Sujet: (atlas) beautiful disaster Sam 13 Oct - 19:42
beautiful disaster
Le corps dans un endroit qu’elle connaît à moitié, de passage. Rien pourtant. Que la mauvaise influence pour entrer dans la vie et semer un peu de désastre. Elle tente de se soigner, par son art, par ses passions, mais la drogue comme supplice, comme délice. La gamine. La jeune femme. Le manque dans le fond du corps, d’une absence trop marquante, trop imposante. Encore les séquelles de l’alcool, des drogues dont elle a surement abusé. Pour oublier. Pour combler le manque qu’elle ne comprend pas. Un manque de confiance en elle, en les hommes, en le monde. Elle est pourtant là, Nedji, la séductrice, celle qui aime jouer avec les hommes, conneries. Il ne se passe rien, pourtant, entre elle et lui. Un accord silencieux. Elle sent le mal, elle voit la peine dans le fond du regard. Un peu comme la sienne, cette étincelle qui n’allume plus. La main se pose sur le visage, un grognement, alors qu’elle tourne sur le cuir du canapé. La demoiselle aurait pu sûrement dormir dans un lit, autre part mais elle s’est échoué ici. Loin de lui. Elle y traîne souvent, ici entre les murs. Et lui, elle lui donne des drogues, pour l’aider à combler ce vide surement, son vide à lui. Un grognement entre les lèvres alors qu’elle tourne pour s’asseoir, la chemise blanche ouverte sur les sous-vêtements noirs. La paume au visage. - Bordel. Gamine qui revient à la réalité, les battements trop fort dans le fond du crâne. Un regard autour, la lumière qui lui fait un mal de chien.
Elle marche, comme si elle était chez elle, finit par se mouvoir guidé par ce besoin d’eau. Nedji, elle ne se gêne pas trop et l’endroit lui semble calme. Elle se demande bien il est où Atlas. Elle se demande comment il va? Elle ne sait pas pourquoi ils s’entendent finalement, elle ne sait pas grand-chose des hommes Nedji. Elle ne pense pas trop. L’eau qu’elle prend avant de se mettre à la recherche. Elle aurait pu enfiler un pantalon, mais non c’est comme ça qu’elle se balade. La demi-haïtienne, elle finit par atterrir dans la chambre de Atlas un verre d’eau à la main. Le regard qui se porte sur lui un moment, il est beau pourtant. Les pas silencieux qui s’approchent du bord du lit pour s’y poser, le regard qui ne manque pas de s’attarder sur la scène avant de se faire entendre. - J’ai figuré que tu aurais besoin de ça aussi. Un léger et le mal de crâne qui se fait entendre un peu plus. - À moins que tu sois en meilleur état que moi ce matin. Elle pourrait s’y plonger dans les draps confortables, innocemment, elle n’a pas d’arrière-pensées, ou peut-être parce que c’est sur la table de chevet de son côté qu’elle dépose le verre, les corps qui s’effleurent un moment avant qu’elle ne retrouve sur le bord du lit contraire, assise à nouveau. Qu’est-ce qu’elle veut Nedji? Elle-même, elle ne sait pas. Gamine abandonnée, perdue. Ce manque qui a su rendre sa vie trouble. - J’espère que je ne te déranges pas. Voix innocente qu’elle prend. Elle le dérange surement, mais peu importe. Elle n’a pas envie d’être seul sur le canapé. Caprice.
Tu n’es plus que l’homme faible parsemé d’égoïsme. L’homme qui s’est laissé embarquer par ces démons oubliant tout le reste. L’oublie non mais l’omission. Plus simple qu’es t’attraper à bras le corps la putain d’ignorance que de faire face. Ouais, t’es plus l’homme fort qui inspire le respect, t’es devenue l’épave que s’amuse à dépeindre tous les magazines people. Toi, l’idiot, tu leurs donnes de la matière. Tu fais taire ces voix intérieure qui te meurtrissent dans la souffrance et la culpabilité. Tu fais taire ta famille et tes amis qui ne comprennent pas le rien que tu es devenue ce jour-là. Tu joues l’ingrat, tu joues le gamin et tu te plait dans ce nouveau rôle car l’espace d’un instant tout s’efface. Tu n’es pas con non, plus alors que tu sais que cette phase finiras par te passer. Tu sais que la douleur reprendra ces droits terrassant le déni dans lequel tu t’es si confortablement installé ces derniers temps. En attendant tu souffles sur les moments de répits que ta satanée peine semble t’offrir. Tu te laisses guider dans cette dangereuse danse qui se profile chaque matin. Tu te contentes de ce piège qui s’est refermé sur toi. Tu t’y perds, tu t’y noie à coup de fumette et d’alcool tel un adolescent qui chercher à traverser sa première peine de cœur. Crise existentielle d’un homme qui a tout perdu. Enfoncé dans le songe d’une qui n’est plus rien. D’une vie passée. Demi-sommeil entre coupé de la terreur des souvenirs des yeux qui se ferment. Scène comme si c’était hier alors que le temps qui passe ne semble que laisser ravage. La guérison des plaies qui semble bien loin. Cauchemar d’une réalité noyé dans l’illusion que l’alcool et le reste guérie tous les mots. Il est doux le démon qui t’appel au loin dans sa démarche chalouper qui s’approche pour te prendre. Les corps dénudés qui s’effleure dans un appel à la tentation et au désir et pourtant il n’est rien. Tu regardes de tes yeux cerné par la fatigue et ton visage tiré par la douleur. Tu touches de tes prunelles sans succombé plus qu’il n’en faut au mal qu’elle t’offre sur un plateau. L’inconnu qui habites tes nuits et hantes tes journées. La douce amertume qui t’as cueilli pour t’aider à t’enfoncer. L’homme qui se laisse dicté par la gamine comme si elle pourrait te délivré des maux de ton foutu cœur en miette. Elle réveil tes sens de ta voix et caresses de ces yeux ton âme meurtrie qui reprend le pouvoir sur le reste. Le contrôle de ton être. Nedji la douce fleur au parfum de démon. L’enfant perdue que tu lies dans ces yeux et que tu n’aides pas plus qu’elle t’aide. Tu restes l’endormi pour un temps jusqu’au jour où tu accepteras le fait que ton monde tout entier c’est écrouler. Un œil qui s’ouvres sur elle et son être qu’elle t’expose comme un appel à la chaire. Tu n’en veux pas toi, le sceller dans le mal d’amour de ton ange envolé. « T’es encore là… il est quelle heure ?! » que tu marmonnes alors que tu reviens peu à peu à toi-même. A cette réalité de souffrance. « Tu n’as pas de vêtement que tu te perds dans mes chemises ?! » Lances-tu loin de te dire que la vue est désagréable mais à te dire que tes yeux ne mérites plus un tels plaisir. Dans un mouvement vif tu attrapes sa beauté pour la collé à tes côté et l’enserré de tes bras. Tu es le fou qui se laisse perdre en chemin dans un réconfort qui n’est que vain. Illusion. « Viens là… tu sais qu’il y a d’autre chambre dans cette maison que le canapé ?! » cherchant ces prunelles des tiennes encore embrumé par les déboires de la veille.
Sujet: Re: (atlas) beautiful disaster Sam 20 Oct - 14:36
beautiful disaster
Nedji. Elle a du mal à se retrouver seule, avec ses propres démons, c’est propre enfer. Elle préfère le partager avec Atlas, que de retourner vers son fournisseur à même de la rendre un peu plus folle. Lui. Lui et cette jalousie, cette possessivité qu’elle ne comprend pas. Nedji et sa vision déformée des hommes, Nedji et ses mauvais choix. Elle est là pourtant, encore. « T’es encore là… il est quelle heure ?! » Sa voix lui fait un rappel à la réalité, leur réalité ensemble, cette étrange façon de se comporter ensemble. Les hommes, ils ne veulent jamais rien bon d’elle normalement. C’est ce qu’elle sait donner. Le corps. Combler ce semblant de vide. Elle vaut surement plus que ça, mais elle n’y pense pas, elle ne le voit pas de la sorte. « T’es encore là… il est quelle heure ?! » Les iris pâles ne manquent pas de détailler un peu plus. Pourquoi se mentir? Atlas, il a ce quelque chose de brisé, qu’elle comprend, ce quelque chose d’attirant, de séduisant. - Je sais pas? Ca change vraiment quelque chose? C’est trop tard. La journée est surement avancée. Nedji, elle n’a pas envie de partir et son mal de tête l’empêche de penser correctement. « Tu n’as pas de vêtement que tu te perds dans mes chemises ?! » Un rire alors qu’elle se lève pour faire un tour sur elle-même. Pas de pudeur la gamine. Mauvaise idée de se lever pour tourner, pour bouger. Elle se repose sur le bord du lit. - Je trouvais que cela m’allait plutôt bien. Sourire en coin sur les lèvres. - Et puis ça sentait bon l’homme viril. Nedji, c’est une joueuse. Une douce pour devenir folle après, quand le manque se fait sentir, quand les éclats de passé reviennent semer les folies dans la caboche.
Il attrape le corps de la demoiselle qui vient se retrouver contre le sien. C’est trop de sensation pour son petit être de gamine perdue. Elle. Elle et les hommes. Elle et les mauvais choix. Elle tente pourtant de faire les bons avec lui, mais c’est à se demander combien de temps est-ce que cela va durer. « Viens là… tu sais qu’il y a d’autre chambre dans cette maison que le canapé ?! » La paume de sa main vient se poser sur l’épaule et elle laisse ses doigts filer le long de sa peau. Cette peau qu’elle n’a jamais goûtée. Un plaisir qu’elle ne prend pas et les idées lui viennent pourtant en tête. - Ton canapé est très confortable. Les billes qui viennent se poser dans le regard, celui plein de brume et de remord. - Puis c’est seulement cette chambre-ci qui est intéressante. Phrase joueuse qu’elle lance alors que la pulpe de doigts dessinent des traits imaginaires sur la peau d’Atlas. - Et je me disais que c’était peut-être une mauvaise idée de venir t’embêter. Même si elle en avait envie, elle en aurait eu envie surtout avec l’esprit aussi peu clair. Nedji, elle ne sait pas trop comment se comporter avec lui. Jouer la charmeuse comme elle sait si bien le faire ou montrer des parcelles de vérité. - Sauf si tu as besoin d’une volontaire pour te tenir compagnie, mais je ne serais surement pas la seule à me porter volontaire. Le confort de son lit. Le confort d’une poigne masculine. Un besoin à combler. Lui aussi, en quelque sorte. Peut-être ne devraient-ils pas s’aventurer sur ce chemin, mais c’est pourtant le cas. Elle ne pense pas. Elle a envie de passer du temps avec lui Nedji. Simplement. Même si elle ne sait que des bribes qu’il lui lance sur sa vie lorsque la drogue lui délie la langue. - J’me souviens pas trop de notre soirée d’hier. Elle ferme les yeux un moment, parce que la tête lui tourne et le coeur s’emporte. Elle n’est pas une insensible Nedji. Il lui plaît, un peu, quand même. - En tout cas, j’suis restée sage et j’ai dormis sur le canapé. Façon de détendre l’atmosphère, mais cela ne fait que mettre de l'emphase sur des non-dits, des éventualités et des idées qui lui caressent parfois l’esprit.
Tu ne savais pas à quel putain de jeu tu jouais à laisser entrer dans ta vie une gamine au pire moment de ta vie. Ouais, tu aurais pu te convaincre que tu devenais complètement fou mais le pire dans tout ça c’est que tu n’avais jamais été aussi conscient de ce que tu faisais. Tu t’enfoncer dans une dangereuse connerie. Une foutu connerie aux courbes voluptueuses et à la bouche en cœur. La muse qui pourrait t’en faire perdre la tête et pourtant tu avais l’impression de n’avoir jamais vue aussi claire. Tu foutais surement tout en l’air ta vie ou le peu qu’il en restait mais c’était la première fois depuis six putain de mois que tu ne cachais pas que tu aller mal. T’étais là, à attiser le mal par le mal. La douleur par la douleur mais t’en avait rien à foutre. T’accepter la chose et t’étais plus dans le déni. Tu te laissais peut-être piégé par une illusion, un sentiment éphémère qu’après la souffrance viendrait une accalmie. Une stupide idée que Nedji n’était qu’un mirage de passage dans ta vie mais à dire vraie tu l’as considérais bien plus que comme une gamine de passage. Non, aucune arrière-pensée derrière ton esprit d’homme. Oui, elle était belle la jeune femme et ce ne serait que mensonge que dire qu’elle ne t’attirait pas un temps sois peu mais, ce n’était pas comme ça. Pas pour toi. T’avais ce profond et incontrôlable besoin de la protéger. De la sauver alors que tu n’arrivais pas à te sauver toi-même. Pas d’ambiguïté dans ton regards alors que vous vous retrouviez bien tous les deux. Deux être bousiller par la vie à chercher le mal dans le bien. T’étais ridicule à jouer les putain d’ado à te démolir comme un gamin car c’était plus simple que d’affronter la douleur comme un adulte. T’avais envie d’être ce gamin un peu plus longtemps avant que quelqu’un te rappel à l’ordre. Que l’on te secoue ou que l’on t’ouvre tout simplement les yeux sur ce que tu continuais de détruire. Comme un putain de gamin ou l’idiot qui refusait de voir la vérité tu continuerais dans ta lignes destructrice. Tu continuerais à faire l’endormi car que l’on dise, c’est dont tu avais besoin pour le moment. Ou du moins que tu pensais avoir besoin. Car, toute personne censée n’irait très certainement pas chercher du réconfort dans les bras d’une gamine parsemé d’effluves d’alcool et de poudre magique. Tu as probablement noyé ton cerveaux dans le trop plein de whisky que tu n’es plus capable de pensé clairement. Que tu te laisses prendre par ce joli minois qui a élu domicile. La douce et acidulé beauté qui vient te sortir de tes songes tourmentés. Tu laisses ton regard se perdre sur sa beauté qu’elle expose à ta vue et t’es le fou qui ne craques pas. Pas plus que tes prunelles se perdant sur le délicat de sa peau et de ces prunelles cherchant les tiennes. Pas plus que sa voix enchanteresses qui caresse l’air qui t’entoures. Pas plus que son corps que tu attrapes pour le mettre contre le tiens comme dans cette envie de combler la solitude de ton putain de cœur brisé. Surement que tu ne leur que toi-même à attendre d’une gamine qu’elle comble un manque qu’elle n’est surement pas en mesure de comprendre. Du moins c’est ce que tu assumes. Ne demandant pas, ne disant rien de plus laissant sa voix à elle combler le silence. A demi-souffle de plénitude qui file entre tes lèvres de sa main parcourant délicatement ton torse. De la chaleur de ses courbes contre ton corps. Restant là, un instant, sans voix. « Je sens l’homme viril alors ?! » T’amuses-tu en cherchant son regard pour le trouver un sourire qui écarte ta bouche avant de retourner dans la contemplation du plafond et de son vide que tu trouvais réconfortant alors qu’elle caresses ton égo d’homme de ces paroles.« N’as-tu pas mieux à faire que tenir compagnie à l’homme en perdition que je suis… des gars de ton âge par exemple ?! » Lances-tu alors que dans le fond tu aimais bien la savoir ici, avec toi. Égoïstement possessif pas le moins du monde coupable de retenir presque en otage une gamine. « Je crois que je préfère la solitude à la compagnie, la compagnie oblige de faire des efforts et je n’ai pas envie d’en faire… » Réflexion qui fend l’air alors que c’est là l’image de la tristes vérité qui t’habite ces derniers temps. « Fait moi plaisir tu veux ?!... dors dans un lit la prochaine fois ! » Le regard qui se baisses de nouveau vers elle et ta main libre de son corps que tu encercle de ton bras qui viens dégager son visage de ces cheveux. « Je ne m’en souviens pas non plus… » Et dieu que cette réalisation malsaine te fais du bien car un jour sans se souvenir de la douleur qui te hantes perpétuellement et comme une victoire. Une victoire baisais mais une victoire comme même.
Sujet: Re: (atlas) beautiful disaster Ven 9 Nov - 16:44
beautiful disaster
« Je sens l’homme viril alors ?! » - Exactement, tu as tout compris. Elle. Son manque des hommes qui la pousse à agir pour combler le vide, mais de la mauvaise façon. Elle pourrait sortir de cet enfer qu’elle se créer de son plein gré, mais elle n’a pas le courage ou elle ne se rend simplement pas compte de la manière dont elle se comporte. Des schémas inconscients qui prennent place en elle pour guider sa vie actuellement. Nedji, elle ne tente pas de comprendre, ni de s’en défaire. Elle y plonge pour s’enfoncer un peu plus dans son propre enfer. Comme maintenant. Dans ce lit. Avec lui. Cette relation particulière. Cette relation remplis d’accords non-dits. « N’as-tu pas mieux à faire que tenir compagnie à l’homme en perdition que je suis… des gars de ton âge par exemple ?! » Cette question lui arrache un sourire. Les hommes. Ils traînent dans son lit, elle comble son manque pour mieux les chasser par la suite. Avec Atlas pourtant, elle n’arrive pas à s’en défaire. Peut-être parce que les deux âmes meurtries s’entendent plutôt bien. Elle ne sait pas Nedji, elle n’y pense pas. - Parce que tu penses que tu n’en vaut pas la peine? La demoiselle marque une pause avant de reprendre et laisser son regarder détailler le visage de son compagnon du matin. - Il faut croire que j’apprécie cet homme en perdition parce que je passe pas mal de temps avec lui. Sourire sur les lèvres pulpeuses alors qu’elle détache son regard. Son corps ne suit pas le mouvement de ses pensées, trop las par les conneries de la veille. Le silence, un moment avant que la voix d’Atlas ne se fasse entendre. « Je crois que je préfère la solitude à la compagnie, la compagnie oblige de faire des efforts et je n’ai pas envie d’en faire… » - Tu n’as pas besoin de faire des efforts avec moi. À moins que ce soit une façon subtile de me demander de partir. Dans ce cas, il faudra être plus clair mon cher. Les doigts de la demoiselle se perdent sur la peau des bras qui entourent son corps fragile. La pulpe en délecte les douceurs, la saveur, la texture. Elle ne se lasse pas de les faire monter et descendre. Elle ne se lasse pas de dessiner des formes imaginaires sur l’épiderme d’Atlas. Son odeur file partout autour d’elle et lui monte un peu à la tête. Ils auraient pu se laisser tenter plus d’une fois. Va savoir pourquoi elle ne se laisse pas guider par les envies qui la tressaillent de temps à autre. « Fais moi plaisir tu veux ?!... dors dans un lit la prochaine fois ! » - D’accord. D’accord. Et… Est-ce qu’il ya autre chose qui te ferait plaisir? Sous-entendus, peut-être. Ou pas. Nedji. Elle est simplement comme ça et Atlas à une place bien particulière dans sa vie. Une place qu’elle ne contrôle pas, qu’elle ne comprend pas. « Je ne m’en souviens pas non plus… » Ca rassure la demoiselle de savoir qu’elle n’est pas la seule dans cette situation. La blonde, elle bouge pour se tourner sur le côté et faire face à Atlas. - Et si on avait fait des trucs hier soir? Si ? SI quoi? Nedji, elle s’amuse un peu malgré le mal de tête qui lui fait un mal de chien. Elle ne se souvient de rien alors elle aurait bien pu faire n’importe quoi. Le bout de ses doigts vient dessiner la ligne de sa mâchoire un moment avant d’effleurer la chevelure d’ébène de cet homme singulier. - Et après tu m’as chassé dans le salon. Un rire entre les lèvres. Autant continuer sur sa lancer. - T’aurais pas voulu de toute façon. Elle joue un peu avec le feu Nedji, en ce moment. Peu importe.
Tu t’es laisser stupidement prendre le cœur ou le peu qui t’en resté par la gamine à la chevelure de lionne. Aura blond autour de son délicat visage et de se sourire qui te ferais lui donner le bon dieu sans confession. Tu t’es laissé berné dans un besoin viscérale de combler cette putain de solitude qui t’habitude. Cette putain de froideur qui a envahie ton chez toi depuis la disparition de la personne que tu aimais le plus au monde. Finalement tu te rends compte que ton chez toi c’était elle. Cette villa n’avait plus de sens et tu ne supportais plus cette maison sans pour autant pouvoir te résoudre à la quitter. Non, tu ne pouvais tout simplement pas. Alors, tu t’entêtais et tu jouais la carte du déni et de la crise existentielle te perdant dans les bras d’une jeune femme. Nedji que tu voyais comme l’être à protégée à soulager les maux que sa jeunesse ne devrait pas avoir à supporter. C’était malsain la situation. Elle était dangereuse la pente glissante sur laquelle tu t’aventurais. Tu ne savais pas lequel des deux entraîner l’autre dans sa chute mais, vous n’étiez plus seul. En apparence surement. Ce n’était là qu’une fichue illusion. Un leurre. Il n’y avait pas de bien être mais, que du mal. Vous vous faisiez du mal mais trop brisé pour s’en rendre compte. Perversité feinte et tentation à portée de main pourtant à ton esprit jamais n’étais venue l’idée de goûter le plaisir de sa chair bien qu’elle fut tentante. Tu ne mérité plus de tels saveur, tu te l’interdisais te contentant du réconfort de l’avoir contre ton corps. De sentir sa chaleur et l’innocence brisé qu’elle avait dans le regard. Tu te nourrissais des sourires qu’elle t’offrait et de la douceur de sa présence. T’aurais dû la renvoyé depuis longtemps si tu avais un tant soit peu toi-même, censé… mais, tu ne l’étais plus. L’homme d’avant ne semblait plus être. Tu n’étais plus que l’ombre de toi-même. Une épave, un naufragé qui sombré. Oui, tu étais très probablement en train de sombrer dans la folie. Quoi d’autre ?! Quoi d’autre de ferais te préfacer dans les bras d’une inconnue, dans ton lit que tu partageais il y a encore quelque mois avec ta femme ?! Il n’y avait plus d’amour, plus de sagesse. Il n’y avait que noirceur alors que l’avenir tu n’y voyais rien de bon. Tu survivais chaque jour un peu plus ou tu essayais. Avançant à l’aveugle et prenant chaque moment comme il était, bon comme mauvais. Tu te laissais sourire au parole de la Nene et de la simplicité de ces mots qui te toucher en plein cœur de ton âme pour y réveiller un feu éteint. Elle te vole un sourire qui s‘échappes malgré-toi sur ton visage et elle sait te prendre de cours avec ces questions. Elle t’ébranle de sa jeunesse sans complexité. Tes prunelles qui rencontrent les siennes une demi-seconde avant de se perdre de nouveau dans la contemplation du satané plafond. Tu fuies. Tu la fuies elle est ces question qui pique là où ça fait mal. Qui translate la vérité que tu tentes de dissimulé. « Tu mérites mieux Nedji… mieux qu’un mec perdu ! Tu mérites mieux que ça Nedji ! » Dis-tu avec une sincérité désarmante et une constatation qui t’arrachas un autre morceau de ton cœur déjà bien fragilisé. Relevant ton bras pour y venir caresser sa douce chevelure tu l’écoutes parler et ces mots qui t’attriste alors que tu comprends qu’elle a autant besoin de toi que tu as besoin d’elle. « Je ne te chasserais pas Nedji… tu peux rester autant que tu le voudras, que tu en auras besoin… » Souffles-tu le regard qui reviens à la rencontre du siens alors que tu la laisse flirté avec toi sans rien dire. C’est mal et tu ne dis rien car cela t’apporte un certain réconfort, aussi mauvaise soit la manière. «… tu sais que je n’ai rien de plus que ça à t’offrir, hein ?! » que tu réponds alors qu’elle se questionne encore sur ce que vous aviez bien pu faire hier soir. Te redressant contre la tête de ton lit pour t’asseoir avant de la ramener vers toi pas prête à la laisser partir de tes bras refermer sur son corps. Pas prête à ne plus sentir ces doigts caresser délicatement ta chaire meurtrie par la peine. Tu viens lui relever le menton pour que ces iris se plongent dans les tiennes « Ne dis pas de bêtise… tu es magnifique Nedji… mais, jamais je ne te toucherais de cette façon ! Je tiens à toi mais tu sais que c’est compliqué… » Tu ne sais même pas de quel manière tu tien à elle. Tu t’en veux d’alimenter cette ambiguïté mais presque malgré toi cela te fais du bien mais, pourtant, au fond de toi, tu sais que jamais tu ne pourrais aller plus loin avec elle. Tu t’en voudrais de la brisé encore plus qu’elle ne l’était déjà.
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Sujet: (atlas) beautiful disaster 
Sam 13 Oct - 19:42
