supermarket flowers ❁ Emy

(heart & soul) / Vous faites de vous qui vous voulez, mais se sont vos proches qui vous aident à vous construire. La famille, tel le noyau et sa chaire ou une pyramide et ces fondations. Il y a le sang et le cœur. Les parents et les amis. Un tout dans une entité de complexité qui forme un être. Un être unique. Chez les Hamilton, tu as toujours étais le centre, le noyau ou bien le haut de la pyramide. Le papillon qui se développe au centre d’un cocon. Solide, aimant, éternel. Loyauté, amour et solidarité et où le travail payeras toujours. Des valeurs que vous ont transmises vos parents. Tu les as toujours vues travailler dur et pourtant jamais ils n’ont manquaient les étapes importantes de vos vies respectives. Tes parents ou cette fondation solide. Parfois, tu te dis que leur plus belle réussite ce n’est pas leur entreprise, mais leurs enfants. Alexis, Christopher, Tommy… Et toi. La petite fleur qui n’a jamais manqué de rien si ce n’est d’un peu de liberté et de respiration. Toujours protégée par tes frères. Si une chose est certaine, c’est qu’au grand jamais tu te retrouveras seule un jour. Tous les tremblements de terre, image de vos désaccords à répétition et de vos caractères de cochon ne viendront jamais se mettre en travers du besoin d’être ensemble. Ta force, c’est ta famille et ton essence, tes amis. À défaut d’avoir eu une sœur, tu avais une amie. L’une des meilleures. Nika et Emeraude l’évidence de vos deux petites têtes brunes. Là où il y avait l’une, il y avait souvent l’autre. Puis Tehani la grande sœur, la meilleure amie d’Alexis. On te dit bien trop souvent que tu vies dans un conte de fées, mais pour toi Alexis et Tehani, c’était la destinée. Mais la vie à mis Rose sur le chemin de ton frère. Une amie, une nouvelle évidence mais la vie y a mis son grain de sel te laissant au milieu d’un combat qui n’est même pas le tiens. Pourtant, tu comprends, tu comprends ton amie. Tu la soutiens même si cela revient à ébranler les valeurs de ta famille. Même si cela revient à mentir à ton frère et à secouer ton petit monde. Princesse Emeraude semble loin. Enfoncée dans le sable mouvant de la vie. (eyes & tears) / La vie est belle, mais il y a toujours une part inévitable de souffrance ou même d’incompréhension. Rien n’est jamais aussi simple que l’on aimerait le prétendre. Rien ne coule tel un long fleuve tranquille. L’expression est là pour ne donner qu’espoir que demain ne pourras être que meilleur qu’aujourd’hui. Alors que le bonheur réside dans les petites choses. La douleur, elle n’en est que plus grande. De la perte de ta petite boucle d’oreille coquillages quand tu avais cinq ans à celle de ton grand-père il n’y a encore que tout récemment. On t’a toujours reproché d’être un peu trop dramatique, mais la vie réside dans la beauté de la tragédie. Surement que la douleur t’assaille violemment, car on t’a bien trop souvent préservé en te clamant que la vie est belle et que la tienne seras parfaite. Oui, elle est belle, mais parfois elle blesse à coup-de-poing dans le cœur. La vie vous prends bien trop souvent au dépourvue, mais tu as appris à prendre les surprises du destin comme elles viennent. (lips & loves) / Tu te souviens de ton premier émoi en maternelle et du premier baisé timide. Tu te souviens de ta première passion lors d’un stupide, action ou vérité en camp de vacances. Tu te souviens être tombé plus de fois qu’il n’en faut. Toujours à la recherche d’un idéal. Pensant l’avoir trouvé pour finir par être blessé. Recherche continuelle de l’essence de l’amour. T’es une amoureuse de l’amour et c’est ta passion qui te perdra. Tu te souviens de ce garçon si mystérieux du collège qui tombas pour une autre que toi, tu te souviens que lui aussi se brûlas les ailes. Tu te souviens de ta première fois aussi cliché que de consommer ta virginité à la soirée du bal de promo. Tu te souviens d’avoir craqué et d’avoir toujours fini par te briser. Tu te souviens des histoires écourtées par tes frères et celle vécue dans le secret et l’illusion que c’était la bonne. Tu te souviens de tous les mots d’amour reçus, entendue… Puis, tu te souviens de lui. Le fameux garçon du collège que le destin avait décidé de mettre de nouveau sur ta route. Mahe. Le cœur de pierre ou la carapace aussi dure que l’asphalte sur lequel son art s’exprime. L’étrangeté de la rencontre. La Belle et la Bête à défaut que cela n’avait encore rien d’un conte de fées. Tu l’as crue un instant avant que tes lèvres sur les siennes fassent effondrer l’illusion que, vous aviez construit quelques choses de spécial, au gré de rencontres nocturnes que tu provoquais. Nouvelle désillusion de la fleur au cœur fragile que tu étais. Douce culpabilité d’avoir tout gâché par toi-même et un besoin presque vital de recoller les morceaux. Une nécessité. (hands & toutch) / Un besoin non-éphémère. Touchée délicat et une vision de quelque chose qui t’appartient. Construction et accomplissement d’une jeune vie avec ce besoin constant de prouver que tu peux t’en sortir seul. À demi-mensonge, une demi-vérité. La fierté de ne pas appeler au secours les tiens qui finiraient par te dire que tu n’avais pas besoin de tout cela. Ta galerie d’art, c’était ton bébé et tu assumais la responsabilité qu’on les attaquer en plein cœur. Erreur monstre de ta part, mais la facilité que ton nom de famille pourrait apporter pour réparer les dégâts, tu n’en voulais pas. Prouver que tu pouvais tout régler par toi-même représenté tout pour toi. Le destin avait décidé d’attaquer une partie de ta vie, qui balancé déjà en équilibre sur un fil qui menacé de se rompre. Toile de maître détruit et le sort qui s’acharnes quand la seule personne qui pourrait t’aider ta littéralement rejeter et s’évertue à te fuir comme la peste. Tu t’en voudrais presque de donner raison de la sorte aux personnes qui te croient incapable de te débrouiller seule, mais ta persévérance te sert de bouclier. Des épreuves, tu en as déjà surmonté et il n’y a pas de montagne infranchissable à tes yeux. Emy' la princesse rebelle et têtue qui ouvre un chapitre difficile de sa vie d’adulte. (beauty & pain) / Il y a de la beauté dans la douleur. Il y a de la douleur dans la beauté. Rien ne vient jamais seul. Toujours une contrepartie, tu ne cesses de l’apprendre plus ou moins à tes dépens à chaque jour que tu avances dans le cercle infernal de ton existence. Elle n’est pas sombre, elle n’est pas lumineuse. L’arc-en-ciel de surprise que tu saisi à bras-le-corps. L’opportunité de la vie. De ta vie. Tu prends les choses comme elles viennent au gré du vent et de la roue du destin qui tourne. Tu saisies la beauté et tu apprivoises la douleur. C’est dans cette dualité que tu t’épanouis pleinement. Dans cette lignée inconstante qu’est l’existence humaine, tu avances. Tu avances à la rencontre d’une merveille, tu plonges la tête la première à l’idée de vivre quelque chose de beau sans te souciais des conséquences ou te l’atterrissage douloureux. Tu t’enfonces dans un mensonge, un idéale, une bulle… Dans le but unique de trouver la beauté ultime. La beauté dans l’imperfection. Tu mens à tes frères sur ce beau loft empli de charme non loin de ta galerie. Tu mens sur ton lieu de vie et ce besoin de te mettre en danger au détriment de l’art. L’idéal de vivre dans l’endroit de tes rêves à la contrepartie de le partager avec lui. Lui, cet homme à qui la tête et plongé en eau trouble dans un combat qui dépasse les frontières. Lui, le torturé qui fait vriller ton âme. Lui qui reflète ton envie, mais ton incapacité à sauver tout le monde. Cosimo l’homme qui ne veut pas à l’image de tous les autres… Le damne de ta vie amoureuse.