Sujet: Re: Love me like you do - Ainswell Ven 28 Sep - 18:27
Love me like you do
katheryn & kristina
« How can I say this without breaking, How can I say this without taking over, How can I put it down into words, When it's almost too much for my soul alone. I loved and I loved and I lost you, And it hurts like hell, yeah it hurts like hell. »
Difficile ? En réaliée elle ne savait même pas que sa mère était malade, elle ne l'a apprit qu'une fois qu'elle fut morte. Elle ne lui a jamais parlé de sa maladie, elle ne lui a jamais dit quoi que ce soit sinon, bien sur que Kate aurait fait le déplacement jusqu'en Louisiane pour s'occuper d'elle. Mais elle n'avait rien su, a croire qu'elle avait à tous prit voulu la tenir loin d'eux pour qu'elle ne sache rien. - Je ne savais pas qu'elle était malade, elle ne m'a rien dit ... elle ne voulait pas que je sache, je l'ai appris le jour de son entrainement qu'elle avait un cancer, mais avant je n'étais pas au courant. On ne ce parlaient pas vraiment elle et moi à cause de mon père certainement. Il avait décidé de couper les ponts avec moi alors ma mère n'avait pas eu d'autre choix que de le faire elle aussi. Malheureusement, elle serait restées proches sinon mais son père avait toujours compliqué les choses. - Je me dis parfois que ... si j'avais était là pour elle, elle ne serait peut être pas morte, si j'avais su avant. Des regrets, elle en avait oui ! Mais à l'époque son père ne lui avait pas laissé les choix, soit elle partait soit elle devait arrêter d'être elle même et elle a détesté qu'on lui donne des ordres. Elle en a plus ou moins souffert, mais ça ne l'a jamais empêchée de vivre heureuse quand même. Elle était reconnaissante envers ses parents, mais elle ne leur devait rien. A la question de la rousse, Kate lui adresse un faible sourire. Elle n'avait rien à lui cacher, que ce soit la mort de sa mère ou la relation avec on père. - Avec mon père ? C'est toujours compliqué ! Répondit elle dans un sourire amusé avant de reprendre. - Je viens d'une famille très religieuse, mes parents ont toujours étaient très croyants, tournée vers dieu quoi qu'il arrive. Ils voulaient que je sois comme eux. Mais le jour ou j'ai annoncé mon homosexualité il a pas du tout acceptée l'idée que je puisse aimer les femmes. Dit elle en détournant légèrement le regard. - Il m'a envoyé voir des prêtres pour "m’exorciser" comme il le disait si bien. Pour lui c'était une malédiction, une maladie qui fallait à tous prix soigner chez moi. Je ne sais combien de personne, de médecins, de psys j'ai rencontré pour me soigner. Il a tous fais pour me changer, m'empêcher d'être moi même jusqu'à ce qu'il ce rende à l'évidence. C'est depuis tous ça que tous à changé entre eux. - Il m'a posé un ultimatum, j'avais quoi ... pff tout juste dix huit ou dix sept ans. Soit je revenais dans le droit chemin et je pouvais rester auprès d'eux, soit ... je choisissais "le côté obscur" et je quittais la maison définitivement. Conclu t'elle, toujours avec ce petit sourire sur les lèvres. Aujourd’hui encore, elle ne regrettait pas son choix, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander comment les choses auraient pu tourner si elle avait choisi la première option. - Oui, New York c'est chez moi maintenant ... Confirma t'elle dans un bref sourire avant de parler un peu d'elle. Après tous, elle ne savait pas non plus grand chose de la jolie rousse. Du moins son passé, sa relation avec ses parents ou même ses proches. Elle savait juste qu'elle vivait avec sa mère mais pas plus. Mais d'après elle sa relation avec elle était bien plus tendue qu'elle ne le pensait. Entrelaçant ses doigts aux siens, elle lui montre son soutient mais aussi elle souhaite lui faire comprendre qu'elle est là désormais. - Et tu as déjà essayé d'en parler avec elle ? De lui dire que c'est beaucoup trop de pression pour toi ? Elle pourrait comprendre non ? Toutes les mères pourraient le comprendre non ? Pousser ses enfants à ce point ce n'était pas vraiment une preuve d'amour. La laissant approcher pour venir dans ses bras, Kate la laisse faire, elle l’enlace même un peu plus, caressant toujours ses cheveux. - Pourtant, on ne peut pas dire que je te facilite les choses. Soupir t'elle doucement avant de venir poser son front contre le sien. - J'arrête pas de me dire que ... ce qui ce passe entre nous deux c'est mal ... ces sentiments que je ressens avec toi, toutes ces sensations, c'est pas bien. Murmure t'elle tout en venant poser sa main contre sa joue et l'autre contre sa nuque. - Mais je veux pas m'en passer. Je peux pas !
Sujet: Re: Love me like you do - Ainswell Sam 29 Sep - 11:49
love me like you do
katheryn & kristina
« You're the light, you're the night, You're the color of my blood. You're the cure, you're the pain, You're the only thing I wanna touch. Never knew that it could mean so much, so much. So love me like you do, love me like you do, touch me like you do, touch me like you do. What are you waiting for. »
Elle tombe de haut, Kristina. Elle tombe de dix étages en entendant les paroles de Katheryn. Ce qu’elle a vécu avec ses parents c’est tout simplement horrible, et la jolie rousse n’en a jamais rien soupçonné. Katheryn n’a jamais montré ses faiblesses, elle ne donne pas l’impression d’avoir autant souffert au premier abord. La jeune femme a la sensation de découvrir une toute autre partie de Katheryn, une partie bien cachée qu’elle ne laisse jamais sortir. Et surtout, elle se demande comment cette dernière a pu se remettre de toutes ces choses, comment elle a pu continuer à avancer et devenir cette femme si forte qu’elle est aujourd’hui. Comment elle peut-être à ce point imperturbable. Elle l’admire, Kristina, elle admire énormément cette femme qui fait battre son cœur, et une fois encore elle réalise à quel point elle compte pour elle. Mais d’un autre côté, elle pense que refouler toutes ces choses de son passé n’est pas forcément la bonne solution, alors elle est heureuse de voir qu’elle lui parle sans mal de son histoire. Un comble, quand Kristina elle-même s’évertue à vouloir tout refouler, garder toutes ces souffrances au fond d’elle. Elle écoute toutes ses paroles et elle n’arrive pas à y croire, comment ses parents ont-ils pu vouloir la faire exorciser, c’est abominable, il n’y a pas d’autres mots. Et, le regard de Kristina sur Katheryn change instantanément, encore plus d’amour se trouve à l’intérieur désormais. Oh mon dieu, Katheryn… Elle dépose un baiser sur sa main, avant de reprendre d’une douce voix. Je n’arrive pas à croire qu’ils aient pu te faire toutes ces choses… Tu es la femme la plus courageuse que je connaisse, tu sais... Malgré tout ce qu’elle a subi, elle a eu le courage d’être elle-même, de se battre pour s’assumer, elle et son homosexualité. Elle a fait le choix de partir, de tout laisser derrière elle pour aller mener une vie dans laquelle elle n’était même pas certaine d’être heureuse. Et Kristina voit bien à quel point c’est difficile pour Katheryn de repenser à son passé, elle voit bien que son visage est beaucoup plus triste, sa voix beaucoup plus faible, alors elle ne lâche pas ses mains et son regard est toujours empli d’amour. Elle comprend mieux pourquoi son enseignante a eu autant de mal à se laisser aller avec elle, après tout ce qu’elle a déjà vécu, elle était certainement terrifiée à l’idée de bouleverser sa vie une nouvelle fois. Et… Pour ta mère, ce n’est pas ta faute… Tu ne pouvais pas savoir… L’idée même que Katheryn puisse vivre avec ce poids, avec des si grands regrets, lui brise le cœur, à Kristina. Elle aimerait tellement pouvoir soigner toutes ses blessures, unes par unes, même si cela doit prendre une éternité. Je te remercie de m’avoir parlé de tout cela. Elle la laisse entrer dans sa vie, pour de vraie, cette fois. Elle lui parle de choses personnelles, de choses difficiles, elle s’ouvre à elle et pour la jolie rousse c’est un pas énorme qu’elle fait là vers elle. Alors à son tour, elle s’ouvre de nouveau et tout lui semble si naturel, avec Katheryn. C’est presque incroyable. Au sujet de sa mère, elle répond fatalement. Elle dit qu’elle veut mon bien. Mais la réalité c’est qu’elle a changé depuis… Le départ de mon père. Et à chaque fois c’est conflictuel entre nous. Le faussé ne fait que se creuser encore davantage. Kristina se glisse alors dans les bras de Katheryn, elle l’enlace à son tour et ferme les yeux en sentant ses caresses. Elle est tellement bien avec elle qu’à cet instant précis elle a la sensation qu’elle est tout ce dont elle a besoin au monde. Elle n’ouvre les yeux de nouveau qu’en entendant ses paroles, des paroles qui lui font chaud au cœur en même temps qu’elles lui font mal. Lorsqu’elle lui affirme qu’elle ne facilite pas sa vie, Kristina a envie de lui dire que malgré tout elle lui fait un bien fou. Mais elle ne peut pas, elle ne peut pas encore lui parler de cette soirée où elle a été violée, c’est encore bien trop difficile. Elle reprend alors, posant également son front contre le sien, sans la lâcher. Toutes les deux c’est peut-être compliqué, peut-être que notre histoire n’était pas faite pour exister, que nous n’étions pas faites pour être ensemble, mais… C’est réel. Ce qui se passe entre nous, maintenant, c’est réel. Elle marque une pause et reprend. Et c’est tellement beau, c’est tellement pure, ce que je ressens pour toi que… Que je ne peux pas penser que c’est mal. Et elle ne veut pas non plus que Katheryn puisse culpabiliser à cause de leur histoire, qu’elle puisse penser que ses sentiments pour elle soient mauvais. Parce que Kristina, elle, elle réalise qu’elle tient de plus en plus à elle, qu’elle non plus, elle ne peut plus vivre sans elle. Et, peut-on vraiment dire que l’amour, quel qu’il soit, puisse être mal ? Est-ce que deux personnes qui s’aiment, peut importe les conditions, c’est vraiment mal ? Elle ne le pense pas, Kristina. Alors elle serre Katheryn dans ses bras, elle caresse doucement ses cheveux à son tour, elles sont là, l’une pour l’autre et l’une avec l’autre.
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Sujet: Re: Love me like you do - Ainswell 
Ven 28 Sep - 18:27
