la mécanique du coeur. (kaz)

identité complète / reliquats d’une vie dépareillée qui a cessé d’être considérée, le paradise qui semble être à portée de main sur la gueule d’ange juvénile quand ne subsiste que le démon grignotant l’âme d’une sombre avarice. kasabian relève ses opales céruléennes quand tonne son patronyme, aussi sûrement que le tonnerre tombe. aujourd’hui pourtant ne demeure qu’un kaz ayant préféré scarifier les restes putréfiés de son passé pour une renaissance originelle toute en beauté. l’idée initiale a été avortée pour que l’âme continue de sombrer dans les tréfonds d’un enfer de stupre et de luxure alléchant pour le loup affamé. lieu de naissance et origines / les ruelles sombres perdues dans les puanteurs des vices de l’humanité d’une new-york city dépravée. c’est là qu’il est né, et c’est là qu’il a passé la plus grosse partie de sa vie. concernant les origines, elles sont incertaines. les effluves océanes qui entourent kaz semblent apporter des relents de pays éloignés et nordiques, comme le témoigne également la chevelure solaire de sa – presque – jumelle. maman et papa n’en savent rien, ne sont que des prolos stagnant dans une petite vie sans intérêt et s’attirant les foudres de leur aîné. les gamins pourraient bien être tous adoptés et n’avoir aucune origine réellement établie que ça ne l’étonnerait qu’à moitié. études ou métier / flic. sur le papier, c’était tellement louable. mettre son corps, son esprit et son âme dantesque au service de l’état pour redresser une société brinquebalante et en berne. il voulait se transformer en chevalier sur son destrier à la robe d’albâtre pour pourfendre le crime de son épée de damoclès. et pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit. si la plus grosse de sa famille l’écoeure, il amasse pourtant chaque mois un petit pactole qu’il leur envoie. il leur doit tout, même si le « tout » est si mince qu’il en devient risible. alors il s’est laissé happer par la dure réalité, kaz, et il a vendu son âme au diable. garde du corps pour une gamine de la mara salvatrucha, il ne pourtant pourtant pas les initiales de la MS-13 ni les cornes qui en sont le symbole ; il ne faudrait pas griller sa couverture et dévoiler au monde entier son rôle de flic véreux. orientation sexuelle / il aime façonner les femmes entre ses mains, caresser leurs courbes sensuelles du bout des doigts ou du bout des lèvres. il s’improvise sculpteur de déités quand il taille dans le marbre de leur cœur pour s’y faire une place de choix, don juan sur lequel on cracherait si aisément. il ne joue pourtant pas avec les femmes, préfère des étreintes rares et satisfaisantes plutôt que d’additionner des draps froissés et trempés. statut civil / il a le célibat tatoué au creux du palpitant. c’est pas qu’il veut pas, kaz, c’est qu’il y arrive pas. il a déjà du mal à compartimenter sa vie entre son boulot – le vrai – et la mafia qui le pousse toujours plus dans les tripes de satan… alors devoir le partager à quelqu’un ou devoir le cacher à une personne de plus… c’est compliqué. pi, scénario ou prélien / inventé.