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 JOUR J (azur, contenu explicit)

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Message Sujet: JOUR J (azur, contenu explicit)   JOUR J (azur, contenu explicit) Empty Mer 17 Oct - 21:57

jour j
azur & les braqueurs

« Je leur ai inculqué qu’il n’y a ni bien ni mal juste des faibles et des forts à l’instinct animal »
Un soupire. Le soleil commence sa course lente vers la nuit, la fin de l’après-midi, les bouchons qui se dispersent, les élèves qui rentrent chez eux après une journée de cours. Le silence est de plomb dans la camionnette, la radio coupée, le véhicule stationné en face de la petite boutique. Tu l’observes, le Graal, le but, le plan est simple. Rentrer, voler, partir. S’enfuir, loin, en emmenant Staz. S’offrir une villa au soleil, Cuba, Hawaii, le Mexique. Peu importe tant que tu quitte New York et ses rues sales, son ciel gris et toute la merde que ta accumulé, ranger sous le tapis. Peu importe la destination tant que tu recommences tout ailleurs, avec Staz. Nouveau soupire, tu croises son regard, les trait de son visage qui t'est si familier, l’ami de toujours. Il a un sourire au coin des lèvres, te fait un clin d’œil avant de rabaisser la cagoule sur son visage. Tu tires sur la laine, la descend jusqu’au col de ta veste noire. La même que toutes les autres. Et puis tout va très vite, le feu vert est donné, il prend en charge la commande de l’opération, parce que c’était convenu comme ça, parce qu’il est celui qui a le plus d’expérience. Alors tu ne dis rien, pas un mot quand vous rentrez dans la bijouterie, quand les cris de stupeur commencent à se faire entendre. Arrêt sur image, tu vois les quelques clients paniqués, les mains lever parce qu’ont leurs à demander, vous agitez vos armes, Canon braqué contre les tempes, en direction de leurs crânes. Boum, une balle et c’est terminé, une balle et les corps tombent par terre, et les cris fusent. Mais la consigne c’est de ne pas tirer, pas si on ni vous contraint pas. Pas si vous n’y êtes pas forcé. On menace quand les plus faibles s’agitent, quand les larmes commencent à dévaler leurs joues. On hurle un peu, hausse la voix pour effrayer, pour dissuader quiconque de faire une geste héroïque, ou simplement d’appeler les flics.
On remplit les sacs des bijoux de valeurs, montre, chaîne, bague, tout ce qui brille, tout ce qui pourrait se revendre facilement pour remplir vos poches. C’est la consigne : embarquer tout ce qui peut se vendre, tout ce qui pourra donner quelques billets en retour. Faire ça vite. Faire ça bien. Tu trembles pas, le flingue entre les mains, la respiration courte, tu trembles pas. Tu gardes ton calme, t’essaie de pas les regarder, de ne pas croiser leurs regards effrayés, les corps allongés sur le sol, les mains sur la tête. T’essaie de pas t’attarder sur ça, il s’en remettras-t-en et persuader, ils se relèveront demain, ils continueront leur belle petite vie. Et peut-être que ça leur servira même ce genre d’expérience, ce genre de traumatisme. Ils en ressortiront plus fort, plus solides. Et toi plus riche. C’était comme ça, c’était la loi de la jungle, vous prenez, et redistribuez. On siffle derrière toi, le chef improvisé te fait un signe pour que tu le rejoignes, son flingue sur la tempe de la vendeuse. Il te tend un lien en plastique, un signe de la tête. « Mets-lui ça », l’ordre qui vibre, le silence qui suit. « Magne toi ! », il s’impatiente, il a la folie dans ses yeux bruns, cette même folie qui te fait peur depuis le début de votre projet, la même folie qui pourrait tout foutre en l’air. Tu sais pas bien ce qu’il veut, t’attrape le lien sans répondre à son ordre, t’approche de lui pour chuchoter. « Qu’est-ce que tu fou ? cest pas ce qui était prévu… », il a le rictus mauvais, son regard qui se pose sur toi alors qu’il sert son étreinte sur la gamine. « Fais ce que je te dis ». Il y a le doute qui t’assaille, la conscience qui te dit de ne pas le faire, de lui tenir tête, la raison qui t’oblige à attraper ses mains, sa peau douce entre tes doigts, ton regard qui finalement rencontre le sien quand tu passes le plastique autour de ses poignets. Elle a de grands yeux bleus, le regard perçant, le genre de regard qu’on n'oublie pas. Elle a le visage d’une gamine, À peine plus jeune que toi, une poupée. Tu voudrais lui dire que tu’es désolé, que tu n'as pas voulu ça, que ce n'était pas le plan. Mais tu ne dit rien. Tu dis rien quand il la traîne dans la camionnette, quand il ordonne d’attraper les sacs, de le suivre. Tu dis rien quand tu t’assois en face d’elle. Tu dis rien parce que t’es qu’un lâche.
(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: JOUR J (azur, contenu explicit)   JOUR J (azur, contenu explicit) Empty Dim 21 Oct - 15:35

depuis ce matin, depuis que tu t’étais réveillée, tu avais cette nette impression que la journée n’allait pas se dérouler correctement. un foutu pressentiment, qui ne t’avais pas lâché depuis que tu étais éveillée. robe noire, talons hauts, tu présentais des alliances à un couple, absolument adorables. ils te touchaient. tu leur souriais avec tendresse quand finalement ils posaient leurs choix sur deux alliances, deux de tes créations et tu prenais la mesure de leurs doigts. « le mariage est prévu pour quand ? » tu demandais doucement. ils te répondaient qu’ils voulaient se marier pour noël, et tu trouvais ça vraiment romantique. tu leur souriais à nouveau, comme tu savais si bien le faire, mais ton sourire s’effaçait bien rapidement. quand tu te rendais compte que quatre hommes arrivaient d’un camion, en noir, cagoulés. tu savais que la journée allait mal se terminer. tu sursautais quand ils entraient en fracas dans la boutique et tu avais à peine le temps de réagir que l’un d’eux avançait vers toi, l’air plus décidé que jamais. tu soupirais, essayant de garder ton calme, comme on te l’avait toujours enseigné, mais l’arme qu’il brandissait contre ta tempe te donnait juste envie de vomir, envie de mourir. une larme s’échappait de ton oeil alors qu’ils braquaient aussi tes clients et tu les regardais faire, remplir des sacs entier de bijoux. de tes bijoux. tu fermais les yeux en secouant la tête, t’avais pas eu le temps d’appuyer sur le bouton d’urgence, t’avais rien eu le temps de faire. « il… il y a de l’argent dans la caisse. et dans le coffre de l’arrière boutique. prenez tout. » tu soufflais d’une voix tremblante. c’était ce qu’il fallait faire, pour qu’ils te laissent tranquille, pour qu’ils repartent aussi vite qu’ils étaient arrivés. tu fronçais alors les sourcils quand le gars qui te braquait demandait à son collègue de t’attacher les mains et tu les regardais, complètement perdue. tu secouais un peu la tête, alors que tu avais très bien compris qui commandait dans le groupe. tu déglutissais en rencontrant le regard de l’homme qui attachait finalement tes mains avec un lien en plastique et tu ne quittais pas son regard. tu devais t’en souvenir. essayer de l’imprimer, au cas où on t’interrogerait. si ils te laissaient en vie, du moins. c’était juste l’incompréhension. tu leur avait tout donné, tu n’as appelé ni tes patrons ni les flics, alors tu comprenais pas pourquoi soudain, ils te prenaient avec eux pour t’emmener dans le camion. putain. « faites pas ça. faites pas ça. j’ai de l’argent, mon père est très riche, vous aurez tout ce que vous voudrez. » tu soufflais, ton accent français prenant le dessus avec la panique, alors qu’une larme roulait à nouveau sur ta joue, et qu’on te forçait à t’asseoir dans ce camion. et celui qui avait attaché tes mains qui s’asseyait face à toi. et tu plantais à nouveau ton regard dans le sien, secouant la tête rapidement. pourquoi putain ? pourquoi toi ? à l’école on vous enseignait à faire face aux cambrioleurs, mais on vous apprenait pas à gérer la situation quand vous deveniez soudain otage.

@vince barlow JOUR J (azur, contenu explicit) 2730069674 JOUR J (azur, contenu explicit) 2730069674
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Message Sujet: Re: JOUR J (azur, contenu explicit)   JOUR J (azur, contenu explicit) Empty Ven 26 Oct - 19:19

jour j
azur & les braqueurs

« Je leur ai inculqué qu’il n’y a ni bien ni mal juste des faibles et des forts à l’instinct animal »
C’était prévu. Tout était prévu, comme du papier à musique, comme une partition apprise par cœur. C’est prévu, d'A à z. Pas de place pour l’imprévu, pour l’improvisation. Tout est cadré qu’il t’a dit en te voyant ce matin-là, un sourire aux lèvres. « Rassure-toi gamin » qu’il t'a dit avant de partir. Alors pourquoi tout pourrait foirer ? Pourquoi tout pourrait s’arrêter ? La mission avortée, annulée, condamné. Tu peux pas t’empêcher de penser au pire, les quelques instants avant de se lancer, les quelques moments avant que tout commence. Et le temps se suspend un peu, votre entrée fracassante dans la bijouterie, les gars qui hurlent, les clients qui se mettent au sol paniqué. Parce qu’on pense toujours que ça n’arrive qu’aux autres, que ça n’arrive que dans les films, dans ses films de super héros ou d’action, ou les méchant braqueurs menace, gueulent, avant de se faire plomber le torse. Mais ça n’arrivera pas ce soir, et très vite vous remplissez les sacs de bijoux en tous genres. Y en a peu. Pas assez en tout cas. Une fois échanger contre des billets verts et partager entre vous, t'es pas sur que c'est suffisant pour aller couler des jours heureux au soleil, emmener Staz avec toi et refaire ta vie. Tu n'as pas le temps de penser à ça, tu n'as pas le temps de compter combien ça fera, on te siffle à l’autre bout de la boutique, la jeune vendeuse entre les mains de celui qui vous commande, les menottes qu’il te tend, et tu comprends pas, tu sais pas pourquoi il fait ça, t’avait pas lu ça dans le script, dans le plan détaillé de votre braquage improvisé. T'avais pas vu qu’il s’agissait de faire des otages, de les embarquer, et tu croises son regard. Apeurée, elle tremble entre tes mains quand tu passes les liens plastique à ses poignets. Elle supplie, le regard qui se balade entre toi et ton compagnon. Elle supplie de la laisser, vous dit qu’elle a de l’argent, que son père est plein aux as, bourré de fric. Ça fait ricaner le type en face de toi, qui sert un peu son étreinte contre elle. « Tant mieux », il virevolte, emmenant le corps de la gamine contre lui jusqu’au camion, le sac sur l’épaule. Tu sais pas ce qu’il fait, tu sais pas ce qu’il a derrière la tête, tu comprends pas son plan. Est-ce qu’il va la retenir en otage ? Faire marcher son père pour avoir plus d’argent . Est-ce qu’il va l’abandonner plus loin ? Ou pire, la tuer ? Tu veux bien aller en taule pour un braquage, pour quelques coups donner, mais pas pour un meurtre. Tu veux pas faire partie de ça, tu veux pas l’aider à faire ça. Alors tu l’observes, assis en face d’elle dans la camionnette qui démarre en trombe. Elle t’observe, son regard dans le tien, elle secoue la tête. Tu soupires, l’arme dans tes mains, tu relève la tête sur celui qui vous dirige. « C’est quoi cette merde ? Pourquoi elle est là ? », un coup de tête vers la fille, l’autre l’enlace une nouvelle fois, jouant de son canon contre sa tempe. « C’est notre billet de sortie au cas où on rencontrerait des flics. », tu comprends mieux, tu vois mieux où il veut en venir, et t’aime pas ça, t’aime pas l’idée de l’utiliser comme bouclier humain, ou juste l’idée de l’utiliser tout court. Il continue de jouer avec le canon de son arme, ricane, le métal contre sa tempe. « Et puis sinon… Boum ! », il mime le geste avec ses doigts avant de ricaner un peu plus. Tu soupires, t’agace, t’énerve. Tu fulmines sous ta cagoule et balance un regard à ton pote, silencieux devant ce spectacle. « T’es d’accord avec ça ? », tu sais pas tellement dans quoi tu t’es fourré, tu sais pas tellement ce qu’il va advenir de toi, et pire, d’elle.
(c) DΛNDELION
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