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 well you talk like yourself // muse

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Message Sujet: well you talk like yourself // muse   well you talk like yourself // muse Empty Ven 11 Jan - 2:02

well you talk like yourself

No, I hear someone else though

Ça te tue toi. De la voir ainsi, broyer du noir. Y’a de ces jours, où tu as l’impression qu’elle va mieux. Ces jours, que tu ne manques d’ailleurs par de chérir. Mais d’autres, où tu as l’impression de faire qu’un pas vers l’arrière. Les idées sombres qui semblent la prendre d’assaut. Et toi tu la regardes, elle et son regard vide, elle et ses faux sourires. Et tu la connais si bien que tu ne sais qu’elle ne va pas bien, même si elle prétend parfois le contraire.
Ces derniers jours qui ont été un peu comme ça d’ailleurs. Gamine, que tu vois s’isoler, qui ne sort plus de l’appartement. Et ça à peine si tu la vois changer de pièce, changer de vêtements. Et lors de ces moments, ce n’est pas ta sœur que tu vois, mais bien son fantôme. Un qui erre, comme une âme perdue. La culpabilité, qui ne se fait que d’autant plus forte dans ces moments-là. Parce que tu as l’impression que si tu avais fait les choses différemment, elle n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. Cette vive impression, qui te serrait le cœur que tu y étais peut-être pour quelque chose. Que c’était peut-être de ta faute oui, si en était là. Et tu en restais presque impuissant. À la regarder, sans trop savoir si tu lui adressais les bons mots, ceux qui l’aideraient à aller mieux. Ceux qui lui permettrait, cette fois, de réellement sans remettre.
Et un long soupire de ta part. La poignée de porte, entre tes doigts. L’hésitation qui se fait pourtant ressentir. Parce que tu ne sais pas si cette fois, tu le supporteras. Et si tu étais superstitieux, tu aurais probablement croisé les doigts, dans l’espoir de ne pas la retrouver dans ce même état que tu l’avais laissé ce matin-là.
Mince déception de voir, qu’elle ne semblait pas vraiment aller mieux malheureusement. Et pourtant toi, tu décides de t’armer de ce surpris de vie qui t’habite. Joie de vivre que tu espères sera contagieuse. Alors tu t’approches d’elle, tu te plantes devant elle. « On sort ce soir. » Que tu dis, cet éternel sourire au coin des lèvres, avant que tu ne te redresses, que tu ne croises les bras devant toi, le temps de voir si elle se lèvera d’elle-même. « Et ce n’était pas une question. » Que tu finis par ajouter, devant sa réticence. Non, tu ne comptes effectivement pas lui laisser le choix. Parce que tu te dis que ça ne peut que lui faire du bien, que ça ne peut pas nuit. Gamin patient d’ailleurs. Quoi que ta patience à ses limites. Et si c’est la force que tu devras utiliser pour la faire bouger, la force ce sera.
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Message Sujet: Re: well you talk like yourself // muse   well you talk like yourself // muse Empty Ven 11 Jan - 21:25


☽ ☽ ☽
{ there is no one, compares to you }
w/@theo bloomsbury
T’as le sourire qui sonne faux depuis quelques jours, la solitude comme porte-drapeau. T’es seule, t’as froid et tes cauchemars s’accentuent alors que le vide te pèse. Tu te sens seule Muse et les heures s’égrènent dans un inlassable tourbillon, elles se transforment en jours et tes larmes continuent de s’amonceler dans le silence de ta chambre. Tu ne sors plus beaucoup par peur de chuter ou de t’effondrer en public. T’as quitté ton boulot, celui qui pouvait te maintenir hors de l’eau et le changement t’effraie parce que t’as peur de tourner une page en laissant son souvenir au chapitre précédent alors tu te rassures en regardant vos photos, en écoutant sa voix et en plongeant dans tes souvenirs. Sauf que tu t’en sors plus. Tu souris à ton frère qui passe à côté de toi et tu vois bien qu’il n’est pas convaincu mais c’est tout ce que tu peux lui offrir, t’as envie de te raccrocher à lui mais tu peux pas lui en demander plus que ce qu’il a déjà sacrifié. T’es vide et après trois ans, tu pensais que ça irait mieux. Que les nuits seraient moins longues et que t’aurais retrouvé un peu de ta joie de vivre. T’étais pétillante avant tout ça, mais il a embarqué avec lui jusqu’à ton rire. Tu erres dans chaque pièce de la maison en t’attardant un peu plus souvent à ton bureau pour rendre ton cafard productif sans grand succès. Même ton père est passé, inquiété probablement par ton silence et tu sais qu’il y croit pas non plus mais tu souris dans un rempart de protection, pour éviter les questions. Si tu y crois, ça finira forcément par aller mieux.
T’es allongée, l’ordinateur posé à côté de toi et tu fais défiler la playlist qui signe tes périodes de down prolongées quand ton frère débarque, l’air décidé des mauvais jours. Parfois, tu as l’impression qu’il a pris dix ans avec tes conneries et tu culpabilises encore plus de ne pas réussir à t’en sortir. Si tu le fais pas pour toi Muse, fais-le au moins pour lui ou pour eux. Parfois, t’as peur qu’ils réalisent à quel point t’es flinguée et qu’ils finissent par t’abandonner. Tu sais pas ce que tu ferais sans eux, sans lui et la moindre idée qu’il puisse repartir ou t’oublier a le mérite de te faire baliser parce que toi, t’es plus rien sans lui. C’est Théo qui s’est mouillé pour te garder la tête hors de l’eau. C’est toujours Théo qui t’as porté alors que t’es incapable de lui rendre la pareille. Tu joues les cadavres alors que t’as son sourire qui te transportes. Son sourire contagieux qui t’allumes le coeur et un peu de l’âme et t’es égoïstement incapable de lui en rendre un aussi sincère. Tu te redresses, curieuse de l’entendre et la suite te surprends même si pas tellement. Il a compris, il comprend toujours ce que tu ne dis pas parce que c’est comme ça entre vous. Vous êtes les Bloomsbury et vous n’avez jamais eu besoin de vous parler pour vous comprendre. « Tu sors ce soir, je prends note de ne pas te déranger. » Mais tu sais que le message était clair et qu’il ne te laisse pas le choix mais pour autant, tu ne bouges pas. Tu sais qu’il gagnera toujours sur toi parce que tu n’as aucune volonté mais tu ne te sens pas en état de t’apprêter pour quelques faux-semblants. « Trouve une copine ou un copain au lieu de venir m’emmerder quand tu te sens seul Blooms. » Tu refermes ton ordinateur en plissant les yeux dans un air de défi face à son sourire flamboyant, vous êtes tellement similaires que t’as parfois l’impression d’être face à un reflet de toi-même. T’étais comme lui avant, pleine de vie et emmerdante face à son manque d’entrain.
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