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 I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane

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Message Sujet: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Ven 26 Oct - 16:55

26 Octobre.Flushing Hospital ---- / I'd like to break the curse for the freedom of ill persons  ----

Soléane ---- / Chaï ----

Il a perdu connaissance dans l'ambulance, prévins-je les médecins qui nous avaient réceptionné au niveau de la porte. Je poussai le brancard dans les grandes allées de l'hôpital Flushing, du Queens, mon compagnon de route lisant la fiche de renseignements que nous avions élaboré durant le trajet aux spécialistes pour qu'ils puissent prendre en compte les diverses données recueillies sur le patient âgé d'une bonne soixante-dizaine d'années. Tout comme l'ambulance, qui était ma première partenaire, je maniais avec énergie et précision le lit à roulette, donnant quelques coups de voix ou de sifflets à ceux qui bloquaient le passage de façon à emmener, au plus vite, celui qui risquait de mourir avant même d'avoir été pris en charge par les plus compétents. Je tournai à gauche, à droite, suivant les indications de l'infirmière qui nous suivait de très près, tout proche du patient à qui elle faisait déjà d'autres examens pour contrôler l'avancée de son état. Nous arrivâmes à une salle, celle où les professionnels de la santé se chargeraient de son cas. Je posai le brancard tout contre le lit fixe et agrippai le drap. Un, deux, trois, fis-je le décompte pour changer de place le vieillard qui se retrouva sur le matelas appartenant à l'hôpital. Il ne restait plus rien à faire ici. Mon collègue et moi avions fait notre part du contrat. Nous ne fumes pas reconduits jusqu'à l'entrée, et nous n'en demandions pas moins. Je posai une main rapide sur mon front pour l'essuyer. Combien de personnes avais-je apporté, depuis ce matin, au Flushing Queens Hospital ? Pouvais-je même les compter ? J'vais me chercher un café, t'en veux un, me demanda mon acolyte de la journée, pointant ses pouces vers l'endroit où se trouvait la machine à café. Je refusai de la main, la secouant en l'air. J'irai après, le prévins-je, si ça bipe, on se rejoint à l'ambulance, ajoutai-je. Comme à chaque fois que nous n'étions pas appelés au secours dès que nous en avions fini avec le précédent cas, j'allais marcher, dans le corridor principal qui menait à l'entrée, faisant dix milles aller-retours, trouvant le besoin de me détendre les muscles pour les dix milles interventions qui allaient suivre jusqu'à ce soir. Mes doigts joints, et les paumes accrochés à l'arrière de mon crâne, j'étendais mon mètre soixante-quinze qui craqua par endroit. A mon quatrième retour, -ou peut-être le cinquième-, une voix m'interpella et le haut de mon corps se contorsionna vers la direction d'où provenait cette voix qui me semblait familière. Les bras toujours en équerre attachés à ma tête, je fus stupéfait de voir arriver Mademoiselle Bowens. Bah, salut, dis-je un peu étonné, en reculant mes longues phalanges de ma chevelure pour les plonger dans mes poches avant, l'hôpital vous manque tellement que vous venez y faire un tour ou quoi, blaguai-je, pensant que cela pouvait être un sujet sur lequel nous pouvions plaisanter, aujourd'hui. Sauf que, contrairement à ce que je pensais, sa présence ici n'avait rien d'une simple visite de routine, et je le compris bien vite lorsque les traits de son visage s'assombrirent. Oh..., soufflai-je, une fois que j'eus assimilé que quelque chose clochait, vous... vous voulez boire un café avec moi, j'ai besoin d'un p'tit remontant avant d'y... retourner.  La balise se mit à sonner à ma ceinture, signe que l'équipe dont je faisais partie était appelée sur une autre mission. Je grimaçai, moment où mon collègue, muni de son café à la main, courra jusqu'à la sortie, me pressant par un signe de main : dépêche-toi Chaï. Je le regardais partir avant de me tourner vers Mademoiselle Bowens, confus et désolé. J'peux passer ce soir, après mon travail, lui demandai-je en reculant de quelques pas, levant mon index vers elle, vingt heures trente, j'me débrouillerai, promis-je ainsi, quand bien même j'étais au courant que les visites étaient interdites après dix-neuf heures, dix-neuf heures trente maximum pour les plus proches membres de la famille, avant de tourner les talons et de m'éclipser par les portes électriques. Rapide et efficace, très énergique aussi, toujours là à faire quelque chose plus vite que mon ombre.
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Mar 6 Nov - 9:14


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Tu avais ce putain de mal qui te rongeais le cœur et voilà que tu avais passé bien trop de temps à l’ignorer pour qu’il revienne en force. Assaillante la douleur qui te meurtrissais l’âme. Cette douce souffrance que tu avais l’habitude de taire pour n’abîmer personne d’autre que toi. Elle ne t’avait jamais vraiment quitté la vicieuse. La terrer dans l’ombre à attendre le moment opportun avant de resurgir comme une fleur. Le petit coup à la porte de tes songes les plus fou pour te signifiais qu’elle était encore là. Qu’elle le serait toujours. T’étais cette stupide métaphore de l’eau qui éteint le feu. Toi, tu étais le feu et lui la putain d’eau. Ironie quand on sait tous que l’eau c’est le liquide de vie. L’essence même de l'existence humaine. Sans eau il n’y a pas d’homme. Toi, ton eau, c’était un putain de démon qui ne te laisserais aucun répit. Accrocher à toi, les griffes planter dans chacune de tes cellules. Le cancer. La voilà ta foutue eau qui éteignais le brasier de joie et de vie qui brûler en toi. Il te prenait tout et pour la première fois de ta vie tu n’avais plus envie de te débattre. Là, incrédule et impuissante, prête à tout lui donner jusqu’à ton dernier souffle. Emparer d’une lassitude sans nom, tu ne voulais plus te débattre. La vie tu l’aimais mais pas au prix de survivre une fois de plus à une slave de torture que personne ne méritait. Pas non plus aux pris des gens que tu aimais plus que ta propre vie. Ah ça oui, que tu aimais te réveiller chaque matin mais, pas autant que Mattie. Tu en étais venue à la conclusion que c’était à son tour de vivre. Tu avais fait ton temps et cette Terre ne semblait pas vouloir de toi. Tu n’avais même pas eu à réfléchir alors que la mort, semblait être un doux cocon dans lequel se réfugier après avoir passé tant d’année à lutter. Ouais, cette fois tout était différent. Peut-être la fois de trop à entendre ta mère geindre à l’annonce de la sentence. La fois de trop à se plonger dans la désolation de ton docteur. Celle de trop pour dire une nouvelle fois aurevoir à tes proches. Tu avais supporté bien plus qu’un être pouvait le supporter. Toute ta vie tu avais bien entourer et pourtant tu ne t’étais jamais sentie aussi seule. Mourir était finalement la suite logique à tes yeux. La porte vers une fin digne après avoir vaincu le cancer bien trop de fois mais pas assez pour gagner la guerre. Pour toi, tu avais perdu et tu l’acceptais. La nouvelle était tombée il y a quelque jour et tu semblais déjà bien déterminé. Organisant ta fin à coup de liste ridicules des choses que tu n’avais pas faites avant de mourir. Des choses que tu ne pourrais pas faire. Peut-être dans l’espoir que ta petite sœur les fasse pour toi. Tu te sentais stupide alors que tu pensais déjà à écrire des lettres d’adieu. Mattie, Jax, tes parents… le bébé. Tu tentais de te convaincre que tu savais où tu allais mais, à dire, tu n’en savais rien. Toi, qui n’avais même pas encore dit à ton docteur ou à qui que ce soit que tu avais choisi la mort. Choisi de laisser gagner ce fléau qu’est le cancer. C’était ta vie après tout, ton choix. L’égoïsme dont tu faisais preuve n’avais pas de limite mais t’étais là, à te dire qu’ils comprendraient ton choix. Qu’ils finiraient par te pardonner. Tu voulais juste profiter des derniers mois qu’il te restait. Non, il n’y aurait pas de bilan, ni même de rétrospective de ta courte vie. Il y aurait juste toi et le petit bout de frise chronologique qu’il te reste à parcourir. Cœur lourd, cœur léger. Tu parcourais le hall de l’hôpital de ton Queens adorée en pantoufle comme si tu étais dans ton appartement. Après tout, ici c’était chez toi. Tu avais l’habitude de l’atmosphère tantôt électrique, tantôt morose qui abritait le lieu. Tu te laissais emportais ailleurs au gré de l’odeur si particulière du lieu. Tu avais appris à l’aimais cet endroit comme on aime un foyer. Étrange mais tu n’avais pas eu le choix. Venant même à en penser que tout cela te manquerait. Les sourires du personnel soignant. Les heures passer dans un coin des urgences à observer le monde qui bouge. Les petites escapades en cuisines pour manger de la glace et celles à aller faire la lecture aux chevets des autres patients. Beaucoup ni voyait que détresse dans ce lieu, toi, tu y voyais de la beauté. Une beauté singulière, unique. Vibrante. Voilà, ce que tu recherchais aujourd’hui en déambulant dans les dédales de l’hôpital. Une vibration, un rayonnement. Chaï. Surprise qui te réchauffa le cœur alors que tu tombas sur l’ambulancier. Se serait lui ton rayon de la journée. Celui que tu aimais à appeler ton chauffeur privé juste pour plaisanter car quand on est malade la plaisanterie fait office de bouée de sauvetage. Il la tentes la plaisanterie alors que tu le salut mais il échoue lamentablement sans que tu puisses lui en vouloir. Sourire qui tentes de s’étirer sur ta bouche mais qui ne parvient pas à cacher les maux que l’on voie dans tes prunelles. Il te propose une pause, un moment de légèreté bien vite rattraper par l’appel du devoir. « Vingt heure trente alors… j’attendrais !! » Lances-tu alors qu’il s’élance déjà au secours d’une autre âme en peine. Toi, le sourire sous cette scène. Bien sûr que tu attendrais de toute manière tu n’avais nulle part d’autre où aller. Alors que cette invitation sonner comme une bonne raison de vivre un jour de plus. Un long jour palier d’examens médicaux et d’une séance de psy que tu aurais bien sauté. Le corps plus en forme que l’esprit plutôt drôle pour une cancéreuse que tu te dis en regagnant ta chambre en fin de journée.  
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Jeu 8 Nov - 16:04

26 Octobre.Flushing Hospital ---- / I'd like to break the curse for the freedom of ill persons  ----

Soléane ---- / Chaï ----

Chaï, tu t'joins à nous ? Nous venions de finir la dernière intervention, à peine. Nous étions de retour aux urgences depuis déjà quinze minutes; temps qu'il eut fallu pour faire tourner les équipes, les saluer, converser un peu pour les diverses échanges d'information,-notamment concernant les personnes qui risquaient de rappeler pour faute d'avoir bien voulu que nous nous chargions d'eux, et se rafraîchir dans les vestiaires, retrouvant nos tenues de citoyens. Le dernier secours pour lequel nous avions été appelés concernait un homme d'une soixante-dizaine d'années qui avait fait un arrêt cardiaque. Nous nous étions démenés, à tour de rôle, comme des bêtes, pour le massage, en vain. Nous avions dû nous stopper, nous résigner à le laisser nous quitter. D'ailleurs, il était parti depuis bien longtemps déjà. Il avait succombé devant les yeux embués de deux de ses enfants qui éclatèrent plus amplement en sanglots, et de sa femme, effondrée de perdre l'homme qu'elle avait aimé depuis plus de cinquante ans et qu'elle aimait nous répéter lorsque nous avions tenté de la consoler avec nos mots. Heure du décès : vingt heures trente-huit, avais-je signalé après avoir jeté un coup d’œil à ma montre. J'avais soupiré aussi, tout comme mes coéquipiers. Encore trempé, la serviette nouée à la taille, sortant tout juste de la douche commune, j'eus un air étonné à la question de mon compatriote. Les joindre, pour ? On va s'boire un truc chez Joss. Je m'assis alors sur le banc et secouai la tête, négativement : on m'attend quelque part, désolé. J'ai une patiente à visiter. J'étais même déjà bien en retard au rendez-vous que j'avais fixé à cette dernière, ce pour quoi j'enfilai mes vêtements à la hâte avant de frotter mes cheveux du tissus énergiquement. M'dis pas que tu t'prends d'affection pour les malades, maintenant, se moqua l'un de mes collègues. Lui même qui reçut le drap de bain. Dis pas n'importe quoi, rétorquai-je en remettant la rolex à mon poignet, elle n'avait pas l'air bien tout à l'heure, quand je l'ai croisée, j'veux juste savoir c'qui se passe, fus-je volontaire à me justifier. Comme si j'en avais besoin. La règle numéro un, dans ce boulot, était de ne pas créer de lien intense avec les patients, au risque de ne plus pouvoir se concentrer sur les procédures, et ils essayaient de me le rappeler, non ouvertement. Je n'en aurais pas pour longtemps, j'vous rejoindrai, les rassurai-je ainsi, bien que je ne pouvais promettre de repasser au bar. Je me donnais bonne conscience, ainsi, et leur évitais de penser que j'étais attaché à qui que ce soit. On t'attendra, alors, pensaient-ils me coincer; bien que je doutais fort que la journée ne les ait pas épuisé, à tel point qu'une fois épuisés -réellement-, ils s'en iraient retrouver les leurs; leur femme et leurs enfants les souhaitant à leurs côtés, très fortement. J'attachai donc les lacets de mes baskets blanches et courus à l'extérieur du vestiaire, tournant d'allée en allée jusqu'à l'ascenseur que j'empruntai. A l'étage, je vins passer discrètement dans le registre informatisé des malades pour avoir le numéro de chambre de Madame Bowens. Bingo. Je me fis le plus discret possible jusqu'à la porte numérotée et frappai sur le bois. Les aiguilles du couloir annonçaient vingt-et-une heures douze minutes. J'étais carrément à la bourre. Personne ne me répondit, ce qui ne fut pas étonnant. Alors, et même si ce n'était pas recommandé pour l'intimité des patients, je posai ma main sur la poignée, l'encerclant de mes longues phalanges habillées d'encre, et l'enclenchai. La porte s'ouvrit alors, laissant entrer un peu de lumière qui fit ouvrir les yeux de la dame postée sur le premier lit. Je mis mon index contre mes lippes pour lui réclamer le silence : je travaille ici, rendormez-vous, l'incitai-je à retrouver les bras de Morphée. A pas de loup, je me dirigeai vers la deuxième literie, celle près de la fenêtre et tirai le rideau pour privatiser l'espace. Je me tournai et découvris Soléane Bowens endormie, profondément. Je souris, plissant les yeux. Elle semblait si apaisée; ses traits décontractés contredisaient parfaitement à ce pour quoi elle devait résider à nouveau au Flushing Hospital. Si beaucoup préférait être chez eux, sur un matelas qu'ils connaissaient bien, et qui épousait parfaitement leur corps, il y en avait qui, comme cette jeune femme, avait fait de cet établissement une deuxième maison, confortable et aimante. Un instant, j'eus l'envie de la laisser se reposer et faire demi-tour, si bien que mes doigts plongèrent dans ma chevelure mi-longue et épaisse pour en tirer la racine. Dilemme. Je grimaçai, peu enclin à lui pourrir le repos dont elle avait certainement grand besoin. Pourtant, dès que j'eus presque fait le choix de m'en aller, et repasser probablement un autre jour, dans les heures escomptées par l'hôpital, les paupières de la jolie malade se mirent à cligner, doucement, mais sûrement. Pardon, m'excusai-je pour ça d'une petite voix, regardant un instant vers la porte de la chambre pour reporter mes billes sombres sur le faciès de la blonde, j'suis grave en r'tard, ajoutai-je, confus. Il y a eu une intervention qui a duré plus de temps que prévu à la fin du service, confiai-je en m'approchant de quelques pas du lit, sans m'imposer aux côtés de la belle éveillée, j'viens à peine de quitter. Bien que j'eus pris une douche, mes mains sentaient encore affreusement l'alcool utilisé lors des nombreuses opérations du jour. Vous... Vous voulez que j'repasse une autre fois, lui demandai-je, compréhensif, ça ne me dérange pas, ajoutai-je avant qu'elle ne puisse me répondre pour qu'elle ne se sente pas obligée de m'accepter comme compagnie; il était si tard.
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Dim 18 Nov - 16:44


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Tu te sentais comme une épave échouée au beau milieu de nulle part. Une naufragée dans ta propre vie avec cette impression d’être là, à observer de l’extérieur ce que tu devenais. Tu te sentais lamentablement vide incapable ‘affronter les gens que tu aimais. Impossible de supporter un autre regard de pitié et un sourire faussement compatissant. Comment compatir quand on ne connaissait pas le mal qui te ronger. Quand on ne connaissait ni peine, ni souffrance. Tu étais en colère. Un rage profonde qui s’enflammer tel un brasier. Contre toi et contre la terre entière. Tu te disais prête à partir, à donne ta vie pour celle de ta sœur qui c’était assez sacrifier mais, à dire vraie tu n’étais pas prête à mourir. A lâcher. Tu avais peur, une peur viscérale qui te rongeais et que tu n’avais personne à qui l’exprimer. Tu allais mourir c’était inévitable mais après tout, tout le monde mourrait un jour. Toute ta vie tu avais était reconnaissante de la chance que tu avais d’avoir vécu si longtemps, d’avoir vaincu le cancer même s’il finissait toujours par revenir. Toute ta vie tu avais vécu chaque instant comme le dernier, consciente que la mort t’attendais. Pourtant, aujourd’hui que tu déposais les armes du combat, tu avais un goût d’inachevé. Tu traînais toute la journée piégé dans ton propre esprit. Jamais tu ne t’étais autant laissé envahir par tes propres pensés. Tu t’étais laissé envahir t’accordant d’être un peu faible pour une fois. Pour une fois que tu n’avais personne autour de toi à qui tu devais donner le change. Prétexte inventé pour ne pas avoir à subir des visites. Subir, un bien grand mot et pourtant c’était la vérité alors que secrètement tu les détesté ces visites, ces fleurs et ces cartes de bon rétablissement et d’excuse de personne qui prétendais savoir. Comprendre. C’était comme une piqûre de rappel que tu étais malade comme si vivre à l’hôpital de nouveau de suffisait pas à te le rappeler. Tu avais passé ta journée à avoir eu envie de tout envoyer valser mais ton entrevu avec Chai t’avais aidé à tenir. Relativisé ou te rappeler qu’il y avait toujours le personnel soignant pour se montrer prévenant. Surement les seuls qui savaient vous faire oublier ou vous étiez. C’était le petit truc en plus qui t’avais aidé à survivre à cette journée qui t’avais paru tout simplement interminable. Comme dans tous les jours sans, il fallait savoir se raccrocher à quelque chose, n’importe quoi pour passer au jour suivant. Lamentablement tu avais refusé de te nourrir et tu remercias les brimades dissimulé de l’aide-soignante qui débarrassa ton plateau. T’avais passé la soirée à écrire dans ton journal ou bien à dessiner le mal qui te hantais car cela t’aidais à sortir la douleur de ton cœur. Ton putain de cœur que tu aimerais ne pas avoir parfois. Puis, tu avais papoté avec Katalina celle que tu appelais ta coloc de chambre pour ne pas avoir à dire patiente qui partager la même chambre que toi. Tu n’avais pas lâché l’horloge des yeux et même compter le tic-tac des secondes qui s’écouler pour finir par lâcher prise. Épuisée, tu t’étais laissé guider dans les tréfonds de ton sommeil. Le refuge de songe qui malheureusement n’était que des rêves. Combien de fois tu te réveillais en pleurant te rendant compte que ton esprit te jouer des vilains tours et que tout ce qui se passer dans ton esprit endormi n’arriverait jamais. Comme celui dans lequel tu étais plongé en ce moment même… l’étendue de l’océan à pertes de vue et le soleil qui effleurer ta peau dénudé. Tes pieds dans le sable qui dansais au rythme d’une musique entêtante entourer d’inconnus qui semblait aussi heureux que toi en cette instant mais, ce n’étais qu’illusion. Une illusion dans laquelle une douce voix qui semblait si familière retentis. Entre rêve et réalité tu te sentie pendant un bref instant en suspens entre deux monde. Les paupières qui clignent te sortant délicatement de tes songes, revenant à toi-même. Un instant de silence dans ton air un peu perdu avant que tu t’acclimate à l’instant retrouvant dans la pénombre de la chambre d’hôpital. Chaï, ton ambulancier préféré.  Tu mets un petit temps à discernées ces paroles palier d’excuses avant de lui esquisser un sourire à demi endormie. Il ne t’avait pas oublié et cela suffisais à te réconforter pour la journée pourri que tu avais passé. « Non… non restes… enfin restez… à moins que vous aillez d’autre chose plus intéressante qu’être au chevet d’une cancéreuse ! » dis-tu en te relevant dans ton lit et en allumant la petite lumière au-dessus de toi. « Je vous attendez j’ai dû m’assoupir… » Alors que tu montres ton carnet et ton stylo encore ouvert sur toi en profita pour les fermer et les poser sur la table de chevet à tes côté. « Votre journée fut-elle meilleure que la mienne ?! » Que tu demandes bêtement te doutant que ce n’était probablement pas le cas. Il n’avait pas un métier facile et les traits fatigué de son visage si singulier que tu appréciais porté les marques d’une journée éprouvante. Égoïstement, tu te sentais moins seule.  
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Dim 25 Nov - 9:14

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D'autres choses à faire. Peut-être bien. Je pourrais sortir de l'hôpital où j'avais fait d'innombrable passages, rester un instant sous l'auvent de l'établissement, à regarder la pluie déferlée du ciel, s'écrasant sur la route, là où voitures animaient les alentours, pressées. J'appellerais un taxi, peu décidé à marcher sous les gouttes aussi volumineuses que la pulpe de l'auriculaire, et je rejoindrais finalement mes collègues pour oublier ce lourd service. Mieux, je me rendrais à un club, là où je pourrais consommer pour passer à autre chose. Alcool, drogue, fille -au singulier ou au pluriel, d'ailleurs-. A force d'années accumulées aux urgences, les images se superposaient. A force d'interventions réalisées, les souvenirs restaient gravés. A force de mémoire pleine, il était bon de faire un reboot, de temps à autre. Sinon, il y avait mon appartement qui m'attendait. J'avais laissé quelques affaires traîner et une machine était prête à lancer. Il y avait aussi mon lit qui, souvent après une rude journée, me faisait de l'oeil. Et je ne pouvais que rarement lui refuser. Alors, oui, j'avais probablement d'autres choses à faire, comme tout le monde. Mais, quand bien même je n'avais pas prévu le chaos qui s'était abattu sur nos horaires, à moi et mes collègues, j'avais fait une promesse, et ne pouvais que la tenir. D'autant plus que d'apprendre qu'elle m'eut attendu me fit plaisir. Vous voulez vraiment le savoir, interrogeai-je Madame Bowens. Épouvantable, soufflai-je sans entrer dans les détails, et elle devait fort bien s'en douter. Il y avait eu des rescapés, qui avaient été pris en charge à temps; et heureusement. Pour d'autres, ça avait été plus compliqué. Je pensais à ce petit garçon de quatre ans, celui qui s'était penché quelques centimètres de trop par la fenêtre de l'appartement, avait fait le saut de l'ange avant de s'écraser, face contre terre, sur le bitume du trottoir. Il s'était accroché à la vie, il avait essayé. Mais les séquelles avaient eu raison de lui et, à peine nous fûmes arrivés à son chevet, qu'il s'éteignit accompagné des larmes de tristesse de sa mère. Je pensais à cette femme d'une vingtaine d'année qui, à défaut d'être une très bonne conductrice, fatiguée par la matinée de travail, n'avait pas vu le poids lourd qui lui faisait, étrangement face. Elle avait dévié de sa voie et les klaxons du véhicule ne la prévinrent que bien trop tard. Elle mourut dans l'ambulance de ses blessures internes. Je pensais à ce vieil homme, de quatre-vingt-douze ans, qui était tombé des escaliers, du dixième au quatrième étage, suite à un point au coeur important. Malheureusement, en plein après-midi ses voisins ne purent être alertés puisqu'absents de leur domicile. Ce fût son aide-soignante, arrivant pour ses soins de fin de journée, qui avait appelé, nous indiquant qu'il était probablement déjà parti. Elle s'était acharnée pour le massage cardiaque, le temps que nous nous déplacions, en vain. Et cette femme, d'une quarantaine d'années, qui en avait eu marre de la vie. Un ras-le-bol qui lui avait fait commettre l'irréparable. Si beaucoup se loupaient, elle, elle avait pris une dose bien trop importante qui, malgré un lavage d'estomac sur place, eut raison de son départ. Esseulée, ayant perdu récemment son travail, la pression de la société et les problèmes financiers qui s'ajoutaient à son calvaire, elle n'avait réussi à exprimer son désarroi, trop fière d'après les voisins, peur du jugement selon moi. Et vous, qu'est-ce qui a rendu votre journée si horrible, l'interrogeai-je bien que je devinais. Elle avait le cancer, était probablement de retour à cause d'une rechute fulgurante. Les médicaments avaient don de rendre les patients impatients, vulnérables à la moindre contrariété; pour peu qu'ils s'infligent eux-mêmes diverses situations anxieuses. Le traitement avait une répercussion puissante sur les émotions; un coup il voyait blanc, un coup tout était noir. La fatigue s'ajoutait à l'équation, l'ennui peut-être, aussi. C'était un peu comme lorsqu'on était au volant de sa bagnole, pressé par un rendez-vous important, et qu'on faisait des dizaines de tours de pâté pour trouver une place sans jamais la trouver. Ça énervait. Ça agaçait. Ça rendait de mauvaise humeur. Personne n'est venu vous rendre visite, aujourd'hui, demandai-je, finalement. Mis à part moi, bien sûr; car ça ne comptait pas vraiment, de voir un "médecin" entrer dans la chambre d'un malade. Pour beaucoup d'entre eux, c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Ça chagrinait pas mal d'être éloigné de ses proches dans des moments aussi pénibles. Vous avez vu qu'il y avait Madame Bolgarov dans l'autre allée, l'informai-je. Cette russe ayant obtenu la nationalité américaine dans les années 60, que tous les anciens appelait Olga. C'était une pipelette, on aimait ou pas. Je viens de passer devant sa chambre, elle parlait à sa voisine, bien qu'elle dormait profondément, souris-je, esquisse illuminée par la petite lumière que Soléane eut allumé précédemment. Elle faisait rire avec son accent et ses histoires; elle était loin d'être timide et réservée, tout sujet était bon à aborder avec elle. J'suis sûr que ça lui ferait plaisir de vous revoir, fus-je plus que certain. Soléane était de bonne compagnie, l'une de celles qui se montraient patientes avec les autres, à l'écoute. Et il fallait dire que c'était un plaisir d'écouter Olga, elle était une conteuse hors-pair. Il était compliqué de se lier d'amitié dans un établissement hospitalier, dans la mesure où on savait qu'il était fort probable de perdre ses compatriotes; vus comme ceux qui nous comprenaient plus que les infirmiers. Et sinon..., fus-je prêt à entendre les nouvelles concernant le cancer de la jeune femme qui se tenait assise sur son lit, me tenant toujours debout auprès d'elle, le dos face au rideau que j'eus tiré à mon arrivée.  
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Parfois tu avais eu envie de tout plaquer, cette envie égoïste de prendre tes valises et de partir loin sans jamais te retourner en ne pensant qu’à toi. Oublier ton monde et es gens qui en font partie pour vivre tout simplement. Éluder l’épée de Damoclès qui siège au-dessus de ta tête et balayer le mode survie dans lequel tu t’enfermer pour parvenir à te réveiller un matin de plus. T’avais envie de jouer les lâches et t’accrocher au jour le jour à la vie sans pensée aux traitements à la guérison même s’il y avait la mort au bout qui attendait de te prendre par surprise. Tu l’avais eu de nombreuse fois cette envie, cette idée qui t’as si souvent effleuré mais toujours incapable le sauté le pas. Ah, ça oui, tu l’avais été égoïste à couper beaucoup de monde de ta vie et avancer pour toi dans le peu de temps que l’on t’accordait à vivre mais, jamais tu ne t’étais résolue à l’abandonner elle. Mattie qui avait tout donnée pour que tu aies un instant de répit dans cette vie. Sur cette Terre. Alors, tu avais continué à survivre jusqu’à aujourd’hui et cette fois de trop. Cette fois ou tout semblait prendre un nouveau tournent alors que les perspectives d’un sacrifice plus grand apparaissait dans le couloir des choix. Toi, tu avais choisi, seule, égoïstement et après tout qui pourrait t’en vouloir n’étais-ce pas supposément être ta vie. Ta décision. Ton libre arbitre. Tu avais beau être rongé par la peur et le corps médicale être là à te répéter que ce n’était pas la solution, tu n’en avais que faire. Tu n’avais pas besoin de quelqu’un pour te dire que tu avais raison ou tords. Encore moins de personnes pour te juger, non, tu voulais juste que l’on soit là pour toi et que l’on te suive jusuq’au bout. Faudrait-il encore que tu trouves le courage d’annoncer clairement la nouvelle à tes proches. Comment leurs dire que tu avais décidé de te laisser mourir ? De ne plus te battre ? Il n’y avait malheureusement aucune bonne manière de le faire alors que tu le savais, ils ne comprendraient pas. Ils n’accepteraient même pour certain pas ta décision. Tu en étais arrivé au point où tu ne voulais plus que l’on décide pour toi alors que tu n’étais plus une enfant. Ils diront que tu ne sais pas ce qui est bon pour toi mais, au contraire tu es la meilleure pour le savoir. Toutes cette journée aussi horrible avait-elle été t’avais permis de le comprendre. Tes idées remise en place il était temps d’arrêter que le monde tout entier de ta famille tourne autour de toi et ce putain de cancer. Il était temps de se libérer même si la manière n’était pas la meilleure, la plus facile. T’en avais eu du temps pour penser alors que tu avais refusé toute visite, alors que tu t’étais retrouvé avec toi-même sur les tables d’examens avec cette envie que cette journée se finisse si ce n’est de retrouver Chaï. L’ambulancier qui te suivait depuis un moment déjà, celui dont tu apprécier la compagnie pour son franc parlé et sa prévenance. Lui qui ne prétendais pas comprendre ton mal et qui ne te regardais pas avec ce même regard de pitié que tu pouvais essuyer à longueur de temps. Tu avais toujours ce petit truc auquel te raccrocher pour passer à la journée suivante. Un jour c’était la météo clémente et le lendemain cela pouvait être la mousse au chocolat du plateau repas. Il t’en fallait peu alors que tu savais que la vie en générale ne tenait à rien. Chaque instant avait le mérite d’être vécu avec beauté et plaisir même les pires de tous. Même là dans ton lit d’hôpital à lutter contre le sommeil en l’attendant pour finir par t’endormir en te disant que tu le verrais surement demain. Tout cela pour être rattraper par la belle surprise du son de sa voix qui te tire de tes songes pour te signifier qu’il ne t’avait pas oublié. Sourire endormie et échanges d’une journée mutuellement chaotique la sienne surement pire mais, il t’en épargna les détails. « On croit qu’avec le temps on s’est habitué aux examens en tout genre, que cela deviens plus facile mais… mais c’est faux j’ai l’impression que plus le temps passe, plus c’est un calvaire. Il y a toujours pire ailleurs mais, vous rappeler qu’à chaque piqûre que vous êtes malade c’est parfois plus difficile à surmonter !! » Redressée dans ton lit le regard rivé vers l’homme debout près du rideau qui sépare ton lit de celui de Katalina, ta nouvelle amie de chambre, de cancer. Elle est triste la constatation mais elle ne reflète que la réalité. « …mais demain seras surement meilleures ! » que tu lances pour vous deux comme l’espoir que rien ne pouvait être pire. Une fois au fond on ne pouvait que se relever non ?! Toi qui n’avais pas perdue ta positivité. « Je n’aime pas les visites… enfin celle de mes parents je veux dire, de mes proches ! Cela rend les choses encore plus compliqués, ils ne comprennent pas… rester forte pour tout le monde, j’ai perdu le courage ! » Avoues-tu alors que tu sonnais peut-être comme une ingrate, alors que certains ne s’en sortais pas seule, toi l’amour étouffant de tes parents était souvent invivable. « Jasmine à appeler mes parents ce matin pour leurs dire que je ne pourrais pas recevoir de visite, elle est gentille… vous l’êtes tous, je préfère votre compagnie ! » Sourire sincères qui fend tes lèvres alors qu’il est vraie qu’avec le temps le personnel était tout simplement devenue une seconde famille pour toi. Cela te fait du bien d’être écouté, vraiment, de n’être pas prise comme une malade au bord de la mort même si c’était le cas. Tu oublier plus facilement avec eux. Il n’y avait qu’à voir le léger rire qui sortit en entendant Chaï parlé d’Olga la patiente incontournable. « Oh, non je ne savais pas, j’irais la voir demain tiens, ces histoires font toujours du bien au moral. » Elle en a vécu des tas la Olga, elle était attachante et toujours là pour donner de bonne leçon de vie. Pincement au cœur alors qu’elle était surement sur la fin. Dans tes pensées un instant remise à la réalité par l’attente de Chaï et de ces mots. Étais-tu vraiment obligé de lui dire que tu voulais te laisser mourir ?! « J’ai faim ! Je n’ai pas touché à mon repas ce soir ! » tu lances ça comme si de rien été alors que tu te sors de ton lit déterminé à te trouver à manger ou bien éviter de dire la vérité sur ton état de santé.  Tu n’avais pas besoin d’en dire plus de toute façon, il n’était pas bête, il comprendrait vite.   
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Lun 3 Déc - 23:16

26 Octobre.Flushing Hospital ---- / I'd like to break the curse for the freedom of ill persons  ----

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L'habitude aux examens. Comment cela pouvait-il être possible de penser que l'on pouvait, un semblant, y prendre goût comme une douce routine mise en place dans une vie, comment ? Ô, bien sûr, il y avait l'angoisse de la première fois en moins, celle qui meurtrie silencieusement l'esprit des novices à coups d'informations mensongères ou simagrées. Les "il paraît que", "j'ai lu que", "on m'a dit que"; ils sont pas mal, ceux-là, pour transmettre une certaine appréhension aux petits nouveaux de l'hôpital. C'est encore mieux lorsque ce sont les proches qui s'en chargent; c'était toujours comme ça. L'accoutumance des examens était factice, erronée. Peu importait le nombre d'années de visites médicales, de chutes et de guérisons, on en restait affecté; avant, pendant et après. Est-ce que ça se passera bien, cette fois ? Me trouveront-ils quelque chose, à celui-là ? Que va-t-on me faire avaler, après ça ? Vais-je ressusciter, encore ? Oui. Ressusciter, vous avez bien compris, car les malades chroniques, ceux dont la courbe ne formera jamais une ligne droite, ceux-là, ils ne guérissent pas; parce qu'aucun remède ne peut leur être proposé -sauf de quoi les apaiser, pour un temps-. Alors oui, il ressuscite, une fois, deux fois, jusqu'à l'épuisement. Ce n'est pas la maladie qui les emporte, pour beaucoup, mais le ras-le-bol. Ce cercle constant, dynamique, énergique, mais répétitif, ils n'en veulent plus. Se retrouver bien portant quelques mois, sourire et gagner en joie de vivre pour sombrer en un claquement de doigts, ça les bouffe. C'est le moral qui joue beaucoup; et voir les regards peinés fixés leur mine déconfite en ajoutent énormément. On se fait des idées sur les malades; même les plus battants cèdent à l'appel de la sérénité. J'eus un sourire pour ses mots, parce que ça faisait bien trop d'années maintenant que j'étais du métier pour ne pas avoir remarqué qu'ils agissaient, pensaient, tous pareils, les condamnés à errer jusqu'à la lassitude. Elle ne disait rien, Madame Bowens, mais je la sentais dans cette période de remise en questions; peut-être même qu'elle avait franchi ce cap, d'ailleurs. Anhélation; son mental lui disait stop. Sans aucun mal de ventre, m'offusquai-je lorsqu'elle m'indiqua ne pas avoir ressenti le besoin de manger précédemment, malgré les médicaments que les aide-soignants lui avaient probablement demandé d'avaler, vous m'impressionnez. Pas tant que ça, au final; la souffrance était là, posée quelque part d'autre, d'une manière si intense qu'il était impossible qu'une simple difficulté à digérer des cachetons lui soit parvenue. Le cœur était affligé, son corps entier mis à l'épreuve de la dernière ligne droite. Maintenant, elle crevait la dalle et c'était compréhensible. J'sais pas trop c'que je peux faire pour vous, les plateaux-repas ont tous été distribués, j'imagine, plongeai-je mes longues phalanges dans mes poches avant, ambulancier, secouriste des âmes paumées et des anatomies peinées, redevenu simple citoyen dans cet établissement qu'il connaît pourtant si bien. Ô Chaï, tu sais que tu peux faire un effort et trouver un moyen de rassasier la volonté de la jeune femme qui se tient devant toi. Oui, tu saurais calmer l'estomac qui se tortille si tu te donnais la peine d'enfreindre deux ou trois articles du Flushing. Quoi que, articulai-je, le regard déviant sans nulle importance portée au bouquin qu'elle eut posé sur la table de chevet, ou ce qui lui servait de telle. Oui, Chaï, on y est presque, propose enfin. Laissez-moi juste vérifier quelque chose, d'abord, lui réclamai-je en débutant quelques pas de côtés, jusqu'au bout du lit. Mon bras s'éleva, le bout de mes doigts se tendirent vers le calepin où étaient anotées les diverses prises médicales, le nom de ces dernières gélules, mais aussi les examens et interventions programmés ou à programmer; juste pour m'assurer qu'il n'y avait pas d'interdiction, pas de contre-indication. R.A.S. A première vue, rien à signaler. Manger un bout à la cafétéria des visiteurs, ça vous conviendrait, questionnai-je, sans relever le regard tout de suite, continuant de feuilleter un instant les commentaires. Je n'avais que ça à lui proposer. Et c'était déjà bien suffisant; je risquais déjà quelques remontrances. La sortir de l'hôpital était à proscrire et le petit restaurant de ceux qui attendaient bonnes ou mauvaises nouvelles était le seul endroit ouvert à cette heure si avancée de la soirée. J'vais sortir pour vous laisser l'temps de vous apprêter, reposai-je tout en même temps le carnet de notes du service, j'vous attends devant la porte. C'était préférable, en effet. Sitôt dit, sitôt fait. Je traversai de nouveau la largeur de la chambre pour rejoindre la porte entrebâillée, d'où se dégageait la lumière du couloir, et la passai, refermant le bois derrière moi. Ça tombait bien, de toute façon, parce que j'avais le bide qui commençait à crier famine, lui aussi.
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Sam 22 Déc - 17:35


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Ce que tu aimais bien dans vos échanges c’était qu’il n’y avait pas de faux semblant. Pas d’hypocrisie chez l’homme qui te faisait face. Sa sincérité était rafraîchissante alors que tout le monde pensais que te ménager t’aiderais à aller mieux. C’était tout le contraire. « Le mal de ventre est tellement moindre par rapport au reste…. » Et c’était vraie tout semblait moindre quand on avait l’habitude de la douleur. Ou alors, on finissait par se convaincre qu’il y avait toujours pire. La souffrance on ne s’y habituait jamais mais, on apprenait à vire avec. On apprenait aussi que se plaindre ne servais à rien. C’était ce que tu avais fait pendant des années et surement que tu le ferais jusqu’à la fin mais, tu avais décidé à te résoudre avec honneur. L’admettre restais difficile mais, comme avais dit la psy te libérer du poids était la première chose à faire pour être certaine de son choix. Alors, tu commencerais car il fallait bien le faire quelque part. Chaï serait ton entrainement en quelque sorte ou alors que tu t’étais attaché à lui depuis le temps peut-être un peu et que lui dire rendrais le tout plus réelle. « Je suis juste fatigué d’avancer un pas après l’autre, à l’aveuglette mais, bon… je suppose que j’en ai fini de ça, et qu’il n’y en aura plus pour longtemps de ces mal de ventres ! » alors que tu parles comme si tout était perdue d’avance mais, dans le fond, c’était le cas alors que tu refuserais que ta sœur sacrifie une nouvelle fois sa vie pour sauver la tienne. Tu refuserais qu’elle abandonne la vie pleine d’espoir qui grandissait en elle pour te donner quelque année de répit avant d’être rattraper une nouvelle fois la mort. La mort qi ne semblerais jamais te lâcher jusqu’à ce qu’elle gagne le combat qu’elle avait assez perdue. Toi tu étais fatigué de te battre et personne ne pourrait te faire changer d’avis. « J’ai décidé de ne plus me battre, les traitements seront juste là pour m’assurer un passage plus paisible. Ma sœur ne se sacrifiera plus pour moi… » Que tu avoues pour la première fois à voix haute en dehors de tes médecins, Chaï était le premiers à apprendre la nouvelle. Jax, tu ne voulais pas y pensé. Il comptait trop pour que tu y pense alors qu’il avait refusé de t’entendre dire que tu arrêter les frais. Confidence lancé avec le sourire comme si cela soulagé la pression qu’enfermer ton cœur alors que tu pouvais encore te résoudre à en parler à ta famille. Peut-être que tu voulais retenir là le drame qui se tramait ou la souffrance que la nouvelle leur infligerais. Tu avais assez mal pour toi, tu n’avais plus la force de supporter plus. Beaucoup pourront dire que tu choisissais la facilité mais, il n’y avait rien de facile à décider de se laisser à la mort alors qu’on avait qu’une seule envie : vivre. Alors que tu avais cette impression de n’avoir rien vécue. Refusant que l’ambulancier s’apitoie sur ton sort tu actas comme si ce que tu venais dire était aussi routinier que parler de la pluie et du beau temps. Toi, tu voulais juste profiter des derniers mois qu’il te rester ou du répit que la vie ou la mort te donnerait avant ton dernier souffle. Un instant la mine faussement déçus de e rien avoir à te mettre sous la dent envisageant de braquer les cuisine ou tu allais de temps à autre te glisser pour y piquer de la glace Chaï su faire preuve d’ingéniosité pour ne pas te laisser dans ta faim. Il t’en fallait peu pour réchauffer ton âme. Le bonheur était fait de petite chose et on s’en rendait compte quand on dansait bien trop souvent avec la mort. La vie avait un autre sens pour les malades pour ne pas dire le mourant. « Même un bout de pain m’irait à ce stade là… » Que tu lances alors que l’homme s’évade surement pour parler aux infirmières te laissant presque trépignante d’impatience dans ton lit. Les secondes qui se transforment en minute alors que le fameux mal de ventre pointe son bout du nez. Qu’elle idiote que tu as été de ne pas te forcé à en dérangé le personnel soignant et Chaï qui avait surement mieux à faire que passer le reste de sa soirée avec une cancéreuse. Non mais sérieusement. Pourtant, ton temps passer avec lui t’as toujours fait du bien. Toujours de la prévenance, de la sincérité et assez de légèreté pour oublier un instant la condition qui te colle à la peau. Comme si tu ne te sentais plus vraiment malade et c’était bien l’un des rare à comprendre que c’était dont tu avais besoin. Finalement il revient avec l’idée du siècle à tes yeux et tu lui souris de toutes tes dents avec une réelle excitation même si ce n’était pas grand-chose. Pour toi, c’était beaucoup. « C’est parfait ! » Que tu lances en commençant à te lever de ton lit alors qu’il te laisse l’intimité nécessaire pour te rendre un peu plus présentable. Un leggings noir que tu enfile et un sweet de marque pour aller avec alors que tu ramènes tes cheveux que tu ne tarderais pas à perdre en un chinions. Les pantoufles aux pieds tu te traînes à la porte de la chambre avec l’entrain qu’il te reste pour rejoindre ton sauveur d’estomac de la soirée. « Mon estomac et moi somme prêt !! » Que tu lances en rigolant légèrement avant de prendre à ces côté le chemin de la cafétéria « Merci en tout cas… je suis sûr que vous avez vraiment mieux à faire que me tenir compagnie !! Je m’en veux de vous retenir à l’hôpital !!! » tu le regardes presque interrogatrice de savoir de sa vie en dehors de son uniforme d’ambulancier.   
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Jeu 10 Jan - 10:07

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La porte refermée aussitôt mon passage, le long de ma colonne vertébrale vint rencontrer le pan de mur où la peinture se trouvait être effritée. L'arrière de mon crâne s'appuya sur la couleur dégueulasse du couloir dans l'attente de Soléane. Le menton se leva, un peu, pour laisser à mon regard le droit de fixer la branche de lumière au plafond où l'une des ampoules grésille à un rythme las, aussi affaiblie que le mental de la blonde qui se prépare à l'intérieur de cette chambre. Alors, comme ça, elle voulait en terminer une bonne fois pour toute avec la maladie, quitter les diverses propositions de possible guérison pour s'atteler à vivre ses derniers instants. Qui pouvait la blâmer, au fond ? Qui pourrait se réserver le droit de lui lancer la pierre quand elle avait déjà tout tenté pour se défaire de sa condition ? Combien de sacrifices comptait-elle à son actif ? Combien de générosité avaient fait preuve les autres, ceux qui l'accompagnaient dans la souffrance ? Si beaucoup avait le courage de tenter le tout pour le tout jusqu'au dernier instant, d'autres avaient le courage de dire stop; elle était de ceux-là. Je n'étais personne pour juger, ma condition d'ambulancier m'empêchant simplement de laisser les personnes se donner volontairement la mort. Quand la maladie était présente, je n'avais d'autre choix que d'accepter les désirs du patient : elle avait clairement exprimé le sien, ce soir. Mes onyx s'étaient perdus dans le clignotement lumineux; la nouvelle année débuterait dans quelques mois, et si les autres décidaient de prendre un nouveau départ dans leur vie, comme à chaque fois, son désir serait de refermer son livre à jamais et je respectais ça. La porte s'ouvrit, ce qui eut le don de me réveiller en un sursaut. Mon faciès pivota en sa direction et une esquisse un peu fatiguée lui fut adressée. Elle avait troquée la longue chemise verte de l'hôpital trouée au dos pour un pantalon fin et sombre qui lui serrait les jambes, un sweat à capuche au blase chic et des baskets clairs qui ne laissaient entrevoir ses chaussettes courtes. Je me décalai ainsi du mur pour l'accueillir, plus décontracté que lorsque j'étais en service; le corps moins droit, la posture moins sérieuse. Vous allez vous excuser longtemps, l'interrogeai-je non sans hésiter à lâcher un petit rire qui effleura mes lèvres. Je lui tendis mon bras afin qu'elle puisse s'en accaparer jusqu'à l'ascenseur qui nous mènerait à l'étage du réfectoire avant de la rassurer : je n'ai ni femme, ni enfant qui m'attendent à la maison. Et je suis ici parce que je l'ai voulu, eus-je commencé en empruntant le premier couloir, ça vous va ? N'avais-je pas été celui qui avait provoqué le rendez-vous entre deux missions ? Même si, en-dehors de ma vie professionnelle je n'étais pas celui qui tenait forcément toutes les promesses, au moment où j'eus proposé la rencontre, l'uniforme me collait bien à la peau. De plus, dès lors que j'étais dans l'enceinte d'un hôpital, de l'établissement où je travaillais, je me sentais encore dans ma fonction, celle qui demandait exactitude, partage, compassion et soutien. Mis à part les papas qui attendent stresser la naissance de leur enfant, je doute que nous croisions énormément de monde à l'heure qu'il est, affirmai-je après un rapide coup d'oeil à la montre accrochée à mon poignet gauche. Nous prîmes ainsi l'ascenseur et je lâchai le bras de Madame Bowens pour lui laisser un peu de liberté; il semblait qu'il n'en eut pas énormément ces derniers temps, peut-être à cause de la pression familiale quant à sa décision. Mes pierres sombres la dévisagèrent un instant avant qu'elles ne se portent sur les chiffres qui descendaient sur l'écran; l'étage un ne tarda pas à être annoncé. Après vous, l'invitai-je à passer devant, n'ayant plus besoin de la guider dans les couloirs jusqu'à la "cantine" des membres proches de malades. Je la suivais en arrière, peu en retrait pour autant, presque collé à ses basques. L'encadrement de l'immense porte blindée dépassé, je me permis d'agripper son poignet pour l'arrêter et lui pointai une table au pif. Dîtes-moi ce que vous aimeriez et allez vous asseoir, j'vais aller commander, l'informai-je que je prenais son repas sur ma note; il s'avérait que j'avais bien plus la dalle que je n'aurais pensé, n'ayant pas eu le temps de me restaurer depuis les treize heures. Je pris note de ce qu'elle voulait, ou de ce qu'elle préférait ne pas avoir dans son assiettes et hochai la tête avant que nous nous séparions; elle rejoignant une chaise, moi un collègue. Salut Steeve, saluai-je l'homme qui se leva à mon approche. Je tendis ma main vers lui pour que nos pinces se serrent et jetai automatiquement un coup d'oeil sur les sandwiches et salades proposés. T'es pas censé avoir fini ta tournée, me demanda-t-il de manière suspecte. J'suis pas ici en tant qu'employé, j'accompagne une amie, l'avertis-je, moment où il leva les yeux vers Soléane. J'vais te prendre ça, et ça, deux sodas en gobelet pas trop froid, un moelleux au chocolat, un cheesecake et deux thés chauds à emporter pour après, débitai-je à toute allure, pour éviter les questions, avant de mener ma main à ma poche arrière de jeans pour choper mon portefeuille et en sortir ma carte bleue. Y'a pas mal de futurs papas dans la salle, me tournai-je vers la pièce toute entière pour juger des faits. Ouais, ce soir, y'a que ça, répondit Steeve en jonglant avec les divers parties de la commande qu'il mettait sur un plateau. Tiens, j'te laisse le ticket pour les deux thés chauds, m'informa-t-il en tapotant de ses phalanges dessus. Ouais, j'te remercie, rangeai-je mes effets personnels pour glisser mes doigts de chaque côté du plateau et tourner les talons en direction de la blonde. 
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Message Sujet: Re: I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane   I'd like to break the curse for the freedom of ill persons ft. Soléane Empty Lun 28 Jan - 14:08


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C’était peut-être ça dont tu avais eu besoin. Ça qui t’avais manqué ces derniers temps pour te sentir plus légère dans ta décision dans finir. Tu ne chercher ni le jugement, ni de commentaires. Juste quelqu’un capable de d’écouter. Tout simplement. Surement ce qui t’épuisé le plus. Cette sensation d’être incomprise ou celle que personne ne te penses à même de prendre les décisions pour ta propre vie. C’était ta vie après tout mais, depuis toujours, c’était comme si elle ne t’avait pas appartenu. Pas vraiment. Aujourd’hui, tu voulais mourir pour toi et si tes proches ne le comprenais pas, tu n’y pouvais plus rien. Même la psy semblait plus te comprendre que tes parents finalement. Alors, cela te faisais du bien de retrouver Chaï. L’oreille attentive de l’homme, celui à qui il t’avait été étrangement toujours été facile de te confier. Un lien particulier, il était doué l’ambulancier dans son travail. Doué pour ces patients. Tu aimé à le considérer plus comme un ami qu’une simple personne faisant parti du personnel soignant. Tu n’en avais que faire que pour lui, tu étais surement une patiente parmi tant d’autre. Toi, tout ce qui te faisais du bien c’était l’instant T passer avec lui. Rien d’autre. Juste vivre le moment présent sans te soucier d’un avant et d’un après. Tu ne voulais plus traîner les casseroles de ton passée et encore moins pensée à un avenir que tu ne verrais sans doute jamais. Tu voulais tout simplement rêvé sur l’instant. Pas sur le après. Le après été déjà mort à tes yeux. Tu avais décidé de te laisser habiter par la beauté du présent. « Promis j’arrêtes les excuses… » Rigoles tu légèrement en le rejoignant dans le couloir. T’avais tenté de te faire présentable pour le commun des mortels mais, c’était presque chose vaine alors que la fatigue qui cerné tes traits pourraient éclipser n’importe quel effort de paraitre un peu plus attrayante à l’œil. Tu ne voyais même pas pourquoi tu t’attarder sur ce genre de détails. Il n’était que futilité et de toute manière qui voudrais d’une cancéreuse ?! A cette pensé tu ne pus t’empêcher d’avoir une douce pensée pour Jax. Une pensée que tu évadas bien vite, tu ne pouvais plus te permettre d’aller à ce genre de sentiment. D’état d’âme. Tu aller partir et les gens devais si habitué dès maintenant. « Vous avez bien raison,… avoir des gens qui nous attendent ne fait rendre tout plus compliqué, je suis bien placé pour le savoir ! » que tu lances alors que Chaï t’annonce qu’il n’as personne qu’il l’attend. C’est un peu triste, tu es sur qu’il mériterait qu’on lui donne de l’amour, du vraie mais, d’un côté tu savais combien tout cela pouvait engendrer de la souffrance. La souffrance tu n’en voulais plus. Pour toi et pour les autres. C’était un foutu poison. « Ça me vas oui !! Puis vous pourrez rayer sur votre bucket liste la case tête à tête avec une mourante ! » L’humour des malades, on ne pouvait pas te l’enlever ça. Tu avais le droit de te moquer de ta condition et cela t’aider à relativisé tellement de chose. Puis, tu avais appris à arrêter de te soucier du regard des gens. Tu vivais pour toi et pour le peu de temps qu’il te rester à fouler cette Terre. Ton bras accrocher au siens pour te donner l’appuie qu’il te faut pour avancer jusqu’à la cafétéria tu t’en d’éluder le chagrin de ne plus pouvoir faire ce genre de chose par toi-même ces derniers temps. Alors que, tu es dans l’un de ces jours sans. Dans l’un de ces jours ou la fatigue est tellement présent qu’elle te prend tout même ta capacité à bien dormir. Putain d’ironie. « Arf, mince, moi qui voulais rigoler des patients qui viennes pour une égratignures, c’est raté !! Remarque futur papa stresser c’est drôle aussi !! » Tu le regardes un instant avec l’un de ces grand sourire qui illumine tes lèvres avant de passer devant lui pour entrer dans la cafétéria quasiment vide vue l’heure tardive. « J’ai un appétit d’ogre et je ne suis pas compliqué ... Votre choix seras le miens… » que tu lui dis avant de le regarder s’éloigner pour aller chercher de quoi vous restaurer. Toi, tu vas t’installer à une table avec un étrange sentiment de nostalgie. Celui de te dire que chaque chose que tu fais raisonne étrangement comme une dernière fois. Tu dois t’y faire pourtant. Ton regard qui se perd sur les rares personnes présente dans la cafétéria avant de se reposer sur l’ambulancier qui approche munie d’un plateau. Ton estomac qui s’exclame de satisfaction. « Vous êtes au top !! Merci, le sauveur de mon estomac affamé !!! » Que tu lances en rigolant légèrement regardant le plateau empli de nourriture se poser devant toi. Un instant de soulagement qui va te faire du bien. Tu attrapes l’un des deux sodas pour le porter à ta bouche. Tu te délectes du sucre très peu recommandé dans ton état mais tu t’en fiche. Dans tous les cas tu vas mourir alors autant profiter de tes derniers instant. Partir sans regret. «Dites ?! Est-ce que vous trouveriez ça stupide d’avoir une liste de chose à faire avant de mourir ?! Une liste pour partir sans aucun regret ?! » Ton regard qui croise le siens tout en attrapant la nourriture qu’il te temps et que tu t’empresses à déballé pour commencer à manger. Les plaisirs simple qui te font un bien fou ces derniers temps. Pas besoin de chichi non, juste ça, suffit.
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