Walking on Sunshine ☆ Sol'

(scars to your beautiful) / Il n’y a pas de possibilité d’échange, pas de définition. Pas de retour en arrière. Pas de liste de prés-requis à remplir avant de naître. Non, on ne choisit pas, rien de plus simple que ça. Sélection naturelle. Loterie de la vie où chacun y tire son épingle du jeu. Il n’y a pas de je veux avoir les yeux bleue et encore moins je veux une famille aimante. C’est la minute ou on n’est pas là et celle d’après ou l’on prend son premier souffle. L’imposition de la vie sans réel gagnant ou perdant. Après tout l’avenir ce change de l’on dit. Rien n’est fixé. Tout peut basculer du jour au lendemain. A prendre deux être qui s’aiment qui accueille l’union de leurs deux âmes en une seule. Un bébé. Tu l’étais cette amour, ce rêve pour tes parents. Venue compléter la famille qu’ils ont toujours rêvée d’avoir. Une bulle d’amour, de rêve. Un soleil. Soleil bientôt entaché d’une ombre. Une ombre qui transformeras se doux rêve en un cauchemar sans fin. Preuve que le plus grand des bonheurs vient rarement seul. Toujours un prix à payer même pour les innocents. La vie à peine commencé que l’ange que tu étais se voyait entourer de démons. Foutu démon qui a pris possession de ton corps frêle corps d’enfant pour ne jamais te lâcher. Voilà que le loto de a vie se jouer de vous et de tes parents qui ne tarderaient pas à montrer leur vraie visage. (in my blood) /  Voyage d’une vie prometteuse à une autre semé d’embûches. Une vie comme même que tu te dis aujourd’hui après avoir surmonter plus de montagnes que n’importe qui pourraient l’affirmer. Te battre tu sais ce que c’est, surtout contre toi-même. Foutu liquide de vie qui coule dans tes veines. Foutu liquide d’une gamine de quatre ans empoisonné par un foutu monstre appeler cancer. La leucémie qui vient prendre les enfants au berceau pour les emmener dans une tourmente sans fin. Sans issue. Gamine qui se souvient de trop, gamine dont l’enfance à était volé à coup d’une foutu maladie qui avait fait son choix. C’était elle qui avait choisie, pas toi. Car on n’a jamais vraiment le choix. Gamine qui a remplacé les bancs de l’école maternelle par un lit d’hôpital. L’un des meilleures, la chanceuse. Gamine qui ne quitter jamais son sourire même dans la douleur. Même dans la souffrance. Sang empoisonné mais cœur plus vivant que jamais. Cœur d’un amour à revendre. Force enfantine, force inspirante. Gamine qui ne comprenait ni la vie, ni la mort. Gamine qui s’en foutait malgré la peur. Tu l’es toujours dans le fond cette gamine qui en as vue passer des choses. Qui a supporté l’amour étouffant de parents qui ne voulaient que sauver leur princesse. Qui a laissé sa moitié se faire déposséder malgré elle. Mattie une partie de ton cœur que l’on te présenter comme ton médicament. Mattie ta sœur, ton bébé. Ta vie. Sans elle tu n’étais rien, et tu l’avais compris. Tu l’étais encore cette gamine rêveuse de lendemain meilleure et d’une famille heureuse. Mattie, toi et de l’amour. Du bonheur, rien que du bonheur sans aucune tâche noirci sur le tableau de vos vies. Tu l’étais encore cette gamine amoureuse de Jeremiah ton infirmier que tu avais épousé pour tes 8 ans. Cette gamine qui allait et venait perdue entre faux espoir de guérison et la maladie qui reprend toujours ces bras. Puis t’es devenue la positive qui arrête secrètement d’espéré et qui vie juste les journées qui lui sont offerte comme cadeau. Un jour de plus à respirer c’est une victoire. Ta victoire et celle de ta petite tête blonde de sœur. Sans elle tu ne gagnerais rien et ta reconnaissance n’avait pas de limite contrairement à tes parents qui ne voyaient là que son but, son devoir. Toi perdu au beau milieu, toi qui n’avais rien demandé. Toi, qui aujourd’hui préférerais simplement partir en paix que d’être encore un fardeau sur la vie de ta petite sœur. C’était toi qui étais censé la protégé, prendre soin d’elle. Pas le contraire.  (rise up)/ Quand la vie ne tiens n’as rien qu’à un infime espoir. Quand on estime en chiffre le temps qu’il vous reste à fouler le sol de la Terre vous ne réfléchissez plus. Vous avancez, vous vivez. Comme un besoin viscérale d’arrêter de pensé, de chasser la négativité. Les plus démunie qui sont souvent les plus heureux. Ceux qui non plus ou peu de chose qui connaisse les vraies valeurs des choses. Le compte à rebours de la vie on l’oublie et on vie sans courir après le temps. Sans se soucier du calme avant la tempête. Tu as appris à vivre comme ça. Chaque moment de pause, chaque moment où tu pensais que la maladie t’avait quitté pour de bon c’était ta chance d’explorer. De vire. A, la vie tu l’aimes, tu l’as chérie. Cadeau précieux que de respirer encore. Cadeau précieux que tu ne gâche pas à te morfondre. Ton amour de la vie, on  te la souvent dit c’était ta meilleure des armes. Ton sourire, ton instrument de bonheur. Le vrai bonheur. Celui à vous en faire décoller les pieds de terre. Papillon dans le ventre et oublie totale de son être. Se donner complétement en pensant que plus rien ne pourras jamais vous attendre. Parfois, tu te laisses gagnais par cette nostalgie d’une époque révolue. L’adolescence et ces belles années. L’adolescence et lui. Lui et son sourire aux délicates nuances chocolatées de sa peau. Lui qui pendant un moment t’as aidé à croire que tout était possible. C’était l’amour, le vraie. Jax ou celui qui t’as fait te sentir vivante et méritante du cadeau de la vie que l’on t’offrait. Pas d’obstacle que tu croyais. Tu avais enfin cette fin heureuse en prévision. Ces fins heureuses que tu contes à Mattie tous les soirs comme votre petit rituel depuis toujours. Jax était ta fin heureuse que tu te dises. Bague aux doigts et tellement d’amour à donner. Tout, tu lui avais tout donnée sans concession même ta vulnérabilité et cette maladie qui ne semblait être qu’un mauvais souvenir du passé. Semblait, car la violence de la vie finit toujours par vous rattraper. Leçon quid is que la chance et le bonheur n’est qu’éphémère. Tu en as profité, peut-être un peu trop. Peut-être une punition. Passer du sommet d’une montagne pour dégringoler aux pieds d’une autre. C’était ça. L’inévitable.  (need you now)/ Rupture d’un cœur vaillant mais meurtrie par les épreuves de la vie. Epreuve de plus alors que tu avais finie par te dire que la tranquillité ne serait tout simplement jamais pour toi. C’était la détresse de deux âmes qui s’aimaient inlassablement en perdition. C’était ton choix pour une fois de ne pas faire sombrer cet homme qui t’avais tant donné. Fermeture d’un livre malgré l’envie profonde de continuer à écrire l’histoire. Tu n’étais plus celle qui avait les reines de ta vie. Le contrôle c’était finit. Il n’avait était qu’illusion temporaire. Toi, qui n’as jamais voulu être un poids sur la vie des autres. Encore moins pour Jax déjà perdue. Alors c’était finit. La bulle d’amour, le moment de pause envolé pour laisser place à de nouveau mois passé à l’hôpital. Ta maison. L’hôpital que tu connaissais par cœur et auquel tu obligeais ta sœur à y revenir. Ces sacrifices qui devenaient de plus en plus difficile mais heureusement que tu l’avais elle. Elle pour te dire que ce n’était pas de ta faute, elle pour te convaincre que te sauver c’était comme ce sauvé elle-même. Inséparable. Ton refuge pour panser les maux de ton cœur. Ton cœur que tu lui avais donné à lui. Tout entier, tu lui avais laissé cette partie pour qu’il n’oublie pas que tu serais là pour lui, s’il voulait toujours de toi. Ton cœur toujours fatigué mais jamais épuisé aux points de quitter ceux que tu aimais. Ceux qui t’insuffler le courage de vivre. De vaincre. Sœur, l’unique amour… les amis. Et tes parents, parents que tu tentais de comprendre malgré tout alors que tu te retrouvais à jouer les tampons entre ta blondinette d’amour et vos géniteurs. Toi, qui voulais t’assurer qu’ils seraient là pour elle si tu venais à t’envoler pour de contré nouvelle. Toi qui ne pensais pas à la mort mais qui n’oubliais pas qu’elle attendait tout le monde au bout du chemin. Certain chemin plus court que d’autre. Toi qui voulais donner tout ce que tu pouvais avant le dernier souffle. Non, tu ne pensais pas à la fin mais tu l’envisageais comme toute personne qui vie avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Tu t’étais habitué à ces vas et viens entre désespérassions et espoir. Tu avais trouvé le réconfort dans l’amour que donner aux enfants qu’un jour tu avais été. Réconforts de coucher sur le papier ces histoires qui permettais de t’évader. De l’évasion que tu voulais offrir alors que la gamine qui ne pourrait jamais prétendre à de grandes études trouvas sa vocation dans l’écriture de livre pour enfant. Remerciant Jeremiah, ton marie d’enfance et infirmier de toujours pour t’avoir poussé à continuer à rêver.  (hold on)/ Constante répétition de l’histoire. De ton histoire. A croire que la vie et la mort joue à cache-cache avec toi au beau milieu. Oscillation des moments où tout semble aller bien pour finir par tomber de haut. Tomber des petits moments de bonheur que tu te construis. Comme pour te rappeler constamment de rester réaliste. Les années finisses par se suivre et se ressembler te dis-tu.  Toujours ce moment ou tout vas bien suivie du réveil. Pas de rêve possible pour toi. Ou alors l’illusion d’un. Tout continuellement recommencer. Prise de sang, examens et résultat. L’adrénaline qui vous prend avant l’annonce fatidique. L’espoir que l’on tente de ne pas avoir et celui qui finit par vous décevoir. Toujours. « Je suis désolée Soléane mais… » Même mots qui te suives des docteurs. Ce mais que l’on ne prend plus le temps d’expliquer. Vingt-quatre ans c’est une belle vie que tu as eu alors que tu te laisses gagner par la fatalité pour la première fois de ta vie. Alors que tes parents sont déjà sur leur téléphone à harceler Mattie qui s’est construit une vie. Une vraie. Eux qui ne se soucient même pas du sourire qui se fane et de la lueur de vie qui s’étiole dans tes yeux. Car c’est peut-être là, la fin. Ta fin. A trop avoir donné, à trop t’être battue pour les gens que tu aimes… tu n’as plus envie. La fatigue qui te gagne semble définitive. Tu finis par te dire que se battre pour un peu de répit n’as plus de sens. Tu as fait peut-être le tour, tu as peut-être marqué la Terre de ton existence. Tu as peut-être fait ton temps. On te tuerait certainement de pensé comme cela. Mattie, Jax et les autres ne te retrouveraient pas là, dans ces pensées de mourante. Mais, tu ne voulais plus demander de sacrifice, plus être redevable de la vie de quelqu’un d’autre pour respirer un peu plus longtemps. Tu pourrais te dire que tu as été un exemple pour les autres enfants malade, que tu as marqué et marqueras des vies de tes recits. Que tu laisses une emprunte… Qu’une autre vie t’attend et même si ces paroles ne te ressemble pas tu te décidais à jouer les égoïste une dernière fois. Pour elle, pour Mattie et l’avenir qu’elle avait devant elle. On te pardonnerait.