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  À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia

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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia - Page 2 Empty Sam 22 Déc - 22:36

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
Le cœur qui se brise, il se répare à la fois. Sa voix est un mirage que tu as longtemps cherché. Tu n’aurais pu imaginer que cette soirée serait celle que tu aurais pu revoir la seule et unique fille qui avait fait battre ton cœur, ton âme vivait à ses côtés et ne rêvait que d’une chose vivre à ses côtés. India c’est l’air de tes poumons, le sang qui irrigue ton être, sans elle tu étais comme mort, voilà tout et personne sauf toi n’en avait eu vent. Tu étais le seul à savoir qu’une partie de toi était morte, les secondes à présent s’effilé depuis vos retrouvailles, et tu as la sensation de sentir à nouveau toute les choses que tu pouvais ressentir avant. Tu ne penses pas à elle, pas maintenant, car tu l’as frôle, l’envie de cajoler la jeune femme, l’emprisonner à tout jamais dans tes bras. L’envie d’être King Kong d’enlever la belle brune, la capturer pour toi et ne plus la partager avec quiconque, que personne ne puisse achever son cœur. Tu n’arrives plus à penser, plus à raisonner, car tout est rivé sur elle, la seule et unique. Voilà tout. T’as jamais eu peur des sentiments, jamais eu peur de finir seul, car tant que la fille n’était pas India ce n’était pas possible, impossible pour toi de laisser une autre prendre sa place. Ton cœur est gravé sous le Kindia, votre histoire est dans le marbre et personne n’a jamais réussi à te l’enlever. Cette fille pour toi, elle est forte, elle a été un roche à chaque fois que tu échouais, la parfaite bouée pour prendre les maux que ton père causé à ta personne, la seule qui apaisée, l’unique à savoir tout de toi. Elle était le talon d’Achille, sans elle tu n’étais plus vraiment toi, tu n’étais qu’un bout de toi, voilà tout. « Tu ne devrais pas douter de toi ! » Le ton employé est doux, alors que tu caresses sa main, tu as la sensation de retourner dans l’adolescence, tu revivrais tout pour elle, même le plus dur tant qu’elle était là. Tu le savais déjà, ce n’est pas ces retrouvailles qui font que tu le conçois. Tu étais à tout retourner quand elle n’est pas venue, mais tu n’as qu’une parole même si ton cœur s’est brisé quand tu n’as plus cherché à la joindre. L’envie de lui envoyer un message chaque jour fût là, l’envie fût si forte, que tu aurais pu ruiner tout en forçant les choses. Mais impossible. Votre histoire était ainsi, dès que l’un ne venais pas c’était que tout était fini, tu en as pleuré des larmes par le manque de la belle brune, beaucoup et pas assez à la fois. Tu aurais pu tout arrêter, y compris ta vie pour guérir de ce trou qui était dans ton cœur, ce manque de la seule qui comptait depuis tant d’année. Elle doute de son talent la belle, tu ne le conçois pas. Elle et sa voix pourrons te faire voyager bien mieux que tes yeux, que des photos. Car sa voix te bercera, l’émotion qu’elle te donnera cajolera ton cœur, ton âme laissant tes ailes te déployer à nouveau, comme quand vous n’étiez que des gosses, des ados voulant apprendre le monde, l’apprenant à leur manière, la plus magnifique qu’il soit. « Tout ce que tu diras pourrait me faire voyager n’importe où … je te pourrais te croire si tu me disais que la lune est bleu en réalité ! » ça pourrait revenir à dire que tu étais crédule sous les mots de la belle, mais c’était plus complexe que ça, bien plus. C’était juste une question de confiance, de croyance et cette douce voix raisonnant comme une jolie mélodie à ton ouïe ne pouvait que charme, comme le chant des sirènes, à défaut de ne pas vouloir te croquer entièrement elle. India est la bonté pour toi, sans doute que tu restes dans tes souvenirs datant, mais tu ne peux imaginer une autre facette de la belle. Elle est sur un piédestal et tu en as conscience, mais elle le mérite comme Nelson Mandela méritait d’être connu pour le bien qu’il avait fait aux autres. Ton cœur qui loupe des battements, qui oublie comment fonctionne sa propre mécanique quand tu entends qu’elle avait vu la place rouge, la cathédrale de Moscou ou encore le stade Loujniki. Autant dire que tu compris, du moins tu espérais qu’elle t’avait vu, pensant directement qu’elle était ce petit ange ayant aidé, ayant donné un coup de pouce à ton équipe, aux bleus les poussant à la victoire. « Tu étais là ? » Les mots manqueraient presque, mais tu parviens à les sortir. Laissant par la suite le manque de ton pays se faire sentir. Tu pinces tes lèvres, glissant ta main sur sa joue, tu ne peux plus t’en empêcher, pourtant tu le sais, la belle pourrait disparaître à nouveau. « J’irais où tu veux India ! » Une promesse, mais surtout des paroles qui seront tenues. Tu ne voudrais que la garder contre toi, ne jamais plus sentir la chaleur de son corps t’échapper à nouveau, mais ce n’est pas ainsi que tu veux la voir vivre, prisonnière, même la tienne. Sa mère n’est pas bien, le cœur qui se brise, elle a donné naissance, vie à cette jolie fleur que tu chéris de tout ton être. Tu sais ce que c’est de perdre un parent, et encore le tien n’était pas ce qu’on pouvait appeler un vrai parent aimant, alors tu n’oses pas imaginer ce que la belle peut ressentir à cette idée, tu ne veux qu’une chose la rassurer, la blottir contre toi pour qu’elle ne puisse ressentir le mal que ça fait. Prêt à tout prendre pour qu’elle n’ait pas à lâcher de perle transparente sur son si joli visage. Sa bouche à quelque centimètre de la tienne, tu peines à respirer, entendant ses mots. Une larme coulant jusqu’à la commissure de tes lèvres, tu ne parviens pas à quitter son être, tes mains se glissant sur ses riens, tu l’amènes un peu plus près de toi, au plus près. Les opales dans les siennes, ton pouce venant caresser ses lèvres, l’envie grandissant encore plus en toi. Cette envie brûlant tout ton être, tu ne parviens plus à résister. Tu vides ton esprit, la seule chose qui compte c’est qu’elle est à présent dans tes bras. Tu es heureux, le cœur qui bat si fort oubliant parfois de vivre, de secouer ton être, puis ces papillons qui n’avaient pas volé depuis bien longtemps, elle venait de les réveiller comme un vieux sage. Tes lèvres se déposant contre les siennes, tu fermes les yeux, ce moment est trop intense, tu perds toute notion. Un simple baiser sage, qui parvient pourtant à tout chambouler dans ton esprit. « Je veux plus que tu me quittes ! » Tu n’as qu’une envie qu’elle dise oui, qu’elle ne partira pas, mais tu as peur, la vérité est effrayante. « Ne réponds pas ! » Que tu demandes à la brune, alors que tu la rapproches à nouveau laissant la passion t’envahir, laissant tes lèvres cajoler les siennes, alors que ta langue vient voler la sienne, lançant une valse torride. Ton âme s’éveille à nouveau et ça faisait longtemps qu’elle s’était éteinte … le jour où tu compris que tu ne la verrais pas.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia - Page 2 Empty Jeu 3 Jan - 20:22

il y a tout qui se suspend dans les airs, partout autour d'eux. il y a la terre qui s'arrête de tourner et le temps qui se met en mode pause pour une durée indéterminée. pour toutes les secondes à venir où il serait là, tout près d'elle. parce que kéziah, il avait toujours eu tous les droits sur elle. depuis la première fois où elle avait posé les yeux sur lui. il y avait eu ce petit quelque chose, ce truc indescriptible qui avait tout fait vaciller et qu'elle n'avait plus jamais ressenti de toute sa maigre vie. il y a des choses que l'on ne peut pas expliquer, des instants où les mots manquent ou c'est simplement qu'ils ne veulent plus rien dire. il y a des moments hors du temps, à l'image de celui-là. il y a les papillons qui parcourent tout son corps, les étincelles qui illuminent ses prunelles et les palpitations de son coeur qui s'emballent de plus en plus, à mesure que les secondes s'écoulent. les regards se percutent, s'accrochent et les sentiments s'emparent de son être. ceux qui la faisaient toujours vriller avec autant de facilité. le temps n'avait jamais rien effacé, peut-être avait-il simplement fait en sorte de les camoufler pour ne pas la faire plier à chaque pas, sous le poids de la culpabilité. pourtant, elle préfère laisser derrière elle tout ce qui les avait séparé jusqu'à aujourd'hui. parce que ça n'a plus d'importance. sa présence la comble de bonheur, à tel point qu'elle se sent intouchable india. elle vole au-dessus du sol, des étoiles, elle a quitté le monde réel qui lui renvoyait bien trop souvent ses erreurs en pleine face. plongée dans ses yeux à lui, elle avoue tout ce qui la tracasse, tout ce qui lui rend l'existence plus difficile qu'elle ne devrait l'être. elle ne manque pas de se rabaisser aussi parce qu'elle ne se sent pas aussi forte quand il n'est pas là pour la retenir. tu ne devrais pas douter de toi ! il avait sûrement raison mais elle n'avait jamais réellement cru en elle india. il n'y avait rien qui aurait pu la pousser dans cette direction, elle n'avait rien de plus que les autres après tout. sauf quand elle l'avait lui. là seulement, elle se sentait bénie. et toi tu devrais me parler. rien ne lui importait plus que ce qu'avait été sa vie, et tous ces moments qu'elle n'avait pas traversé avec lui. elle avait ouvert son coeur india, elle lui avait confié les bons comme les mauvais côtés de ce qui lui était arrivé, quand lui avait préféré taire les siens. prête à lui renvoyer la balle, elle attendait qu'il se lance à son tour. elle voulait tant être sûre qu'il allait bien, qu'il était heureux, qu'il avait tout ce qu'il désirait et tout ce dont il pourrait rêver. si elle avait été là, elle aurait veillé à tout ça. la main de kéziah sur la sienne lui fait toujours le même l'effet, elle l'apaise comme au bon vieux temps. et elle lui parle de ses voyages, il l'avait connu comme ça après tout. l'âme voyageuse aux quatre coins du monde et c'était ce qui leur avait permis de se rencontrer sur un bout de territoire français. là où deux personnes comme eux n'auraient jamais dû être amené à se croiser. il semble prêt à découvrir tous les trésors dont regorge la terre uniquement en l'écoutant lui raconter. alors qu'elle ne se sent pas capable de lui faire profiter de tout ça à l'aide de simples mots. rien ne peut décrire ce que les yeux voient souvent bien mieux. tout ce que tu diras pourrait me faire voyager n’importe où… je te pourrais te croire si tu me disais que la lune est bleu en réalité ! et il y a ce sourire qui prend forme sur ses lèvres, parce qu'on ne lui avait jamais dit un truc aussi mignon. il serait le premier à tout croire pour peu que ce soit elle qui le lui dise, elle se sent étonnamment importante suite à ses paroles. tu devrais pas croire tout ce que j'dis, ou j'pourrais prendre un malin plaisir à en profiter. elle dit d'un ton malicieux, alors qu'elle ne savait même pas ce sur quoi elle pourrait être tentée de jouer. pour l'heure, c'est de la russie qu'elle parle le mieux pour une raison qui ne lui échappe pas celle-là. ce pays représentait bien trop de choses aujourd'hui, même si le footballeur n'en avait rien su jusqu'à cet instant. elle ne sait pas si elle a pris la mesure de ce que ses lèvres avaient laissé échapper ou si c'était sorti malencontreusement, sans qu'elle ne le calcule vraiment. elle lui a dit ce qu'elle a visité de plus beau là-bas, y compris le stade qui avait vu leur victoire et en serait marqué à jamais. tu étais là ? elle hoche la tête avant de répondre. j'ai jamais été bien loin kéziah. j'ai toujours gardé un oeil sur toi, où que je sois. et on peut dire que tu m'as un peu facilité la tâche aussi. elle dit dans un léger sourire. parce qu'en devenant footballeur, il s'était illustré dans les médias et c'est ce qui lui avait permis de toujours savoir ce qu'il devenait même sans avoir de contact direct avec lui. dans un tel moment, il est impossible pour elle de ne pas repenser à la france, à son pays, là où tout avait commencé pour eux. ce pourquoi elle le supplie de lui faire encore une promesse, celle qu'ils y retourneront un jour. parce qu'après tout ça, c'était un peu devenu son chez elle aussi, même si c'était à d'autres niveaux. j’irais où tu veux india ! et là comme ça, en l'écoutant parler, elle se fait la réflexion qu'elle ne voudrait être nulle part ailleurs, et avec personne d'autre, parce qu'elle venait de trouver son paradis sur terre. elle lui parle de sa mère, de ce qu'elle traverse, elle lui raconte son quotidien india et y'a une larme qui dévale les traits du visage de kéziah, une perle d'eau salée qu'elle essuie de son pouce. puis il la rapproche encore plus de lui et la serre encore plus fort, là où elle n'opposera aucune résistance, ayant tant manqué de ses étreintes toutes les années passées loin de lui. et là, y'a les lèvres de kéziah qui s'écrasent sur les siennes. elle ne bronche pas india, elle l'avait tant attendu ce moment, pensant souvent bien trop fort qu'elle avait sûrement fait en sorte que ça n'arrive plus jamais. finalement, il restait peut-être une lueur d'espoir quelque part, là où elle ne semblait déjà plus rien entrevoir. je veux plus que tu me quittes ! elle secoue négativement la tête alors qu'elle a envie de lui demander comment elle le pourrait. si elle l'avait fait la première fois, c'était contre son gré. aujourd'hui, on ne pourrait plus jamais le lui arracher sans lui crever définitivement le coeur. ne réponds pas ! elle sourit et elle rit dans le même temps, coupée dans son élan. puis ses lèvres retrouvent celles de kéziah, plus intensément, comme si elle cherchait à rattraper les années précédentes et tous ces baisers qui lui avaient été arrachés. ses deux mains viennent encercler son visage avant que l'une d'elles ne viennent finalement se presser contre sa nuque. elle a l'impression que son coeur aurait pu exploser à tout moment, tant il est empli de tout un tas de sensations plus délicieuses les unes que les autres. puis elle relâche ses lippes juste le temps de reprendre pied dans sa réalité. c'est sa taille qu'elle encercle de ses bras, avant de poser sa tête contre lui. si tu savais combien j'suis désolée kéziah... pour tout. elle ne met pas longtemps à retrouver ses yeux qui l'avaient fait fondre plus d'une fois et silencieusement, elle lui promet qu'un jour elle lui dira tout, parce qu'elle le lui doit. et sûrement que ses prunelles brillantes trahissaient tous les sentiments qui habitaient son coeur. ça tombait bien parce qu'il avait besoin de savoir que jamais il n'avait été question d'un amour qui n'existait plus, que jamais elle ne l'avait oublié, peu importe ce qui les avait séparé.
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia - Page 2 Empty Jeu 24 Jan - 20:19

India & Kéziah. À bâbord ou à tribord on partira à la dérive .
Ton phare. Tu venais de la retrouver et tu n’avais pas envie de penser à la suite, à sa fuite. Non. Tu te refusais de penser ainsi, le besoin de te dire qu’elle sera là, que tu seras là pour elle encore. Ce besoin d’dingue d’avoir envie de la capturer, sans demander si elle est d’accord la belle brune. Tu ne peux pas faire ça, non, sa liberté, son envie de rester est sienne et tu l’as toujours respecté, même si ses départs finissent par déchirer ta chair, tuer à petit feu ton myocarde. Tu souris à ses paroles, laissant ta main caresser avec douceur le visage de ce bel ange, un ange qui pourrait s’estomper, disparaître, mais tu cesses d’y penser. Tu essayes, pour ne pas à avoir de quelconque regret en étant seul après. Besoin de profiter à fond de la belle. Sa présence est déjà tellement une bénédiction pour toi, le sourie accroché à ton visage, tu n’arrives pas à le virer, tu le voudrais pas de toute façon. « Je te dirais tout, jusqu’à la fin … juste pour te garder ! » Que le message soit clair, tu n’as pas envie de la voir disparaitre pas encore, mais tu le sais, tu ne pourrais pas la mettre en cage, c’est ainsi votre amour, savoir si l’autre est toujours là où non. Tu serais capable d’inventer une histoire aussi chimérique que celle de Sherazade pour pouvoir l’avoir à tes côtés, t’y crois quand elle dit qu’elle veut t’écouter. Toi t’aimes pas parler, mais elle, comment dire qu’elle est ce journal précieux qui juste à sa vue fini par te faire déverser bien des mots, tes maux, ton âme tout y passe, tout bonnement. Mais tu ne dis rien, pas de suite, songeant et posant tes mots dans ton esprit, tu ne voudrais pas l’effrayer, même si dans le fond tu le sais, elle n’est pas prête à s’effrayer pour rien India. La touche, la sentir tout ça te fait un bien de dingue, tu ne parviens pas à ne pas frémir à chaque fois que ta peau est électrisée par la sienne. Ta le cœur qui vole dans ta poitrine, c’est l’effet qu’elle a sur toi, cet effet que tu n’as jamais oublié. Elle est une drogue, la plus jolie, la plus bonne que tu es jamais croisé. Tu n’aurais jamais pu remplacer cette dernière, mais surtout qu’elle femme aurait pu le faire ? T’y as jamais songé. Non, car tu ne le peux pas. « Et si je disais que ça me gênerait pas ? » Tu souris, ce sourire il est jamais revenu quand elle est partie, quand India t’as laissé, comme convenue, pas de question, pas de doute, mais t’y penses et faudra qu’un jour si elle est toujours à tes côtés elle aussi elle parle. Tu souris, puis ris avec elle à ses mots. Elle était là, elle t’avait donc vu et ça tu ne sais pas comment expliquer à quel point ça te fait du bien. Elle est sans doute plus importante que ton père qui ne t’as pas vu quand tu as gagné, car elle avait toujours été pour toi, le présent et le futur. Ton passé tu t’en fichais tout comme ton père même si tu étais gourmand de savoir comment était le reste de sa famille, son autre famille. Un lâche, un connard. Mais tu avais toujours une sorte de respect pour lui, cette envie aussi qu’il puisse être fier de toi, sans que tu ne sois à demander une quelconque phrase pour te le prouver, mais ça ne peut qu’appartenir au passé, lui étant passé l’âme à gauche. « Qui te dit que j’ai pas fait tout ça pour que tu puisses avoir un œil sur moi ? » tu as le sourire, laissant tes mains entourer son visage, souriant un peu plus. « J’aurais tellement voulu en dire autant … » tu es loin de te dire que ça aurait pu être le cas, tu t’en voudras au moment venu, mais sans le savoir tu ne peux pas. Pour l’instant tes opales dont d’yeux que pour elle, la lune se reflétant dans ses pupilles, tu observes silencieux. Puis elle parle, déverse les moments difficiles. Tu écoutes, et tu le sais tu ne voudrais plus jamais songer à une vie sans elle, sans la voir, pouvoir humer son parfum, cajoler sa peau et tu rêves à cet instant précis de ses lèvres. Tu rêves de l’avoir pour l’éternité dans tes bras, tes un homme sensible, et tu l’as jamais caché. Jamais. Une larme suffit à ce que tu laisses découler toutes ces émotions qui ont pris possession de ton être. C’est ainsi que tu sais que cette fille tu l’auras dans la peau qu’importe ce qu’on te dise, où ce qui se produira. Tu l’aimes, comme toujours. Tu n’imagines pas une seconde qu’elle ait changé au point que tu ne pourrais plus l’aimer. La douceur de sa peau sur ta peau, tu glisses, succombant un peu plus à tout cela. Puis tu laisses tes envies prendre possession de toi, après cet instant d’échange. Tu revis à cet instant, au moment de ce baiser, un renouveau qui te redonne comme l’air qu’il manqué à tes poumons pour être paraît à tout et n’importe quoi. Le regard se glissant dans le sien, le cœur en panne sèche, ne pouvant retrouver son rythme, tu vas couler, mais elle sera là pour te sauver, t’y crois. Tu souris à ses mots. « Ne t’excuse pas India ! » Ton pouce caressant ses lèvres. « Je suis sûr que tu avais une raison pour tout … » Tu t’ouvres à nouveau au monde, l’ayant oublié celui-ci. La soirée avait l’air fini, plus aucun bruit sauf celui des vagues et du vent. Tu la regardes. « On devrait rentrer … je peux appeler un chauffeur ? » tu aimerais qu’elle dise non, mais avant une quelconque réponse tu ôtes ta veste la glissant sur ses épaules. « Une raison de plus pour nous voir à nouveau, en plus du repas, de toutes ces choses que j’ai à te dire … » Tu souris glissant ta main après avoir laissé ton regard dans le sien un moment, dans sa main. « On se revoit pour ce dîner mademoiselle Rosenbach ! » Que tu souris, aucune envie de la quitter, mais il était temps, les minutes, les heures avaient défilés
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Message Sujet: Re: À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia    À bâbord ou à tribord on partira à la dérive | Kindia - Page 2 Empty Jeu 24 Jan - 23:02

elle voudrait tant savoir india. elle voudrait tant qu'il s'ouvre comme elle venait de le faire. elle imaginait sans mal qu'il n'avait pas dû vivre que des moments heureux pendant ces quelques années qu'ils avaient passé séparés l'un de l'autre. pourtant, elle ne demandait qu'à connaître le bon comme le mauvais. elle était prête à tout entendre quand il s'agissait de lui, prête à tout supporter et à tout surmonter. ils avaient toujours été plus forts à deux et elle avait la certitude que les années n'y avaient rien changé. parce qu'il y avait des choses contre lesquelles on ne pouvait rien. leur complicité et le lien si unique qui les unissaient en faisait partie. en cet instant, elle a l'agréable sensation de retrouver ses couleurs india, de redonner un sens à sa vie. il y avait bien longtemps qu'elle s'était égaré en chemin à cause des épreuves qui avaient jalonné son existence. et le revoir était comme un pansement à tous ses maux. comme si tout ce qui avait pu exister en son absence n'était devenu qu'un lointain souvenir, comme si tout n'était devenu qu'illusion. je te dirais tout, jusqu’à la fin … juste pour te garder ! elle n'insistera pas davantage pour cette fois, pour la simple et bonne raison qu'elle n'a aucune envie de tout gâcher. ni même de le forcer à emprunter une voix qu'il ne sentait pas. elle n'est pas de ce genre et elle était plus que bien placée pour savoir que le moment n'était pas toujours le bon quand on avait quelque chose à annoncer. n'en était-elle pas au même point que lui ? même si elle crevait d'envie de ne plus lui mentir, de tout lui dire, elle ne s'en sentait pas encore la force. ça viendrait certainement mais elle aurait besoin de temps pour appréhender la situation au mieux. alors elle lui adresse un sourire, encore, parce que ça la touche tout ce qu'il peut lui dire depuis qu'elle a débarqué. elle comprenait pourtant à peine comment il pouvait être toujours aussi mignon avec elle, malgré ses erreurs et son abandon. si une chose était bien sûre, c'était qu'elle mesurait pleinement la chance qu'elle avait de l'avoir. elle savait qu'elle allait devoir le quitter très bientôt mais elle se rassurait maintenant qu'elle avait appris qu'il vivait dans le coin. de cette manière, il ne serait sûrement jamais bien loin. et sa présence lui gonflait le coeur, sa présence ravivait la flamme intérieure. et si je disais que ça me gênerait pas ? elle laisse échapper un léger rire à ses paroles. tu pourras pas dire que je t'avais pas prévenu. tout paraît si simple, à mesure que les secondes s'égrènent. ils se retrouvent et se comprennent aussi bien que s'ils n'avaient jamais été séparé. parce que l'évidence avait toujours été là, planqué quelque part le temps d'une période, mais elle ne demandait pourtant qu'à se réveiller. c'est précisément ce moment qu'elle choisit pour lui avouer qu'elle était là, en russie. qu'elle l'avait vu briller et réussir, au bras de toute son équipe. il ne l'avait pas su mais elle avait partagé son bonheur à quelques mètres seulement de lui. et elle avait dû prendre sur elle pour ne pas se manifester alors qu'elle crevait d'envie de lui dire combien elle était fière de lui. elle plaisante sur le fait qu'il lui avait facilité la tâche en devenant une personnalité publique, puisque c'était ce qui lui avait permis de toujours savoir ce qu'il devenait, de suivre sa carrière de loin. qui te dit que j’ai pas fait tout ça pour que tu puisses avoir un œil sur moi ? elle affiche un air presque choqué avant de lui répondre. alors tout était calculé, je ne suis que la pauvre victime d'une affreuse machination. elle en rigole déjà parce qu'elle était prête à en redemander si l'on souhaitait la manipuler de cette façon tous les jours. j’aurais tellement voulu en dire autant … j'peux tout te raconter moi-même, ce sera peut-être aussi bien. elle hausse les épaules, ne sachant pas vraiment ce qu'il préférait dans tout ça. maintenant qu'elle était là, elle pouvait répondre à toutes ses questions, à tout ce qui avait pu lui malmener l'esprit avant leurs retrouvailles. et elle aimait autant ça puisqu'elle n'était pas sûre de supporter le fait que le monde entier s'accapare ce qui était sa vie. à elle et rien qu'à elle. l'impression de revivre chaque fois qu'elle est près de kéziah lui enserre le coeur. alors peut-être que le paradis existait vraiment finalement. peut-être qu'elle l'avait trouvé depuis des années et qu'elle avait tout fait capoter à cause d'un mauvais concours de circonstances. peut-être aussi que la vie était clémente parfois, puisqu'elle lui offrait une nouvelle chance de raccommoder ce palpitant à la dérive. c'est pour ça qu'elle s'excuse, elle veut qu'il entende combien s'était ruiné elle-même dans cette décision qu'elle avait prise. elle en avait longtemps souffert, elle en souffrait sûrement même encore. sauf qu'elle avait savamment occulté le tout pour continuer d'avancer puisque c'était la seule option qui s'offrait à elle. ne t’excuse pas India ! elle ne pouvait pas se permettre de faire autrement, il méritait ses mots là. lui qui n'avait jamais rien demandé, lui qui n'avait jamais rien fait, si ce n'était la rendre importante en l'aimant comme personne. je suis sûr que tu avais une raison pour tout ... si tu savais comme elles sont moches mes raisons... il ne lui demande même pas de compte, et ça la réconforte quelque part. qu'il lui laisse le loisir d'oublier tout cela le temps d'une soirée. on devrait rentrer … je peux appeler un chauffeur ? elle hoche la tête parce que même si elle n'a aucune envie de briser celle jolie bulle, la vie devait reprendre son cours. et l'avantage était que cette fois, elle ne le perdait pas complètement. elle le savait tout près. une raison de plus pour nous voir à nouveau, en plus du repas, de toutes ces choses que j’ai à te dire … j'suis déjà en train de compter les jours, qu'elle souffle en s'accrochant à la veste qu'il venait de déposer sur ses épaules. elle attrappe sa main, tout en ne cessant d'acouter chaque mot qui passe la barrière de ses lèvres. on se revoit pour ce dîner mademoiselle rosenbach ! c'est promis. et cette promesse-là, tu ne la briseras pas. tu ne briseras plus aucune promesse que tu lui feras, tu l'avais déjà fait une fois de trop. une dernière fois, elle le serre dans ses bras en murmurant : merci kéziah. elle les pensait tellement sincèrement ces mots, pour la main qu'il lui avait tendu malgré ce qui leur était arrivé. et c'est sur ceux-ci qu'elle s'éclipse finalement dans la nuit. le bruit des vagues ne devenant que l'unique son palpable dans l'air environnant.
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