elle n’ose jamais pourtant se l’avouer.
et puis enfin, à force de chercher sans savoir même ce qu’elle devait y trouver, les indices s’étaient alignés devant ses yeux. au beau milieu d’un dossier caché dans un tiroir fermé à clé, meera s’était retrouvée face à des nombres incalculables, alignés sur des feuilles entières. au beau milieu de toutes ces lignes, elle avait pu y trouver les noms qui lui avaient sauté aux yeux. jonathan et lin rosenwald, couplé à une adresse et quelques infos personnelles. et persuadée qu’elle s’enfonçait dans un piège bien trop grand pour elle, elle y était allée quand même. le poing s’écrasant contre la grande porte de bois, et la nervosité nouant les tripes. bonjour. il lui faut un temps pour comprendre qui est derrière la porte, à meera. sans véritablement savoir de qui elle s’agit, elle croit pourtant reconnaître ce visage, souvenir perdu dans la foule d’un tribunal une année plus tôt. elle croit reconnaître un regard, pour avoir croisé le même quelques jours plus tôt, au beau milieu d’un salon de tatouage dans lequel elle s’était invitée. elle a presque l’air déçue de ne pas trouver immédiatement réponse à ses questions meera, mais ça ne l’empêche pas de creuser un peu. je suis à la recherche de jonathan et lin rosenwald. elle a la voix incertaine meera, le ton branlant. mais elle ira jusqu’au bout. est-ce qu’ils sont là ? sans doute qu’elle devrait reculer meera, tout arrêter. mais la rose noire inscrite dans son dos exige le contraire.

@autumn rosenwald délivrance. (autumn) 3227196488
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Message Sujet: Re: délivrance. (autumn)   délivrance. (autumn) Empty Dim 3 Mar - 19:23

délivrance.
Tu as l’écho de la déception de ton frère qui résonne en toi. Cette image en toi que tu n‘arrives pas à te retirer de l’esprit. Celui de son regard figé par la colère. Ce regard qui transperce tes prunelles incapable d’en dire plus. Vous aviez changé à coup de la vie qui ne voulait pas de vous. Pas d’existence tranquille pour les Rosenwald, non. Pas de fin heureuse non plus. Arracher à coup de parents qui ne pensaient pas aux conséquences de leurs actes. Qui ne pensait pas à leurs enfants. Non, tout se pardonner aussi simplement qu’un cadeau ramener de temps à autre avant de repartir. Elle avait été là votre enfance jusqu’à ce que ce soit la police qui vienne frapper à votre porte. Le putain de cadeau empoisonné. Depuis ce jour tu n’avais plus de parents encore faudrait-il que tu en as eu un jour. Tu t’étais laissé bien trop longtemps bercé par ta naïveté de gamine. La gamine c’était fait rattraper par la dureté de la vie. Une claque. Celle d’un monde déjà bien bancal qui s’effondre. Tu avais dû apprendre la survie. Dû apprendre à te débrouiller pour t’en sortir car, il n’y avait personne pour venir te sortir de la merde. Il n’y avait rien de tel que les histoires de conte de fée que ta grand-mère te lisait quand tu étais enfant. Il n’y avait tout simplement rien pour les gens comme vous. Aucune justice. Pas d’avenir. Rien sauf l’illusion de s’en sortir un jour et encore, celle-ci finit par vite s’envoler. Tu as vite finis d’arrêter de rêver.
Les rêves c’est pour les enfants,
Pour ceux qui ont de l’argent.
Tu n’as rien Autumn, tu n’es rien.

Toi, tu n’as que tes yeux pour pleurer et tes bras pour te soutenir. T’en ai nostalgique de l’époque ou to frère et toi vous vous compreniez. Vous contre la terre entière. Vous contre votre grand-mère et sa soupe de légumes infâmes mais, qu’elle préparer avec tant d’amour. Il te manquer le Bear qui te prenais dans ces bras pour te dire bonne nuit ou pour te dire que tout irais bien après une simple mauvaise note. Comme elle te manquais la Autumn d’avant. La gamine insouciante qui croyait en elle. En ces rêves. En la vie tout simplement.
La vie est une chienne,
La vie prend plus qu’elle ne donne.
Toi, elle n’as rien à te donner.

Tu les envies avec colère les gens qui arrivent toujours à s’en sortir. La rage qui sommeille en toi et grande et tu la brûlerais de fond en comble la terre pour tout le mal qu’on t’a fait. Qu’on vous a fait. Tu les tuerais de tes propres mains tes parents, eux qui avait tué ta grand-mère d’angoisses. De chagrin. Tu leur cracherais au visage à ces avocats, à ce juges et à toute la presses qui c’était faites une opinion sur ton frère. Sur votre vie. Tu voulais disparaître. Loin, partir et ne plus jamais te retourner pour peu que la vie soit plus simple ailleurs. Tu la vendrais ton âme au diable pour remonter le temps et changer les choses. Choisir autrement que le chemin que le destin semblait avoir tracé pour toi. Pour vous. Bien trop souvent tu te laisser submerger par le cyclone de tes émotions. Bien trop souvent tu laisser la rage s’écouler de larmes sur ton visage juste pour ne pas crier. Juste pour ne pas le blesser lui. Sa déception te tuer à petit feu et voilà que donnerais tout pour qu’on te regarde à nouveau comme l’enfant innocente que tu étais avant. Pourtant, la réalité finit toujours par te rattraper. Le cauchemar de la vie car, oui, tu devais arrêter de croire en l’espoir que tout change. Rien ne changerait jamais. La porte que tu ouvres et ce visage sortie de nulle part ou d’un vague souvenir peut-être. Comme celui laissant un goût amer sur le fond de ta langue. Les prunelles qui se croises, qui se jaugent et les mots qui t’assassinerais presque. Mouvement de recul et tu as envie de tout refermer. Repartir à ces idées noires que tu broyais plonger dans ton canapé pourri. « Ils sont mort !!! Qui les demande ?! » Que tu lances avec véhémences. Oui, ils sont mort à tes yeux surement pas littéralement. Surement qu’il se dort la pilule dans l’un de ces pays dans loi d’extradition. T’aurais voulu qu’il soit là Bear, t’aurais voulu que quelqu’un soit là pour avoir la force de la claquer cette porte. Pourquoi tu n’arrivais pas à le faire ?!
@meera marks délivrance. (autumn) 3227196488
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Message Sujet: Re: délivrance. (autumn)   délivrance. (autumn) Empty Dim 10 Mar - 13:30

c’est le grand saut.
funambule, elle ne tient que sur un fil, suspendue. qu’est-ce qu’elle s’attendait à trouver derrière la porte, meera ?
la vérité, l’absolution, peut-être.
ignorant récolter plus de questions que de réponses, le chemin est plus sinueux qu’il n’y paraît.
le visage qu’elle découvre derrière la porte n’a sans doute rien de celui qu’elle s’attendait à trouver. il fait écho à de longues semaines, pendant lesquelles meera s’était glissée chaque jour dans la salle d’audition. à contre courant. derrière le dos de celui qu’elle chérissait tant. bravant vents et marées rien que pour satisfaire l’étrange curiosité, presque dérangeante. meera n’avait rien à faire là. et pourtant. pensant la tâche plus facile qu’elle ne l’est réellement, meera sait bien, au fond, que les pièces du puzzle ne sont pas encore prêtes à rentrer dans l’ordre. qu’il reste encore du chemin à parcourir avant d’arriver au fond de cette histoire, mêlant son nez dans quelque chose qui ne la regarde sûrement pas.
mais c’est qu’elle ne peut pas s’en empêcher, meera.
plus fort qu’elle, plus puissant encore. il ne s’agit plus seulement de la famille marks.
plus seulement de papa et de ses actes, déshonorant sûrement son nom alors même qu’elle le trahit. il ne s’agit plus d’honneur ni d’égo. parce que meera s’est rangée du côté de la justice, cette même justice qui aujourd’hui la tiraille. femme de loi, le nez dans le code pénal. elle s’y est dévouée, meera. au nom d’une loyauté qui aujourd’hui perd de son sens.
et c’est terrible, pour meera. tout aussi inquiétant qu’effrayant. elle qui n’a jamais rien vu le monde autrement que par la loyauté sans limite qu’elle porte aux siens, il se pourrait qu’aujourd’hui, les choses changent. sans qu’elle ne le veuille vraiment.
mais quoi qu’elle fasse, il y a encore cette petite voix qui gratte au fond des entrailles. le regard d’un homme innocent en colère et le sentiment que peut-être, peut-être seulement, les marks auraient abusé de leur pouvoir.
alors elle veut savoir, meera. même si toutes les pistes mènent à des impasses. même si elle ne discerne plus la réalité de l’espoir, même si le mensonge et la vérité se fondent en un nuage trop épais pour y voir clair.
meera s’enfonce dans les ténèbres et elle ne peut rien y faire.
elle pourrait presque en dire la même chose de la jeune femme qui lui ouvre la porte. le regard consterné d’abord, elle l’observe se transformer. elle frôle la colère, et meera, l’incompréhension. pardon, je suis désolée. et c’est presque trop naturel, confus, loin de la diplomatie qui la connaît si bien d’ordinaire. meera ne sait pas y faire. s’aventure sur un terrain qui n’est pas le sien, elle tente d’y voir clair mais ne récolte que l’incompréhension. elle voit là les dernières pistes qui lui restaient s’envoler dans les airs, alors elle hésite, sait bien que dévoiler son identité reviendrait à se damner mais ne voit pas comment reculer, maintenant qu’elle est devant le fait accompli. je suis meera. elle est sur le fil tendu, meera. elle sait que ça lui coûtera cher. meera marks. et sans doute que l’aveu signe la porte qui lui claquera au nez. parce qu’à défaut d’être celle qui a détruit leur famille, elle en est au moins le visage. la seule à s’être présentée au procès, dans l’ombre du dernier rang, quand papa lui avait pourtant bien interdit d’y aller. alors elle hésite encore, meera. ne parvient pas totalement à déceler les expressions de son interlocutrice, mais refuse pourtant de s’en aller. est-ce que je peux demander ce qui est arrivé ? demandé avec douceur, parce qu’elle ne sait rien et que ça la bouffe meera. parce qu’elle veut savoir, même si elle ne le mérite pas.

@autumn rosenwald délivrance. (autumn) 3227196488
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Message Sujet: Re: délivrance. (autumn)   délivrance. (autumn) Empty Dim 24 Mar - 15:18

délivrance.
Et le ciel qui te tombe sur la tête. La foudre qui s’abat. Violement. Tu le savais bien de toute manière, tua ruais dû t’y attendre. Comme ça était ta vie de toute manière. Tu t’attendais à quoi d’autre qu’un autre coup en plein cœur de ton estomac. Un coup déchirant un peu plus tes entrailles. Le corps qui se recule et les mains qui s’agrippent au battant de la porte si fortement à en écailler un peu plus la peinture abîmé par les traces du temps. Le regard noir et le rire sarcastique. L’écho du nom qui résonne en toi et ce visage qui te fait face. Ce visage signe de ta perte. Le couteau qui se retourne dans ta chaire et le destin qui continue encore et toujours de te rire au nez. « C’est une blague c’est cela ?! » que tu lances le regard ancré dans les prunelles bien trop douce de la jeune marks. « C’est une putain de de blague, hein ?! » Que tu répètes comme pour tenter d’assimiler la bombe qu’elle vient de lâcher sur le porche de la maison qui tombe en ruine. « Ta famille n’en a pas assez fait comme ça ?! Il faut que tu viennes sonner à notre porte pour te réjouir un peu plus de la victoire ?!! » La rancœur au bord des lèvres et la rage qui en fait imploser ton putain de cœur en miette. « C’est ton père qui t’envoie c’est ça ?!! » tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus. Tu piques de la douleur des souvenirs qui remontent à la surface et que tu voudrais oublier. Effacer. « Tu diras à ton père qu’il n’y a rien à trouver ici !!! Il a déjà tout prit !!! » Tu l’assailles de tes mots, de ta peine. Tu lui en veux par procuration alors qu’elle, comme toi, vous n’aviez rien demandé dans l’histoire. Vous n’étiez que deux putain de gamine perdue au beau milieu d’histoire d’adulte qui n’auraient jamais dû vous concerner.
Les adultes font de la merde et c’est les enfants qui payent.
La vie est ainsi, la vie est une garce chérie.

Tu voudrais la claquer cette porte, tu voudrais la renvoyez dans sa tour dorée mais, la colère qui t’empêche de bouger. Elle te paralyse la rage. Elle t’assaille. Elle brûle ton cœur. Ton âme. Tu voudrais cirer au monde la vérité que personnes ne semble vouloir entendre. Que personne ne semble vouloir voir. « J’en sais foutrement rien de ce qu’il s’est passée ! Tu n’as qu’à demander à ton père… te payer un billet d’avion pour l’un de ces pays sans lois d’extradition, je ne sais pas moi… si tu cherches des réponses tu n’as pas frappé à la bonne porte !!! » Tu ne les lâches pas ces prunelles qui te fixe comme pour sonder ton âme. Elle cherche des réponses là où tu n’as que des questions.  « Je n’en sais pas plus que toi si ce n’est que mes parents son mort pour moi  à la minute où ils nous on abandonner à la misère Bear et moi !! » la voix radoucie et juste l’envie qu’on te fiche la paix. Tu as bien trop à porter sur les épaules pour te laisser rattraper par ce que tu tentes de fuir à tout prix.
Le passé…
Toujours se fichue passé mais, tu devrais savoir Autumn,
Il n’y a pas d’avenir pour les gens comme toi !

Tu te dis que c’est facile pour elle après tout. Elle n’a rien perdu de sa vie d’avant. Alors, peut-être est-ce là de la jalousie ou toi, qui envie la douceur et la légèreté dans laquelle elle vie. Il n’y a jamais vraiment eu d’avant pour vous. Pour toi. Même si tu t’en étais toujours contenter comme la gamine rêveuse que tu étais. Le avant de grand-mère Rosenwald et Bear. Vous trois contre le reste du monde. Maintenant, il te restait quoi. Rien que les méandres d’une vie anéantie par des gens qui avaient du pouvoir et de l’argent. Rêver ne servait plus à rien. Rêver c’était comme se tirer une balle soit même dans le pied. Alors, tu avais arrêté…
@meera marks délivrance. (autumn) 3227196488
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