SAVE THE QUEENS
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 Les furieux

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Message Sujet: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 20:03

save the queens ---- / ALEC MORGENSTERN

25 ans ---- / ace of clubs ---- / Timur Simakov

identité complète /Alec, deux syllabes qui t’percutent comme mon poing dans la gueule. Morgenstern en filigrane comme si ça suffisait à redorer mon blason. A justifier mon existence. A m'empêcher de dégénérer avec méthode ou, en tout cas, à l'faire discrètement. lieu de naissance et origines / Né dans l’Bronx, entre les barres cradingues et les lumières qui n’s’éteignent jamais. Les géniteurs s’y sont échoués parce que pas d’fric. Parce que ruskoff et donc immigrés en quête d’un rêve américain éventé. Puis Manhattan et les gratte-ciels partant à l’assaut du ciel. Merci aux amerloques pour m’avoir lâché dans une ambiance tout aussi bourdonnante mais bien plus proprette. études ou métier / Artiste peintre. Le cliché du maudit, torturé, avec ses toiles aux traits sombres qui lui tachent les doigts quand il s’échine dessus avec une rage à peine contenue. orientation sexuelle / Les seins galbés, la chute de rein affolante, les lèvres bien ourlées. Les nanas énigmatiques, envoûtantes. Excessives. Celles qui vous giflent et qui vous envoient des trucs au travers du visage quand vous vous engueulez. Celles qui vous apaisent et s’transforment en nympho pour une réconciliation au pieu. Puis les mecs et leur désir brut qu’on déshabille avec hargne. Les muscles qui s’tordent sous les doigts, les dents qui s’entrechoquent, la pudeur qui s’envole enfin. statut civil / Sérieusement? Ta mère, ton père et ta soeur. En même temps.pi, scénario ou prélien / prélien de @Casey Morgenstern

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

Une envie MECHANTE
traits de caractère /Une gueule angélique qui induit en erreur. Fatale erreur. De prime abord on m’prend pas au sérieux, on m’croit gentil, poli, bien élevé, joli à r’garder.
Constamment un demi-sourire – pas plus, notez-le – qui traîne au coin des lèvres, nonchalant comme si l'monde entier devait m'attendre en permanence.
Pas taquin mais plutôt adepte de l'humour tranchant : quand j’ai quelqu'un dans le viseur j'le lâche plus. Sadique et curieux, j’suis toujours à tirer à bout portant sur les faiblesses d'autrui en enveloppant ces paroles tranchantes dans une politesse suintante. Juste histoire de voir comment il va réagir. Juste pour tromper l'ennui.
J’ai l’béguin pour les sales travers. Une hygiène de vie déplorable dont j’me contre-fous et qui me fera sûrement crever plus tôt que la moyenne. La clope à outrance qui m’teinte la voix de goudron rauque. La poudreuse au creux des narines, pour un oui, pour un non, un peut-être. Pas trop d’sommeil surtout, ça pourrait m’faire du bien.
J’ai vaguement conscience d’consumer mon existence avec trop d’éclat mais rien à faire ; au fond des tripes y a un appétit vorace pour l’excès qui se tait jamais. Tout, tout de suite. C’est la devise. Je fais l’pire mais toujours avec une bonne excuse. Brûle les étapes en permanence. Pour le sexe. Pour ma pseudo carrière. Même les potes en font les frais. J’prends ce qui vient à bras le corps. Quitte à parfois y écraser les phalanges sans aucune compassion.


save the queens ---- / TELL ME MORE

J’voulais fumer une clope sur la lune
« Oh s’te plaît Alec, tu peux bien rester juste une nuit nan ? »
J’fais comme si j’avais pas entendu et continue à me rhabiller dos à elle. J’ai déjà la clope collée entre les lèvres prête à être allumée. Caleçon, jean, T-shirt, j’suis prêt en deux temps trois mouvements. Mona me lâche pas et continue à m’travailler au corps.
« S’te plaît… » Bordel, qu’est-ce que j’peux détester quand elle prend cette voix geignarde. « J’te ferais le p’tit déj’ ! »
J’ai les mâchoires qui se crispent, les dents serrées à les fissurer. Inspiration, expiration. On va quand même pas mettre une mandale à la nana qu’on vient d’baiser juste parce qu’elle est un peu casse-couilles hein ? J’me retourne avec mesure, sans geste brusque. Je prends un ton patient en détachant bien les syllabes pour que ça lui rentre dans l’crâne une bonne fois pour toute.
« Non j’peux pas. Tu sais que j’fais pas ça. »
Pas avec toi.
J’récupère dans la foulée mon blouson que j’enfile, et me dirige droit vers la sortie.
« On s’téléphone Mona. »
Y a pas d’embrassades, pas de mots doux. Juste un vague signe des doigts, au loin, comme si je chassais une mouche.
La porte claque sans ambages.

Dehors la nuit a tout recouvert en peignant les murs et l’asphalte d’une couleur indéfinissable, en demie teinte à cause des néons agressifs et des pubs XXL qui vous bousillent la rétine. J’avance au milieu de ce labyrinthe citadin d’une démarche sur ressorts. Je cavale presque. Avale les mètres sans ciller en dédaignant mes poumons qui s’affolent. La respiration qui siffle. Mieux : j’prends même le temps de m’allumer une énième blonde et de la calciner sur le trajet.
Chaque taffe me susurre un souvenir désagréable.

Tu penses à quoi la nuit Alec ?

D’abord y a le deux pièces avec l’immonde peinture qui s’écaille. Papa et maman qui s’engueulent avec la même redondance qu’un disque rayé. Puis un beau jour c’est l’silence. Le chef jette l’éponge et s’casse avec une poulette plus jeune que lui pour parfaire le tableau.
Dans l’appart’ y a plus qu’moi et Lena qui - du haut de sa trentaine toute pimpante - s’entêtera rapidement à faire de la vodka sa meilleure amie.

Et puis…

Les cornflakes au dîner, tous les soirs parce que Maman a comme d’habitude préféré se la coller plutôt que d’aller faire les courses. Ma génitrice se fout pas mal de savoir si son gosse mange suffisamment : après tout y a bien un repas chaud servis tous les jours à l’école par la cantine.
Les pensions qu'elle touche lui suffisent pour vivre comme une classe moyenne médiocre, et étant donné sa fierté inexistante, ça ne lui pose aucun problème d'égo.
Quand elle ronfle pas dans l’canapé elle gueule non-stop. Ça va crescendo et finit toujours par le même refrain « arrête de m’regarder avec ces yeux là ! ». Sous-entendu ; ceux de ton bâtard de père. C’est pourtant les siennes de prunelles, où la mélancolie affleure constamment, dont j’ai hérité.
Malgré son état pitoyable, je l'aime cette mère. Quelque chose dans ses traits froissés par le laisser-aller me semble touchant. Elle a été belle Lena, une beauté slave au profil intemporel et une carrosserie à damner un saint. Mais comme pour beaucoup un truc a foiré, la laissant plus démunie qu'un nourrisson, incapable de faire face aux aléas trop durs de la vie trop garce.

Et puis…

L’hôpital. C’est le premier vrai choc de ma jeune existence au final. Là-bas les gens ont pas cette gueule usée et l’regard crasseux comme ceux que j’avais l’habitude de côtoyer. Les infirmières sont mignonnes, parfumées aux fleurs, tatouées avec une féminité qui manque pas de m’exciter.
J’y ai échoué inévitablement. A force de ressembler à un chat famélique, mal lavé, mal nourri, les profs ont fini par tirer la sonnette d’alarme auprès des services sociaux. Bye bye Lena: me v'là pupille de l’État.
Dix kilos à reprendre et une aide « adaptée » apportée par un pédo-psychiatre. De belles conneries qu’il raconte c’ui-là avec sa raie bien nette et son polo sans aucun faux-plis.
J’lui réponds que par le silence.

Et puis…

Madame. Elle est belle mais arbore toujours une moue infiniment triste. Comme si elle portait un deuil depuis longtemps oublié de tous, sauf elle. Elle vient d’la haute c’est sûr, j’le vois dans la noblesse des tissus qui l’habillent et les mots compliqués qu’elle emploie. Elle est douce avec moi, et surtout elle me regarde vraiment. C’est pas un môme pauvre ou une victime qu’elle voit mais un esprit toujours vivace, bouillonnant, avide, tournant sans relâche sous la caboche.
À elle, j’veux bien parler.
Un beau jour elle se pointe avec son rejeton. Il est plutôt grand pour son âge avec les yeux très bleus. Soigné. Propre sur lui. Le sourire de mise. Amusez-vous un peu tous les deux, qu’elle dit.
Il se contente de me tendre un paquet brillant qui finit vite en lambeaux pour révéler mes premiers fusains.
Mes remerciements balbutiés obtiennent son prénom soupiré.
Casey.

Et puis…

Sans trop savoir pourquoi ni comment, j’me retrouve balancé dans une cage dorée. Plus d’estomac qui gronde, plus d’puces, plus d’trous dans les fringues. Maintenant c’est l’opulence et le luxe dégoulinant d’partout.
J’apprends parfaitement l’orthographe de mon nom de famille tout neuf et qui pue les billets verts craquants.
Madame me porte aux nues devant son cercle d’amis friqués en m’exhibant comme un trophée. J’manque jamais de les attendrir avec mon silence mutin et mon r’gard toujours sombre. Comme il est beau ! Et bien élevé avec ça… Vous avez vraiment fait un travail formidable avec lui !
C’est ça. J’suis une bête de cirque soigneusement entraînée. Ignorée aussi la plupart du temps par Monsieur Morgenstern qui a l’air de s’étonner de ma présence à chaque fois qu’il me croise dans son appartement gigantesque.
Et y a Casey.
La fureur.
L'erreur.

Et puis…

On grandit. Forcés de cohabiter entre étrangers pour vaguement s’apprivoiser. J’finis par m’y faire à mes adoptants bankable. Le seul qui m’dérange vraiment c’est Casey.
Enfin Cash.
Cash et ses frasques toujours plus borderline, à croire que sa p’tite vie embourgeoisée lui a bousillé les neurones. Le sourire qu’il arbore en dents d’scie me fait penser à celui d’un mort dans son cercueil.
Cash et son défilé incessant de nanas qu’il ramène sans pudeur à la maison quand elle est vide – bien trop souvent – et qui m’fait profiter de ses ébats à grands cris. J’les jalouse, et lui, j’le crèverais si j’pouvais.
Cash et sa voix qui s’approfondie, les épaules qui s’élargissent, la taille qui s’allonge. Mes pupilles qui l’déshabillent trop souvent en m’laissant un arrière-goût de honte sur la langue.
Cash qui m’obsède, toujours dans mes pattes mais jamais assez.
Parfois on part en vrille. Madame pense qu’on se « chamaille » comme de vrais frangins. Elle remarque pas les ecchymoses qu’on s’inflige et les phalanges bleuies.

Et puis…

Un soir, un énième corps à corps parce que cet enfoiré a rien trouvé d’mieux que de flinguer ma dernière toile. Trois semaines de travail ruinées juste pour son bon plaisir. Parce qu’il s’ennuyait, vous comprenez.
C’est sa faute, à lui et sa bouche trop proche, la chaleur qu’il dégage, la proximité d’son corps, la haine que j’lui voue.
Collision inévitable des sens.
Du chaos naît la douceur. A la rage se mêle une passion brute. Cash ou Alec, on sait plus si on se fond l’un dans l’autre ou si on s’dynamite mutuellement.
Ça m’fait foutrement mal de l’adorer.

Et puis…

L’appart’ est silencieux. Manhattan s’est désertifié.
Cash s’est tiré en emportant au diable mon palpitant de toute manière condamné.
Qu’il aille bien s’faire mettre.
Qu’ils aillent tous se faire mettre.
A partir de maintenant c’est moi et personne d’autre. J’vais prendre, prendre sans plus jamais donner et les vider jusqu’à l'os.
Monsieur et Madame Morgenstern y voient d’ailleurs aucun inconvénient ; je deviens même leur digne héritier. Au final j’ai été un excellent investissement en leur permettant de garder la face dans l’beau monde.
Les réceptions mondaines n’ont plus de secrets pour moi. Les corps des mondains non plus. J’pioche au milieu de ce banc de squales en attrapant les « fils et filles de » qui m’procurent un réseau.
J’traîne dans les bas-fonds pour renouer avec mes origines et satisfaire mes plus vilains instincts.

Alec, l'fils de personne.

L'fils de pute qui vous entubera tous.

save the queens ---- / BEHIND THE MASK

RW ---- / 25 ans ans ---- / rpgiste

ville / Versailles  études ou métier / Gérante des Ressources Humaines avis général sur le forum / Il est beau MAIS SURTOUT y a vraiment énormément de belles plumes le détail qui t'a fait craquer / Toi? fréquence de connexion / Minimum 3 jours, plus souvent... tout l'temps crédits des icons / VOCIVUSle mot de la fin /  Les furieux 2371390455

Code:
[b]timur simakov[/b] / [i]alec morgenstern[/i]
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 20:07

wow, qu'il est beau, ça sent la perfection en devenir ici What a Face
bienvenue sur le fofo Les furieux 2480631781
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 20:08

je ne connaissais pas timur, mais wow, en effet Les furieux 1774268211 j'ai hâte de voir ce que tu mijotes, ta fiche est bien mystérieuse
bienvenue chez toi mon beau Les furieux 2480631781
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 20:22

gosh j'aimeuh le vava, jolie découverte... Les furieux 697000959 Les furieux 2470315465
Alec Morgenstern a écrit:
/ occupation : Rôder jusqu'à pas d'heure dans les ruelles sombres pour avoir les idées plus claires
Jsuis grave intrigué, hâte de voir ce que tu vas faire de ton bb Les furieux 1505825564 Les furieux 1774268211
Ouelocme par ici petit choux... Les furieux 826599759
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 21:16

Tant de mystère après une belle gueule. Les furieux 625796518
Bienvenue chez toi et bonne rédaction Les furieux 3227196488
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 21:29

bienvenue Les furieux 3227196488
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 21:30

bienvenue. Les furieux 3794924939
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 22:37

MERCI LES BABIES Les furieux 3794924939 Les furieux 3794924939
Y a trop d'beauté ici c'est éblouissant Les furieux 2746119247
J'vais m'appliquer promis Les furieux 625796518
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Jeu 25 Oct - 22:45

wow comme j'ai hâte d'en lire plus,
t'es grave beau Les furieux 697000959
bienvenue chez toi Les furieux 3227196488
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Message Sujet: Re: Les furieux   Les furieux Empty Ven 26 Oct - 0:50

Je connaissais pas ce monsieur, il a un charisme de fou Les furieux 2746119247
Bienvenue Les furieux 2480631781
Bon courage pour ta fiche Les furieux 2730069674
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