M / NON DÉFINI (au choix).

identité complète / t'as un nom de famille qui passe partout. on ne te connait, on ne te connait pas. tu t'en fous. t'as un nom qu'on entend souvent. tu l'portes parce que t'as pas vraiment l'choix. tu pourrais en changer que tu le ferais sans hésiter. t'aimes pas ta famille ou alors c'est ta famille qui ne t'aime pas. t'es pas comme eux, t'es différent et ça, ça pèse sur tes épaules. heureusement que t'aimes bien ton prénom, mélange d'un type crooner comme pas d'eux, et du type timide du fond de la classe. ça t'va bien finalement. et puis, t'as surtout fait en sorte que ça te colle à la peau. qu'on t'prenne pour un ange alors qu't'en es pas vraiment la copie conforme. tranche d'âge /  entre trente-deux et trente-sept ans. t'as passé la trentaine. ça t'as rendu un peu plus con, un peu plus aigri. t'aimes pas passer les dizaines, comme si tu te rapprochais un peu plus de la tombe. c'est con, t'as encore du temps. quoi que, vu le métier que tu exerces, on ne sait jamais. statut civil / t'es célibataire et pourtant, il y a cette relation compliquée que tu aimes entretenir avec une sacrée dose de doute. plus t'essayes de t'éloigner d'elle, plus te ressens ce manque cruel de sa présence, de sa chaleur, de sa peau, de son odeur. et puis, le pire, c'est quand tu vois un autre s'approcher. t'as peur qu'elle te file entre les doigts mais t'as également tellement peur de t'accrocher définitivement à elle. parce que c'est tellement pas toi, tellement pas celui que tu prétends être depuis des années. indécision, lutte avec toi-même. un jour c'est oui, l'autre c'est non. même toi t'es paumé. études ou métier / t'es flic. comme ton paternel. les forces de l'ordre, cette pseudo puissance que tu opères sur les gens. t'es fier de te trimbaler avec ton uniforme. t'aimes bien patrouiller dans les rues. t'aimes ton métier et tu le fais méticuleusement. c'est pas facile tous les jours, on ne va pas se mentir. et puis, toi, t'es un flic bien. tu fais l'idiot, tu uses de ton statut mais au fond, t'es pas du genre à commettre des bavures, tu prônes la justice et tu fais en sorte de rester dans le droit chemin. t'es peut-être un peu borderline des fois mais t'es comme ça. toujours à jouer sur les mots, flirter avec les limites de ta fonction. ça te fait vibrer, tu ne vivrais que pour ça que ce ne serait pas étonnant.  groupe conseillé / ace of diamonds (ou ace of spades). avatar souhaité / luke mitchell, luke grimes, matthew daddario, richard madden, ben barnes, oscar isaac, brett dalton, etc etc.

maxine barnes / y a six ans, le chef a débarqué dans ton bureau. y avait la fille avec lui, un carton dans ses petits bras. tu feras équipe avec elle à partir de ce jour-là. faire équipe avec une nana, c'était hors de question. alors t'as été dur avec elle, tu ne l'as pas épargné. mais c'est qu'elle était tenace la jolie brune. elle a pas lâché l'affaire, elle a redoublé d'effort et puis, elle a ce caractère, ce tempérament qui peut rivaliser avec le tien. vos débuts, c'était froid, c'était tendu, c'était pas une équipe mais deux entités bien distinctes. jusqu'au jour où elle t'a collé contre le mur de votre bureau, son flingue sur ta tempe. t'avais sorti la remarque de trop et t'as su qu'il fallait que t'arrêtes de jouer avec elle. t'as lu dans ses yeux qu'elle serait capable d'appuyer sur la détente et ainsi décorer votre espace de ta cervelle. elle est douce la barnes, elle est calme la barnes. mais faut pas trop la pousser à bout. t'as bien compris le message. alors ton regard, il a commencé à changer, lentement. t'as arrêté de la voir comme la petite nouvelle incapable de mettre sa sensibilité de côté. t'as commencé à voir qui elle était vraiment. t'as commencé à t'intéresser à elle, à qui elle est vraiment. votre duo, il a pris une toute autre dimension à partir de ce jour là. vous n'êtes jamais d'accord, ça ne change pas et ça ne changera probablement jamais. mais vous vous protégez l'un et l'autre à présent. c'est plus du chacun pour sa gueule et advienne que pourra. tu t'es habitué à sa présence, elle te rend meilleur, tu la rends plus forte. et puis, il y a deux ans, votre relation a évolué sur un autre plan, encore. un soirée dans un bar, à deux pas du commissariat. une grosse prise, une mission dont vous étiez fiers. un verre avec plusieurs collègues. et puis, vous deux, dans les toilettes du bar, au fond de la pièce, à droite. comme une évidence. un instant volé, pas vraiment des plus hygiéniques, mais c'était ce besoin, cette envie incontrôlable. après ça, il y a eu les fois chez elle, les fois chez toi. vous avez lentement sombré dans la machine infernale des parties de jambes en l'air. jusqu'à ce que les sentiments s'en mêlent. ou du moins l'illusion de vouloir plus encore. de l'exclusivité par exemple. trop simple. la brune, elle veut mettre de la distance entre vous et toi, comme l'abruti que tu es, tu lui as balancé que tu l'aimais. comme un cri d'espoir pour ne pas la perdre. elle n'a pas répondu. tu crois en être amoureux mais t'es pas totalement certain. et puis, quand elle sourit, tu perds pieds. tu ne sais pas vraiment ce qui t'arrive, tu ne sais pas vraiment si ce n'est qu'une passade ou si ce sentiment étrange va s'installer pour de bon. alors elle a raison, ta coéquipière, faudrait vous éloigner. distance, doutes, manque, envie. y a plus rien qui va, y a tout qui fout le camp. mais, en même temps, y a jamais rien eu de certain, de concret. à part vos coucheries et votre complicité. maxine, elle te glisse entre les doigts. maxine, elle s'éloigne un peu plus chaque jour, tu le sais, tu le sens. et maintenant, qu'est-ce que tu vas faire, hein ?