Sujet: Re: later bitches (betsi) Sam 23 Fév - 12:30
later bitches
betsi&vince
Tu savais pas vraiment quel goût aurait cette dernière soirée… Le dernier repas d’un condamné, t’a l’impression de vivre ce qu’on vécut ceux qui partaient en guerre, une dernière soirée, une dernière nuit avant de peut-être y passer, ou de devenir un autre. C’est con comme idée, pourtant c’est à ça que tu penses. Peut-être par peur, par appréhension. Mais tu peux pas reculer, tu peux plus faire un pas en arrière, pas maintenant, pas aussi près du but. De toute façon les gars te laisseraient pas te défiler, il t’en ferait payer le prix et ça, ce serait pire que tout. T’es au bord du vide, t’as plus d’autre choix que de sauter Vince. Et avant le grand suicide, tu comptes bien en profiter, passer une bonne soirée, peut-être même meilleure que ce que tu’avais imaginé. Tu pensais pas la voir là, tu pensais pas attirer son attention si facilement. Ça t’amuse, t’aime ça, parce que c’est Betsi en face de toi. Et t’a l’impression d’avancer ton pion plus vite qu’elle, de prendre une longueur d’avance sur cette partie qui dure depuis bien trop longtemps. Échec à la reine. Tu disperse quelques indices pour attirer son attention, la retenir un peu. Tu peux pas lui dire la vérité non plus, tu lui fais pas confiance à Betsi, elle pourrait très bien tout balancer aux flics. Tu lui dis juste que ta vie est prête à changer, dans tous les sens du terme. Elle raille, se moque, comme à l’habitude, te demande si tu vas épouser une riche héritière. Elle a que le fric à la bouche, et pour une fois n’est pas trop loin de la vérité. Oui c’est une question de fric. Évidemment, puisque c’est toujours une question de fric. Et tu joues le nostalgique alors que la terrasse se vide de ses derniers occupants. Tu lui rappelles le début de votre jeu, le temps passé à se haïr au lieu de s’aimer, se chercher pour mieux se repousser. Au fond, peut-être que tu l’aimais bien votre jeu, peut-être que tu préfères jouer plutôt que d’avoir la récompense… non. Non tu veux la récompense. Tu la veux elle. Pour lui faire fermer sa petite gueule de bourgeoise. Tu voudrais l’avoir ce soir. Peut-être que tu pourras l’avoir quand t’aura le fric de la bijouterie ? Tu t’es approché, elle a reculé. Elle t’ordonne de pas te tirer, perd patience, s’énerve, ses doigts fermés en poings contre ton torse, elle frappe. Tu bronches pas, recule même pas, la laisse faire. T’aime bien la voir comme ça, se déchaîner comme une furie, devenir celle qu’elle a toujours été au fond. Elle t’interdit de partir, c’est un ordre, elle pense encore pouvoir t’en donner. Elle s’approche à nouveau, elle te dit que ce n'est pas une manière de conclure la partie, ce n'est pas fair-play, c'est pas juste. C’est vrai. Tu veux pas la conclure la partie, tu veux la gagner. Elle pose une main sur toi, sur ton torse, Juste là, une main plus douce, sans violence. Elle ne veut pas te dire au revoir Betsi, elle ne veut pas te laisser partir. Tu laisse un sourire fleurir au coin de tes lèvres, elle s’approche, trop près et à la fois pas assez, pourrait presque frôler ta bouche, pour ensuite murmurer à ton oreille qu’il n’y aura jamais d’adieu. Jamais. T’inspire un peu, un mélange de son parfum, de l’air de la nuit, remonte une main jusqu’à sa nuque, tes doigts s’emmêlent dans ses cheveux blonds, ta bouche s’approche de son visage, frôle sa peau, joue contre joue pour atteindre son oreille. « Va falloir me retenir alors… », sans jamais déposer un quelconque baiser, tu laisses ton souffle caresser la peau de son cou, descendre un peu sur son épaule dénudée, une main sur sa nuque, l’autre sur sa taille. « montre-moi à quel point tu veux que je reste »
peltz. balaclava - av | self - sign. brynn - o'neil | cez - o'connell | kurtis - king | oona - piekarz | sage - gauthier | sonny - bador | tad - piper. 11788 927 28 le coeur baroudeur et l'amour fugitif. t'aimes pas qu'on te retienne, t'aime pas qu'on revienne. c'est une danse perpétuelle entre toi, les émois éphémères et les désirs vagabonds. vendeuse dans un sex shop. en proie aux vicelards qui s'la ramènent face à la blondinette au visage d'ange, les regards lubriques au détour des rayons de DVDs pornographiques et les coups d'oeil incisifs des bonhommes graveleux. un terrain de jeu. pernicieux. fétide. immoral. ( m o o d b o a r d )
Sujet: Re: later bitches (betsi) Mar 12 Mar - 19:54
vitsi/ later bitches /
Si tu te voyais Betsi, si t'avais la possibilité de regarder la scène de l'extérieur, tu rirais de toi-même. Tu rirais pour dissimuler la vexation. Parce que gamine, tu ne le remarques pas, mais il te mène en bateau. Il se joue de ton besoin évident d'attention, attire la tienne avec une facilité déconcertante. Et c'est quand tu penses le contrôler que c'est lui qui te manipule. Alors c'est clair, si tu te voyais Betsi, tu te ficherais deux-trois claques et tu changerais radicalement de comportement. Mais c'est bien ça le souci : t'as qu'une vision interne. Celle de la princesse aux œillères, incapable de voir plus loin que le bout de ses désirs (si tant est qu'ils aient une fin). Incapable d'accepter une quelconque frustration. Et ça te rend aveugle, gamine. ça t'empêche de te rendre compte que tu te fais pitoyablement avoir par un adversaire que tu te targues pourtant depuis bien longtemps de connaître par coeur. Mais Vince, il semble te connaître mieux encore. Suffisamment pour être capable de tourner la situation à son avantage. « Va falloir me retenir alors… » Pourtant tu l'as, Betsi, la prétention de croire que tu serais capable de l'empêcher de partir. Comme si t'étais suffisamment importante pour peser dans la balance et le faire changer d'avis. Peut-être que tu te fourvoies, mais ton ego t'empêche d'avoir une seule pensée qui irait dans ce sens, plus encore lorsque Vince surenchérit. « Montre-moi à quel point tu veux que je reste. » Tu restes immobile un instant, la lèvre inférieure rosie par la pression qu'exerce sur elle ta lèvre supérieure. Tu tentes de résister, princesse. Tu refuses de céder à un ordre que t'as pourtant envie d'exécuter après te l'être trop longtemps interdit. Mais t'as l'esprit de contradiction gamine, et un besoin constant de dominer le monde entier. Alors tu refuses de te soumettre à sa demande. Pour un peu, tu serais presque prête à te tirer la première et à le planter là, sans même un au revoir. La vérité, c'est que c'est très probablement ce que tu aurais fait si les circonstances avaient été différentes. C'est ce que tu aurais fait si t'avais eu la force de t'extirper de sa délicieuse emprise. Mais tu la veux encore la pression de ses doigts contre ton corps. Tu la veux encore la chaleur de son souffle sur ta peau. Pourtant, tu sembles agir à l'opposé lorsque tu attrapes fermement son poignet pour le forcer à se détacher de toi. Et à l'opposé de l'opposé quand, dans un élan sans doute un peu trop fougueux, tu t'autorises enfin à prendre possession de ses lèvres. « A ce point-là. », tu souffles de manière presque inaudible. Tu t'en veux la seconde qui suit Betsi, t'as le cerveau en friche, embourbé sous un trop plein de contradictions à cause desquelles t'es bien incapable de raisonner correctement. Tu veux, tu veux pas. Tu fais pas ce que tu devrais, tu fais ce que tu ne devrais pas. Mais tu n'as jamais été du genre à prendre les responsabilités de tes erreurs. Alors, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ta main s'abat violemment sur la joue de Vince, comme pour le punir de tes propres fautes. Parce que c'est tout toi bb, l'inlassable pécheresse qui blâme le monde entier. Pour ses gestes. Pour ses paroles. Pour chaque acte qu'elle n'aurait jamais dû commettre. Pour un baiser qui aurait simplement dû mourir sous le feu de tes désirs inavoués. « Et maintenant, Vince ? » Tu le défies du regard, glaciale. « Vas-y. Dis-moi que c'est pas assez et tire-toi. » Mâchoire crispée, tu uses de tes plus grands talents de comédienne pour rester neutre. T'as bien trop peur qu'il pense que t'es affectée. T'es jamais affectée, Betsi. T'as pas un assez grand coeur. T'as pas assez de sentiments. Et, de ce que tu crois, t'as pas assez de faiblesse non plus. Alors tu peux bien prendre le risque de te la jouer détachée, et, par extension, prendre le risque de le perdre pour de bon. « Ta vie peut changer loin de moi, ça changera pas la mienne », que tu craches avec tout le dédain dont tu peux faire preuve. Mais ça ne dupe personne. L'évidence est telle que quiconque pourrait deviner que chacun de ces mots n'est que le produit d'une trop grande vexation, et que tu t'en sers simplement pour te venger de ce qu'il venait de t'annoncer ce soit, sans ménagement. T'as envie de lâcher son regard, mais tu n'y parviens pas. Alors tu t'efforces de te détourner, commandant à tes pieds de faire quelques pas en arrière malgré leur ancrage manifeste. Peut-être que tu ferais mieux de le regarder une dernière fois. Ou de l'embrasser une seconde fois. Ou de partir avant qu'il ne le fasse. Tu pourrais faire n'importe quoi, mais tu sais pas, Betsi. Tu sais plus.
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-- well-behaved women rarely make history. don't be scared to be a b i t c h.
Sujet: Re: later bitches (betsi) Lun 1 Avr - 22:12
Tu n’avais jamais imaginé la fin de ce jeu malsain, ou est e qu’il pourrait vous mener, où est-ce qu'il pourrait s’échouer. Qui gagnerait ? En réalité tu n’avais jamais émis la possibilité qu’il prenne fin un jour, te laissant mener au gré de vos rencontres sans jamais penser à ne plus la voir à un moment donner. Alors pourquoi tout précipiter ? pourquoi tout accélérer entre vous au risque de ne pas avoir la satisfaction de gagner la partie ? peut-être que tu flippes Vince, peut-être que tu vois l'échéance arrivée avec la possibilité de ne jamais avoir ta récompense. Comme un gamin à qui on dit de rester sage pour avoir une crème glacée et qui finalement n’aura rien au bout du compte, tant d’effort pour si peu de gain. Et c’est ce qui se passera avec Betsi si tu crèves demain, si tu’n'es pas capable de t’enfuir quand les flics te courront au cul, peut-être que tu pourrais ne jamais revenir et n’avoir jamais gouter à ses lèvres, n’avoir jamais entendu son souffle à ton oreille quand tu la feras trembler sous tes doigts. Prêt à jouer le tout pour le tout, à obtenir ce que tu veux depuis si longtemps, a enfin connu l’énigme que représente Betsi. La langue taquine, lui demande de te prouver à quel point il tiens à toi, à quel point elle veut que tu restes pour encore la porter au sommet, pour satisfaire son ego. Une main sur sa taille, une autre qui caresse une mèche de ses cheveux blonds. Dit moi Betsi, montre-moi Betsi, retiens-moi Betsi. Pourtant sa main attrape ton poignet, pour l’éloigner d’elle, de la taille de guêpe qui t’appelle, que t’aimerais tenir contre toi plus longtemps. Pourtant ses lèvres rencontrent les tiennes, dans un baiser soudain, rapide, bien trop rapide. Un gout de trop peu sur ses lèvres a la fraise, un baiser qui taquine, provoque. Oh oui t’aurait voulu l’embrasser plus longtemps, oh oui tu’aurais aimé l’avoir contre toi encore et encore. Mais elle recule déjà, sa main s’abat violemment contre ta joue. Ça claque, résonne, ça brule sur la peau sans pour autant te faire vraiment mal. Tu comprends pas, et tu croises son regard, qui te défie, qui s’en veut peut-être de t’avoir embrassé. Elle est comme ça Betsi, un pas en avant, quinze en arrière. Elle souffle le chaud, le froid, te provoque pour reculer. Tu passes une main sur ta joue, là où elle a claqué, un demi-sourire au coin des lèvres quand elle te demande maintenant. Quoi maintenant ? Elle semble attendre. Tu peux te tirer. Elle t’autorise à partir. Puisque ce n'est pas assez, que ça ne le sera jamais. Elle provoque toujours Betsi, redeviens celle qu’elle a toujours été, la peste hautaine et cruelle, le regard pleins de dédain quand elle affirme que sa vie ne changera pas même si tu’es plus là. Tu ricanes un peu, une main sur ta barbe, descends un peu le long de ton cou, de ta nuque. « Pourtant tu viens de prouver le contraire », et tu la comprends pas Betsi, tu sais pas ce qu’elle veut au fond. Te retenir, ou t’éloigner d’elle, quand elle recule, quelques pas pour prendre une distance avec toi, ton corps. Tu refuses de la voir partir. Pas là. Pas comme ça. Ce serait la laisser gagner cette manche. Alors tu te décolles du muret, pour gommer rapidement la distance entre vous, la rejoindre en une enjambée. Une main qui retrouve le creux de ses reins, pour la retenir, l’autre sur sa taille, pour la garder contre toi et tes lèvres tentatrices qui effleurent les siennes sans l’embrasser. Surtout pas. Pourtant elles sont là, contre les tiennes, un souffle contre ta peau. « Je pensais que tu serais plus convaincante… », des lèvres qui se posent sans embrasser, l’envie tonitruante qui chamboule tes tripes, ton crâne et tout le reste. T’en a envie putain. Tu voudrais bien y céder, et pourtant tu te détaches déjà d’elle. Un pas, puis deux, puis trois. En arrière, tu joues à son jeu, sans la quitter des yeux, recule encore jusqu’à presque atteindre la porte de la terrasse. Un haussement d’épaule. Est-ce que le jeu est terminé ? Comme ça ? Sans gagnant ? Sans perdant ? Juste un match nul qui te laisse un gout amer en bouche, un gout de trop peu…
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Sujet: Re: later bitches (betsi) 
Sam 23 Fév - 12:30
