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 face the fear of dying | jihon

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Message Sujet: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Ven 3 Aoû - 3:47


Peyton & Jihane.
face the fear of dying
Tu n’es pas libre pour t’entraîner, pour conduire, pour te vider l’esprit. Pourtant t’en aurais grand besoin.  T’as prévenu personne. T’es seule, t’es dans le taxi les pensées chamboulés, les souvenirs venant te happer, te noyant petit à petit. T’es plus pied dans cette mer de douleur qui est à toi depuis le décès de ta mère. C’est ainsi. C’est comme ça, les gens meurt, les gens t’abandonnent, quand t’es qu’une gamine. La vie est dure, tu le sais, mais tu pensais pouvoir continuer à respirer, continuer à avancer sans avoir à affronter de pareilles événement. La beauté du mot rêve. On y croit, on y songe, puis te voilà un coup en pleine face pour te rappeler que les contes de fées n’existent pas. T’es plus une gamine, t’es juste une semi adulte qui doit prendre des responsabilités, des décisions pouvant affluer sur le reste de ta vie. Es-tu prête ? T’en sais tellement rien. Il est possible de faire demi-tour ? Non. T’es là, fixant le grand immeuble où se tient l’endroit de malheur où tu dois aller. T’as le cœur battant une mélodie si désagréable que tu l’entends résonner un peu plus dans ta tête. La merde. Tu dois descendre, tu dois bouger tes fesses, mais tu es si bien à observer à l’abri d’derrière cette vitre. «  Euh. » Ouai, t’hésite à prendre tes pieds à ton cou pour faire demi-tour. «   On peut refaire un tour ? » Trois fois que tu lui demandes, il te lance un regard, mais au final, s’en fiche, c’est toi qui va racler à la fin de cette histoire. Tu respires, tu tentes de rester calme, mais t’es foudroyé par ta main caressant celle de ta mère, rendant son dernier soupire sous tes pauvres yeux, après de long mois, d’année à ne pas rendre les armes, à se battre, à être une personne forte. Toi t’es une calamité, ma petite. Une perle qui roule sur ton visage, et tu tentes de sourire, de te donner du peps, mais tu le sens le malaise. Tu la ressens cette nausée qui t’accompagne depuis que tes opales ce sont posées sur cet amas de fer et de pierre. L’hôpital. Ta hantise depuis le départ, la mort de ta mère. Le ventre douloureux, il est temps de régler la note, de mettre un pied l’un après l’autre pour arriver jusqu’à l’accueil de l’endroit. Mais y a tout un monde entre le penser et le faire. T’as payé, t’es descendu du taxi, qui a filé à toute allure par peur que tu fasses sans doute demi-tour. Te voilà seule face à ton destin. Le cœur cognant fort, trop fort, tu es prise de panique, tu ne sais pas comment faire pour respirer. Pourtant c’est basique. C’est un mécanique, mais non, rien à faire. tu t’étouffe, plutôt tu as l’impression d’étouffer, qu’on écrase tes poumons pour qu’ils se vident de leur air. Te voilà vidé. Assise sur le premier banc croisé sur le chemin, tu contemples douloureusement l’endroit, les larmes commençant à venir ruiner ton envie d’être forte. Tu la sens l’odeur venir taquiner tes narines, tu le sens que ce n’est pas bien ce qui se trame. Avoues petit cœur, t’as juste peur de la vérité, peur d’affronter à nouveau la mort, le décès de ta mère qui te ronge encore ou encore peut être bien ta fin de vie à toi. T’en sais quoi ? T’es pas forte. Tu n’es qu’un mirage pour le moment, tu peux avoir bien des forces quand tu le veux, mais pas là, tu perds le combat d’avance. Ça te gonfle, tu jettes ton téléphone de rage, peu importe où il atterrit, peu importe, t’avoue, t’as peur de ta propre mort. T’es anéantie, oubliant que ton cas n’est rien comparé à d’autre.

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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Jeu 9 Aoû - 17:50

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All around me are familiar faces, worn out places, worn out faces. Bright and early for the daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head I wanna drown my sorrow, no tomorrow.
 


Un pas devant l’autre, c’était de manière assez fébrile que Peyton avait finalement quitté l’hôpital. Enfin. Enfin, elle allait pouvoir s’éloigner de cet endroit qu’elle détestait plus que tout au monde. Elle était malade, et elle le savait depuis plusieurs semaines, maintenant. Elle avait une insuffisance cardiaque. Cette foutue maladie qui ressemblait bel et bien à un handicap permanent. Pourtant, elle était bien décidée à continuer sa vie telle qu’elle la vivait auparavant, et ce quitte à se mettre en danger. C’était trop, après tout ce qu’elle avait déjà vécu lorsqu’elle était jeune, la mort de sa mère, puis celle de son frère, c’était trop lui en demander, d’accepter qu’elle aussi, elle était malade. D’accepter qu’elle ne pourrait plus mener la vie qu’elle avait toujours menée, folle et insouciante. C’était trop difficile pour elle, bien trop, d’imaginer ne serait-ce qu’un second devoir être différente, après tout ce temps passé à essayer de se construire. Elle, la fille pleine de vie qui n’a peur de rien, allait désormais se retrouver dépendante. Dépendante de son cœur fatigué, dépendante des personnes qui voudraient bien l’aider, non, elle était incapable de l’encaisser, Peyton. Pourtant, elle avait bien dû se rendre à un examen de santé, aujourd’hui, elle y était obligée. Alors elle y avait consenti, même si elle détestait cela. Elle y était venue seule, bien évidemment, puisqu’elle cachait à tous ses proches qu’elle était malade, puisqu’ils l’ignoraient tous. Elle était venue seule et en transports en commun, ce qui l’avait pas mal fatigué, et rendue folle par la même occasion. Elle qui, auparavant, arpentait le monde, Londes, Berlin, Las Vegas, se retrouvait désormais fatiguée après avoir prit le bus. Un tout petit effort qui deviendrait certainement insurmontable. N’étant pas réellement ponctuelle, elle était arrivée juste à temps pour sa consultation et elle n’avait pas vraiment eu le temps de se poser, alors avant de repartir en direction du bus, elle voulait s’asseoir sur le banc juste à l’extérieur du bâtiment. Mais alors qu’elle s’en approchait, Peyton remarqua une jeune femme, visiblement plus que bouleversée. Et, vu l’endroit devant lequel elle se trouvait, la jolie brune imaginait sans mal quels genres de raisons pouvaient bien la mettre dans un tel état. Elle alla alors s’asseoir à son tour à ses côtés, demandant d’une douce voix. Hey… Est-ce que ça va aller… ? Drôle de question, quand elle-même n’était pas au mieux de sa forme.


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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Jeu 23 Aoû - 17:27


Peyton & Jihane.
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Ta tournée en rond. Refusée ce moment encore et encore. Ne pouvant pas affronter un tel suspens. C’est de ta vie qu’on parle et tu ne veux pas savoir. Tu ne veux pas faire face à ce qui pourrait changer ta petite vie, certes pas parfaite, comme ça, sans même que tu es ton mot à dire. Juste un ou deux gênes qui pourrait pourrir ta vie, encore et toujours le même refrain. Ça va te poursuivre, te hanter jusqu’à la fin ? La boule au ventre, le cœur dépendant à tes pensées. Tu n’es pas bien, tu la sens cette pression qui grimpe sans que tu ne puisses dire non, cesser cet affront. Tu ne peux rien faire. Tu peux stresser, penser à nouveau à tes démons du passé, penser à elle. Mais t’y pense tout le temps, tu parles avec elle à longueur de temps. T’as besoin d’elle d’imaginer ce qu’el te dirait sur ta vie, tes choix ou même ceux t’ayant fait du mal. Tu le fais, car sans maman t’as l’impression de n’être rien. Une tante, un père et des amies ça n’aide pas toujours. T’aurais besoin d’une main pour t’amener à entrer dans cet endroit. Besoin d’un coup de pousse. T’aurais voulu prévenir celle qui te rappelle le parcourt de ta mère, sans la mort, sans un âge passé : Lisa. T’as pas osé en Russie le faire, t’as pas osée, mais dieu que tu es une idiote. Tes nerfs en pelote, tu finis par craquer, la nouvelle technologie qui vol dans les airs pour faire une grosse chute, sans doute fatale à sa vie, sur le trottoir. Tu ne devrais pas tant stresser, pas tant t’imaginer le pire, mais t’arrive pas à imaginer que tout sera parfait, peut être que tu es juste une sale mioche qui se fait un film à elle-même jusqu’à se bloquer dans sa respiration, à complétement perdre la phase, à oublier les principes de base pour continuer à vivre. C’est ainsi. Tu l’entends cette petite voix, tu l’as sentie ce petit poids plume se déposer à tes côtés, n’enlevant en rien ce mal être qui vient se blottir à ton âme. Les larmes aux yeux, tu fronces le nez, tu n’oses pas la regarder cette brune, tu reprends de l’air et tu grimes comme pour capturer tes larmes. T’y arrives, tu tournes ta tête dans un élan de courage. « Euh … » Tu essayes de parler et tu hausses les épaules à t’en faire perdre la face, les larmes veulent te nuire en coulant, mais tu tiens bon et tu dégaines un sourire sorti d’un chapeau de magicien. « Ça ira … » Qui y croit, surtout pas toi, mais elle y parviendra peut être à y croire. « merci. » tu ne prends pas le temps de poser vraiment tes pupilles sur la jeune femme, de peur de craquer et de la dévisager sans le vouloir.

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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Dim 26 Aoû - 14:56

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Elle était assise à côté de cette jeune femme, et elle avait l’air tellement malheureuse, perdue, et bouleversée, que Peyton parvenait à sentir cette douleur au fond d’elle-même. Peut-être que la douleur communicative existait bel et bien. Elle n’en savait rien, mais ce qu’elle savait, en revanche, c’était qu’elle parvenait à lui faire oublier son propre malheur. Et dans une situation comme celle-ci, elle ne savait pas vraiment comment agir, ni comment l’aborder. Alors elle se contentait d’être elle-même, Peyton elle se contentait de faire de son mieux, d’être elle-même, tout simplement. Elle espérait ne pas être trop maladroite, mais elle ne pouvait pas rester de marbre et tourner les talons. C’était simplement impossible. Elle devait certainement traverser une épreuve aussi difficile qu’elle et, même si elle cachait sa maladie à tous le monde, une main tendue quand elle en aurait besoin ne sera pas de refus. Alors elle tendait la sienne à cette jolie blonde, cette jolie blonde qui était jeune, aussi jeune qu’elle. Et, cela rendait la situation encore plus douloureuse à voir parce que l’une comme l’autre, elles avaient leurs vies devant elles. Des vies visiblement gâchées. Et l’inconnue tentait de camoufler son mal-être derrière un sourire, un sourire tout sauf sincère. Et, devant Peyton, qui elle aussi s’évertuait à cacher sa maladie à ses proches et au reste du monde, cela n’était pas crédible une seule seconde. Pourtant, elle était certainement la personne la plus apte pour pouvoir la comprendre puisqu’elle avait la même manière de gérer cette situation. Alors après quelques instants, elle se décida finalement à reprendre la parole. De rien. Elle prit finalement une grande inspiration, restant silencieuse pendant plusieurs secondes. Et puis elle regarda de nouveau la belle blonde, avant de lui dire d’une voix à la fois douce et résigné. Je crois qu’on vit toute les deux quelque chose de pas facile alors.. Si vous avez besoin de parler, même quelques minutes, je compte rester un petit peu ici. Sous-entendu, elle était là pour l’écouter. Et puisque sa journée était perdue en venant à l’hôpital, autant en profiter pour vider son sac et pourquoi pas, aidé quelqu’un qui traversait une épreuve similaire à la sienne.


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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Mar 11 Sep - 20:00


Peyton & Jihane.
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Quoi penser ? Quoi faire ? Tu ne sais plus trop ce qui doit se passer après ton arrivée devant cet établissement. Sans doute te faufiler à l’intérieur, donner la raison de ta présence. Une prise de sang, juste une prise de sang qui pourrait pourtant changer tant de chose dans ta vie. Trop à ton goût. Mais t’es pas prête, loin de l’être. T’aurais besoin de ta mère pour déposer ses mains dans les tiennes, te dire que tout ira bien, peu importe si tu n’y crois pas, qu’elle se doute que ce n’est pas possible ou autre, juste besoin de l’avoir là. Quand tu te dis que ce putain de cancer a pris la vie de trop de femme ou jeune fille, tu ne sais pas si tu peux finir par être compté parmi elle. Non. Une jeune femme qui se pose à tes côtés. T’es pas trop concentrée sur la jeune femme. Tu fuis ses opales comme le feu, t’as pas envie de craquer plus que tu n’s déjà en train de le faire. Tu pinces tes lippes, soufflant et l’entendant. Écoutant cette voix si douce et peut être rassurante, mais t’es pas convaincu. Tu n’es sûre de rien finalement. Tu joues de tes doigts sur tes cuisses et tu essayes de calmer ton myocarde. T’aimerais avoir une mère, t’aimerais avoir ce que beaucoup ont eu. Non pas tous, ça tu le sais bien. Mais de suite tu te fiches des autres, tu l’as revoit ta mère quittant encore son corps, tu n’étais qu’une jeune fille et tu ne parviendras jamais à oublier ça. Alors, tu le sais ta famille c’est ton cœur dans le fond. Tu ne peux pas vivre sans eux et pourtant tu te bloques, t’as pas envie de devenir un poids pour eux, une prochaine perte à affronter. Il te faudrait clairement India, elle serait sans doute celle parvenant à trouver les mots. Le même combat, la même chose qui fait qu’elle est devenue importante à travers des mots échangés sur un blog, puis en Russie, vous avez vécu une belle aventure, une trop belle. Le cœur battant, les mots de la jeune femme qui vont son ancrage dans ton être. Elle te touche, sans peut être même le savoir. C’est ça que tu veux, quelqu’un, une femme pour parler. Mais est-elle la bonne ? T’en sais rien. Tu sais juste que là tu n’as pas le choix, mais dans le fond tu le sais que tu repartiras de l’endroit sans même avoir dit bonjour à l’accueil. Du moins c’est comme ça que tu vois les choses. «  Vous êtes ? …  » ta bouche. Tu te dis que tu ne sais pas comment parler de suite, pourtant t’es une petite poupée plutôt bien bavarde et avenante, mais la maladie et compagnie tu ne sais pas comment gérer ça. Déjà un simple rhume c’est limite si ça ne te fait pas flipper. Tu souris à la jeune femme déposant tes yeux dans les siens, des yeux qui te touche, tu offres un sourire alors que tes yeux sont encore humide, que tu les as laissé rougir de tout ce mal qui est dans ton être. «  Jihane.  » tu te présentes, la seule chose qui te paraît logique dans tout ce bordel.

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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Mer 19 Sep - 11:47

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Assise sur ce banc, elle réalise que ce n’est peut-être pas une bonne chose d’entamer une discussion avec cette fille, elle semble si bouleversée, et Peyton, elle, elle est incapable de réaliser qu’elle est malade. Comment peut-elle la rassurer si elle-même vit un véritable enfer. Dans d’autres circonstances, si elle avait croisé quelqu’un qu’elle connait ici, c’est la fuite, qu’elle aurait pris depuis longtemps. Pourtant, c’est différent, avec cette jolie blonde. Elle est touchée par sa détresse et, d’une certaine façon, peut-être très particulière, elle se sent connectée à elle. Elle se reconnait, lorsqu’elle la regarde. Elle se reconnait lorsque, quelques semaines plus tôt, son insuffisance cardiaque a été diagnostiquée. Et, elle était seule, à cet instant. Elle était seule à l’autre bout du monde. Elle l’avait choisi, certes, mais une partie d’elle n’a pas envie que quelqu’un vive la même chose qu’elle. Surtout que cette jeune femme est toute aussi jeune qu’elle, peut-être même plus encore, et elle est ici toute seule. Alors si elle peut lui apporter ne serait-ce qu’un petit peu de soutien, elle le fera, parce que plus que n’importe qui, elle sait ce que c’est. Elle est passée par là. Et, d’une certaine façon, elle passe encore par-là, puisqu’elle affronte toutes les étapes de sa maladie seule. Mais avec une histoire familiale si compliquée que la sienne, a-t-elle vraiment d’autres choix ? Peut-elle vraiment faire autrement ? Elle est bien convaincue que non, non elle ne peut pas. Elle doit prendre sur elle, c’est une grande fille désormais, et cette maladie qui ronge son petit cœur est la sienne. Elle doit s’en occuper seule. Même si elle est forcée de constater que c’est de plus en plus difficile. Alors elle acquiesce, très légèrement, en entendant ses paroles. Et puis, finalement, elle reprend. Moi c’est Peyton. Elle se présente à son tour, c’est déjà un pas énorme qu’elles ont fait l’une vers l’autre, dans de telles circonstances. Elle esquisse un sourire, faiblard, elle n’est pas au mieux de sa forme elle non plus. Pour autant, elle ne veut pas que Jihane s’apitoie sur son sort, après tout, c’est elle qui va mal aujourd’hui. C’est elle qui pleure, devant cet hôpital. Elle semble terrifiée et c’est une scène si difficile à regarder, que Peyton espère pouvoir trouver les mots pour l’aider. Je peux faire quelque chose pour vous… ? Peut-être qu’il y a quelque chose, quelque chose qui peut l’aider à aller mieux. Tout du moins, à ne pas s’écrouler. En réalité, elle n’ose pas lui demander ce qui lui arrive réellement. Elle n’ose pas lui poser la question, la question fatale. Elle ne veut pas violer son intimité, la brusquer, parce qu’encore une fois, elle-même en souffre tellement qu’elle ne pourrait le supporter à sa place.


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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Dim 7 Oct - 19:17


Peyton & Jihane.
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Parfois tu penses que le monde est emplie de mauvaise personne, qui se fiche des autres, qui laisse faire les mauvaises personnes. Mais tu as parfois de bonne surprise comme là, alors que tu ressembles juste à une pleureuse, les yeux un peu rougis, cette jeune femme est venue aider. Venue se poser prés de toi, cherchant à savoir ce qui se tramer dans ta jolie cervelle, mais, toi tu sauras-tu en parler ? T’en sais rien. Tu n’as pas envie de parler, mais une compagnie est toujours une bonne chose. Tu as envie de savoir pourquoi elle s’est arrêtée, pourquoi, toujours chercher à savoir le pourquoi du comment d’un comportement ? C’est bête. Faut pas toujours chercher midi à quatorze heure, faut parfois laisser faire les choses et ne plus se prendre la tête. Un prénom sur toi et un prénom pour elle. Peyton. Tu offres un sourire à la jeune femme sans même réellement t’en rendre compte. Jiji tu es juste perdue et à mal, mal de savoir que tu pourrais souffrir du même mal que ta mère, souffrir alors que tu ne voudrais plus faire subir ça à ta famille, ne pas revoir ton père sombrer, voir ta tante chercher à le relever à bout de force. Le décès de a mère vous a tous mis à mal, beaucoup trop, peut être que c’est partout pareil, parfois les familles sont plus forte, parfois. Tu n’en sais rien, tu n’as pas pour habitude de parler e ça avec les autres. Non. Tu ne veux pas le faire. La peur de beaucoup trop de chose te terrasse. Cet endroit te rappel bien trop que les autres peuvent partir, que ceux que tu aimes peuvent s’évanouir dans le passé, dans tes souvenirs et ne plus jamais te laisser une chance de les voir, de les serrer contre toi. Ta mère te manque, c’est indéniable, tu essayes vraiment de combler ce manque, mais c’est impossible. Elle peut faire quoi pour toi Peyton ? La question qui vient d’être lancée, une interrogation, une demande qui mérite réflexion. «   Me …  » Tu souris et tu tentes surtout de cesser les pleurs. «   Me mettre un coup pied aux fesses …  » Rien de plus. Et tu le fixes cet hôpital, objet de l’’horreur, lieu lugubre à ton gout. Comment on fait pour ne pas paniquer ? Comment ils font tous pour y aller ? Tu les vois ces personnes qui pleurs parfois en sortant, d’autre qui sont heureux. C’est l’endroit le plus chimérique au monde. Comment un lieu peut donner du bonheur et du malheur à la fois ? Tu n’arrives pas à tout concevoir, alors tu le fixes et tu déposes ton regard éprise de remord vers la jeune femme. «   Désolée …  » tu ne sais pas pourquoi elle est là, elle n’a pas l’air malade, pas l’air triste ou même heureuse, t’en sais rien en vrai, alors peut être qu’elle a juste brisé son chemin pour toi, Jihane qui pleurs sans même savoir si elles est d’ores et déjà condamnée.

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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Dim 14 Oct - 14:17

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La mort. Quelque chose qu’elle ne connait déjà que trop bien, Peyton. Sa mère est décédée lorsqu’elle n’était qu’une toute petite fille. Elle s’est envolée, laissant cette petite tête brune orpheline, la laissant affronter le monde, sans une mère pour la guider. Mais elle a eu cette chance, celle d’avoir une grande sœur qui a pris le rôle de mère à ses yeux. Elle qui a été sa seule et unique image maternelle. Celle qui l’a toujours protégé, conseillé, écouté, celle qui a tout fait pour qu’elle soit heureuse et qu’elle ne manque de rien. Alors grâce à elle, elle a pu se construire, Peyton. Elle a pu devenir une jeune fille, d’abord. Une jeune fille pleine de vie, légère, se satisfaisant toujours de tout. Mais la mort, elle ne s’est pas éloignée pour autant. Elle est revenue frapper à la porte, à cette même porte, une deuxième fois. C’est son frère qu’elle a emporté. Son frère malade qui, d’aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, avait toujours lutté pour vivre. Une lutte sans merci qui ne l’a pas épargné. Mais cette fois, sa famille a eu beaucoup de mal à s’en remettre. Alors comment pourrait-elle aujourd’hui expliquer à ceux qu’il lui reste, qu’elle aussi, elle est souffrante. Qu’elle a cette foutue maladie de cœur, qu’elle ne sera plus jamais la même.  Elle ne veut pas les faire souffrir, les inquiéter, elle ne veut pas être considérée comme une petite chose faible et fragile. Alors, mieux que personne, elle peut comprendre Jihane. Sa peur, ses angoisses, ses raisons. Au fond, elle l’ignore encore, Peyton, mais elles ont énormément en commun toutes les deux. La perte d’une mère, une famille brisée, la peur de la maladie. Elles ont les mêmes blessures. Des blessures bien difficiles à soigner. J’en conclue que… Vous n’êtes pas encore entrée ? Demande-t-elle en regardant à son tour l’hôpital. Elle aussi, elle a mis des semaines et des semaines pour oser enfin y mettre les pieds. Et c’est l’urgence qui l’y a poussé. Elle esquisse simplement un petit sourire lorsque Jihane s’excuse, elle n’a pas à le faire et ce sourire veut dire que ce n’est rien. Elle attend patiemment sa réponse, elle sait à quel point parler est difficile, elle ne le fait d’ailleurs jamais elle-même, alors Peyton est prête à lui laisser le temps qu’il faut.


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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Ven 26 Oct - 15:26


Peyton & Jihane.
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Ce qu’on peut faire pour toi ? Te donner un bon coup au cul, que tu le bouge jusqu’à l’intérieur, que tu te poses dans un siège attendant sagement de pouvoir avoir cette prise de sang, avoir le résulte positive ou négative. Mais c’est comme demander à ce qu’on te donne ta date de péremption, de mort, qui a envie de savoir quad sa fin va-t-elle sonner ? Pas toi. Non, puis si seulement c’était ça, mais c’était plus grand que ça. Tes opales qui croisent celles de cette jeune femme s’étant attardé sur toi, ton cas. Un drôle de cas. Personne ne reste là à observe maladivement ce genre d’endroit sauf une personne dérangée. C’est peut être bien ce que tu es dans le fond. Trop dans la crainte, la peur de tout perdre. Comme si tu avais déposé ton âme et ta vie sur une table de blackjack et que tu attendais le mot de fin : victoire ou défaite. Pas grande possibilité à vrai dire, ô que non. Tu n’as pas grande chance de t’en sortir, de sortir vivante et surtout indemne de cette situation plus qu’angoissante pour toi. Tu baisses la tête princesse, car t’es pas fière qu’elle est conclue exactement ce qui est pourtant logique. Ton petit cul qui n’a pas encore su franchir la barrière, cette barrière qui est là pour te protéger, te maintenir droite alors que tu faiblis. Tu perds pieds. Beaucoup trop. « C’est ça. » Tu dis ça sans aucun relief, pas de peine, pas de peur, rien. T’es déçue d’entendre de toi-même que tu es incapable, tu te pensais capable de tout. Prête à courir tous les risques dans une voiture lancée à pleine vitesse ou encore combattre d’autre véhicule tapant parfois fort pour essayer de te virer de la course, mais tu maintiens le cap, tu luttes, alors que là tu rends les armes sans même avoir combattu un minimum. Ouai, tu es donc une lâche pour le coup, bien plus que tu n’aurais voulu l’admettre. « Je dois vous paraître ridicule … » tu pinces tes lèvres, relevant ta tête vers elle évitant soigneusement ses opales. Tu fixes l’endroit, le moral au pied, les yeux prêts à refuser le combat, à laisser une rivière de larme s’écouler, mais tu restes forte. Commençant à t’excuser dans ta tête pour tout ça, pour ne pas être capable d’affronter, d’être aussi forte que celle qui t’a donné la vie. De pas être capable de faire les choses qu’elle avait fait, même si elle-même avait perdu son combat contre la maladie. Les pieds qui gigotent, cette forme de force, tes jambes se balancent te donnant du courage, un petit peu, pour t’aider à ne pas craquer, à ne pas flancher, alors que tu es déjà dans les abîmes de tes peurs. « Comment on fait pour y entrer … comment ils font ? » Tu regards droit devant toi, les portes de l’hôpital qui s’ouvrent, laissant entrer des personnes avec des émotions parfois illisible sur leur visage, absente. Parfois le contraire, le sourire aux lèvres, les cadeaux pleins les mains, tu les vois ceux venant fêter la naissance des autres petits humains qui prendront peut être un jour ta place et qui seront probablement plus fort que toi.


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Message Sujet: Re: face the fear of dying | jihon   face the fear of dying | jihon Empty Lun 29 Oct - 12:25

mad world

All around me are familiar faces, worn out places, worn out faces. Bright and early for the daily races, going nowhere, going nowhere. Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head I wanna drown my sorrow, no tomorrow.
 


Elle est passée par là, oh oui, elle y est passée. Elle aussi, elle a traîné des pieds pour s’y rendre, la première fois et toutes les autres. Elle aussi, elle ne pouvait pas s’y résoudre. Mais elle, elle n’a pas eu le choix. Elle n’a pas eu le choix, Peyton, parce qu’un jour cette foutue insuffisance cardiaque a eu raison d’elle, parce qu’un jour elle s’est retrouvée au sol dans l’incapacité de se relever, parce qu’elle a dû les faire, ces horribles examens. Et chaque fois, chaque fois qu’elle doit s’y rendre de nouveau, c’est le même cauchemar. Elle ne veut pas réaliser, elle ne peut pas réaliser, parce que si elle doit admettre qu’elle est bien malade, elle ne pourra plus jamais avancer. Mais elle ne peut pas nier l’évidence. Ce n’est pas une chose qui lui est arrivée une fois, une seule, et qui ne se reproduira plus jamais. Non, c’est bien un handicap avec lequel elle devra vivre le restant de ces jours. Un handicap qu’elle sent au quotidien. Et la vérité c’est que ne pas en parler ne l’effacera pas pour autant. Et Peyton ignore quel est le problème de Jihane, mais non, elle ne lui parait pas ridicule. Pas du tout… Moi non plus, je ne voulais pas y aller… Ses yeux se portent de nouveau sur cet endroit, sur cet hôpital qu’elle voit déjà bien trop souvent. C’est peut-être le lieu dans lequel elle se rend le plus depuis ces dernières semaines. Mais à la question suivante de sa nouvelle amie, elle ne sait que répondre. Comment on fait pour y entrer ? Elle-même n’a pas eu le choix. Alors elle ne peut pas lui expliquer qu’il faut attendre d’être trop mal en point pour s’y rendre, elle ne peut pas lui conseiller de faire comme elle. Elle ne peut pas lui conseiller de mettre sa santé encore plus en danger qu’elle ne l’est déjà. Je pense que… Qu’à un moment il faut réaliser qu’on a pas le choix… Elle l’a réalisé peut-être trop tard, et qu’à moitié. Mais c’est bien la réalité. Parfois, attendre empire les choses, parfois, ne pas faire attention ne fait qu’accentuer la gravité des choses. Comme dans son cas à elle. Ces médecins ne cessent de lui dire de se ménager, de faire attention, et c’est tout ce qu’elle refuse de faire.   Vous devriez entrez, vous aussi… Attendre comme ça… Ça va vous bouffer… Elle semble tellement mal, tellement vulnérable, c’est vraiment difficile à voir.


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