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 I need you by my side. (Paletan)

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Message Sujet: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Mar 21 Aoû - 0:40

I need you by my side.
Paletan ♥️
Il est 20 heures, tu viens de finir ta journée. Enfin disons plutôt que tu l'as écourtée. T'as quelqu'un à aller voir ce soir, ça fait une semaine que t'as son adresse. Une semaine qu'elle est accrochée sur ton ordi comme un rappel constant que t'as toujours pas eu le courage de le retrouver. Mais cette fois-ci, t'es bien décidée à aller à sa rencontre et puis, t'as pas vraiment le temps non plus. Tu suis plus ou moins de près l'avancée de tous les pots-de-vins que les Payne déboursent pour faire sortir leur fils prodigue et plus les jours passent et plus ton inquiétude grandit. Tu ranges tes affaires et quitte ton cabinet. D'un pas décidé tu te diriges vers le bus. T'as noté l'arrêt le plus proche qui t'amènerait pas loin de chez lui. T'es un peu nerveuse. Ça fait plusieurs années que vous ne vous êtes pas revu et on ne peut pas dire que la dernière fois se soit très bien passée. Tu vas payer sale pute. C'est plus fort que toi, ce message revient sans cesse, comme si t'as mémoire l'avait gravé en lettres manuscrites dans ton cerveau. Peu importe que tu te sois remise, il arrive encore à t'atteindre et c'est ça qui t'énerve. T'aimerais ne plus rien en avoir à foutre mais il te fait peur. Et à raison. Pour l'avoir connu un minimum, tu sais de quoi il peut être capable. Ce ne sont pas des paroles en l'air. Tu soupires, te passant une main sur le visage. Main qui tremble légèrement. Putain ! C'est que tu te claquerais presque. T'es plus forte que ça. Et pour un peu, t'en louperais ton arrêt. Tu sautes, littéralement, du bus avant qu'il ne referme ses portes. « Vous êtes sûre de vouloir vous arrêtez là ? » Tu hausses un sourcil, interpellée par l'intervention du chauffeur. « Je vous demande pardon ? » Ce dernier se gratte la tête. « C'est pas un coin très sûr pour une nana dans votre genre et... » T'en manquerais presque de t'étouffer avec ta salive. J'ai déjà un père, merci. « Dans mon genre ? Je sais me défendre, et si vous vous occupiez plutôt de vos oignons ? » Tu le coupes, exaspérée. C'est pas la première fois qu'on te la sort celle-là et tu commences à en avoir plus que marre. « Bon c'est pour aujourd'hui ou pour demain qu'on bouge d'ici ? » S'impatiente un homme dans le fond du bus. « Comme vous voudrez m'dame, vous pourrez pas dire que je vous aurais pas prévenu. » Il hausse les épaules et referme ses portes avant de s'en aller. Tu lèves les yeux au ciel et tu tapes l'adresse sur ton GPS pour te repérer. Tu ne sais pas trop où tu vas mais tu ne devrais pas être trop loin de ta destination. T'avances dans les rues qui, de plus en plus, s'assombrissent mais ça ne t'effraie pas. Tu les as déjà fréquenté à une époque. Tu sens une présence mais tu ne t'inquiètes pas plus que ça, la rue ne t'appartient pas après tout. Tu détestes les GPS Iphone quand t'es à pied, ils sont d'une précision plus que médiocre ou alors c'est parce que t'as un terrible sens de l'orientation... Quoiqu'il en soit, après deux culs de sac et trois demi-tours, tu parviens à destination : un vieil immeuble qui aurait bien besoin d'un bon coup de peinture mais d'un côté, il a son charme. Tu te retrouves rapidement devant sa porte, tu ranges ton téléphone et ta main se lève mais tu n'y arrives pas. T'as besoin d'un peu de temps encore. Pas que t'aies pas envie de le revoir, bien au contraire, t'as 36 000 choses à lui dire. Mais t'appréhendes vos retrouvailles, plus que tu ne le voudrais. Tu sais que tu l'as fait souffrir, cependant, à l'époque t'étais jeune, t'étais conne. T'aurais pu claquer des mains qu'on t'aurait apporté tout ce que tu voulais, heureusement que t'avais un minimum la tête sur les épaules et que t'en n'as pas profité plus que nécessaire. T'étais un peu superficielle et légèrement immature. T'étais la fille que tout le monde voulait à ses soirées, t'étais LA nana à avoir dans ses contacts. Mais c'est une période bel et bien révolue de ta vie. Tu ne regrettes pas grand chose de cette époque à part ta rencontre avec Terrance et la manière dont t'as traité Tanner. T'aurais aimé faire les choses différemment. Ce qui est fait est fait, tu ne peux pas revenir en arrière de toute façon. Alors autant te rattraper ici et maintenant. Une nouvelle fois, tu t'apprêtes à frapper...et ton bras retombe le long de ton corps. Bordel ! Ça en devient ridicule. Cette fois-ci, tu te lances sans réfléchir mais...pas de réponses. Tu poses ton oreille contre le battant mais tu n'entends pas âme qui vive. Te serais-tu trompée d'appartement ou t'as juste pas de chance ? Un peu dépitée, tu fixes sa porte et la fustige du regard comme si c'était de sa faute. Tu te passes une main sur le visage et tu te demandes ce que tu vas faire. T'as l'air fine maintenant. Partir ou rester ? Il te faut pas beaucoup de temps de réflexion pour te décider, tu te laisses glisser contre le mur en face de sa piaule et tu attends son retour. Seulement, t'es épuisée. Ça a été une longue journée alors tu commences à somnoler, c'est de plus en plus difficile de garder tes yeux ouverts. Finalement, tu t'endors et sombres dans les limbes. Et c'est reparti pour un autre de tes cauchemars. Et il est encore pire que tous les autres dont t'as rêvé jusqu'à présent. Si tu le loupes parce que tu t'es assoupie, tu t'en voudras à coup sûr. T'espères juste qu'il te reconnaîtra et qu'il sera assez sympa pour te réveiller.
electric bird.

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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Sam 1 Sep - 18:37

the children have to save themselves these days because the parents have no clue.
opale & tanner


We're not gonna be just a part of their game, we're not gonna be just the victims. They're taking our dreams and they tear them apart, 'til everyone's the same. I've got no place to go, I've got nowhere to run, they'd love to watch me fall, they think they know it all.

Il était tard. Je m’étais arrêté auprès d’un marchand indien pour lui acheter des bières bon marché au passage. J’avais passé le chemin retour en train de boire ma première bière de cette fin de soirée, tout en fumant ma clope rituelle après une énième journée merdique. L’orage commençait à gonder, le temps était couvert, la lune transparaissait à peine. J’avais pas de veste, pas de pull, juste un minable débardeur blanc à moitié tâché par la bière que je renversais en marchant. L’odeur qui émanait de moi devait être infecte mais je n’en avais rien à cirer. Je voulais juste rentrer chez moi, mettre la télé, m’allonger dans mon lit et attendre de m’endormir pour oublier les pensées noires qui m’encombraient tant.

Traînant des pieds, inhalant cette fumée jusqu’à me brûler la gorge, je grimpais les escaliers de mon immeuble. J’aurais pu prendre l’ascenseur, mais je voulais marcher, comme profiter de cet air à moitié toxique avant de subir les méandres de cette tempête proche. J’en venais à chantonner une de mes chansons du moment « Mad World », la reprise de Gary Jules, chanson découverte dans le film Donnie Darko, film désormais culte dans la culture cinématographique mais aussi culte au creux de mon coeur.

Alors en sifflotant tout en finissant par siroter ma bière mes yeux s’assombrirent lorsque je vis une maigre silhouette dans le couloir, en face de ma pote. C’était quoi ce bordel ? Un sdf perdu ? Un voisin qui avait perdu sa clé ? J’avançais sans chercher à « ne pas faire de bruit ». Au début je ne regardais pas cette forme informe, j’ouvrais ma porte avec nonchalance, laissant les clés de mon appartement retentir dans le couloir mais toujours aucun mot. Cette personne était au moins en vie ? J’allumais l’entrée de mon domicile, écrasant ma clope dans le cendrier le plus proche, laissant ma bière vide sur une table basse mais je n’entendais toujours rien. Je me retournais, c’était une femme. Je fronçais les sourcils, je reconnaissais cette tête mais ça... Datait. Pour être sûr de mes doutes, je m’approchais encore et là mon coeur manqua un battement. Opale. Cette fille qui avait été abusée par mon frère, une parmi tant d’autres. Elle foutait quoi ici ? Elle voulait me pourrir, c’était ça ? Mon frère sortait bientôt de taule, elle devait vouloir me hurler dessus, pourrir toute la famille Payne sans doute. Ouais j’avais pas oublié comment elle était au lycée, elle me parlait certes mais non le grand méchant loup avait une queue plus grosse donc elle avait été sous le charme. Puis la fois à l’hôîtal quand elle m’avait aussi rejeté. Ca aussi je n’avais pas oublié. Tanner le gars « trop gentil » c’était terminé.

D’un air énervé et rancunier je revenais vers elle, je lui donnais un bref coup de pied au niveau de ses chaussures.

- Réveille-toi. C’est pas un endroit pour pieuter ici.

J’espérais que juste cela suffise à lui faire ouvrir les yeux. Je ne voulais pas perdre mon temps à préparer un verre d’eau et la tremper pour après avoir une crise de scandale et risquer de réveiller tout l’immeuble, non. Ici, j’étais transparent, il y avait peu de monde qui vivait autour de moi et ça m’allait. Donc autant conserver le « peu de non-relation que j’avais » ici. Je voulais pas avoir des ennemis supplémentaires qui viendraient me faire chier pour me forcer à partir. Où j’irai après cela ?

- Tu t’es perdue ? J’ai plus rien avoir avec mon frère si t’es venue chercher des emmerdes.


Elle se réveillait à peine mais je voulais maximiser mon temps et éviter les questions qui fâchaient. Puis comment elle avait eu mon adresse? Le cadet de souci. Elle pouvait m'espionner, j'avais plus rien à cacher.

(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Sam 1 Sep - 21:25

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Il y a 9 ans.
« Allez Sweetie, j'suis sûr que t'en meurs d'envie. » Ton corps qui se retrouve brutalement attiré contre le sien. Ton cœur qui s'emballe et ta voix qui déraille. « Non, pas ce soir... Je suis fatiguée. » Ce rire qui t'irrite, cette colère qui t'envahit et ta main à deux doigts de claquer sa belle gueule d'ange. « Allez, te fous pas de moi Opale, c'est encore votre prétexte bidon à la con ! » Il insiste, tu résistes. « Pas ce soir. Tu comprends quand je te parle ou... » Tes mots ravalés par sa brusque emprise sur ta mâchoire. C'est l'une des premières fois qu'il a un geste aussi colérique envers toi, la surprise puis la colère déforme tes traits. Tu te dégages brusquement comme piquée à vif. Il sait qu'il a fait une gaffe et qu'il va devoir se rattraper parce que tu vas bien le faire ramer. « Bonne soirée. » Tu balances d'un ton tranchant sans un regard et il ne fait rien pour te retenir, son masque s'est percé. Et t'es pourtant restée. Petite idiote qui pensait pouvoir dompter la bête et qui a volé trop proche du soleil pour finalement se briser les ailes.

***

Maintenant.
Tes songes qui te tourmentent toutes les nuits ne tournent qu'autour d'une seule et même personne : Tarrence. Son visage te hante, il te poursuit et il induit aussi une chose qui te tue : il a toujours une emprise sur toi. T'as naïvement pensé que tu le surmonterais, que tu l'oublierais -surtout aussi parce qu'il était derrière les barreaux- et puis, t'as compris qu'il s'en tirerait et que rien ne le retiendrait parce qu'il possède le pouvoir : ces petits billets verts qui achètent tout et n'importe qui. Forcément, tu peux pas le mettre de côté et pourtant c'est ce que tu fais. Alors la nuit, tes peurs et tes craintes te consument, elles alimentent tes cauchemars et t'empêchent de retrouver la sérénité. Tu sais qu'il va sortir, ce n'est qu'une question de temps, et alors tes rêves deviendront bien trop réels. La vie est bien trop cruelle. T'aimerais qu'elle te laisse un peu de répit, qu'elle t'oublie. Pourtant, tu te tiens la tête haute, pas question de flancher, en tout cas pas avec un public à proximité. Mais tu peux pas l'affronter seule et surtout, tu peux pas le laisser tout bousiller. Ce que t'as mis des années à reconstruire parce que tu sais qu'il va vouloir te démolir. T'es celle qui l'a enfermé. Et puis, au milieu de ça, y a Tanner. Son frère qui l'a pas défendu, que t'as rejeté et que maintenant t'aimerais protéger. Ironie quand tu nous tiens. T'es pas venue le chercher pour toi, t'es venue pour lui. Pour le sauver de la bête qui rôde. Mais la fatigue t'as achevé avant même que tu l'aies croisé. Ton réveil est brutal et mouvementé. Un coup sans douceur dans tes chaussures, une voix que le passé a rendu amère et en colère. Ta tête se cogne contre le mur alors que tu émerges en sursaut de tes songes qui te rongent. Tes yeux s'acclimatent difficilement à la lumière ambiante, t'es perdue. Pendant quelques secondes, tu oublies ce que tu fais là et où t'es. Ce n'est qu'en croisant ses pupilles, que tu réalises le pourquoi de ta présence ici. Tu ne l'aurais pas reconnu si tu n'avais pas plongé tes yeux dans son regard froid et terni. Il en a bavé et t'as pas besoin d'être devin pour le deviner. T'as un pincement au cœur, c'est loin d'être de la pitié mais t'es plutôt triste de le retrouver dans cet état. Son physique a changé aussi, il s'est embelli et lorsque tu te surprends à trop le détailler, tu toussotes, te frottant le crâne et tu te hisses sur tes pieds à l'aide du mur derrière toi. « Bonsoir à toi aussi. Je suis désolée de débarquer à l'improviste mais disons que t'es pas facile à joindre. » Un peu d'humour pour détendre l'ambiance glaciale qui règne. « Je..je voulais te parler d'un sujet qui nous concerne tous les deux... Enfin, te parler, c'est plutôt te prévenir. » Puisqu'il n'a pas l'air d'humeur très bavarde, tu ne tournes pas autour du pot et va droit au but. Tu veux lui montrer que t'es pas là pour ça, toi aussi t'as grandi et t'as changé. Puis, tu l'as jamais mis dans le même panier que son frangin. T'es tout de même un peu blessée qu'il puisse penser que tu viendrais ici pour passer tes nerfs et ta frustration, pour le descendre au nom de crimes qu'il n'a pas commis. Tu plantes alors tes iris dans les siennes. « Et puis tu crois vraiment que je serai venue pour ça, hein ? J'aurais eu tout le loisir de le faire à longueur d'années et de journées. Je sais bien que j'étais pas la plus mature ni la plus futée mais j'étais pas non plus la pire des pestes. Je suis désolée si je t'ai blessé mais ne me prends pas pour ce que je ne suis pas. » Tu veux bien avoir le mauvais rôle dans votre histoire, tu veux bien payer les pots cassés mais tu tiens tout de même à rétablir la vérité. Ce mépris que tu lis dans ses prunelles te chagrine plus que tu ne voudrais le montrer. Parce que dans le fond, Tanner, tu l'as toujours bien apprécié. T'étais juste trop jeune, trop conne, trop superficielle et tu le méritais pas, tout bien pensé.
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Sam 8 Sep - 19:11

the children have to save themselves these days because the parents have no clue.
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We're not gonna be just a part of their game, we're not gonna be just the victims. They're taking our dreams and they tear them apart, 'til everyone's the same. I've got no place to go, I've got nowhere to run, they'd love to watch me fall, they think they know it all.

Je la regardais, des souvenirs revenaient dans mon cerveau à moitié détruit. Elle était si belle à l'époque, la seule fille qui avait attiré mon attention et aussi la seule à me parler un minimum. Je la pensais différente, plus futée, maline, intelligente... Au final elle n'a fait que succomber au charme de mon frère, ce gars "beau" et "populaire". Toutes les mêmes au fond. Puis moi comme un connard j'étais allée la voir à l'hopital et elle m'avait rejeté. J'avais imaginé quoi? Qu'elle tombe amoureuse du gentil petit frère avec la gueule remplit de chtard ? C'était ridicule à souhait. Pourtant aujourd'hui, je ne la voyais plus aussi "fascinante" qu'avant. Elle restait une très belle femme, mais à mes yeux aucune ne valait mon ex, la seule que j'ai vraiment aimé et qui m'a aimé en retour. La mère de mon enfant, cet enfant perdu à tout jamais maintenant.

Alors quand elle cligna rapidement des yeux, qu'elle semblait revenir de "très loin" tant son regard était gonflé, rougi, perdu, je la regardais presque avec mépris. Mon frère, qui lui, s'était réveillé plusieurs fois à ses côtés... Jusqu'à finir par abuser d'elle comme avec des vingtaines d'autres filles. Mes poings se serraient à peine sa bouche ouverte. Je n'aimais pas le ton employé. Ce ton mi amical, mi menaçant. Ce ton que je détestais plus que tout au monde. Je la toisais du regard, je restais près de l'entrée de mon appartement comme pour lui interdire l'entrée en restant à une certaine distance. Je la regardais droit dans les yeux, sans gênes. Je m'attendais à tout. Pourquoi elle venait là mille ans plus tard?

- Me prévenir de quoi? Que le grand méchant loup va sortir de taule. Tu crois que j'suis pas au courant? Je peux rien faire pour toi, désolé. Un autre truc à ajouter?

J'étais froid, sec, impoli. Je ne me reconnaissais plus et pourtant c'était ce que j'étais. Un gars sans coeur qui se contentait de vivre dans un monde qu'il ne comprenait pas et qui ne le comprenait plus. Au fond pourquoi je restais encore en vie désormais? Pour qui? Pour quoi? A qui j'allais faire du mal si je venais à disparaître? Mon fils ne me connaissait pas, mes parents voulaient ma mort, mes "amis" ne sont que de simples imposteurs. Non, qui voudrait de "ça" en ami?

- Je n'ai jamais exigé que tu t'excuses. C'est du passé, je m'en fous. J'ai bientôt trente ans, j'ai d'autres choses à faire que de repenser à ce que tu évoques. J'ai déjà oublié. On a jamais été proche à ce que je sache donc tu ne me dois rien. Donc je répète, tu veux quoi? T'excuser pour soulager ta conscience ?

Putain, j'étais dur. Mais la voir me rappelait bien trop d'emmerdes. A travers ses yeux je voyais "l'ancien moi", ce gars horrible, mal aimé, le gars à bizuter ou à moquer. Pourtant elle avait l'air de buguer face à ma "nouvelle gueule". Mais sans trop que je sache pourquoi, je rentrais dans mon appart. Sans même attendre sa réponse. La porte resta ouverte. Elle pouvait rentrer si elle le voulait. J'avais besoin d'une autre bière à ce rythme et peut-être qu'elle finira par se lasser par partir comme tout le monde.
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Sam 8 Sep - 20:47

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Le réveil est brutal. Il y a encore quelques secondes, tu rêvais de son frère à lui. Son visage qui te hante chaque nuit, qui empoisonne le moindre de tes songes. Tu te retrouves face à un nouveau Tanner. La lumière du couloir ne t'aide pas à réellement discerner ses traits mais tu vois bien qu'il a changé. Il s'est durci lui aussi, peut-être un peu trop. En tout cas, l'ambiance est plus que glaciale et les mots sont tranchants, incisifs. Mais tu t'attendais à quoi en débarquant ici ? Reliquats d'un passé bien trop douloureux à supporter, tu ne pouvais que recevoir ce genre d'égards. Ce n'est pas pour autant que ça rend la chose plus facile à digérer. Il te crache, littéralement, sa haine au visage et quand bien même tu n'es pas du genre à te laisser démonter, c'est un peu plus difficile quand tu te sens -en partie- responsable de cette colère. Le déferlement continue, incessant. Puis un dernier regard et il disparaît dans son antre, te laissant là, pantelante. Tu l'as mérité, et c'est pas pour jouer les martyres, loin de là. Seulement, quand il est venu à l'hôpital et que tu l'as recalé, est-ce qu'il s'est mis une seule fois à ta place ? Est-ce qu'il a essayé de comprendre ta réaction ou il s'est juste dit que t'étais qu'une connasse comme tant d'autres dans ton genre ? Parce que non seulement t'as vu dans ses yeux de la douleur -visiblement te revoir ne lui a rappelé que des mauvais souvenirs- mais en plus tu le dégoûtes. T'as du mal à comprendre ce qui lui est arrivé pour avoir fait un virage à 180 degré. Toi aussi t'as grandi, t'as changé mais t'es toujours restée fidèle à toi-même (plus ou moins) alors que lui... Lui, il n'est plus que l'ombre de lui-même et encore, t'as du mal à le retrouver derrière cette couche de mépris et de véhémence. Cependant, il ne te ferme pas la porte au nez. Il te laisse une occasion d'entrer à nouveau dans sa vie. Et tu n'hésites pas plus pour t'engouffrer dans sa demeure. L'endroit aurait bien besoin d'un bon coup de peinture et de quelques réaménagements mais l'ensemble paraît plutôt cosy. T'es pas la première à juger et si pour beaucoup de gens cette pièce paraît miteuse, pour toi ce n'est rien de plus ou moins qu'un appartement comme les autres avec moins d'options. Peut-être que si t'avais pas eu tes parents, t'aurais pu avoir ce qu'il a. Y a pire comme situation que ça. Tu déglutis et referme lentement la porte derrière toi. T'as pas envie de te fâcher mais il te pousse à lui répondre de la même manière, comme si il recherchait le conflit. « Je suis pas venue ici pour moi mais pour toi. Je me doute que tu dois être au courant, c'pas comme si ils en parlaient pas aux infos mais je... » Mais quoi ? Qu'est-ce que tu peux bien faire contre ça ? Maintenant que tu déballes ça à voix haute, tu te sens un peu démunie. T'aimerais l'aider, sincèrement, mais si il ne te laisse pas faire, ça va être compliqué. « Mais je voudrai être là pour toi et sûrement qu'à deux on sera plus fort pour affronter ça. » N'est-ce pas ? L'union fait la force, non ? Ton regard se porte à nouveau sur lui et plus tu le détailles avec attention, plus tu remarques les traces d'un passé où la drogue a dû le faire sombrer. Ça te fait mal au cœur de le constater et t'en perds tes mots. Dire que tu l'as même pas remarqué avant, c'est une double claque dans la gueule. Tu t'avances doucement vers lui comme si ton corps ne t'obéissait plus et tu te stoppes lorsque ta main s'approche de son visage. Gênée, tu te reprends et recules pour lui laisser un semblant d'espace vital. « Je...qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Tu ne t'attendais pas à le voir comme ça. La surprise te coupe toute ta chique. T'es bien décidée à ne pas le laisser tomber. Qu'il le veuille ou non, tu resteras à ses côtés. T'as fait une erreur en ne le laissant pas réellement entrer dans ta vie, tu ne la commettras pas une deuxième fois. T'es tenace quand tu veux, il ne se débarrassera pas aussi facilement de toi.
electric bird.

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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Dim 9 Sep - 16:29

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Je ne savais pas pourquoi elle était là, ce qu'elle voulait. Surtout après tant d'années. J'aurais pu la dégager, m'arrêter au "j'suis pas intéressé" mais non... Peut-être que j'étais pas si con que je voulais le croire ou alors qu'à travers ses yeux, je revoyais le regard que les gens me lançaient à l'époque. CE regard de -presque- pitié où on voyait ce pauvre gamin désespéré, dégueulasse à souhait, dans l'ombre de son grand frère adoré. Adoré, ironique bien sûr. Là il y avait juste un petit truc de changé, elle m'avait regardé de haut en bas puis de bas en haut, elle aimait donc ce qu'elle voyait? Elle, qui m'avait à peine calculé il y a neuf ans. Elle qui n'avait eu d'yeux que pour mon frère, l'apollon du lycée et de la fac, le quaterback tant convoité de ces dames. Alors ouais, je préférais rester sur la défensive, personne n'était revenu vers moi après tant d'année, d'où elle reviendrait ici à part pour chercher des excuses et oublier sa culpabilité ? "Toi si gentil à l'époque, ton frère si connard, je regrette"... Ca m'étonnerait même pas qu'elle ait un tel discours.

Dans mon appart, j'ouvrais ma bière avec un briquet, je ne lui proposais rien. Je l'avais laissé entrer car je voulais "savoir" mais ce n'était pas mon amie, pas mon invité. Elle s'était invitée, elle avait trouvé mon adresse, j'avais rien demandé. Je restais de dos à déglutir ma bière fraîche tandis que je l'écoutais attentivement, pesant chacun de ses mots jusqu'à trouver la faille. Elle venait donc pour moi car elle avait pitié? Elle avait peur que le grand méchant loup m'attaque ou l'attaque elle?

- Je ne peux rien faire pour toi Opale.

J'avais prononcé son prénom à voix haute. Bien évidemment que je me souvenais d'elle, bien évidemment que je ne l'avais pas oublié. Elle avait été la seule fille du bahut à me parler un minimum, même si c'était sans doute par pitié, ou peut être même avec le recul, je venais à me demander si elle ne m'avait pas parlé pour être "plus proche de mon frère" à l'époque.

- Je n'ai besoin de personne. Je n'ai jamais eu besoin de quelqu'un, pas maintenant que ça va commencer. Mais merci de t'inquiéter.

Je soufflais doucement avant de reboire quelques gorgées pour finir par me retourner et là je me braquais. Elle était si proche, que je vis sa main frôler mon visage blanchâtre et fatigué. D'un geste instinctif je pris sa main dans la mienne pour la forcer à la baisser sur le champ. Elle se recula aussitôt mais continua d'avoir "ce regard" envers moi.

- Quoi? Je vais très bien. Mais t'avise pas à me toucher. Je suis pas ton pote ou ton nounours.

Exaspéré j'allais sur mon sofa, je voulais de nouveau fumer. Nicotine ô my dear friend. La clope et la bière étaient les deux seules conneries que je m'autorisais encore même si là j'aurais eu envie de plus... De la coke par exemple, mais non, je devenais tenir et pas lâcher. Je devais sûrement rêver. Opale n'était pas réelle.

- Tu peux prendre un avocat et reporter plainte contre lui si tu veux. Genre une procédure d'éloignement, connerie du style. Ou alors changer de pays, au choix. Mais j'vais pas être ton protecteur. C'est fini cette époque.

Ouais le pauvre abruti qui avait osé aller à cet hopital de merde pour l'aider, prendre soin d'elle, juste lui parler, prendre des nouvelles et je m'étais prise une claque monumentale en pleine gueule tant le refus avait été violent. Qui aurait voulu de l'aide du frère de son violeur, frère en plus dégueulasse à en crever et impopulaire à souhait. Ouais, j'étais qu'un pauvre con.
(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Dim 9 Sep - 17:49

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T'es bien consciente que de simple mots ne vont pas réparer tous tes torts mais qu'il te traite comme si t'étais la pire des pourritures, ça, tu ne le tolères pas. Peu importe ce qui lui est arrivé dans sa vie, on souffre tous à notre manière, ça ne lui donne pas le droit de se défouler de la sorte sur toi. Ou peut-être que si. C'est juste que ça t'énerve parce qu'il n'est pas juste. Et ça, la justice, c'est un de tes plus grands principes de vie donc forcément, ça te fait sortir de tes gonds. Comme si t'avais ouvert le robinet, un flot de haine, de mépris et de moquerie se répand sur toi. T'éclabousse jusqu'à presque te noyer. Tu l'écoutes sans rien dire, trop abasourdie. Au final, il est déjà assis sur le sofa que t'as même pas encore bougé. T'es juste sur le cul qu'il te parle avec autant de rage en montant sur ses grands chevaux comme un monsieur je-sais-tout. Passée la surprise, la colère pointe le bout de son nez. T'étais pas venue pour ça, à la base. Tu voulais juste parler et pourquoi pas l'aider. Mais là, trop, c'est trop. T'en as marre qu'il te parle comme si t'étais une moins que rien alors tu t'avances d'un pas décidé et te plante devant lui, ton regard s'accrochant au sien sans flancher. « Alors primo, encore une fois et au risque de me répéter, je viens pas pour moi. Je sais me défendre, merci de ton inquiétude. » Le cynisme revient à la charge, toi aussi t'as de quoi rugir après ses mots déplacés. « Deuxio, excuse-moi de souligner un point important mais j'appelle pas ça aller bien que de t'en prendre comme ça aux gens et puis, t'as vu ta tête sérieusement ? On dirait un putain de cadavre ! » Le ton monte tandis que tu attrapes sèchement la bière qu'il tient dans sa main. « Et ça ? J'suis persuadée que t'en bois une tous les soirs, c'est peut-être pas de l'alcool fort, n'empêche que ça reste une addiction ! » Tu claques la bouteille sur la table, commençant à t'emporter. « Et tercio, merci mais je connais mon métier. Ouais, j'suis avocate, tu t'y attendais pas à celle-là ? » Il pouvait pas savoir mais ça t'énerve cette pseudo suffisance qu'il tient dans ses propos. Tu serres les poings et tente de te calmer, en vain. « Tu crois que c'est facile ?! Tu t'es déjà fait violé Tanner ? » Première fois que tu prononces son prénom depuis le début de votre « conversation ». « Tu sais pas ce que ça fait alors ouais, je t'ai renvoyé chier comme tout le monde, même mon père à un moment donné ! » Tu le fusilles du regard parce qu'il a pas le droit de te reprocher ça. Peut-être que t'aurais dû t'y prendre autrement mais lui est en train de faire exactement la même chose avec toi maintenant. Merde. Tu secoues la tête et te passes une main sur le visage. T'es à deux doigts d'exploser mais tu arrives à garder ton calme. « Tu me dis que t'es passé à autre chose mais alors pourquoi tu t'en prends à moi comme ça, hein ? » Et la question est légitime. Si il avait réellement tourné la page, il s'en foutrait comme de l'an quarante mais au lieu de ça, il se déchaîne sur toi parce qu'il a des choses à te reprocher, des trucs qu'il te dit pas mais que t'as compris. T'as pas oublié, tu sais ce que t'as fait. « C'est con mais j'aimais bien te parler parce que toi, tu t'intéressais pas qu'à mon apparence. » Tu lâches, soudainement, sans prévenir. « Mais tu méritais mieux que moi. » Cette fois, tes mots sont à peine perceptibles, de simples murmures presque inaudibles. Alors Tanner, toujours sûr de toi à présent ?
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Dim 9 Sep - 18:29

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Assis désormais, je n'attendais qu'une chose : qu'elle parte. Pourquoi voudrait-elle rester avec un pareil comportement? Elle disait être là "pour moi" mais je ne la croyais pas. Elle voulait être réconfortée, ça se voyait. Ou réparer des erreurs passées, j'en savais foutrement rien. Personne ne restait à mes côtés dans tous les cas, j'en valais pas la peine et même là, j'voulais pas qu'elle soit dans ma vie. J'avais rien demandé. J'avais appris à faire sans, alors qu'elle vienne faire son numéro de meuf attendrie, c'était peu pour moi.

Alors qu'elle s'approcha de moi, je regardais d'abord ses jambes qui étaient à mon niveau, avant de monter petit à petit vers son regard et là la tigresse qui était en elle ressurgit. Elle était énervée, blessée, dégoûtée. J'écoutais à peine ses paroles, rien ne m'atteignait à vrai dire. Elle n'était rien à mes yeux. Plus maintenant. J'étais plus ce gamin à fond sur elle qui espérait un truc. Là je m'en foutais royalement. Je ne la quittais pas du regard, ne l'interrompant pas une seconde seconde dans son monologue mais quand elle prit violemment ma bière de mes mains, là je fronçais les sourcils. Mon regard s'assombrit et je détestais ce qu'elle disait. Elle me moralisait en croyant connaître ma vie alors qu'elle en savait rien. Elle posa sèchement ma chère et tendre bière sur ma table en en foutant partout par la même occasion. Je me levais fou de rage en la poussant d'un air nonchalant pour reprendre ma bière au passage. Je la buvais d'un trait en jetant son cadavre dans la poubelle pour finir par me laver les mains alors qu'elle continuait de piailler.

- Ouais je faisais ton psy particulier quoi. Écoute, j'ai pas besoin de toi. Tu me connais pas, j'te connais pas. Tu connais la sortie. La bière n'a tué personne. Et ouais je méritais mieux que toi. Je l'ai trouvé d'ailleurs. Donc tu vois, no regrets. Tout va bien. J'étais pas amoureux si ça pouvait te rassurer, va pas te croire surpuissante Madame l'avocate car tous les gars étaient à tes pieds. T'as eu mon frère, t'as regretté, paix à ton âme.

J'étais horrible mais je détestais l'air qu'elle prenait avec moi. Comme si elle savait tout. Elle se permettait de juger sans savoir. Si elle voulait jouer son héroïne à deux balles elle pouvait repasser plus tard.

- Bon désormais que tu es déçue de ma personne. On en a finit, non? J'suis qu'un pauvre con comme tu peux le constater. J'ai le même sang que mon frère, va pas t'étonner.

Rien qu'à cette pensée j'avais envie de vomir, de crever même. Je jouais la carte du "frère" pour la faire dégager et qu'elle me déteste. Il le fallait. Il allait sortir, j'étais pas con. Mes parents avaient les meilleurs des avocats et surtout le blé adéquat pour tout payer. Si j'étais si bien que ça, si "gentil" que ça, ELLE serait encore là. J'aurais su la sauver. J'aurais pu garder cet enfant. Là je n'avais plus rien comme je le méritais au final.

Alors sans attendre qu'elle parte, j'enlevais mon haut pour me mettre torse nu. Je passais à côté d'elle pour le mettre dans la machine à laver. Je faisais comme si elle n'était pas là. J'allais dans ma salle de bain pour préparer un bon bain histoire de me relaxer. Je m'en voulais d'être ainsi... Je me détestais tellement. Mais il le fallait, ouais, j'avais pas le choix. Et là pour le coup c'était elle, qui méritait mieux comme fréquentation. Pourquoi elle était revenue sérieux. Elle cherchait quoi...?!
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Dim 9 Sep - 19:53

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Pour beaucoup, cette entrevue aurait été une perte de temps et d'énergie mais pour toi, ça ressemble plutôt à un appel à l'aide. Et même si ses mots sont durs, t'as décidé de tenir bon. Au moins, t'as réussi à lui arracher une réaction, à le faire réellement enrager. Tant mieux. Pas que ça te fasse tant plaisir que ça mais si c'est qu'il faut pour parler, tu continueras. Seulement, t'avais pas prévu ce qui vient de sortir de sa bouche et ça fait mal. Parce que dans le fond quand il te parlait, tu faisais pas mine d'écouter donc si, tu considères que tu le connais un peu à travers ce qu'il a bien voulu te raconter. Encore une fois, l'injustice et ce Monsieur je-sais-tout. Tu l'observes faire, ses réactions, son comportement. Et même si ça te démange de lui renvoyer la balle, tu n'en fais rien. Clairement, il veut que tu tournes les talons et que tu ne remettes plus jamais les pieds ici. Il te repousse mais pas pour les raisons que tu croyais au début. Y a peut-être un peu de ça, certes. Néanmoins, t'es plus que persuadée qu'il y a autre chose. Alors, nonchalamment et puisque lui ne se soucie même plus de ta présence, tu t'incrustes dans la salle de bain, fermant la porte derrière toi. « Écoute, j'ai compris. Tu veux que je me barre, et je te fais chier. Dommage, parce que c'est mon passe-temps favori : faire chier les gens. » Un sourire en coin habille tes lèvres et tu croises les bras, bloquant la sortie de ton corps. « Désolée mais j'achète pas le « J'suis qu'un pauvre con comme tu peux le constater.» Tu vaux mieux que ça Tanner. » C'est la pire chose qu'il pouvait dire pour essayer de te faire partir. Tu sais très bien qu'il pourrait te mettre dehors en un claquement de doigt et si tu continues, il va sûrement te balancer dehors avec un bon coup de pied au cul. Et pourtant, tu restes là, à lui tenir tête. Maso ? Peut-être un peu. Mais c'est surtout que tu vois bien que ça va pas et que t'as pas envie de le laisser tomber encore une fois. Tu vas pas lui tourner le dos parce qu'il te parle mal alors que dans le fond, tout ce que tu ressens, c'est un profond mal-être. Et si il se sert de cette attitude comme un garde-fou, une protection, grand bien lui fasse mais ça ne te déstabilisera pas pour autant. Toi aussi, t'as revêtu une armure pour te protéger. Tu sais ce que c'est et même si tu ignores le mal dont il souffre, ça ne te coûte rien d'essayer de l'aider. « Pourquoi t'es comme ça ? Explique-moi. » T'attaques de front, sûrement pas la meilleure approche mais il en faut  une pour commencer. Bien que t'aies encore envie de lui dire le fond de ta pensée, tu n'en vois pas réellement l'intérêt. Ça ne ferait que rajouter de l'huile sur un feu déjà bien trop gourmand et ça n'avancerait pas la discussion, si on pouvait appeler ça comme telle. Quoiqu'il en soit, tant qu'il ne te dégage pas de lui-même, tu ne comptes pas bouger d'ici. T'as rien de prévu, t'as toute ta soirée rien que pour lui, le veinard. C'est toi ou la température de la pièce commence à augmenter ? La conclusion qui s'impose c'est que la chaleur de l'eau commence à embuer toute la pièce et la seule solution pour que l'air devienne plus respirable, c'est la fenêtre qui se trouve à deux pas de toi. Seulement, si tu bouges, il risque de filer entre tes doigts ou pire, t'enfermer à double tour pour avoir la paix. Dans tous les cas, ces options ne t'avantagent pas. Alors tu restes là, à attendre le déluge.
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Message Sujet: Re: I need you by my side. (Paletan)   I need you by my side. (Paletan) Empty Dim 9 Sep - 21:27

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We're not gonna be just a part of their game, we're not gonna be just the victims. They're taking our dreams and they tear them apart, 'til everyone's the same. I've got no place to go, I've got nowhere to run, they'd love to watch me fall, they think they know it all.

Désormais dans la salle de bain, je pensais qu'elle allait give up, totalement. Je lui parlais mal, j'étais froid, distant, je l'ignorais à moitié et pourtant elle était là, jusqu'à fermer cette putain de porte de la salle de bain. Je levais les yeux au ciel, je la fusillais du regard et je commençais à avoir chaud. Elle cherchait quoi à la fin? Elle recommença à parler à me dire à quel point "j'étais pas celui que je décrivais", qu'elle allait pas "lâcher". Moi j'attendais que ça qu'elle lâche justement.

- Opale arrête, steplé.

Je soufflais, j'étais exaspéré, je voulais vraiment pas être méchant avec elle, et encore moins violent. Mais à la voir si tenace je commençais à me dire que c'était la seule solution envisageable. Ouais j'lui parlais froidement mais je l'insultais pas, je l'attaquais pas, je la touchais pas, je me défendais en me contentant d'ignorer mais là, il fallait passer à une étape supérieure.

- Ouvre cette porte putain. Tu veux faire quoi seule avec moi dans cette salle de bain qui va devenir un sauna?

Puis elle me reposa LA fameuse question fatidique. "Pourquoi j'étais comme ça?" Elle croyait vraiment que j'allais m'asseoir et me confier? Sans broncher je m'avançais vers elle, je la pris par la taille quitte à la coller sur mon torse et je la poussais de la porte de la salle de bain. J'ouvris rapidement cette dernière car là j'allais étouffer à ce rythme. Je revins dans le salon et la cuisine, j'ouvris toutes les fenêtres pour faire évacuer toute cette chaleur ambiante et faire passer l'air frais. Il faisait nuit donc l'air était agréable.

- Ecoute, je vais sur mes trente ans. On a grandi. On a vécu des choses. Le lycée c'est derrière nous. T'es bien avocate toi, non? Donc cool, moi j'suis serveur au bas d'en dessous. Voilà ce que je deviens. Une vie ennuyante à mourir et je flippe pas pour la sortie de mon frère. Donc voilà.

Je revenais vers elle, quitte à lui tenir tête et rapprocher mon visage du sien pour la provoquer.

- Autre chose désormais? Ou tu attends que je m'assois sur le canapé et que je te raconte ma vie de ces neuf dernières années? Désolé j'ai pas d'argent à te donner aussi pour mes consultations privées. Sérieux Opale, t'attendais quoi en venant ici? Je vais très bien. J'suis pas blindé comme à l'époque mais j'aime ma vie ainsi.

Faux. Mais je refusais de montrer une faille et encore moins de me confier à une femme qui m'avait rejeté autrefois dont je n'avais plus de nouvelles depuis neuf putain d'années.

- Neuf ans c'est énorme. Il s'est passé quoi dans ta vie aujourd'hui pour que tu veuilles me retrouver sérieux? C'est toi qui fouille dans les dossiers de je ne sais où pour trouver mon appart, tu dors dans mon couloir, tu m'enfermes dans ma salle de bain alors que j'suis à moitié à poil, et c'est moi qui a un souci?

Je levais les bras au ciel en guise d'exaspération. Je n'avais pas besoin de "ça". J'aurais aimé avoir "ça" il y a neuf ans. Mais depuis les plaies étaient pansées. Concernant son dossier à elle. Je ne l'avais jamais aimé au fond, je l'avais trouvé attirante et adorable à parler au pauvre gringalet Tanner remplit de chtards. Là je pensais juste à mon ex, juste à elle... Cet appartement où elle vivait, où on vivait. Ce même appartement où elle avait donné vie à notre fils avant d'y perdre la vie. Je serrais les poings à ces pensées, je repassais à côté d'elle pour me passer de l'eau froide du robinet de la salle de bain avant d'éteindre l'eau chaude qui continuait de couler dans la baignoire. Je m'essuyais le visage en jetant la serviette à terre, puis silencieux, je la regardais. De haut en bas puis de bas en haut. Elle n'avait pas des masses changé elle, toujours aussi grande et élancée, le même visage enfantin alors qu'elle s'approchait de la trentaine aussi. Mais revenir ici fut une erreur. Elle ne pouvait rien faire, rien, que dalle. A part m'aider à en finir avec cette douleur... Cette douleur là au creux de mon coeur, ce vide à l'intérieur de mes tripes. Ouais. Mais à part en finir avec la vie, je ne voyais pas ou je ne voyais plus comment ne plus avoir mal de la sorte.
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