SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

 

 paradise (kaz)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Mer 12 Sep - 21:07

PARADISE

kaz & jean

assise dans le canapé, tu soupirais doucement en te pinçant les lèvres et en passant tes doigts dans tes cheveux blonds. babi était sortie tu ne savais pas où, et andrea était occupé ce soir. tu étais seule. alors tu avais appelé ton frère pour qu’il vienne passer la soirée avec toi. et comme tu devais t’y attendre, il avait déjà prévu de passer te voir. il le faisait souvent. kaz et toi, vous étiez très proches. fusionnels. il passait te voir très souvent, juste pour t’assurer que tu allais bien. pour déposer de l’argent aussi, pour votre famille. celle qui lui était devenue étrangère. celle avec qui tu faisais le lien. bières au frais dans le frigo et chips, tout était prêt pour passer une soirée avec ton frère. tu envoyais un dernier texto à andrea avant d’effacer la conversation, lui prévenant que tu serais avec ton frère et tu soupirais un peu. kaz n’était pas au courant pour andrea, et c’était bien mieux comme ça, car tu ne savais pas comment il pouvait réagir. il n’avait jamais été très tendre avec tes petits-amis, alors tu n’imaginais pas sa réaction si il apprenait que tu sortais avec ton professeur bien plus âgé que toi. sa réaction serait certainement pire que celle à laquelle tu t’attendais. tu sursautais quand il te sortait de tes pensées en frappant à la porte et tu te levais rapidement pour aller ouvrir. « salut. » tu soufflais en venant le serrer contre toi pendant de longues secondes, inspirant son odeur si rassurante. tu finissais par t’éloigner et tu le laissais entrer, refermant derrière lui. « bière ? » tu demandais dans un petit rire en venant sortir des bières du frigo, le laissant te rejoindre au salon. « ça va ? t’as une sale tête. » tu demandais en fronçant un peu les sourcils et en prenant son visage entre tes doigts pour l’analyser de plus près.

@kaz paradise il est enfin là mon dieu mille excuses paradise (kaz) 3176379322
désolée pour ce titre pourri paradise (kaz) 7591526
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Dim 23 Sep - 13:18

jean étant sans aucun doute la personne la plus pure et la plus belle de la famille paradise. du moins, c'était ce que ressentait kaz lorsqu'il comparait sa sœur – presque jumelle – au reste de sa famille. maman et papa étaient d'une insignifiance rare et, quand ils avaient "décidé" d'avoir de nouveaux enfants récemment – moins d'une dizaine d'années – kaz avait pris cette décision comme une vaste blague. maman avait vu son ventre s'arrondir, et kaz s'était alors persuadé que la seule motivation de ses géniteurs étaient une rentrée d'argent plus conséquente.
faire des enfants pour avoir de l'argent… quelle ignominie. ça donnait des nausées au flic qui, pourtant véreux, voyait des choses atroces tous les jours. au moins daignaient-ils s'occuper de leurs marmots au mieux – c'est ce dont kaz se persuadait. ils ne les avaient pas abandonnés – évidemment, comment avoir de l'argent sinon ? – et kaz faisait confiance à jean pour prendre de leurs nouvelles et veiller au mieux aux trois gamins dont il ne se sentait absolument pas proche.
aux yeux de kaz, ç'avait toujours été jean et lui contre le monde.
et il refusait à présent de voir le reste de sa famille biologique, haïssant tout particulièrement leurs pratiques. s'il passait le pas de leur porte, alors ce serait pour leur foutre les menottes ou, sans raisons valables, leur casser la gueule.
papa et maman l'écœuraient. tout ce qui l'empêchait de les annihiler était jean. sa douceur. l'idée qu'il pouvait être digne d'elle – d'être son frère, son protecteur – et de demeurer du bon côté de la barrière. il passait souvent par ce no man's land, laissant les ténèbres grignoter son cœur pendant quelques heures avant de revenir vers la lumière. l'idée était de ne pas y subsister pendant de trop longues durées, à moins de vouloir sombrer totalement dans les vices et les péchés de ce monde biaisé.
au moins kaz n'était-il pas hermétique au point de les laisser dans leur merde. tout ce qu'il faisait, c'était pour amasser de l'argent qu'il refourguait dans les bras de jean – en taisant les faits dégradants commis – pour que les petits ne manquent de rien… et par un ricochet qui le foutait dans une colère noire, que ses parents puissent subsister.

voir jean en bonne santé et avec de bonnes relations – rien de tendancieux comme ce qui constituait à présent la vie de l'aîné des paradise – était la seule préoccupation de kaz. alors il avait décidé, comme chaque semaine – et même plusieurs fois par semaines parfois, quand il s'inquiétait un peu trop – de venir lui rendre visite.
il frappe à la porte et jean ne tarde pas à apparaître.
« salut. »
elle le serre contre elle et kaz passe ses grands bras et ses grandes mains dans le dos si menu de jean pour la ramener encore plus proche. il pose son menton sur sa tête blonde, un sourire léger – celui qu'il a toujours quand il la voit – flottant sur les lippes.
- salut, crevette.
quand elle s'éloigne, il est tenté de la retenir. de l'enfermer encore quelques secondes, quelques minutes ou quelques heures de plus dans l'étau de ses bras. mais il la laisse partir, parce qu'il est beaucoup trop protecteur et qu'ils ne peuvent décemment pas passer la journée à se câliner…
« bière ? »
haussement d'épaules comme seule réponse. de toute façon, jean ne demande que par habitude puisqu'elle sait très bien qu'il ne refusera pas. il ne refuse jamais.
« ça va ? t’as une sale tête. »
il tourne la tête de droite à gauche, essaie de se soustraire du contact de sa jumelle. mais la gamine a quand même suffisamment de force pour que le visage de kaz ne puisse pas échapper aux mains froides de jean sur la peau hérissée de poils de ses joues.
- c'est ma tête habituelle.
il ronchonne en la regardant de haut, rien que parce qu'il sait qu'elle déteste quand il prend cet air hautain et arrogant.
- tu manges assez, crevette ? j'ai l'impression que t'as perdu du poids.
froncement de sourcils quand ses mains viennent se poser sur ses hanches. il n'y a absolument rien de tendancieux, si ce n'est pourtant l'image qu'ils renvoient. fusionnels au possible, ils paraitraient pour un couple si seulement la forme de leur minois respectif ne les trahissaient pas. pilosité d'une couleur différente, même gueule dans le miroir – avec des lèvres plus charnues pour jean, et plus de barbe pour kaz.
- je vais te préparer un truc. faut que tu te remplumes, ça va être l'hiver, tu vas avoir froid si tu n'as pas assez de graisse.
nouveau froncement de sourcils. il se recule, l'analyse des pieds à la tête, et tourne la tête de droite à gauche d'un air désapprobateur. kaz n'a jamais aimé particulièrement cuisiner mais il a été obligé d'apprendre à se débrouiller, papa et maman étant souvent surbookés. parce que maman travaillait un peu quand ils étaient encore rien que quatre. alors kaz mitonnait de bons petits plats à jean, et puis c'est devenu un peu l'inverse. n'empêche que kaz n'a jamais cessé d'être un frère-poule.
il se dirige vers la cuisine en de grandes enjambées, ouvre le frigo, fait une grimace.
- mais y'a rien de mangeable dans ton frigo ! des légumes, des légumes, des yahourts… babi est là ?
il déniche quand même quelques ingrédients et se décide pour une omelette bien bourrative pour combler les creux du ventre de sa sœur. il sort une poêle et commence à casser et mélanger les œufs ; il en fait volontairement un peu trop, utilise presque tout ce qui était dispo, se disant que babi pourrait manger si jamais et que sinon, il forcerait jean à tout ingurgiter pour grossir un peu – avec un entonnoir s'il le faut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Mar 2 Oct - 15:15

tu levais les yeux au ciel quand kaz disait que c’était sa tête habituelle et tu ne relevais pas, te contentant de soutenir son regard, celui que t’aimais pas. tu soupirais alors qu’il posait ses mains sur tes hanches et tu le regardais. « kaz arrête je mange. je me goinfre de chips et d’hamburgers. » tu soupirais à nouveau longuement. toujours trop protecteur, toujours à prendre le rôle du père, ou de la mère, que tu n’as jamais vraiment eu. moins ces dernières années, du moins. tu passais tes doigts dans tes cheveux et tu levais à nouveau les yeux au ciel. « mais kaz arrête je mange. j’ai toujours été mince tu le sais bien. » tu soufflais alors qu’il se dirigeait déjà vers la cuisine, fouillant dans le frigo. tu lui tendais sa bière en soupirant longuement et tu t’installais sur le petit bar, l’observant longuement. tu secouais la tête quand il te demandait si babi était là. « non elle doit être chez son mec. » tu lâchais simplement dans un nouvel haussement d’épaule. tu le voyais sortir des oeufs du frigo dans le but de faire une omelette. « kaz sérieux t’as rien de meilleur ? je sais pas des pâtes. j’aime pas les oeufs. » tu soufflais avec une petite moue en secouant la tête. femme difficile, encore et toujours. tu mangeais mal, et tu prenais pas un gramme. tu ne faisais pas de sport, ou du moins pas assez pour que ta santé te remercie. juste la danse, que tu ne pratiquais plus autant qu’avant. kaz il était trop protecteur, mais il était aussi un peu brut de décoffrage. tu le regardais battre les oeufs, un peu dégoûtée et tu soupirais un peu, alors que ton téléphone sonnait et tu regardais rapidement le message que tu venais de recevoir. un message d’andrea. tu te retenais de sourire comme une idiote et tu répondais rapidement avant de ranger ton téléphone dans la poche de ton jean. tu relevais le regard vers kaz, qui te regardait bizarrement et tu arquais un sourcil. « quoi ? j’ai pas le droit de recevoir des messages maintenant ? » tu demandais, sur un ton d’humour en buvant une gorgée de ta bière silencieusement. kaz, il avait déjà des doutes sur ta vie amoureuse. évidemment, il te connaissait par coeur. et tu pensais le connaitre aussi, même si ce n’était pas vraiment le cas. kaz, il avait toujours été mystérieux. tu savais qu’il était flic, mais en même temps tu avais l’impression qu’il n’était pas que ça, et tu savais pas franchement ce qu’il cachait.

@kaz paradise paradise (kaz) 3227196488
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Dim 14 Oct - 11:19

« kaz arrête je mange. je me goinfre de chips et d’hamburgers. »
il lève les yeux au ciel à son tour. à voir ses hanches fines et son ventre inexistant, à voir ses cuisses séparées par un fossé, il demeure persuadé qu'elle a un problème ; elle ne peut pas être si mince si elle se goinfre comme elle l'a dit. au fond, si les paradise sont presque jumeaux, kaz a toujours mis un point d'honneur à être le frère archaïque qui protège sa petite sœur de tous les dangers. et il n'y a rien de plus dangereux que de ne pas assez manger. ils ont la chance d'être dans un pays moderne et bien équipé où la nourriture est facile à trouver, alors pourquoi ne pas en profiter ?
cela dit, kaz était mal placé pour parler ; depuis qu'il avait rejoins la ms-13, il était tellement stressé à l'idée de perdre tout ce qu'il avait qu'il se dépensait à perte. il courait beaucoup trop, se perdait dans les salles de sport jusqu'à tomber d'épuisement et se retrouvait avec les métacarpiens abîmés à force de frapper sur des sacs de sable. ses abdominaux saillaient sur son ventre plat, à tel point que ses côtes semblaient sur le point de percer la chair.
mais kaz ne se sentait pas mal, et si la vie lui avait appris une chose, c'était fais ce que je te dis, pas ce que je fais. et ce serait comme ça jusqu'au dernier souffle de kaz.
« mais kaz arrête je mange. j’ai toujours été mince tu le sais bien. »
il tourne la tête de droite à gauche.
- c'est bien ça le problème, jean. logiquement, pendant l'adolescence, les femmes grossissent. toi t'as pas changé. c'est un signe qu'il faut que je prenne soin de toi.
il croise les bras sur sa poitrine dans un énième geste pour lui prouver qu'elle n'a pas le choix.
- et puis t'sais bien que j'continuerais à te faire chier tant que t'auras pas mangé, alors laisse tomber ta plaidoirie maintenant.
il ajoute avec un sourire de vainqueur. il sait qu'il a déjà gagné, parce que kaz peut être incroyablement chiant quand il le veut.
il se dirige vers la cuisine, critique le frigo et commence à préparer. il demande aussi si babi profitera du bon repas qu'il est en train de préparer – en espérant secrètement que ce ne sera pas le cas, pour que jean mange davantage.
« non elle doit être chez son mec. »
kaz se crispe un peu ; le côté paternaliste et protecteur se réveille.
- elle est pas un peu trop jeune pour ça ?
il demande en jetant un regard vers jean ; un regard désapprobateur, l'air de dire toi aussi t'es trop jeune pour ça.
« kaz sérieux t’as rien de meilleur ? je sais pas des pâtes. j’aime pas les oeufs. »
elle change de sujet… OK. y'a un truc qui cloche ; c'est du moins ce que lui hurle son instinct de flic. pourquoi elle change de sujet comme ça ? elle ne serait pas en couple, quand même ? sans lui en avoir parlé ?
toujours est-il qu'il s'emmerde à lui préparer un truc, et qu'elle trouve encore un moyen de râler ; ces meufs, putain…
- tu m'saoules.
il ronchonne. il repose les œufs qu'il avait sorti pour préparer autre chose : des pâtes carbonara. un truc bien consistant où il foutra une masse de crèmes et de protéines pour être sûr qu'elle grossisse un peu. même de 500g, ce serait bien. et comme il avait déjà commencé à battre les œufs, il foutrait ça en scred dans la préparation… un peu plus de protéines, ça ne fera pas de mal.
kaz hausse les sourcils quand le téléphone de jean se retrouvent dans ses mains. dis le si j'te dérange, il aurait envie de bougonner ; mais il remarque bien que son attitude a changé, même le temps de quelques secondes.
« quoi ? j’ai pas le droit de recevoir des messages maintenant ? »
- ça dépend, c'est qui ?
il lâche ce qu'il était en train de faire pour se tourner vers sa sœur cadette et la regarder, interrogateur, les bras croisés sur le torse.
- tu me disais tout, avant, jean. pourquoi ça a changé ?
y'a autant d'incompréhension sur ses lèvres que de déception. t'imagines pas tout ce que je fais pour toi. alors pourquoi tu m'aimes plus comme avant ? j'ai besoin de toi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Dim 21 Oct - 14:59

« c'est bien ça le problème, jean. logiquement, pendant l'adolescence, les femmes grossissent. toi t'as pas changé. c'est un signe qu'il faut que je prenne soin de toi. et puis t'sais bien que j'continuerais à te faire chier tant que t'auras pas mangé, alors laisse tomber ta plaidoirie maintenant. » putain, mais qu’est-ce qu’il pouvait être chiant parfois. tu soupirais longuement en haussant les épaules, le laissant faire ce qu’il voulait et tu te pinçais les lèvres en l’observant. il avait changé kaz. quelque chose tournait pas rond dans sa vie, et tu savais pas quoi. tu restais silencieuse de longues secondes, jusqu’à ce qu’il te demande si babi était là et tu relevais le regard vers lui, lui précisant qu’elle était surement chez vince. tu fronçais les sourcils à ses mots. « t’es vraiment ce genre de gars réac’ kaz ? je t’en prie. » tu soufflais dans un long soupir en passant ta main dans tes cheveux. t’avait vingt-cinq ans. à ton âge, ta mère était déjà mariée avec un gosse, et depuis bien longtemps en plus. tu avais largement l’âge d’avoir une vie sentimentale et sexuelle. tu continuais de l’observer, venant lui réclamer des pâtes, juste pour l’emmerder un peu plus encore. et parce que l’omelette, ça te donnait littéralement envie de vomir. de toute façon, il allait pas te lâcher jusqu’à ce que tu aies mangé quelque chose, et tu avais beau adoré ton frère, parfois il en faisait juste beaucoup trop. tu trouvais son regard désapprobateur quand tu répondais à un texto d’andrea. « ça dépend, c'est qui ? tu me disais tout, avant, jean. pourquoi ça a changé ? » tu avais l’impression que ton coeur ratait un battement, alors que tu sentais toute la déception émanée du corps de ton frère. un rire nerveux passait la barrière de tes lippes et tu secouais la tête. t’en revenais pas qu’il te dise ça. « peut-être que ça a changé parce que je suis plus une gamine et que tu refuses de me voir grandir ? » tu demandais un arquant un sourcil et en soupirant longuement, rangeant ton téléphone dans la poche de ton jean. puis lui non plus ne te disait pas tout, de toute façon. tu avais pas de leçons à recevoir de lui. « je te dis peut-être pas tout mais toi kaz, t’as rien à te reprocher ? » tu demandais de façon certainement trop abrupte. putain, t’avais toujours eu l’impression que ton frère était un flic droit, honnête. maintenant, t’étais plus certaine de rien. tu voulais pas qu’il traine dans des trucs louches. « tout l’argent que tu me files pour les parents, tu vas pas me dire que c’est ton salaire de flic si ? » tu soufflais, désormais en colère. tu soupirais en fermant les yeux, essayant de te radoucir. tu voulais simplement lui faire comprendre qu’il avait beau être ton grand frère et que vous étiez proches, tu avais le droit d’avoir une vie. et il avait le droit d’avoir la sienne, mais tu n’avais pas besoin de ses leçons de morale.

@kaz paradise paradise (kaz) 3227196488
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty Dim 4 Nov - 11:33

kaz et jean, c’était à la vie et à la mort depuis le premier jour. depuis que jean était venue foutre le bordel dans sa vie, un an après qu’il ait commencé la sienne. depuis que jean l’avait aussi embellie, en hurlant et en piquant papa et maman à un kaz égoïste, bien heureux d’avoir été enfant unique.
deux mômes quasiment jumeaux, nés à un an d’intervalle, c’est pas facile à gérer. parce que kaz était pas assez grand pour être laissé un peu tout seul, et qu’il fallait gérer jean en plus – qui a toujours été une meuf reloue, c’était dans ses gênes.
mais kaz, il a jamais regretté.
pour kaz, jean, ça a toujours été la lumière à suivre et à protéger ; faut pas qu’elle s’éteigne, faut pas qu’elle faillisse. si jean mourrait – surtout de sa faute – kaz ne s’en remettrait jamais. ils étaient à deux depuis vingt-cinq ans et jean était dans le moindre rêve d’avenir de kaz. il s’imaginait parfois avec lola dans une maison pavillonnaire, avec deux gamins bruns – un avec des yeux clairs, et l’autre avec les yeux de sa mère – recevoir jean et son compagnon – ou sa compagne, kaz n’est pas homophobe. des dîners de famille sans papa et maman – parce qu’ils n’en font pas partie, de la famille de kaz ! – mais des dîners de famille quand même… le genre de trucs qui apporte une bonne dose de bonheur et aide à passer le reste de la semaine jusqu’au prochain week-end.
« t’es vraiment ce genre de gars réac’ kaz ? je t’en prie. »
tu sais, jean, je sais plus vraiment qui je suis depuis qu’ils t’ont menacé. depuis que je dois te protéger, d’eux et de moi à la fois.
il soupire.
pourquoi est-ce que ça doit toujours tourner vinaigre quand ils se voient ? avant, ils étaient soudés. avant, ils s’aimaient. depuis l’histoire avec la mara salvatrucha, tout part en couilles dans la vie du paradise. il ne trouve rien à répondre à ses reproches et laisse donc couler. l’idée de s’énerver contre jean – même si ce ne serait pas la première fois – le répugne totalement. il veut profiter d’elle à chaque instant, et ne pas gaspiller le temps qu’ils ont avec des engueulades sans queue ni tête.
et pourtant, il revient à la charge avec le texto que jean reçoit. il entend son rire nerveux et ça lui crispe tout le corps ; un rire nerveux, ça témoigne toujours de quelque chose de plus profond…
tu ne me cacherais quand même pas quelque chose d’important, hein jean ?
il la jauge, ses opales analysant chacune de ses émotions.
« peut-être que ça a changé parce que je suis plus une gamine et que tu refuses de me voir grandir ? »
il voit rouge mais serre les mâchoires avant de dire quelque chose qu’il allait regretter.
« je te dis peut-être pas tout mais toi kaz, t’as rien à te reprocher ? »
un immeuble planté dans le cœur par un hulk vraiment enragé. il en perd momentanément son souffle, et il a la tête qui tourne.
« tout l’argent que tu me files pour les parents, tu vas pas me dire que c’est ton salaire de flic si ? »
bien sûr, kaz n’est pas dupe – jamais – et jean non plus. c’est un talent familial il faut croire…
putain, quel con ! tu pensais vraiment qu’elle allait tout gober et jamais se poser de questions ?
bah ouais. faut croire qu’il le pensait, s’enfonçait dans une naïveté en se foutant des œillères sur la gueule.
- ah, parce que tout est de ma faute maintenant ?
c’est un certain dédain qui se peint sur le minois de kasabian quand il la fixe, la colère déformant légèrement ses traits. kaz qui fait tout pour qu’il ne lui arrive rien, et à qui elle trouve encore le moyen de le faire ployer sous les reproches.
- on ne parle pas de moi, là, jean ! mais de toi !
il gueule, se foutant ouvertement du bruit qu’il peut causer ou des voisins mécontents. il attrape la casserole dans laquelle il avait commencé sa préparation pour la pousser du feu et serre immédiatement les poings. c’est clairement pas le bon moment pour faire la cuisine, alors qu’il a juste l’envie immense d’aller fracasser la chair d’un inconnu pour se soulager.
- je pensais que tu me faisais confiance. j’pensais que c’était nous deux contre le monde. alors pourquoi tu me dis plus rien ? j’suis devenu un inconnu, c’est ça ? tu veux plus de moi dans ta vie ?
l’impulsivité de kaz le pousserait presque à marteler le sol du bout de ses bottines et de rejoindre la porte à grandes enjambées pour se casser de là. mais il campe fermement ses pieds au sol, repousse ses envies impérieuses. kaz ne s’apitoie pas sur son sort mais met simplement la vérité en avant. et finalement, il ajoute du bout des lèvres :
- j’peux pas tout te dire sur mes activités jean, mais c’est pas par envie. c’est par devoir. je veux pas qu’il t’arrive quelque chose, comme pour lola. mes emmerdes, c’est mes emmerdes.

@jean paradise paradise (kaz) 2480631781
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






paradise (kaz) Empty
Message Sujet: Re: paradise (kaz)   paradise (kaz) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
paradise (kaz)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» paradise city, mia.
» GANGSTA PARADISE (baz)
» ♥ red paradise, sandy.
» gangster paradise
» (jez) trouble in paradise

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #3 et #4 :: RPS
-
Sauter vers: