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 I'm a woman's man, no time to talk (sage)

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Message Sujet: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Jeu 9 Aoû - 15:38

J'marchais comme s'il n'y avait rien qui pouvait m'arrêter. Comme si la vie n'était pas éphémère, comme si je m'apprêtais pas à faire une grosse connerie, avec un sachet de cocaïne dans la poche de ma veste. Les flics étaient pas loins, c'étaient pas les premiers que j'croisais et sûrement pas les derniers. Mais ces idiots me captaient jamais. Ils préféraient jeter leur regard suspicieux sur les pauvres étudiants mal habillés, le genre qui volent des caisses à trois heures du matin quand le beau peuple dort. Je les connaissais trop bien ces gosses. J'en faisais partie avant que mon père me reconnaisse, j'avais traîné avec eux. J'avais fait les quatre cent coups, la rue m'avait tout appris : cacher mon air coupable derrière un sourire aimable, transformer les pas hésitants en pas déterminés. Avoir l'air d'un homme plein d'ambition alors qu'on était une racaille de bas étage, un dealer qui donnait de l'espoir aux jeunes, aux vieux, aux pauvres, aux riches, à tous ceux qui portaient la vie comme un fardeau et non pas comme un cadeau. Un peu comme cette femme qui était assise sur le trottoir à côté de la route, le visage ravagé par la tristesse. « T'attends un mec qui est pas venu ? » Je sortais une clope et j'en tirais une bouffée en attendant sa réponse, un sourire amusé sur le coin des lèvres. Elle était pas mal, je devais l'avouer. Dommage qu'elle tire cette tronche. « Allez sois pas triste, tiens une pièce de vingt cinq cents pour que t'ailles crever ailleurs s'il te plait, j'ai pas envie que les flics se ramènent là parce que tu t'es jetée sous une voiture » que je balançais en lui lançant une pièce de monnaie.

@Sage Abberline désolé c'est court je ferais plus à la prochaine réponse I'm a woman's man, no time to talk (sage) 3227196488
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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Mar 21 Aoû - 4:24

silhan / no time to talk /

Depuis ce soir-là Sage, tu t'étais promise de ne plus jamais avaler une goutte d'alcool. Mais comment t'aurais pu empêcher ces images d'envahir ta caboche chaque soir par la seule force de ta volonté ? Elle est si faible, si aisément étouffée sous le poids de la domination de ces fichus souvenirs dont l'emprise n'était plus à prouver. T'as beau fermer les paupières jusqu'à t'en faire mal aux yeux, c'est jamais noir. C'est toujours la même pellicule qui se joue et se rejoue à tel point que t'as l'impression d'avoir goûté à ce que semblait être l'éternité. Mais dans ces circonstances Sage, ça ne te plaît pas. Alors t'as bien été obligée de songer à une autre méthode pour noyer tout ce que tu ne souhaitais plus revoir à la surface. L'alcool t'étais apparu comme la solution à tes maux. Et quand bien même tu savais ses effets temporaires, ils n'en étaient pas moins salvateurs le temps où ils te libéraient enfin de toute culpabilité, et des souvenirs grotesques que cette dernière engendrait sans cesse.
Lucidité amoindrie, tu n'as pourtant pas fait l'erreur de prendre le volant. Au lieu de ça, t'as juste vogué, erré sans réel but dans les rues New-Yorkaises qui longeaient le bar que tu venais tout juste de quitter jusqu'à retrouver cet endroit qui parvenait toujours à te faire penser qu'il existait ici bas un enfer. Ton enfer. Cette route où tout avait basculé. T'y reviens souvent Sage, comme pour user les souvenirs qui s'étaient gravés sur l'asphalte jusqu'à ce qu'ils finissent par disparaître. Comme si chacun de tes retours te permettait de ré-écrire l'histoire. Mais elle reste intacte et l'encre indélébile ne quitte jamais plus ta peau. Et elle te rend sale Sage, souillée à la vue de tous ces gens à qui l'on ne pouvait plus donner tort s'ils osaient te juger. Parce que la matière à le faire avait été sculptée de tes propres doigts.
L'esprit embrumé (tu ne sais pas bien s'il s'agit là de l'alcool ou de tes erreurs qui reviennent finalement te hanter), tu titubes bêtement. Et, quitte à ne pas choisir l'une des deux raisons qui s'étaient imposées à toi, tu décides de mettre ça sur le compte de ces fichus talons aiguilles qui ne portaient plus tes jambes pourtant frêles et ton corps si lourd de remords. Tu finis alors par t'asseoir simplement au bord du trottoir comme si tu attendais le prochain train alors que ça fait bien longtemps Sage que tu n'attends plus rien.
« T'attends un mec qui est pas venu ? » La voix est sourde à tel point que tu ne saurais juger de la distance à laquelle l'homme se trouvait. Aussi, tu relèves presque immédiatement la tête de manière à jauger celui qui venait de s'adresser à toi. Première constatation : tu ne le connais pas. Pour quelle raison avait-il alors besoin de t'adresser la parole pour balancer des inepties qui, en plus de ça, ne te plaisaient pas ? « J'ai l'air d'une fille qui a besoin d'un mec pour se sentir bien ? » tu l'interroges ironiquement sans réellement attendre de réponse de sa part. La moquerie siffle entre tes dents et aucune marque de gentillesse ne vient atténuer la rudesse du ton que tu emploies. Pour autant, ça n'empêche pas l'inconnu de reprendre de plus belle, et il semblerait que lui aussi soit assez familier avec la mal-amabilité. « Allez sois pas triste, tiens une pièce de vingt cinq cents pour que t'ailles crever ailleurs s'il te plait, j'ai pas envie que les flics se ramènent là parce que tu t'es jetée sous une voiture. » La pièce s'échoue à tes pieds dans un petit cliquetis et tu ne mets pas longtemps à la récupérer pour la renvoyer d'où elle était venue. « Quoi, t'as privatisé le trottoir ? » que tu railles avant d'étendre tes jambes sur le bord de la route. « Y'a le même en face et j'y suis pas. » D'un vague geste de la main, tu désignes l'emplacement opposé afin qu'il s'y rende et qu'il te fiche la paix, lui et son humour déplacé. Parce que toi Sage, tu ne ris pas à l'idée de te jeter sous une voiture, quand bien-même ses propos étaient sans doute totalement hasardeux. Toi, ils te rappellent à ton pire souvenir.

Spoiler:

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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Mar 21 Aoû - 18:04

J’sais même pas pourquoi j’emmerde mon monde. Ton monde. Depuis que elle était morte, il y avait plus rien qui me paraissait juste. Normal. Drôle. Et pourtant je riais comme si ma vie était une blague, que j’étais né afin de faire rire les autres. J’étais le bouffon du roi, le gamin dans le fond de la classe avec ses ongles crasseux qu’tu regardes quand tout va mal pour te dire qu’il y a pire que toi. J’suis ce que Satan a crée de pire, le défaut de ce monde, l’immonde bossu de notre dame. Excepté que j’ai une gueule pas trop mal. Une gueule qui m’ouvre les portes du paradis pour quelques instants le soir. Parce que pendant un instant je porte le masque de l’ange mais quand j’m’engouffre dans la chambre de ces femmes, je viens avec tous mes vices. L’enfer est à leur porte et elles ne le voient même pas. Le fils du diable est en face de toi et tu n’en veux même pas. « Ça dépend. Tu fais le trottoir ou t’es juste assise là ? Dans le premier cas j’veux un pourcentage de ce que tu touches. Dans le deuxième, j’trouve ça dommage parce qu’on se ferait un tas de fric ». L’insolence marqué au fer rouge sur mon visage. Et ce sourire que j’te sers juste pour t’énerver un peu plus. Parce que, crois le ou non, c’est ce que je fais de mieux. « Y'a le même en face et j'y suis pas. » Le sourire s’agrandit car t’as pas l’air de comprendre que je dégagerais pas. J’suis comme un gamin qui vient de trouver un nouveau jeu : je ne me lasserais de toi que quand tu seras usée jusqu’à la moelle. « C’est justement parce que t’y es pas que j’y vais pas » que j’balance en m’asseyant à côté de toi. J’suis chez moi ici, c’est ma ville. C’est moi qui fais la loi chez les délinquants, les drogués dépendent de ce que je leur refourgue. Sans moi, ils sont rien. Et sans eux, je deviens un citoyen normal. Lambda. Tout ce que je déteste. Parce qu’il y a plus rien de chiant que le quotidien, que d’se pavaner comme un riche en dédaignant les pauvres, les rejetés de la vie. Les anges déchus du paradis. « Ça te dérange si je reste là ? » que j’murmure faiblement en ressortant une clope avant de reprendre : « t’as pas besoin de répondre, toute manière je compte pas bouger ». En gros, j’m’en fous de ton avis. J’m’en fous de toi, des autres, de ce monde. J’m’en fous de me pourrir les poumons avec une clope et que demain on me diagnostique peut être un cancer. Je retournerai alors de là où je viens, de la terre, des bas fonds du monde. De l’enfer et de son père immonde. Et Dieu me dédaignera, moi qui ait vécu dans le péché et la luxure, qui ait douté de son existence et de son règne sur ce monde. Il brûlera mon âme et la jettera dans le styx. Et dans un dernier espoir j’appellerai mon premier amour. Mon amour, mon amour. Je le cracherai tel un venin sur Lui. Parce qu’il m’a offert l’amour et l’a repris. « Tu vois cette clope elle est pas assez forte pour m’faire oublier alors parfois j’tente aussi, tu veux que j’te montre? » le sourire fier, la main qui range la cigarette pour se poser sur la drogue dans ma poche. Pardonnez moi mon Père car je suis sur le point de pécher. Et que j’en ai rien à battre. Amen.
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Sage Abrath;

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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Lun 3 Sep - 1:27

silhan / no time to talk /

D'abord, tu souhaitais simplement te retrouver seule avec tes pensées pour cesser de fuir la culpabilité qui te rongeait et tenter de toutes tes forces de l'assumer. Parce que si tu t'y habitues Sage, elle ne te fera plus peur, n'est-ce pas ? C'est comme s'habituer à la solitude dans un grand lit froid. Mais tes démons sont trop nombreux, et ils t'assaillent quand la nuit te retient de ses bras. Alors t'as fini par regretter d'être seule dans les méandres d'un enfer où tu n'aurais jamais dû mettre les pieds. Mais quand il est arrivé, t'es retournée à la case départ, là où tu te disais que seule, tu n'étais peut-être pas si mal. Même seule avec la pire des oppressions. Tu clos les paupières à t'en faire mal aux yeux, mais lorsqu'elles découvrent à nouveau les opales noisettes, il est toujours là le type. Pire, il t'adresse la parole. Pire bis, il s'agit sans nul doute d'un abruti fini. « Ça dépend. Tu fais le trottoir ou t’es juste assise là ? Dans le premier cas j’veux un pourcentage de ce que tu touches. Dans le deuxième, j’trouve ça dommage parce qu’on se ferait un tas de fric » Les prunelles orageuses dévisagent le jeune homme au sourire insolent. Tu as une cruelle envie de le lui arracher Sage, et d'en faire un collier pour ne pas oublier à quel point l'enfer est partout, même chez les hommes. « Abruti ! », tu grognes avant d'empoigner l'une de tes chaussures déjà à terre par le talon et de le lui lancer sans scrupule. Elle cogne contre son torse et retrouve le bitume, sans même - il te semble - n'avoir ébranlé un iota de son assurance. Il pourrait simplement passer son chemin, se tirer juste assez loin pour que ta présence ne l'incommode plus. Mais au lieu de ça, t'as presque l'impression que ses deux pieds s'enracinent sur le trottoir. « C’est justement parce que t’y es pas que j’y vais pas » Tu hausses nonchalamment les épaules avant de te redresser péniblement mais sûrement. « Je ne suis pas une pute », tu lâches un peu trop fort en articulant chaque mot. « Alors vas chercher ailleurs et fiche-moi la paix. » Les mots sont francs. Froids. Acérés. Ils ne laissent passer aucune once de compassion. Tu n'en a plus l'énergie, Sage. Mais rien ne semble l'atteindre et encore moins le faire flancher. Au lieu de ça, il semble jouer la provocation en s'asseyant à tes côté, ce qui t'amène inconsciemment à te décaler d'un centimètre ou deux, afin d'éviter toute proximité. « Ça te dérange si je reste là ? » Tu te penches davantage du côté où il ne se trouve pas tandis que le regard que tu lui lances répond pour toi. « T’as pas besoin de répondre, toute manière je compte pas bouger » Tu sens tes joues s'empourprer d'agacement, et, sans attendre une seule seconde de plus, tu récupères la seule chaussure qu'il te reste avant de te lever aussi rapidement que tu en es capable de manière à ne laisser planer aucun doute sur la suite des évènements. « Aucun problème, c'est moi qui m'en vais », tu commences en tanguant légèrement. « J'ai besoin d'espace, et ton arrogance m'étouffe. » Sans plus d'aisance, tu fais un pas en avant mais t'arrêtes presque aussitôt lorsque sa voix atteint de nouveau tes tympans. « Tu vois cette clope elle est pas assez forte pour m’faire oublier. » Du coin de l'oeil, tu observes le bâton qu'il tient entre ses doigts et permets même à l'inconnu de poursuivre. « Alors parfois j’tente aussi, tu veux que j’te montre ? » Tu suis le mouvement de sa main qui rejoint sa poche, et ton regard reste planté là durant une longue minute, si ce n'est deux. Et c'est de cette manière que tu réfléchis. Tu réfléchis à tout ce qui te semble mal et que tu aurais déjà du refuser. Et puis tu réfléchis à tout ce qui a rabaissé ta vie au rang de vivotement minable, tout ce qui t'assaille, tout ce qui pourrait te détruire si le vase accueillait une seule et dernière goutte. Tout ce que tu te donnes tant de mal à oublier, toi aussi. Alors tu flanches, Sage. C'est comme s'il arrivait à point nommé pour balayer un instant les douleurs morales que tu t'infliges. Et c'est pour cette raison que tu lui adresses même un faible sourire en guise d'approbation. Le corps légèrement tournée vers lui, tu te mords la lèvre inférieure avant de prononcer l'ultime erreur. « Oui. » La voix faiblarde se perd sans doute dans la brise nocturne, mais tu ne prends pas la peine de répéter. Au contraire, c'est finalement un regard méfiant qui se pose sur lui, et tu n'hésites pas une seule seconde à lui laisser entendre que tu n'es pas une idiote et qu'il n'a pas intérêt à t'entuber. « Si c'est pour avoir un truc en échange, laisse tomber. Je suis sûre que ça n'a aucun effet cette merde, sans quoi t'aurais pas besoin d'en proposer à qui veut bien croiser ton chemin. » Et puis finalement, tu t'en veux de laisser une trop grande place au doute jusqu'à ouvrir une brèche dans laquelle le type pourrait tout aussi bien s'engouffrer pour se tirer et te laisser à nouveau à tes démons. Aussi, ta voix se radoucit presque immédiatement. « C'est... ça marche vraiment ? » Dis est-ce que les bouffées étoufferont mes tourments ? Est-ce qu'elles embrumeront les pensées parasites ? Est-ce qu'elle me tueront le temps d'une heure, dis-moi ? C'est juste assez pour apprécier le néant mais vouloir en ressortir quand même.

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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Dim 9 Sep - 22:05

J'suis pas le meilleur mec du monde, j'suis peut-être même le pire. Le plus con, le plus arrogant, le plus impatient. Pourtant, quand mes yeux rencontrent les tiens, j'me perds dedans. Faut dire que t'es belle avec ta mine défaite, avec les coups durs de la vie qui ont silloné ton visage. La tristesse te rend magnifique, me rend poétique. Pour une fois, j'ai envie d'apprendre à connaître quelqu'un. Mais il y a quelque chose qui me retient. Peut-être parce que je sais qu'après la beauté de la nuit venait la rudesse du jour. Le retour des responsabilités. Les adultes qui me ramenaient à leur monde de travail et d'argent. Et j'sais que toi t'y échapperas pas. Tu te volatiliseras, comme la fumée de ma cigarette écrasée. T'allais me pourrir le cœur, y jeter ton enclume pour une nuit et te barrer lorsque le soleil pointera le bout de son nez. Puis moi j'serais sur le trottoir, totalement drogué, le regard vitreux, le rire facile, l'air d'un débile. Alors j'm'apprête à ranger ma poudre de contes de fées, à t'insulter une dernière fois et à partir mais c'est c'moment que tu choisis pour me répondre. Un simple oui. Et ma main qui ressort la coke, parce que je peux pas résister à l'envie de corrompre de jeunes âmes innocentes. « La première fois est toujours gratuite » que je réponds, les sourcils levés, comme si sa remarque était débile. J'savais pas si c'était son premier deal ou si elle était trop paumée pour comprendre la subtilité de la chose, du coup j'lui expliquais, avec des mots simples. « Tu vois, pour que quelqu'un devienne accro, faut leur faire goûter une ou deux fois gratuitement, puis après ils reviennent comme des lucioles en quête de lumière ». Peut-être que ça paraissait horrible, sûrement que je passais pour un sans cœur. Mais j'l'avais pas forcé à me dire oui. J'étais pas la cause de son malheur. J'étais juste un mec qui passait par là, qui allait combler un vide dans sa vie à coups de poudre et d'hallucination, de faux rire et de souvenirs factices. Le sachet dans la main, j'me levais pour me positionner en face d'elle. Regard dur planté dans le sien, main libre qui agrippait son menton. « Ce truc », que je commençais à dire en agitant vite fait la drogue devant son visage, « ce truc ne te sauvera pas ». Non, il te fera croire que le monde est un peu moins sale, que tu peux te débarrasser des déchets qui s’amoncellent sur ton chemin. Mais jamais il ne t'amènera au paradis. Jamais. Il causera plutôt ta chute, tu penseras être au sommet et dégringolera dès que les effets seront terminés. A ce moment là, tu m'appelleras, une fois, puis deux puis on perdra le compte à force de s'amuser ensemble. Tout ça, je devrais continuer à te le cacher. Mais ton regard putain. Il y avait quelque chose à l'intérieur qui me scotchait. Qui me rendait fragile. « C'est pas la poudre de l'Ange ok ? Ce qu'il y a dans ce sachet n'a aucun bienfait, confonds pas avec les huiles que les médecins te vendent ». L'emprise qui se défaisait, la main qui retombait, le regard toujours aussi sauvage et le sachet qui retournait dans la poche. « Et moi j'suis pas ton bienfaiteur. »
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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Jeu 27 Sep - 15:38

silhan / no time to talk /

Il n'avait pas à te promettre le ciel. Il n'avait pas à te promettre un monde meilleur pour que tu choisisses de considérer l'éventualité de lui laisser une chance. Il n'avait qu'à te promettre l'oubli. Et s'il avait fallu creuser ton esprit à coup de pioche pour n'en faire plus qu'un trou béant vide de tout souvenir, tu n'aurais pas hésité une seule seconde, Sage. Parce que tout est bon à prendre quand la culpabilité crie trop fort et que t'as besoin d'aide pour l'étouffer, ne serait-ce que pour atténuer les martèlements dans ta caboche trop pleine. Au mieux, pour la faire taire enfin. Alors, quand l'inconnu agite le petit sachet vendeur de miracles devant toi en te ventant ses plus beaux effets, tu crèves d'envie de te laisser tenter, quand bien même les opales sombres semblaient te promettre un aller tout droit enfer sans ticket de retour. Avec ou sans poudre, d'ailleurs. « La première fois est toujours gratuite. Tu vois, pour que quelqu'un devienne accro, faut leur faire goûter une ou deux fois gratuitement, puis après ils reviennent comme des lucioles en quête de lumière. » Un léger rictus déforme tes lèvres tandis que ton regard fuit soudainement le sien à la seconde où tu te rends compte que tu serais bien ce genre de luciole en quête de lumière ou d'autre chose qui puisse te faire entrevoir un jour le bout du tunnel. La fin de l'âme martyr. « Ce truc » Tu sursautes légèrement alors que sa voix te hisse hors de tes pensées suffocantes, juste à temps pour reprendre ton souffle. Tes yeux suivent machinalement les mouvements du sachet que le jeune homme fait danser devant toi. « Ce truc ne te sauvera pas. » Tu hausse les épaules avant de déglutir péniblement. Finalement, tu ne sais plus vraiment si c'est ce que tu recherches ou si tu souhaites simplement une pause. Un coma provisoire. Une anesthésie temporaire. « C'est pas ce que je cherche », que tu mens de manière presque inaudible. « J'ai pas besoin de ça, qu'est-ce que tu crois ? » Un rire condescendant se fait la malle hors de tes lippes comme pour rendre plus vraisemblable le mensonge que tu venais d’asséner. Tu ne veux pas qu'il te pense vulnérable, et encore moins prête à tout pour soigner tes maux. Alors face à lui Sage, tu n'en auras pas. Tu ne saigneras pas. Tu ne rameras pas à contre-courant. Tu ne seras pas à bout de souffle. « C'est juste... » Tu marques une courte pause, comme si l’ineptie qui allait suivre te brûlait déjà la langue. « Pour essayer. » L'air détaché que tu tentes de prendre te va si peu au teint, Sage. C'est sans doute la raison pour laquelle tu ponctue tes propos d'un sourire mi-innocent mi-enjôleur afin d'achever de le convaincre. Au lieu de ça, l'inconnu semble hésiter un peu plus. « C'est pas la poudre de l'Ange ok ? Ce qu'il y a dans ce sachet n'a aucun bienfait, confonds pas avec les huiles que les médecins te vendent. » Agacée, tu lâches un soupir lourd de sens tandis que l'une de tes jambes commence à trembloter d'impatience. « Pour qui tu me prends ? J'suis pas une gamine, d'accord ? » T'hésites même à lui faire croire que t'en as déjà pris, mais t'as peur que ça se voie alors tu choisis finalement de te taire. « Pourquoi tu te fais prier comme ça ? » Sourcils froncés, yeux plissés et bras croisés, tu le regardes avec insistance comme si avec un peu de patience tu allais finir par lire en lui. Mais rien ne se passe. Tu ne décèles pas une seule faille. Pas un seul sentiment. Simplement sa voix qui s'élève à nouveau. « Et moi j'suis pas ton bienfaiteur. » Le sachet retrouve sa place d'origine dans la poche du jeune homme, et toi Sage, tu grinces des dents. « Alors t'es quoi ? Qu'est-ce que tu me veux ? » Les iris noisette dévient sur les alentours et tu t’efforces de réprimer cette moue boudeuse qui menace de s'emparer de ta petite mine. Parce que ce type là, tu ne lui as rien demandé si ce n'est de t'abandonner à ta propre solitude. Et lui, il t'a vendu un espoir qu'il a repris presque aussitôt. Ça ne te plaît pas, Sage. « Ça va, garde-la ta poudre. », tu bougonnes comme une enfant capricieuse, vexée de ne pas avoir reçu le cadeau souhaité à Noël. « De toute façon, j'comptais pas sur toi pour me faire rêver. » La remarque jaillit hors de ta gorge comme du venin, et tu ne manques pas de lui adresser un sourire hypocrite aux nuances sciemment provocatrices. Sur le trottoir d'en face, une jeune femme fuit la nuit (pour rentrer chez elle, sans doute). Alors, tu ne peux t'empêcher d'en profiter pour adresse une remarque (la dernière, tu espères) à l'inconnu, dans l'attente qu'il s’éclipse enfin. « Tiens, tu ne veux pas plutôt aller déverser toute ton arrogance sur une autre pauvre âme qui n'a rien demandé ? » Haussement d'épaules. Regard détourné. Avec un peu de chance, quand tu te retourneras à nouveau Sage, il ne sera plus là.

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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Ven 28 Sep - 14:32

Il la tient entre ses mains avec cette poudre. Il sait qu’elle craquera s’il lui promet monts et merveilles, s’il lui dit qu’elle ne souffrira plus, même si ce n’est que pour quelques heures. Mais Ilhan devient candide, il croit qu’elle est intéressée par autre chose que cette drogue. Qu’elle pourrait peut-être être attirée par lui aussi. Alors il la prévient, il n’est que le messager du diable. Un petit démon sur son épaule qui devrait lui susurrer des mots rassurants sur cette poudre de l’ange. Mais il manque à son devoir, il se fait berner par ses yeux un peu trop innocents. Ou peut-être qu’il se l’imagine, cette innocence. « Alors t’es quoi ? Qu’est-ce que tu me veux ? » Ne pose pas cette question Sage, car lui cherche la réponse depuis le début de cette conversation. Depuis sa naissance plutôt. Qui était-il excepté le fruit d’un adultère ? Le bâtard de son père ? La monnaie d’échange de sa mère ? Il y avait tellement de choix qu’il ne savait lequel prendre. Leana lui avait un jour dit qu’il était un ange dans un corps d’homme. A cet instant il s’était imaginé voler dans le ciel avec les oiseaux. Les aigles. Mais il s’était lui-même arraché les ailes à la mort de Leana. Il avait plongé et s’était écrasé contre le bitume. Son cœur avait saigné, s’était craquelé. Et jamais il n’avait cicatrisé. « Tu veux vraiment que je la garde ? C’est pas l’impression que tu me donnais ». Sourire qui respire l’arrogance, le regard qui cherche le tien pour se faire hypnotiser à nouveau. T’as un peu trop d’effets sur lui Sage. Il a l’impression qu’il pourrait se noyer dans tes yeux. Se perdre dans les limbes de ta tristesse, celle qui l’attire comme un aimant, qui lui fait des promesses. Elle lui murmure ce qu’il veut entendre, elle lui assure que tu le comprends, que t’as un truc que tu voudrais oublier. « La coke ne t’aurait pas fait rêver, elle aurait été ton pire cauchemar » qu’il prévient encore, légèrement amusé par ton entêtement. Il se dit que tu veux pas comprendre, mais il t’en blâme pas. Lui s’était raccroché à ce bout d’espoir que la poudre lui offrait. Et il l’avait jamais regretté. Même lorsqu’il passait ses week end complètement abruti sur son canapé. « Tiens, tu ne veux pas plutôt aller déverser toute ton arrogance sur une autre pauvre âme qui n'a rien demandé ? » Regard qui suit le sien pour remarquer cette femme, assez pressée, qui continue sa route sans faire attention à eux. Comme si l’obscurité lui faisait peur, que ses démons risquaient de la rattraper. Il la fixe un peu plus attentivement, laissant le silence de la nuit s’étendre à leur conversation. Il jauge la personne, se demande si il arriverait à la tenter avec juste un peu de coke. Quelques grains. Rien de méchant. Puis finalement il décide que non, il avait suffisamment travaillé pour aujourd’hui. Même si, en fait, il n’avait rien vendu. « Il est là le problème, elle a une âme ». Et lui ne côtoie que ceux qui n’en ont pas, qui ont vendu la leur pour alléger un peu leur malheur. « Elle risque pas de craquer tandis que toi, toi avec ton air désespéré, avec ta langue acerbe, avec ton sourire hypocrite, t’es plus humaine ». La main qui cherche dans le manteau la poudre pour la poser sur tes mains. « Et l’erreur est humaine ». Puis Ilhan tourne les talons, n’espérant te laisser qu’en tête l’image d’un inconnu arrogant, sûr de lui qui va te faire plonger dans l’antre du diable.
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Sage Abrath;

-- angel in disguise --
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Sage Abrath



a.gauthier.
self, av.
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( m o o d b o a r d )

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Message Sujet: Re: I'm a woman's man, no time to talk (sage)   I'm a woman's man, no time to talk (sage) Empty Ven 12 Oct - 2:13

silhan / no time to talk /

Qu'il aille au diable. Si son seul objectif était de te provoquer en éveillant tes propres contradictions pour cultiver les siennes, il était hors de question que tu lui donnes satisfaction. Il te suffisait simplement de te mettre d'accord avec toi-même Sage, et de ne pas flancher. Surtout ne pas flancher. Tenir tête à cet état d'ambivalence qui semblait te tenir en joux pour la nuit. Parce que t'es pas tellement certaine de savoir ce que tu veux vraiment et que son inconstance à lui aussi ne t'aidait définitivement à faire un choix, qu'il s'agisse du bon ou du mauvais. Alors tu te perds dans tes propres interrogations bien trop nettement imbibées par ce que l'alcool avait de pire pour que tu sois capable d'y trouver des réponses. « Tu veux vraiment que je la garde ? C’est pas l’impression que tu me donnais. » Tu redresses légèrement les épaules dans l'espoir de retrouver une constance suffisante pour paraître crédible. Tu feints l'assurance en tentant de soutenir son regard mais tu es la première à détourner le tien. T'as la désagréable sensation qu'il décortique ton âme Sage, et que lui permettre de te regarder dans les yeux était comme lui ouvrir la porte et mettre en lumière tout ce que tu pouvais bien y enfouir de plus honteux. « Evidemment que j'en suis sûre, je suis pas si désespérée », tu railles d'un air faussement moqueur pour te donner l'illusion de dominer un peu la situation, même le temps de quelques secondes. « La coke ne t’aurait pas fait rêver, elle aurait été ton pire cauchemar. » Le visage soudainement blême, tu te figes un instant, tentant de réfléchir à la possible véracité de ses propos. Mais tu ne parviens pas à te dire qu'il a raison. Parce qu'il n'y avait pas pire cauchemar que celui qui te revenait chaque nuit pour noircir tes songes et maintenir les élans de culpabilité hors de l'eau. Alors tu secoues négativement la tête pour toute réponse. Non, il n'y avait pas pire cauchemar que celui que de vivre dans une réalité qui portait les conséquences de ta plus grande erreur. Il n'y avait définitivement pas pire que d'ôter la vie à quelqu'un. « Je ne crois pas, non », tu laisses échapper du bout des lèvres sans réellement t'adresser à lui. Au fond, tu ne souhaitais pas vraiment qu'il entende. Mieux, tu préfèrerais qu'il s'en aille, qu'il se décide à jeter son dévolu sur quelqu'un d'autre avant le point de non retour. Mais ça Sage, ce serait trop facile. « Il est là le problème, elle a une âme. Elle risque pas de craquer tandis que toi, toi avec ton air désespéré, avec ta langue acerbe, avec ton sourire hypocrite, t’es plus humaine. Et l’erreur est humaine. » Tu serres le petit sachet de tes doigts hésitants tandis que ses paroles se fraient un chemin jusqu'à ton cerveau déjà prêt à analyser chaque mot un à un. Mais tu n'as pas le temps de le faire, ni même celui de réagir, parce qu'il tourne les talons, t'abandonnant à tes démons et à ceux à venir ; à portés de tes doigts. Alors, dans un élan inexplicable, tu t'élances. « Et toi ? » tu cries un peu trop fort en faisant un grand pas en avant comme pour chercher à le retenir. As-tu une âme ? Es-tu humain ? « C'est quoi ton erreur ? » Tu laisses la question en suspens quelques instants, attendant que le jeune homme réagisse d'une quelconque manière. « Pourquoi tu fais ça ? » Tu restes volontairement vague sur la désignation du "ça". Tu attendais inconsciemment tant de réponses, Sage. Des réponses sur ses intentions. Des réponses sur la catégorie à laquelle il appartenait. Des réponses sur ce qui l'avait mené à vendre de la poudre de rêves ; à enjoliver la réalité des esprits les plus naïfs pour la ruiner ensuite sans préavis. Lorsqu'il se retourne, sa silhouette s'incruste en détail sur ta rétine. Son sourire était comme un glas silencieux, et tu ignorais encore si tu devais le prendre personnellement ou non. Les épaules renfrognées, tu avances d'un pas sans réelle raison et ose tout à coup une question plus personnelle alors que tu te sens totalement désinhibée sous les effets de l'alcool. « Si les rôles avaient été inversés, t'aurais dis oui ? Si on t'avait promis quelques heures d'oublis, t'aurais accepté ? » Tu n'es pas encore capable de dire si oui ou non la réponse t'intéresse réellement. Parce qu'il était presque assez antipathique pour que tu ne veuilles rien savoir. Rien de plus. Rien de lui. Mais la vérité Sage, c'est que tu veux savoir si t'es seule. T'as besoin d'être rassurée en te disant que peut-être ce sort ne t'appartient pas. Et que le cauchemar aurait toujours des bras pour le monde entier.

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