SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

 

 Rage at dawn || ft.Neith

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Rage at dawn || ft.Neith Empty
Message Sujet: Rage at dawn || ft.Neith   Rage at dawn || ft.Neith Empty Mer 14 Nov - 1:26

REESE &
NEITH

Rage at dawn

Si les enfers se dessinaient dans la vie, alors ils seraient ici. Le rouge de racine, qui s’éclate ici. Les démons qui dansent, chantent, mais surtout agonisent. Pour cause: des brûlures et des coups. Et cette gamine, ses cheveux blanc. Un ange, peut-être bien.. Pourtant.. Cette femme est morte. Cette fille comme le diable a dompté les flammes. Et elle est morte ! Elle frappe le cartilage. Et sous l’éclat de la nuit… Le bleu de ses yeux deviennent aussi rouge que l’hémoglobine. Car l’amertume ne s’atténue jamais. Et que la colère n’est contrôlable que quand on l’extériorise.

Les chants bestials. Hurlements de rage.

Et la douleur qui rit.

C’est son aura qui illumine la nuit d’un nouveau jour. Et le craquement de ses phalanges, le roucoulement de la vie. Cette Reese est morte ! Car elle a oublié ce qu’était la pitié, quand les hommes se tordent et la supplie. Et elle est maître des flammes, phénix flamboyant passé minuit. Elle se déferle, et crame chaque parcelles du goudron qui se ramollit quand elle marche en ville. Si elle n’a pas gagné, elle revient toujours, une vague toujours plus puissante que la précédente.

Son cœur de cendre.
Des cendres qui brûlent plus que les braises.

C’est la mort, cette foutue mort, qui lui a donné la force de vivre. Et elle frappe entre ses côtes, cette petite chose qui la contamine. Quatre heure du matin, elle respire. Plus fort que n’importe qui. Elle est vivante. Bien trop en vie. Les poings trop serrés pour en saisir les mœurs, elle écrase tout, c’est la rancœur.

Et voilà que le jour se lève, alors ses yeux se tournent vers l’horizon, et le soleil. Ses yeux bleus aussi doux que la mer qui chante au rythme de sa symphonie. Du sang sur son visage d’ange, sur le coin de ses lèvres, comme un baiser volé. Et qui dégouline de l’une de ses narines, c’est qu’elle s’est battue assez pour la nuit. Peut-être plus de bleu sur son corps que de bleu dans le ciel à l’aube.

Les bêtes se taisent.

« Donnes moi l’argent. J’me tire. » dit-elle en lançant un regard à l’homme qui se lève, écrasé par sa présence qui lui est hostile. Il sort des billets de sa poche et lui remet entre les mains. Pas le temps de la toucher, elle s’est déjà enfuit. Sans doute envolé, même si ces ailes, blanches, sont tachées de noir cendre.

Elle saute dans sa voiture, se regarde dans le rétroviseur. Sort un mouchoir, et se nettoie un bout la gueule. Et c’était bon, on y voyait que du feu. Et même si y’avait ses quelques détails, comme ses phalanges déchirés, qui faisaient réellement attention ? Les mains ne sont regardées que quand elles souhaitent être saisi. Personne, personne dans sa vie. Et pas même le vent ose la prendre, elle pourrait mal le regarder. Intimidé.

Mais pour aujourd’hui, elle allait faire un effort. Il le fallait, elle allait rencontrer une personne importante. Peut-être même, une personne qui pouvait changer sa vie. Lui apporter la vengeance qu’elle a longtemps souhaité. La mise à mort de ses souvenirs qui la suivent. Elle promettait de les faires payer, elle le pense si fort Reese qu’elle se met à frapper la portière de sa bagnole de son poing, jamais ouvert. Ses mains qu’elle couvre de mitaine en cuir, ajustable, pour masquer la misère. Pas la peine d’effrayer la petite fille.

Elle roule et sait où elle doit se rendre. Pas compliqué. Chez Neith. Comment elle sait ? Oh Allons, vous parlez de Reese. Reese finit toujours par tout savoir. Et puis un petit sms, quelques contacts et la voilà parti. Mais bon, Neith et elle s’étaient simplement échangé leur numéro. Cependant, même si la douce égyptienne lui avait donné une rue, elle ne lui avait pas pourtant dit où elle vivait.

Un message qui part. Une réponse. Bien qu’il ne soit pas encore 6 heure. Mais une journaliste qui gère la matinale, il lui était évident qu’elle ne dormait plus à cette heure là. Et la voilà déjà. A peine le temps de reprendre sa respiration.

Elle frappe à peine à la porte, rangeant ses mains dans les poches de sa veste en jean. La cigarette entre les lèvres, sans gêne, et sans sourire aussi. Elle regarde la belle brune lui ouvrir.

« s’lut » qui sort d’entre ses lèvres. Elle sort une main de sa poche pour saisir sa cigarette, souffle alors sur Neith avant d’enfin se mettre à sourire, taquine. Elle profite de l’instant ou Neith à la tête dans le brouillard de son souffle pour se faufiler à l’intérieur et visiter à son aise, prendre place dans un petit fauteuil. Elle regarde un peu autours d’elle, semble chercher quelque chose avant de reposer les yeux sur la femme à qui elle avait sauvé la vie.

« T’as pas un cendrier ? », une bouffée de sa cigarette, elle souffle comme elle soupir. « Je suis pas venue pour prendre du bon temps contrairement à ce que tu pourrais croire; En fait, je voudrais qu’on parle de l’accident. Et du groupe.  »

Plus nocif que la nicotine, qu’elle pense en regardant sa cigarette qui se meurt entre ses doigts. Parce que c’est tout ce qui advient à ce qui rentre en contact avec elle.

« Et d’un plan pour les détruire. Une bonne fois pour toute. » et ses pupilles se heurtent aux siennes. Reese bien déterminée à anéantir leurs vies. Car ils ne méritent rien pour cause, son échéance avait été leur plus grande réussite. Ou bien leur plus belle défaite, car cette fille n’est pas morte, elle a survécu, et s’est relevée.

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Rage at dawn || ft.Neith Empty
Message Sujet: Re: Rage at dawn || ft.Neith   Rage at dawn || ft.Neith Empty Dim 23 Déc - 16:26


Et voilà que le jour se lève, alors ses yeux se tournent vers l'horizon, et le soleil. Visibles depuis sa fenêtre, de son pyjama en dentelle... Des années qu'elle n'a même plus besoin de réveil, que la lumière fait elle-même sur la demoiselle, son affaire. Ça s'étire, lentement. Ça soupire, légèrement. Avaler en une seconde, avant toute chose, que sont les médicaments. L’épaisseur touffue de sa crinière n'en fait encore qu'à sa tête à cette heure alors qu'un élastique de pauvre qualité sensé les maintenir dans la nuit n'a fait qu'éclater. Bien triste destiné... sa main fine attrape les débris de plastique pour mieux le jeter. Délicats bouts de pieds qui touchent le sol, légèreté incarnée qui se soulève, semble voltiger, presque, pour se déplacer. Guidée, machinalement jusqu'à la salle de bain, où la première étape est évidemment de se coiffer. Étirant une à une les mèches douloureuse, madeleine empoisonnée, mémoire sensorielle de ces années où les gouvernantes tiraient, tiraient à les arracher pour les ordonner. Il faut souffrir pour être belle, qu'elles lui disaient, se croyant originalité là où elles n'étaient que cliché. Malgré tout, la douce enfant n'a jamais réussi à les déprécier. Jamais. À moins, que peut-être
tout ça ne soit
qu'un rêve
de pureté

se vêtir, évidemment. Princesse, enfilant son haut si blanc. Si, si blanc. Trop ? Pantalon noir, classique. Si classique. Pas de risque. Tant d'éthique. Jolie, simple qu'elle est la présentatrice. Pas de maquillage pour souligner ses traits, à part un mascara quasiment imperceptible. Car voilà : Neith elle n'a pas besoin d'impression quiconque. De séduire. De convaincre. La seule qu'elle compte conquérir c'est elle-même. Et à ça, chers dieux, qu'à cela ne tienne. Son café, dans une main. Sa clope coupable, dans l'autre... Les coups sur la porte... les quoi ? D'un coup ça la surprend, la sort de son quotidien. Hein ? D'un coup, le péché est écrasé, la tasse reposée et les sourcils froncés. Voilà qui ne concorde guère à son programme de la matinée si bien, si parfaitement rodée. Alors, elle se doit d'avancer. D'aller se quérir de l'inconnue, qui sait, peut-être même de risquer. Dans le fond, elle sait faire ça, neith. Plus que bien même. C'est juste que parfois, elle se doit d'oublier.
Que ses instincts fougueux,
eux
sont prêts à tout
tout
tenter.

La porte s'ouvre sur un visage surprenant, mais pas dérangeant. Un qu'elle a vu, longtemps. Alors qu'elle était terriblement allongée, profondément alitée. Des traits, qu'elle connaît si bien. Qu'elle admirait, au quotidien. Décrivant mentalement chaque battement de cils, chaque rare et subtile montée de zygomatiques. Y avait que ça à faire, pour tromper l'ennui. De l’hôpital, au fond de son lit. Mais.. ? Qu'est ce qui avait bien pu la faire apparaître, de nouveau dans sa réalité?

« s’lut » 

« hey..? »

nuage de fumée qui efface, qui transporte. Pas de toux, l'habitude qui fait pas suffoquer ses poumons alors que l'inopinée fait carrément son entrée, sans même y être invitée. Pas que l'hôte de toute manière, aurait pu lui refuser. Sans même davantage réagir, la porte de son appartement bien placé est refermée, et ses pas partent à la recherche de l'enfant terrible... qui en quelques secondes, c'est confortablement installée. C'est qu'elle a de bons goûts : c'est son fauteuil préféré.

«  T’as pas un cendrier ? Je suis pas venue pour prendre du bon temps contrairement à ce que tu pourrais croire; En fait, je voudrais qu’on parle de l’accident. Et du groupe. Et d’un plan pour les détruire. Une bonne fois pour toute »

« ... je fume pas vraiment. Mais oui. Attends. »

en quelques enjambées, le voilà attrapée, le cendrier pas spécialement dissimulée dont encore, quelques effluves de fumée semblent s'en dégager. Oops. Tendant l'objet à reese, fallait avouer que la donzelle n'était clairement pas du genre à faire les choses à moitié, ou à ne pas entrer dans le cœur du sujet.
Quitte à le faire
s'arrêter
le palpitant fragilisé.

Regard croisé, sensibilisé farouche. Neith, neith qu'a promis de l'aider. Des principes trop présents chez la drôle de poupée. Oui, qui croit se convaincre qu'elle n'a accepté, que pour serrer davantage cette main tendue. Que pour aider, vraiment, l'ingénue.
Pour ses yeux bleus hypnotisants.

Pas pour ce quotidien assommant
pas pour ce parfum de danger enivrant
pas pour la colère de les voir partir devant.
Pas pour les si séduisants pourtant.

« Tu avais déjà en tête, une sorte de plan ? On peut pas se jeter dans le vide, sans le comment. Reparle moi de tous ces gens. De qui ils sont. Tout ce que tu sais. Et on verra ce qu'on peut mettre en œuvre... si t'es vraiment sûr de toi. Oh, tu veux que je te prépare un chocolat ? »

sans même attendre de réponse, là voilà déjà de l'autre côté, celui de la cuisine ouverte, à préparer de quoi sustenter l'invitée non-invitée.

« Par contre, comment as-tu fait pour me trouver ? J'ai même pas de facebook, ou d'instégram. À part le nom de la rue tu n'étais pas spécialement renseignée. Tu connais quelqu'un du quartier ? »

Revenir en haut Aller en bas
 
Rage at dawn || ft.Neith
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» the dawn will come
» red as dawn.
» rage en moi.
» until dawn (william)
» dawn dale.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #5 et #6 :: RPS
-
Sauter vers: