Perdu dans l'oublie | DAKOTA

T’as fini de repousser l’échéance de ce changement de vie. Tu aurais dû y aller dès ton retour, mais tu ne te sentais pas de faire cela, la peur que l’épée Damoclès ne s’écroule sur tes épaules, t’embarquant dans une nouvelle aventure. T’en as toujours rêvé de porter l’uniforme, celui de policier ou encore de pompier. Mais la vie avait fait en sorte que tu ne puisses choisir l’un d’eux. Tout c’était enchaîné, ce qui était gravé dans ta tête était bel et bien éclipsé par des décisions qui était vitales. Le besoin de sauver celle qui était ton double, ton cœur. Tu, vous n’aviez pas prévu que votre haine pour cet homme l’emporte quand vos opales se sont déposés dessus. L’oseille qui fait tourner le monde et la vie. Vous n’aviez besoin que d’argent pour sauver celle qui était ta complice de toujours, ta jumelle depuis votre première seconde de vie. Alors, tu ne pouvais pas être là pour ta mère, celle qui était le ciment de ta vie, celle qui avait fait vibrer ton visage d’un sourire éclipsant avec magie et tendresse les pleurs qui auraient du prendre place sur ton visage. Alors, ta destinée t’avait guidée en direction des bureaux des pompiers, pour t’inscrire au test pour entrer à l’école et passer les tests. Comparé à d’autre tu n’avais pas été pompier volontaire ou autre, toi au lieu de la lance à incendie tu avais tenue une mitraillette, au lieu de sauver, tu avais pris des vies tout en, en sauvant d’autre. T’avais envie d’avancer, envie de cesser de faire tout ça, même si tu le sais très bien que tu allais le continuer à bosser en tant qu’escorte pour aider à arranger les vies, à faire en sorte que vous viviez bien elle comme toi. T’espérais qu’un jour aussi tu prendrais le courage de le dire à ta sœur que ta mère perdait petit à petit la tête, actuellement en sécurité avec Arés ton frère, l’un des mousquetaires qui a jonché la vie auparavant d’enfant délabré, d’adolescent aux mille et un rêve. Pour lui, lui qui avait été amoché par la vie que vous aviez tout quitter, pour le sauver, lui offrir une meilleure vie, t’aurais sans doute voulu qu’il ne finisse jamais en prison, mais t’aurais fini en quatre murs toi aussi, agissant tout comme lui, juste pour défendre ce gamin. T’es comme ça, voilà tout. Comme lui, ou lui comme toi. le cœur qui bat une mélodie d’angoisse, la peur de pas réussir, juste des papiers à poser pourtant, rien de bien complexe, mais t’angoisse, et si comme pour tout tu faisais tout foirer ? La parenthèse est là, ta vie n’est jamais aussi simple que tu le désirerais, elle est même le contraire. En sortant du bureau, tu pris ton téléphone qui avait vibré dans ta poche, un vieux téléphone, qui ne servait pas à grand-chose pour bon nombre de personne. Pas de photo, pas d’internet, l’ancienne. Attaché à tout ces contacts d’antan, les lettres, ces lettres échangés avec ce plume qui te faisait vibrer et te transcendé à la fois. Réconfort dans l’encre qui s’imposait sur le papier. Les messages que tes opales examiné faisait chavirer ton organe central, l’organe qui ne répondait plus. La peur plus forte que jamais. Problème avec ta mère et tu vrillais déjà. Arés t’envoie l’adresse de sa position où tu te rends rapidement avec un taxi, t’aurais jamais payé pour ça, mais tu voulais aller vite, ce qui fût le cas. Arrivant au lieu précis où se tenait ton ami, tu regardais un peu partout pour le voir. Une fois tes rétines sur lui, tu allais vers lui, cherchant l’erreur dans ce que tu voyais. «  Elle est où ma mère ? » Que tu demandais, cherchant malgré cette interrogation celle qui avait chéri votre vie.

L’angoisse cuisante dans ce genre de situation. Perdre quelqu’un dans la foule, ou pire encore dans cette situation dans un bus qui la mène il ne sait où, est assez dramatique pour une personne avec un diagnostic aussi prononcé. Contrairement aux enfants qui peuvent se perdre dans la foule, les passants font moins attention, et ne remarquent pas une adulte perdue de cette manière là. Autant dire Qu’Ares est en angoisse, il ne sait pas quoi faire, ni qui appeler à part Dakota et les secours pour avoir de l’aide adéquate. Il n’a pas l’habitude de passer par là et pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il prend soin d’elle. Mais d’habitude il le fait bien. Il va se faire zigouiller par Dakota mais ce n’est en aucun cas ça qui l’inquiète le plus, c’est ce qu’il pourrait lui arriver à elle, selon là où elle pourrait avoir envie de se rendre. Elle pourrait tellement être tellement où. Il se sent désemparé. En général il n’a pas de mal à garder la tête froide, à prendre des décisions dans des moments critiques mais là il ne sait tellement pas quoi faire… Heureusement Dakota ne mit pas longtemps à rejoindre l’adresse indiquée. En voyant Dakota débarquer en taxi il comprend très bien qu’il a pris au pied de la lettre son sos. Ils sont du style à utiliser leurs jambes ou les transports en commun, pas les chauffeurs privés qui coutent une blinde. Dakota l’a donc pris au sérieux et ce n’est pas étonnant puisqu’il s’agit de sa mère. De toute façon Dakota a toujours eu ce côté protecteur et pas seulement avec elle, avec sa sœur aussi mais aussi avec lui, qui était le plus jeune de la bande. Quoi qu’il advienne, malgré le lien qui les unis, malgré tout ça il n’ose pas lui annoncer la situation en le regardant dans les yeux : « Je sais pas Dako… » accroché à son téléphone dernière génération, il cherche toutes les infos sur des sites de transports en commun, sait-on jamais. « J’ai détourné la tête quelques secondes et elle est monté dans un bus ! » Autant être honnête, même s’il n’évoque pas le fait qu’il avait la tête ailleurs mais c’est quelque chose de commun, ça arrive à tout le monde. Il se sent mal, un mélange de honte, de peur aussi et il a beau connaitre Dakota par cœur depuis qu’ils sont minots, il ne sait pas trop comment il va réagir face à la situation, face à la disparition de sa mère et face à la connerie qu’il vient de faire ; même si en soit ça aurait pu arriver à tout le monde. Il ne lui dit pas qu’il est désolé, il doit le savoir et surtout, ce n’est pas le moment d’essayer d’arranger son cas à lui, il y a bien plus important. Les yeux toujours rivés sur son téléphone pour télécharger la liste de tous les arrêts, et le plan du réseau qui pourraient les aider même si c’est comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Il lui montre le téléphone, même si ce n’est pas comme ça qu’ils vont le trouver en un claquement de doigt. « J’ai appelé quelques personnes mais pour le moment c’est trop tôt » Parler des secours a toujours un côté stressant, mais la situation en elle-même l’est. En espérant qu’elle soit toujours dans le Queens et que le périmètre de la localisation pour la chercher ne s’élargisse pas de minute en minute.

@Dakota Bussby

La gorge nouée d’angoisse. Tu crains le pire, tu imagines le pire, autant dire que tu ne parviens pas à te calmer sur le chemin pour rejoindre le frère de cœur. L’ami d’enfance, pour qui tu avais réussis à tout arrêter, à tout fuir, il était l’une des raisons, comme ta sœur. T’as pas réfléchi, pas prit le temps de poser le pour et le contre de ta démarche, fait dans la rapidité, sans doute car il ne s’agit pas juste d’une situation normale de base. Ta mère atteinte Alzheimer, ton meilleur pote devant la surveiller quelques heures durant tes examens pour entrer chez les pompiers et un sos, cela fait que tu ne pouvais pas réagir calmement, tout au contraire. Tes opales sur ton pote, tu n’as aucune patience à cet instant, tu ne veux qu’une réponse, claire et nette. Ton cœur loupe des battements, ton sang fait un tour complet dans tes veines.   « Pardon, tu ne sais pas ?   » le regard noir, le visage s’étant fermé automatiquement. Ta mère perdue dans un endroit dont tu n’as pas connaissance ? il est impossible que tu ne vrilles pas, tu sers les poings avec cette forte envie de vriller, de tout retourner et en premier lieu arés. « t’es sérieux là ?   » les sourcils se fronçant sous tes mots frappant de plein fouet ton pote, ce ton inconnu pour lui. T’as jamais été capable d’élever la voix sur tes potes, particulièrement sur arés, par son passé, par ce que tu avais fait pour lui avec Hakan. Autant dire que tu ne savais pas contrôler tes émotions quand il s’agissait de celle ayant plié l’échine bien trop de temps pour toi, pour ta sœur, pour eux. Elle avait élevé plus de gosse qu’elle n’en avait eue, assurant de l’amour pour tous, sa chaire de sa chaire ou les autres. Et quand tu songes à ce qu’elle avait vécut pour vous avoir, le dégout venait à te happer.   « Ok c’est quel bus ?   » tu ne lui laisses pas le temps de répondre, t’es déjà en train d’inspecter les bus qui passent dans cette rue, t’as pas envie de perdre du temp ou autre, tu le sais que si elle est en pleine crise, elle ne sera même pas où elle est et paniquera. Tout ça pouvant être dangereux, surtout finissant par l’enfermement de cette dernière, si elle devenait un danger pour elle ou pour autrui. T’imagines le pire, le cœur prêt à sortir de ta poitrine.   « tu te fous de moi avec ton trop tot … IL EST DEJA TROP TARD.   » tu imagines déjà le pire, tu comprends à cet instant la détresse de cette dernière quand minot tu étais capable de te faufiler dans la nuit noire pour t’amuser, oubliant juste le pauvre cœur de ta mère. A présent tu le regrettes.  Tu ne tiens plus en place, tes mains s’écrasant sur le col de ton pote, tirant dessus. « punaise ,je m’écoute je te tue …   » les opales dans les siennes, t’es choqué de ce que tu viens de dire, surtout quand tu songes à cette balle finissant en pleine cervelle de son père, les mousquetaires qui n’avaient jamais parlé de ce maudit instant, tu te demandais parfois si arés t’en voulais, vous en voulez de votre choix, prit sur la rage de l’instant.   « faut qu’on bouge maintenant !   » que tu dis en lâchant ton pote ,essayant d’oublier ce moment d’envie de lui mettre la tête à l’envers.
@arès palmer