SAVE THE QUEENS
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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
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 Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.

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Message Sujet: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 15:03

save the queens ---- / Chaï Home

32 ans ---- / Ace of clubs ---- / Jay Park

identité complète / Pornchaï, prénom qui fut choisi par cette femme d'une vingtaines d'années, allongée dans le salon de sa demeure en ruine, sur une couverture décousue. Là, oui, là où elle eut vu naître ses cinq autres jeunes enfants desquels elle fut entourée pour me donner son sein. Pornchaï, diminué très vite par la famille Home qui m'eut adopté, pour des soucis de "prononciations". Chaï Home est aujourd'hui mon nom depuis près de vingt-huit ans.  lieu de naissance et origines / Né dans un village très pauvre de Thaïlande, endroit où les orphelins errent dans les rues à la recherche de quelques écuelles à lécher, où les enfants servent de souffre douleur ou de gagne pain. Et si ce ne sont pas les parents qui les abandonnent, c'est la vie qui leur est prise par le VIH. Conçu par des parents biologiques inconnus, je dirais donc être d'origines thaïlandaises, même si je suis certain qu'un peu de sang chinois et vietnamien coule dans mes veines.. études ou métier / L'adolescence pénible qui eut laissé évacuer colère et tristesse. Loin d'être un élève studieux, cherchant déjà les emmerdes, ce fut suite à un énième débordement que mes parents m'obligèrent à suivre la formation d'ambulancier. Aussi étrange que cela puisse encore paraître, j'eus kiffé. Si bien que j'en eus fait mon métier. Aujourd'hui, je contribue à sauver la vie des autres quand je laisse la mienne me dépraver. orientation sexuelle /  Le goût sucré de leurs lippes hydratées d'un gloss qui enivre et jamais ne nous lasse. La peau fine de leur cou qui appelle à les baiser d'une fausse tendresse, d'un amour artificiel et éphémère. Leurs seins qui se pointent au simple passage de nos phalanges sur leur peau dénudée. Et deux sexes différents de genre qui s'emboîtent parfaitement sans n'avoir à se tourner le dos. Les femmes sont mon pêché. Hétéro qu'on m'en pardonne. De grâce. statut civil / Plan à trois avec l'ambulance, la délinquance et moi. Marié aux tentations nocturnes pour lesquelles le seul maître mot est le laisser-aller. En couple avec les pulsions sexuelles et les substances illicites mais célibataire, au plus profond. pi, scénario ou prélien / Personnage inventé.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Lorsque le soleil s'éteint et que les lumières des réverbères se manifestent, lorsque les responsabilités se sont déjà épuisées en journée et que le planning m'offre l'opportunité d'échapper aux astreintes nocturnes, je troque le bien pour le mal, la raison pour la passion. C'est systématique, j'peux plus empêcher ça. Il y aura donc ce mec qui pense tout savoir, celui qui te dira toujours que tu as tort. Il brandira haut et fort son narcissisme par des gestes ou des paroles. Ce mec-là, vaut mieux pas t'en approcher si t'es dans l'optique d'être une personne bien, parce qu'il fera tout pour te pervertir jusqu'à la moelle. Arrogant lorsqu'il a bu, manipulateur lorsqu'il a fumé, menteur lorsqu'il veut baiser. Il sera prêt à te promettre la lune pour une partie de jambes en l'air, et à t'épouser devant Jésus Christ pour t'arracher ta virginité avant de décamper. Il sera prêt à jouer le mec amoureux quelques jours pour te tenter, il ne lui en faudra pas plus, bon acteur qu'il est. Il s'expose aux dangers parce que la vie est trop courte pour ne pas profiter, et trop ennuyante pour ne pas la rendre plus vivante. C'est ce qu'il te dira, te répétera dix fois, cent fois. Il pourra te regarder dans les yeux et te dire qu'il t'aime sans en penser un mot, il l'a déjà fait et le fera encore après qu'il te l'ait dit à toi. Ne te fie jamais à son regard étincelant, celui qui semble te parler, te comprendre et ne pas te juger. Lors de ses sorties, ce Chaï-là ne fait qu'estimer combien tu vaux sur son palmarès, à quel niveau tu te situes dans sa liste immense de conquêtes. Ne perds pas ton temps avec lui si t'as des projets qui peuvent te sortir de la merde. D'ailleurs, en parlant d'ça, heureusement qu'il est là, l'autre. Celui qui, même après une nuit de débauche, se lève chaque matin à l'aube pour rejoindre les urgences. L'homme est travailleur et très impliqué dans son boulot. Il est à l'écoute de ses collègues aussi, attentif aux patients forcément. Le trentenaire semble mâture et posé, à tel point qu'on se demande encore pourquoi il n'est pas marié. Et ça le fait rire, Chaï, parce qu'il sait parfaitement qu'il est trop brisé pour que ça puisse arriver. L'abandon, c'est une chose qui lui parle un peu trop, la faiblesse encore plus et ça lui fait peur parfois, si bien qu'il capitule vite devant les premiers liens trop forts. Il protège les autres, le gentil, et il les interdit de vouloir s'accrocher au mec qu'il paraît être, parce qu'il est conscient de ne pas être fait que de ce doux personnage. Le Yin et le Yang ne sont qu'apparence pour lui, il se cherche encore, n'a jamais vu l'un et l'autre se confronter. Il est possible de s'amuser tout en respectant les autres, tout en se respectant soi-même aussi, il le sait, il le voit souvent, mais n'y arrive pas. Il est paumé. Ouais. C'est ça. Il est fatalement paumé. 
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 15:03

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Kho thot baby pornchaï, chan rak ter, mèè rak ter, kho thot, répéta sans cesse cette même jeune femme, me serrant dans ses bras au point de m'étouffer contre sa cage thoracique osseuse, pleurant à chaudes larmes en regardant le ciel assombri par la soirée, caché par la cime de quelques arbres. On doit y aller, pesta une plus âgée, à la peau blanche comme je n'eus jamais eu l'occasion de voir jusqu'à ce soir. Elle s'adressait à une autre Thaïlandaise qui hocha automatiquement la tête et s'approcha de celle qui semblait être ma mère et moi. Elle convainquit ma mère de lâcher prise et de lui donner son sixième enfant. Elle m'entoura d'une couverture chaude et me détacha de la plus jeune qui ne put retenir de plus forts et criards sanglots tout en se rhabillant de son maigre habit. Le simple fait de ne plus sentir le peau à peau m'arracha les larmes. La caucasienne tendit une enveloppe et secoua cette dernière, remplie de billets vers la chétive mère de famille. Comme convenu, indiqua-t-elle avant de prendre la main de l'effondrée pour déposer la liasse de billets que contenait le sachet. No, no, no, s'énerva la plus jeune, paniquée, en portant ses bras vers l'acolyte de l'Américaine dans le but de récupérer son fils. Elle n'était plus d'accord, ne semblait plus vouloir abandonner son enfant pour de l'argent et tant pis si la vie était déjà dure, elle ne pourrait ressentir plus fort préjudice que d'abandonner son tout petit. Va-t-en, pars avec l'enfant, ordonna celle à la peau blanche à sa collègue tout en portant ses mains sur les bras de la pauvre femme qui commençait à se débattre sans énergie. Baby pornchaï, mèè..., cria-t-elle dans l'espoir que l'enfant puisse lui revenir, en vain. Pensez à son avenir, qu'avez-vous à lui offrir ici, interrogea la plus grande, les sourcils froncés, nous allons nous occuper de lui. Mais elle ne comprenait pas, et n'écoutait plus, de toute façon. Elle regardait tout là-bas, vers le chemin où son dernier né venait de disparaître, à tout jamais.  

Chang chang chang chang chang
nong kei hen chang rue plaow
chang mun tua toh mai bow
jamook yaow yaow riak wa nuang
mee kheaw tai nguang riak wa nga
mee hoo mee ta hang yaow

Une habituelle comptine que nous avions l'habitude de chantonner dans l'usine discrète où nous avions été affectés à nos trois ans passés. Après avoir été couvés dans un orphelinat payé par une société américaine par de gros pots-de-vins, nous étions aujourd'hui amenés à travailler pour elle, dès notre troisième anniversaire, dans la discrétion la plus totale sous la surveillance d'aînés. A notre âge, nous nous occupions de nettoyer les légumes à la main, les équeuter, et de les arranger correctement dans un bac plus grand, d'autres filaient la soie ou la laine quand certains, plus âgés avaient le droit de toucher aux machines. La maison des orphelins nous avait appris très rapidement la discipline. D'ailleurs je ne pouvais me rappeler combien de coups de ceinture j'eus le droit lorsque je pensais trop souvent à la douceur de ma mère, laissant mon visage baigné dans quelques sanglots d'enfants. A mon arrivée, il m'avait laissé comprendre que je n'aurais le droit d'être nourri que lorsque je me serais calmé. Qui pouvait faire ça à un nourrisson ? Nous n'avions le droit à aucune erreur, à aucun état d'âme. Les sentiments nous avaient été enlevés et j'étais devenu un esprit errant parmi tant d'autres. Nos gestes étaient calculés, tous sans exception. Le trafic d'enfants consentant était la seule manière que les parents avaient trouvé pour garder leur progéniture en vie. Par amour, ils laissaient leur chair de leur chair à de parfaits inconnus dans l'espoir qu'ils puissent trouver le bonheur loin d'eux. Était-ce le cas ? Je l'ignorais. Tout ce qui pouvait être dit était que ce n'était pas normal de faire travailler des enfants de trois ans sous le joug d'hommes et de femmes armés de grosses tiges de bambous, qui faisaient le tour de l'usine désaffectée, cachée de tous, prêts à dégainer leur arme sur n'importe quel gamin qui commettrait la moindre maladresse.

Old MACDONALD had a farm
E-I-E-I-O
And on his farm he had a cow
E-I-E-I-O
With a moo moo here
And a moo moo there
Here a moo, there a moo
Everywhere a moo moo

Le regard fixe, le visage inexpressif et la posture droite, j'écoutais ces deux inconnus à la peau pâle chanter à l'unisson. Je venais de vivre les années les plus atroces données à un enfant, en compagnie de certains des plus cruels que la terre ait porté et, ici, dans cette réserve, cette véritable maison pour orphelins, je ne m'y sentais pas à ma place. Quelques mois plus tôt, une équipe massive d'assistants sociaux et d'agents des forces de l'ordre avaient fouillé les caves de l'établissement où nous résidions, moi et mes amis de galère. La sensation de surprise était immense et je m'étais demandé ce qui se passait. Pire, si nous subissions une attaque et allions nous faire tuer. Je m'étais redressé de cette simple couverture fine posée à même le sol de ciment. Il y avait eu des cris, des recommandations, des présentations de la police et de l'aide qui nous était accordée mais tout s'était passé si vite. Certains enfants tentaient de s'enfuir quand d'autres, comme moi, étaient restés de marbre face à l'agitation malgré que le cœur battait la chamade. Lorsqu'ils m'eurent apporté dans un véhicule, -le premier que j'eus vu de ma vie-, je ne savais si je devais être content de leur action ou si je devais en être attristé. Habitué à cette routine, j'étais effrayé de devoir m'accoutumer d'un autre mode de vie. Quelque part, je pensais y être bien dans cette usine. Me retrouver devant ces adoptants fut compliqué. D'abord, je n'éprouvais aucun intérêt envers eux, ils me semblaient étranges et trop expressifs pour être vrais. Et puis ils n'étaient pas comme moi. Leurs yeux ronds et clairs, leur épiderme blanche, leur langage, tout m'effrayait. Et pourtant, malgré toutes ces réticences silencieuses, je dus partir "pour mon bien" du pays où j'étais né, arraché à mes racines et aux miens.

Take back that sad word goodbye
Bring back the joy to my life
Don't leave me here with these tears
Come and kiss this pain away
I can't forget the day you left
Time is so unkind
And life is so cruel without you here beside me

T'as vraiment cru qu'elle te kiffait, m'avait-il interrogé de son air condescendant et insensible. Après avoir eu énormément de problèmes avec l'école, notamment à cause de mon retard dans l'apprentissage de la langue natale de mes parents adoptifs, mais également à la facilité d'adaptation à la pratique qui était de loin supérieure à l'éducation théorique du pays, la prochaine difficulté qui m'eut claqué en pleine face eut été qu'au lycée, j'eus été un adolescent très chétif, dépourvu de ce charisme qui faisait rêver les nanas de mon âge. Très renfermé sur moi-même depuis ma plus "tendre" enfance, le complexe se rajoutait inutilement à la liste interminable de défauts physiques et sociaux qui m'incombaient. Seulement, il y avait eu cette fille de première année de senior high school qui, en secret, me plaisait beaucoup. Il ne se passait pas une heure sans qu'elle ne me détourne de la diction du professeur et de son enseignement. Ça s'était forcément remarqué et ce joueur de soccer n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'utiliser sa popularité pour mettre au défi la demoiselle de m'humilier. Tu..., balbutiai-je en m'adressant à la lycéenne concernée par le subterfuge. Je n'eus pas besoin de m'avancer plus dans l'interrogation, ses yeux s'étaient baissés au moment même où j'eus envie de plonger mon regard dans les siens pour lire la vérité à l'intérieur. Elle s'était foutue de moi pendant deux mois entiers, s'était avouée amoureuse, m'avait fait vivre toutes mes premières fois avec elle, -elle, très avancée sur ces sujets-, pour s'en moquer une fois que j'eus le dos tourné. T'en fais pas, je m'en doutais de toute façon, articulai-je la voix malgré tout brisée avant de claquer la porte de mon casier scolaire et les laisser, tous autant qu'ils étaient, se marrer. Nul besoin de préciser que je l'eus mal vécu.

So when your tears roll down your pillow like a river
I'll be there for you
I'll be there for you
When you're screaming, but they only hear you whisper
I'll be loud for you

Urgency Q43, bien réceptionné l'appel, Urgency Q43 au départ, articulai-je dans le talkie walkie relié à la radio de la centrale avant d'attacher ma ceinture de sécurité, tout comme les médecins qui faisaient route avec moi. Une femme enceinte sur le point d'accoucher, prévins-je mes acolytes alors que je sortais du parking des urgences avec toute la maniabilité nécessaire pour nous extirper du peu de place que nous avions. Le passager mit le son en route pour prévenir de l'impératif de notre intervention et je mis les pleins gaz vers l'adresse où nous étions programmés. Comme sur les pistes d'entraînement, mon regard prit conscience des divers obstacles et des points de passage étroits mais praticables du Queens d'une époustouflante rapidité. Je connaissais par cœur les rues des quartiers de l'arrondissement, à force de les avoir étudié et d'y avoir pratiqué. Tenez-vous prêts, on y est dans moins d'une minute, avertis-je mes coéquipiers afin que notre intervention soit la plus efficace possible. La femme avait semblé être en détresse d'après le résumé de l'appel qui avait été passé, et elle avait déjà perdu énormément de sang. Les vies de la mère et de son enfant à naître étaient considérablement en danger. A peine garé prudemment devant l'immeuble que je coupais le véhicule et agrippai la valisette m'étant destinée, sortant à vive allure de l'ambulance pour suivre mes compagnons jusqu'à l'appartement. La porte s'ouvrit à notre arrivée et je dus établir le premier diagnostic, entouré d'une marre de sang. La dame d'une quarantaine d'années semblait prête à s'évanouir, et c'était compréhensible vu le bon litre et demi de sang qu'elle venait de perdre. Oxygène, on stabilise, indiquai-je à mes collègues avant de me mettre à ses pieds. Les mains gantées, je vins placer mes doigts dans son vagin pour examiner à quel stade de l'accouchement elle était rendue. A quatre, on pourra l'emmener, dis-je. Les indications étaient sèches pour ne pas se perdre dans un épilogue qui ferait perdre du temps et des informations cruciales. Il fallait suspendre l'hémorragie pour la déplacer et aider son taux d'O2 à se stabiliser avant de l'apporter en maternité, et je ne doutais pas de sa force pour tenir. J'enlevai mes gants et laissai les urgentistes se charger d'elle, ils étaient assez de deux. Elle était entre de bonnes mains. Quant à moi, je n'avais plus qu'un rôle dans tout ça : celui de rassurer les proches. Mon quotidien. L'adrénaline, l'entraide et la communication. Mes parents avaient eu raison de me pousser à effectuer cette formation alors que j'étais en décrochage scolaire. Sans elle, j'aurais probablement tourné bien plus mal.

The way you workin' that motion
Girl you got me in a trance
It's like I'm crossing the ocean
A journey to another land, oh no no
Babe, you got a heartbeat is saying, no no no
Oh, you're from another place, uh no no
I wanna rock your, rock your body
Girl, you got me so excited

Tu t'couches, demandai-je à mon adversaire tout en caressant les cartes presque allongées sur la table, du pouce et de l'index, les agrippant fort, mais pas trop. Il avait misé gros, le touriste, et mes yeux trouvaient un malin plaisir à fixer les gouttes salées qui débordaient de son front. Ma main libre se rapprocha de mes lèvres pour que je puisse tirer sur le joint coincé entre les pulpes de deux de mes phalanges. Il était cuit, peu importait ce qu'il décidait. Il jeta ses cartes, énervé, avant de se lever et de claquer la porte de la cave du restaurant où tous les junkies s'entassaient. Je fis de même, mais fièrement, étalant mon jeu sur les dix milles dollars. Tu mérites une sacrée récompense supplémentaire, vint murmurer la belle inconnue shootée près de mon oreille, tout en glissant ses longs doigts manucurés de mes épaules à mon torse, puis de mes pectoraux à mes abdominaux, pour s'arrêter contre mon entrejambe, partie du jeans qu'elle serra d'une bonne poigne, sa poitrine allongée à l'arrière de mon crâne. Y'avait pas besoin de mots pour ça. Okay les gars, j'vous quitte, pressai-je, ramassant mon gain à la va-vite, laissant quelques billets pour payer des consommations aux perdants. J'enfouis le tout dans mon boxer, seule cachette assez sûre, avant de tendre la main à la typée hispanique et de remonter les escaliers. Nous quittâmes le bar par la porte arrière de l'établissement; cela nous évitait quelques ruelles jusqu'à chez moi. Mon bras entourant ses épaules, j'eus dû calmer ses ardeurs quelques fois pour ne pas à avoir à la prendre contre un mur. Et dire qu'elle s'était faite passer pour une fille timide au premier verre d'alcool que nous avions partagé. Au détour d'un coin, nous fûmes stoppés par l'homme que j'avais déplumé d'un bon paquet de dollars. Quoi, t'as pas eu assez de la raclée que j't'ai mise au poker, blaguai-je, riant de bon coeur, ne désirant qu'une chose : me faire la nenette à mes côtés. Rends-moi mon fric, m'ordonna-t-il en tendant une main vers moi. Sinon, l'interrogeai-je, ne le prenant pas du tout au sérieux. Il n'eut qu'à claquer des doigts pour me répondre. Deux mecs baraqués accoururent pour lui prêter main forte. J'hochai alors la tête, un peu résolu à donner riposte. Alcool, drogue, sexe et bagarre, voilà qui résumaient les nuits où j'étais exempté de responsabilités professionnelles.

Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  26992
Whoever I'm with, whatever I take, whatever I give
I'm still running in the same old race
Whatever choice I make, whatever road I take
But I still wind up in the same old place
Why can't I change after all these years ?
. . .

save the queens ---- / BEHIND THE MASK


Huimei/Meimei ---- / 28 ans ---- / rpgiste

ville / France. Grand-Est. études ou métier / Assistante d'éducation, étudiante attachée D.R.H. et maman. avis général sur le forum / simple et efficace, tout comme j'aime. le détail qui t'a fait craquer / une amie m'a convaincu, surtout. fréquence de connexion / souvent, voire très. le mot de la fin / adoptez-moi.

Code:
[b]Jay Park[/b] / [i]Chaï Home[/i]
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tiens, un ambulancier qui sera peut-être amené à côtoyer gaga à l'hôpital Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  2480631781
bienvenue à la maison mon chat Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  3476085353
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 15:42

le prénom complet Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  7591526 bienvenue chez toi Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  2480631781
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 15:58

Hehehehe, je te connais toi. Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  3132515876

Bienvenue par ici !
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 16:07

@GAIA ANDREANI Merci. Et avec grand plaisir de te croiser à l'hôpital dans c'cas. Par contre, on me compare plus à un lion qu'à un chat, d'habitude. J'sais pas comment j'dois le prendre  Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  1851408149  

@SHILOH RHIMES Attention, sujet tabou.  Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  1487452115 Merci de ton accueil en tout cas.

@FREYJA MCSWEEN Ah bon ? Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  3128434294 Merci d'être passée dans l'coin jolie créature.
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 17:51

bienvenue dans l'coin Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  1948873765
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 18:45

bienvenue. Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  3794924939 Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  3794924939
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 19:03

@MAXINE BARNES Merci d'être passée dans l'coin.

@IRWIN BURTON Ce nom de famille Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  697000959 Merci.
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Message Sujet: Re: Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.    Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  Empty Mar 23 Oct - 20:33

bienvenue, bon courage pour ta fiche Don't talk about God to me; I killed Him when I first said I'd be a good boy.  1948873765
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