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 — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)

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Message Sujet: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Mer 1 Aoû - 18:40

De nombreux appels que tu lui as passé, de nombreux textos que tu lui as laissé. Et pourtant, il n'aura pas manqué de les ignorer. Aucun signe de vie de sa part depuis un peu plus d'une semaine déjà, soucis qui te semble bien et bien évident bien que tu n'aimes aucune idée de la nature du problème. Si ce n'est que tu as peut-être dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Aveux qui se sont enchaînés la dernière fois que vous vous êtes vu. Et tu te dis que c'est peut-être exactement pour cette raison que c'est silence radio depuis ce matin, où il a quitté tes draps. Alors tu te dis que tu aurais probablement dû te la fermer, garder tout ça pour toi. Parce que t’es bien loin de t’imaginer ce qui a bien pu se passer, autre que ça. Alors tu tentes de t’expliquer la situation comme tu le peux.
Princesse bornée pourtant, qui clairement ne compte pas le laisser s'en tirer de la sorte. Texto que tu avais envoyé à Waël, pour savoir s'il avait une idée d'où tu pouvais le trouver. Incertitude palpable dans sa réponse, alors qu’il te dit qu’il lui a peut-être fait mention d’un bar. Oui, peut-être, et pourtant toi t’es prête à prendre ce risque. Parce qu’autrement, le seul moyen que tu as de le trouver, autre qu’attendre qu’il répondre finalement à l’un de tes messages, c’est de te rendre chez lui. Et d’affronter le regard de ton amie quand tu lui demanderas à elle, si elle ne sait pas où il est. Parce que tu sais bien qu’elle est rentrée, tu sais bien qu’elle a arrêté de squatter sa caisse. Du moins, pour l’instant. Et non, clairement lui parler de Lyes, tu ne veux même pas l’envisager.
La direction du bar, que tu prends donc finalement. Sans trop savoir à quoi t’attendre, sans trop savoir ce qui va se passer. Parce que tu te dis que s’il t’ignore, il doit bien y avoir une bonne raison. Alors, tu en viens à te dire que ce n’est clairement pas impossible qu’il t’envoie balader. Même que c’est probablement ce qui risque de se passer. Et malgré tout, tu repousses la porte de ce bar. Clairement pas le genre d’endroit que t’as l’habitude de fréquenter. Mais clairement, tu y fais abstraction. Pas décidés qui s’enchainent alors que ton regard toise les silhouettes accoudées  au bar. Avant de distinguer la sienne, ça ne fait aucun doute. Ton cœur, qui se serre à cet instant, alors que tu pousses un long soupir. Il faut te ressaisir. Tes doigts qui se glissent donc dans ton petit sac, qui viennent se saisir de ton portable. Son numéro que tu composes, sans même prendre la peine de porter ton cellulaire à ton oreille. Parce que clairement, tu sais bien qu’il ne répondra pas. Mince sourire qui s’étire sur tes lèvres, malice dans ton regard, tu t’approches lentement de lui, venant glisser quelques mots au creux de son oreille, alors qu’il te fait toujours dos. « Tu réponds pas ? » Que tu lui demandes, d’un ton presque arrogant. Petit rire qui s’extirpe de tes lèvres, avant de te poser sur le petit tabouret, juste à côté de lui. Ton cellulaire que tu éteins, avant de relever tes prunelles vers lui. Ton regard qui croise finalement le sien, et y’a ton sourire qui tombe au même moment. Merde, tu t’attendais pas à ça. Toi, qui est habituellement la reine des longs discours, tu te trouves pourtant figée à cet instant, choc de le voir dans cet état déplorable. Pas un son, pas un mot. Alors que cette question te brûle pourtant les lèvres… Mais qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ?

@lyes skadden  — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) 1960158328
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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Sam 4 Aoû - 22:02

BABY, TELL ME ONE MORE BEAUTIFUL LIE

t’flambes les restes insignifiants d’ta pêche fructueuse d’ta nuit déjantée au casino dans c’bar miteux d’puis une bonne heure. sms qu’t’as envoyé à waël pour qu’il daigne t’rejoindre y a un peu plus d’quarante-cinq minutes alors qu’il ose t’ignorer. p’tit con! tu débarqueras chez lui après c’te bière pour le ram’ner d’force s’il faut, t’moquant délibérément qu’il soit accompagné d’une pimbêche. les potes, ça passe en premier. toujours. et faut dire qu’t’as pas envie d’passer une autre soirée esseulé à ingurgité des litres d’éthanol jusqu’à t’en rendre malade, histoire d’oublier. même si t’sais d’jà qu’c’est c’que tu feras si oxford est pas chez lui. parce qu’il est hors de question qu’tu flanches l’premier pour r’trouver la blonde qu’a su chasser ton ennuie l’espace d’une nuitée. elle qu’t’as r’gardé s’éloigner à l’aurore, qu’a disparu en même temps qu’la lune. t’pas un sensible, lyes, mais y a des choses qui s’oublient pas et, ce, même si t’essaies d’toutes tes forces. sonnerie d’ton portable qui t’ramène à l'ordre, espérant qu’ce soit ton pote qui t’appelle pour t’annoncer qu’il est en ch’min. mais, au lieu d’son prénom, c’est c’lui d’laure qui s’affiche à l’écran alors qu’tu pousses un soupir, t’revoyant, là, dans c’casino, avec son porte-feuille entre les mains. c’lui où y avait une photo d’elle – ou d’betsi braxton, sa fausse identité – et plusieurs numéros d’téléphone griffonnés sur des bouts d’papier froissés. t’éteins la sonnerie, les traits crispés par c’te colère qui s’estompe pas. savoir qu’elle fait mumuse avec d’autres mecs – et des tonnes, semble-t-il – t’a échauffé. tu t’es toujours dit qu’c’était l’cas, qu’avait pas qu’avec toi qu’elle s’envoyait en l’air, mais, d’avoir les preuves irréfutables sous l’nez, ç’a t’a dévasté plus qu’tu l’pensais.
tu réponds pas ?
mots murmurés au creux d’ton oreille, t’as presque sursauté en reconnaissant c’te voix, celle de laure. elle qui s’installe sur l’tabouret libre à côté d’toi alors qu’tu poses tes iris sur sa silhouette. visage qui s’décompose lorsqu’vos prunelles s’accrochent… elle s’attendait pas à ça, p’t’être et t’dois avouer que, toi non plus, t’pensais pas la voir, surtout pas ici, dans c’bar miteux. pas l’genre d’endroit qu’elle fréquente, ta princesse, pas assez classe pour son calibre. et, pourtant, c’t’elle la plus belle des lieux, un tas d’avantages qu’elle pourrait soutirer si elle fréquentait les bars moins branchés, si elle mettait un peu son égocentrisme d’côté pour mieux l’gaver plus tard.
t’comprends pourquoi j’répondais pas, maint’nant…
qu’tu souffles, feintant l’indifférence alors qu’tu quittes son r’gard pour l’poser droit d’vant toi. pas d’humeur à parler, ni à jouer et encore moins d’te torturer l’esprit avec la sombre réalité dans laquelle t’es qu’un jouet parmi tant d’autre pour elle… et, ce, d’puis l’début. t’as bien fait d’pas lui avouer tes sentiments à son égard, d’les garder profondément enfouis dans ton fort intérieur. tu t’es vaguement empêcher d’te ridiculiser.
c’qui l’bâtard qui m’a dénoncé? waël?
ça peut être qu’lui, c’est l’seul qui savait où tu t’trouvais. il a ignoré ta flopée d’sms, mais, par contre, il a pas omis d’répondre à laure, c’t’enfoiré.
j’vais l’défoncer…
menace qui déferle entre tes dents serrée, mâchoire crispée d’puis qu’ta belle s’est imposé. t’sais que, maint’nant, t’peux plus flâner dans l’queens sans passer inaperçu et, p’t’être bien, qu’elle était vraiment là, au casino, à t’épier comme une putain d’taupe! p’t’être même qu’elle t’a vu traîner avec bonnie… qu’est-ce t’en as à foutre, t’façon? si ça l’amuse d’te filer, tu t’organiseras pour qu’elle le r’grette, un d’ces jours.

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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Ven 24 Aoû - 5:25

T’es toujours figée là, toi. Alors que clairement ça ne te ressemble pas. Parce que tu n’as pas ta langue dans ta poche habituellement, t’as clairement aucun mal à t’exprimer en temps normal. Et pourtant là, c’est différent. Peut-être bien parce que c’est lui, et que clairement ça te fait quelque chose de le voir dans cet état. Et ça se lit clairement dans ton regard, que tu es loin d’être indifférente. Autrement tu ne serais pas ainsi muette. « t’comprends pourquoi j’répondais pas, maint’nant…» Non, il faut dire que tu ne comprends pas. Enfin si, tu n’es pas bête. Tu comprends que ça ait un lien. C’est même logique. Seulement, ce que tu ne comprends pas c’est pourquoi ça l’a poussé à t’ignorer. Mais comme ça lui semble être une évidence, peut-être bien que tu finiras par lui demander. Mais pour l’heure, tu te contentes plutôt de le regarder. Ou plutôt de contempler son indifférence alors qu’il détourne simple le regard. Princesse, à nouveau surprise, mais cette fois aussi blessée. « c’qui l’bâtard qui m’a dénoncé? waël? » Oui. C’était lui qui l’avait dénoncé. Parce que s’il ne t’avait pas filé l’adresse de ce bar, tu ne l’aurais probablement pas trouvé, tout simplement. Il t’aurait fallu attendre qui revienne chez lui pour le confronter. Ou espérer qu’il finisse par te répondre. Ce qui ne serait probablement jamais arrivé« j’vais l’défoncer… » Tes lèvres qui se pincent à cet instant, ne sachant pas trop comment le prendre. Parce qu’à quelque part, ça te blesse toi. Tous ces mots, qui au final, ne font que te confirmer qu’il n’avait absolument aucune envie te voir. « Wow. Franchement, j’pensais pas que tu voulais pas m’voir à ce point. » Princesse, qui voudrait bien en être totalement indifférente d’ailleurs, qui ne voudrait plus rien ressentir. Et pourtant… ce n’est pas aussi simple que cela. Parce qu’il t’aurait fallu mettre ton cœur sous verrou bien avant aujourd’hui pour pas que cela ne t’affectes de la sorte. « Tu vas m’dire c’est quoi la véritable raison ? Parce que la seule qui me vient à l’esprit c’est que t’es con, mais j’pense pas que ce soit la seule raison. » Oui, tu as besoin d’une raison pour te faire à l’idée. Tu as besoin de plus amples explications pour ce soudain silence radio. Toi, qui veut comprendre. Oui du moins, tu pense que c’est ce que tu veux. Alors que ça te fera probablement que du mal. « Enfin oui, j’vois bien que tu t’es fait défoncer la gueule par je sais pas qui, mais non, j’comprends toujours pas pourquoi tu m’répondais pas. » Tu soupires. Faute de ne pas savoir si tu dois en rire ou en pleurer. Alors, tu ne fais que continuer. En essayant de garder la tête haute, en essayant de faire comme si ça ne t’atteignait pas vraiment. Alors que clairement, c’est bien loin d’être la réalité. « Parce que ça, t’aurais juste pu m’le dire. » Oui, parce que clairement, tu n’étais pas vraiment préparée à le voir dans cet état. Et au final, peut-être bien que t’aurais réagi exactement de la même manière. Et probablement que ça t’aurait fait ce même pincement au cœur. Mais au moins, tu aurais su à quoi t’en tenir. « Comme t’aurais pu mettre tes couilles et juste me dire que tu voulais plus m’voir. » Et y’a ton regard, qui daigne enfin se détacher de sa silhouette, alors que tu fais un signe au barman de venir te servir quelque chose. Parce que clairement, t’as besoin d’un verre. Et quelque chose de fort. Parce que t’es clairement pas prête à assumer la suite.
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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Ven 24 Aoû - 16:13

BABY, TELL ME ONE MORE BEAUTIFUL LIE

c’te pute de waël… tu t’sens putain d’trahis qu’il ait préféré t’dénoncer à laure plutôt qu’de s’joindre à toi comme un pote NORMAL aurait fait.
mais non.
au lieu d’ça, il a choisi d’s’allier à la brune, brisant c’fameux bro code qu’vous avez solennellement juré d’obéir à la lettre en scellant votre pacte d’amitié.
quel.
putain.
d’enculer.

t’sais d’jà c’que t’prévois faire en quittant c’bar, c’soir. t’iras lui rapp’ler ton blase, histoire qu’il s’l’imprime comme ‘faut dans sa caboche et qu’il ose PLUS JAMAIS t’prendre pour un con.
t’es d’jà échauffé alors qu’elle a presque pas ouvert la bouche, encore. t’imagines même pas la suite. c’p’t’être pour ça qu’t’évites d’poser tes yeux sur elle; c’plus long avant d’t’emporter quand t’arrives pas à déchiffrer ses expressions.
wow. franchement, j’pensais pas que tu voulais pas m’voir à ce point.
c’pas ça.
paroles qu’tu ravales.
parce qu’t’as aucune envie d’te justifier après l’avoir découvert sous son vrai jour.
putain d’manipulatrice de merde!
s’facile d’te faire passer pour un trou d’cul maint’nant qu’t’as merdé alors que, elle…
E L L E .
elle s’en sortira blanche comme neige et c’t’encore toi qu’en payera l’prix, lyes.
tu vas m’dire c’est quoi la véritable raison ? parce que la seule qui me vient à l’esprit c’est que t’es con, mais j’pense pas que ce soit la seule raison.
t’pinces les lèvres au mot con, t’ret’nant d’toutes tes forces d’pas lui lancer un r’gard assassin. parce que t’dois rester indifférent, skadden.
i n d i f f é r e n t .
rien laisser paraître.
pas lui montrer la moindre faille… la moindre faiblesse susceptible d’éveiller en elle c’t’envie outrageuse d’te piquer jusqu’à c’que t’éclate.
oh, t’vas bien finir pas éclater, un jour.
mais pas là.
pas de suite.
pas en étant aussi vulnérable qu’tu l’es en c’moment. pas avec toutes ces émotions qu’t’arrivent pas à gérer, celles qui s’fracassent les unes contre les autres, qui s’frelatent pour mieux t’embrouiller.
et t’aimerais lui faire comprendre.
laure, c’pas l’bon timing.
mais t’demeures silencieux, comme si son timbre de voix t’a coupé la langue ou qu’ses mots agissent sur toi comme un fil transparent qui maintient tes lèvres soudés, incapable d’les détacher.
c’p’t’être mieux comme ça, au final.
ou pas.
t’grognes avant d’ouvrir la bouche, comme si tu t’étais déchiré la pulpe des lippes. p’t’être qu’t’appréhendes d’jà l’vomi verbal qu’tu t’apprêtes à proférer. parce que y a strictement rien d’intelligent qui risque d’sortir d’là.
non, vraiment rien.
t’es aveugle ou quoi? t’as pas vu ma gueule? t’vois pas qu’je m’suis fait défoncer?
belle tentative, lyes.
l’seul hic, c’est qu’elle est pas bête, laure. avoir une gueule d’taulard t’aurait jamais empêché d’la voir. être incapable d’avoir une érection à cause d’tes flancs qui t’font un mal de chien… ça, ça fait partie d’une des raisons pour laquelle t’as ignoré ses sms et ses appels.
mais y a pas qu’ça.
y a c’t’histoire du casino.
d’son faux nom d’pétasse.
d’la flopée d’numéro d’téléphone dans son porte-feuille.
y a trop d’trucs.
trop d’mensonges.
trop d’sentiments incontrôlables.
enfin oui, j’vois bien que tu t’es fait défoncer la gueule par je sais pas qui, mais non, j’comprends toujours pas pourquoi tu m’répondais pas. parce que ça, t’aurais juste pu m’le dire.
trop forte, surtout.
elle t’connait trop, c’en  devient frustrant.
y a tes yeux qui roulent alors qu’tu pousses un long et interminable soupir. à deux doigts d’craquer, t’faut plus grand-chose pour lui r’mettre sous l’nez sa fausse identité, mais t’es pas aussi con qu’elle l’croit, skadden.
non.
si ça s’trouve, c’t’exact’ment c’qu’elle attend d’toi, qu’tu pètes les plombs.
mais tu l’f’ras pas…
hein, tu l’fras pas?
comme t’aurais pu mettre tes couilles et juste me dire que tu voulais plus m’voir.
C’PAS ÇA, PUTAIN!
t’as envie d’gueuler.
jusqu’à t’époumonner tell’ment t’as la rage.
patience qu’tu perds, langue qui pique et t’succombes.
déjà.
menton qui pivote dans sa direction alors qu’c’est à son tour d’éviter ton r’gard, elle qui fait signe au barman d’s’occuper d’sa p’tite personne. ça lui tente pas d’faire comme tous les putains d’riche de c’te ville et d’boire un coup chez elle, dans son putain d’château sans faire chier tout l’monde autour?
elle t’a cherché.
elle t’a trouvé.
poussée d’adrénaline.
mal de cœur.
mal de vivre.
mal d’elle.
y a tes mains qui claquent violemment contre l’cuir usé d’son tabouret pour obliger c’dernier à tournoyer  sur lui-même.
elle boira quand TU l’auras décidé.
parce que, là, maint’nant, c’t’à ton tour d’parler.
tu prends l’temps d’bien capter son attention avant d’lui cracher ton venin, ton corps entier qui s’penche machinalement par-d'ssus elle, comme un prédateur prêt à bondir sur sa proie.
J’ARRIVE PAS À BANDER, T’ES CONTENTE?
t’hurles alors qu’a que’ques têtes qui s’tournent dans votre direction.
‘fin, la tienne, plutôt.
t’encaisses, malgré les pairs d’yeux qui t’transpercent le dos, les iris scotchés sur laure et son allure angélique, persuadé qu’tout l’monde se d’mande c’qu’elle peut bien foutre ici.
trop bien pour traîner dans c’bar miteux.
trop bien pour boire c’t’alcool de merde.
trop bien pour fréquenter un type d’ton genre.
et, pourtant…
tu s’coues la tête, un d’mi sourire qu’étire tes lippes avant qu’ce dernier s’efface aussitôt, emprise qu’t’abandonnes alors qu’a ton r’gard qui quitte également ta belle pour r’trouver l’point invisible en face de toi.
y a tes mains qui t’élancent.
ça t’agresse.
j’voulais pas t’voir dans c’t’état parce qu’je m’disais qu’ça t’donnerait une bonne raison d’prendre ton pied avec un autre mec…
t’murmures, c’te fois-ci, pas tell’ment chaud à l’idée qu’une autre personne qu’laure puisse connaître une d’tes plus grandes craintes.
celle qu’elle s’lasse de toi, un d’ces jours.
quoi que…
p’t’être que, finalement, c’est d’jà l’cas.
mais, t’façon, faut croire qu’t’as pas b’soin d’ça pour aller voir ailleurs!
menton qu’tu tournes à nouveau vers la brune, la pulpe d’tes doigts engourdies qu’effleurent ta bouteille de bière alors qu’t’enchaînes les mots pour pas lui donner la chance d’te raconter des conn’ries.
p’is t’vas m’dire qu’tu baises waël, aussi? non parce qu’vous êtes franch’ment pas très subtiles, tous les deux!
t’renchéries avant d’porter la bouteille contre tes lèvres histoire d’apaiser l’brasier qui t’brûle la gorge.
et y a ton palpitant qui s’en mêle, qui s’amuse à t’défoncer la cage thoracique.
parce que, trop fier pour l’avouer à haute voix, t’as envie d’chialer.
presque.
tell’ment qu’ça t’fait mal d’te dire qu’a d’autres connards – outre que toi – qu’a goûté à ses lèvres.
à sa chair.
qu’t’es pas l’seul à profiter d’sa proximité enivrante.
d’son corps qui frissonne sous l’tien.
des batt’ments d’son cœur qui tambourine contre ton épiderme.
non, lyes.
t’es pas l'seul.
p’is tu le s’ras jamais.

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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Lun 27 Aoû - 4:13

Ton regard, qui fixe droit devant toi. Attendant impatiemment que le barman vienne prendre ta commande. Parce que oui, y’a ce besoin vital de te noyer dans l’alcool à cet instant. Peut-être bien pour t’éviter de penser trop. Ou pour t’éviter de te faire un peu plus de mal. Parce que oui, clairement ça te fait du mal de te dire qu’il ne veut plus te voir. Parce que oui, c’est bel et bien à cette conclusion que tu en es venue. Peut-être faute que jusqu’ici, il ne tu n’as pas vraiment laissé croire que ce n’était pas le cas. Puis, tu en viens à te dire que ça allait bien arriver, tôt ou tard. Seulement voilà. Tu aurais préféré que ce soit plus tard que tôt. Pourtant, y’a ce bruit sourd qui te ramène à la réalité. Avant que tu te retrouves face à lui. Vos prunelles qui se croisent enfin, mouvement de recul qui s’en suit. Parce que clairement, à cet instant tu n’as même pas une parcelle de contrôle sur la situation. Non, toi tu subis. Et visiblement, à en juger par cet air grave qu’il a sur son visage, t’as touché un point qu’il ne fallait pas. Ton cœur qui se met à accélérer dans ta poitrine. Et oui, cette fois, tu as peur. Mais peur de lui. « J’ARRIVE PAS À BANDER, T’ES CONTENTE? » Et tu déglutis. Les mots qui passent difficilement dans ta gorge. Parce que tu comprends là, parfaitement même, où t’as merdé toi. Parce que tu t’étais trompée. Il y avait oui bel et bien une raison, mais ce n’était pas celle que tu t’étais imaginé. « Je… désolée. » Les mots qui sortent difficilement de ta bouche, parce que t’as la gorge nouée. Mais oui, t’es désolée. Pour ce que ça vaut. De t’être trompée, d’avoir insisté. Et même d’avoir piqué. Parce que oui, clairement tes paroles étaient destinées à le faire réagir. Mais ça c’était avant de savoir. Seulement, tu te doutais qu’il était déjà trop tard. Parce qu’il se recule. Parce qu’il détourne de nouveau le regard pour regarder droit devant lui. Puis, il te dit ça. « j’voulais pas t’voir dans c’t’état parce qu’je m’disais qu’ça t’donnerait une bonne raison d’prendre ton pied avec un autre mec… » Alors, tu arques un sourcil. Pas vraiment certain de comprendre. Enfin si, tu comprends. Ce que tu ne comprends pas, c’est pourquoi il te dit ça. Parce que clairement, on dirait que ce qu’il voulait, c’est que t’aille voir ailleurs. Alors que tu as pas mal de difficulté à envisager que ce soit réellement le cas. Pas avec ce qu’il t’as dit, l’autre jour. « mais, t’façon, faut croire qu’t’as pas b’soin d’ça pour aller voir ailleurs! » Là, t’es au comble. Parce que clairement, tu ne comprends plus ce qui est entrain de se passer. T’as absolument aucune idée de pourquoi il te dit ça, ni même pourquoi il te reproche quelque chose qu’il fait lui-même. Tes lèvres qui se pincent à cet instant. La parole que tu comptais reprendre, à cet instant, avant qu’il ne te coupe pas parole pour ajouter : « p’is t’vas m’dire qu’tu baises waël, aussi? non parce qu’vous êtes franch’ment pas très subtiles, tous les deux! » Quoi ? Mais merde. Il ne s’est pas seulement fait tabasser, non, il est tombé sur la tête aussi. Et puis déjà c’est quoi cette pseudo crise de jalousie qu’il te fait ? « T’es sérieux là ? Vraiment ? » Tu préfères demander. Espérant presque qu’il est entrain de se foutre de ta gueule en te disant ça. Mais non. On dirait bien qu’il est sérieux. Rire amer, qui s’extirpe de tes lèvres. Enfin, tu ris, mais tu ne trouves pas ça drôle du tout. « Waël ? Mais merde. Tu sais que j’le considère de la famille ? C’est quoi la prochaine étape, tu vas me demander si j’baise un de mes frères ? Parce que tu sais, j’traine pas mal avec eux aussi. » Que tu lui dis. Peut-être bien pour qu’il réalise par lui-même à quel point c’est absurde ce qu’il vient de te dire. Mais franchement, t’aurais préféré qu’il ne le dise juste pas au départ. Une grande inspiration que tu prends. Parce que clairement, tu cherches à te calmer à cet instant. Pour éviter de t’emporter inutilement. Non, ne le laisse pas t’atteindre, Laure. Seulement, il est déjà un peu trop tard pour ça. « Sérieux, j’te comprends pas. Parce qu’à t’écouter, c’est juste ça que t’attends, que j’aille voir ailleurs. Alors que c’pas ça que tu m’disais, y’a même pas deux semaines. » Oui, clairement, ça, ça n’a pas passé. Et oui, encore une fois, ça t’a blessé. Et à cet instant, tu en es presque rendue à te dire que tu aurais préféré qu’il te dise qu’il ne voulait plus te voir. Ouais, parce que comme ça, t’aurais su à quoi t’en tenir et tu aurais pu essayer d’aller de l’avant. Mais non là, t’étais complètement perdue. Dans le néant. « De toute manière, qu’est-ce que ça change que j’me tape un autre mec de temps en temps ? Parce qu’aux dernières nouvelles, j’suis pas la seule que tu baises quoi. » Et le pire, c’est que ça ne t’arrives pas souvent. D’aller voir ailleurs. Et dans tous les cas, ce n’est jamais comme c’est, avec lui. Seulement, tu te protèges, là. Tu n’as pas le choix de le faire. Parce que tu ne veux pas avoir l’air conne. Et ouais, c’est ce que tu penses qui va arriver, si tu lui dis que t’arrêterais bien d’aller voir ailleurs. Pour lui. « Okay peut-être bien que ces derniers jours, t’as pas baisé grand-chose, mais clairement c’pas de ma faute si t’arrives plus à bander. Parce que j’suis sûre que tu l’as cherché. » Que t’ajoutes. Et y’a encore ce ton amer, dans le fond de ta voix. Parce que oui, clairement, tu trouves qu’il a du culot de t’avoir dit tout ça.
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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Mar 11 Sep - 0:28

confession hurlée, celle qui s’apparente davantage à une beuglante qu’à une explication rationnelle.
t’façon, y a rien d’cohérent dans c’que tu profanes, comme si n’pas bander était une raison d’ignorer sa flopée d’sms. t’aurais très bien pu lui répondre quand même, tout lui avouer dès l’départ. avec un peu d’chance, elle saurait porté volontaire pour jouer les infirmières.
ç’aurait pu…
mais c’pas ça qu’est arrivé.
je… désolée.
faible excuse pour les aveux qu’tu viens d’lui faire, mais tu n’t’arrêtes pas là. tu poursuis sur ta lancée, maint’nant bien échauffé. t’enchaînes les reproches, allant même jusqu’à prétendre qu’a sans doute un truc entre elle et waël.
son ami d’enfance.
un d’tes potes les plus chers.
t’es tombé sur la tête, lyes ! p’t’être qu’ce sont les coups qu’tu t’es pris qui t’ont ramollis l’cerveau, vas savoir !
p’is, malgré la surprise qui peint son visage, tu demeures implacable, prêt à assumer tes mots jusqu’à c’que mort s’ensuive, s’il le faut.
t’es sérieux là ? vraiment ?
oui.
non.
t’en sais trop rien.
waël ? mais merde. tu sais que j’le considère de la famille ? c’est quoi la prochaine étape, tu vas me demander si j’baise un de mes frères ? parce que tu sais, j’traine pas mal avec eux aussi.
t’hausses les épaules, gorgée qu’tu t’enfiles pour t’empêcher d’ajouter quoi qu’ce soit. mieux vaut qu’tu fermes ta gueule, au risque d’déblatérer d’autre obscénités qu’tu lui cracheras en pleine figure.
sérieux, j’te comprends pas. parce qu’à t’écouter, c’est juste ça que t’attends, que j’aille voir ailleurs. alors que c’pas ça que tu m’disais, y’a même pas deux semaines.
j’jamais dit ça ! mais, ok. s’tu veux l’interpréter de c’te manière-là…
c’plutôt l’contraire, t’as pas envie qu’elle ait voir ailleurs ! égoïstement, surtout… parce que t’aimerais qu’elle t’appartienne, la princesse. qu’elle soit à toi, rien qu’à toi. t’es même prêt à casser des mâchoires pour faire comprendre au monde entier qu’t’es son mec, qu’elle est ta gonzesse.
mais, ça, skadden, même dans tes rêves les plus fous, c’te possibilité n’existe pas.
trop d’contraintes.
c’une gosse de riche. t’es pauvre, t’fouilles dans les craques du fauteuil chez tes vieux pour trouver que’ques sous.
elle parait bien. t’es pas dans les standards d’beauté, t’as une gueule de p’tit con qu’on a envie d’cogner.
c’est l’amie d’verity. tu t’entends pas avec ta frangine, toujours à vous taper sur la tête, tous les deux.
de toute manière, qu’est-ce que ça change que j’me tape un autre mec de temps en temps ? parce qu’aux dernières nouvelles, j’suis pas la seule que tu baises quoi.
quoi ? s’cuse, t’as dit quoi, là ?
elle a osé !
alors que, toi, toi… TOI ! tu t’abstiens !
t’as rien fait avec aucune autre meuf qu’laure depuis des lustres, déjà… bon, p’t’être que ton état récent t’a clairement aidé à n’pas faire d’conneries, mais c’pas une raison d’te pointer du doigt alors qu’elle sait strictement rien. elle qui vient d’t’avouer – presque subtilement – qu’elle s’empêche pas d’coucher à gauche et à droite.
sourcils haussés, tu la dévisages, moyen d’pression pour l’obliger à s’excuser d’avoir proféré une telle bêtise. excuse que, évidemment, t’auras pas.
ni maint’nant, ni jamais.
parce que c’trop facile d’pas t’croire, lyes.
même toi, parfois, t’as du mal à savoir s’tu dis la vérité ou pas.
okay peut-être bien que ces derniers jours, t’as pas baisé grand-chose, mais clairement c’pas de ma faute si t’arrives plus à bander. parce que j’suis sûre que tu l’as cherché.
tu t’mets à rire.
fort.
un rire désagréable qu’écorcherait les oreilles du diable en personne.
ah, mais, bien sûr, laure, qu’je l’ai cherché !
si elle savait…
elle qui doit croire qu’tu t’es foutu dans la merde, comme toujours alors qu’c’te théorie est bien loin d’la réalité. c’pas un règlement d’compte, ni parce que t’as ouvert ta gueule, non ! si t’es dans c’t’état, c’parce que t’as volontairement offert ton corps aux poings fermés.
pour t’calmer.
pour faire taire tes pensées qui s’fracassent.
celles qui sont principalement constitués d’elle, ta princesse al khalir.
t’sais pas trop pourquoi, d’ailleurs. p’t’être qu’t’as eu envie d’matérialiser les maux qu’tu r’ssens à l’intérieur de toi en douleur physique. une ecchymose pour chaque larme qu’aurait dû perler… mais, hey ! t’es pas une pédale, skadden !
t’es v’nu ici pour m’faire chier, mh ? pour m’faire la putain d’morale comme quoi que, si j’baise pas, CONTRAIREMENT À TOI, c’parce que j’l’ai cherché ?
opales qui s’accrochent aux siennes, questions pourtant sérieuses malgré à la banalité du sujet actuel. parce que les vrais interrogations sont tapis dans l’ombre.
« est-ce que tu tiens à moi, laure ?
est-ce que tu m’aimes, laure ? »
t’avales d’travers, les joues rosées par la colère qui gronde en toi.
par l’envie, aussi.
celle d’sentir son corps contre le tien, l’temps d’une caresse.
celle d’poser tes lèvres contre les siennes, comme un couple normal le ferait.
l’truc, c’est qu’vous êtes pas normaux… et encore moins un couple.
parce qu’elle t’appartiendra jamais, lyes.
gorge qui s’serre, ton r’gard qui fuit l’sien, bouteille d’bière qu’effleure tes lippes avant d’retrouver son équilibre contre l’comptoir du bar.
va t’faire foutre, laure !
« je t’aime, laure ! »
murmure qui s’échappe d’entre tes lèvres, celui qui r’ssemble plus à une déclaration qu’a une injure… m’fin, pour toi. pas certain qu’elle perçoive tes paroles d’la même façon. tant mieux !
t’as pas la force d’t’expliquer.
p’is t’as encore moins l’courage d’en affronter les répercussions.
t’sais quoi… t’as raison ! qu’est-ce qu’ça change qu’tu t’tapes d’autre mecs ? parce que, clairement, il semblerait qu’je m’gêne pas non plus de m’faire que’ques chattes ent’ deux d’nos baises ! la question qu’je m’pose c’est… qu’est-ce qu’tu fous là, laure ? parce que, même toi tu l’as dit… c’pas d’ta faute, c’moi qui l’a cherché ! en temps normal, la victime r’vient pas vers son assaillant, elle l’évite !
tu prends une pause d’une d’mi s’conde pour humecter tes lèvres, profitant du silence entre vos deux carcasses pour t’recentrer.
t’as pas envie de t’mettre à chialer d’vant elle.
parce que, les skadden, ils pleurent pas.
alors, j’te l’demande… pourquoi t’es là ?
« parce que tu tiens à moi.
parce que tu m’aimes.
dis-le, putain ! »

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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Lun 24 Sep - 3:39

Tu lui craches ça au visage. Parce que clairement, il t’a énervé. Il t’a cherché, il t’a trouvé. Paroles qui déboulent, sans même te soucier si elles l’affectent. Mais que c’est un peu l’effet recherché. Toi qui piques, parce qu’il t’a piqué en premier. Mais au final, ce que tu aurais dû faire, c’est prendre une grande inspiration. Prendre le temps de peser tes mots. Mais t’as plutôt fait tout le contraire. Princesse impulsive, piquée à vif. Qui s’enflamme sans se soucier de tout incendier sur son passage. Puis y’a ce rire qui se fait entendre. Celui qui sille contre ton tympan. Tes dents qui se serrent. « ah, mais, bien sûr, laure, qu’je l’ai cherché ! » Les paroles qui débitent. Qui te laisse croire que tu ne sais absolument rien de toute cette situation. Et le truc, c’est que c’est vrai. Tu ne sais rien toi. Tu ne fais qu’émettre l’hypothèse qu’il a probablement cherché quelqu’un pour se trouver dans un tel état. Parce que clairement, tu ne vois pas comment ça aurait pu se passer autrement. Et il semblerait que tu vas rester dans le néant, puisqu’il ne semble pas sur le point de t’en dire plus sur la situation. « t’es v’nu ici pour m’faire chier, mh ? pour m’faire la putain d’morale comme quoi que, si j’baise pas, CONTRAIREMENT À TOI, c’parce que j’l’ai cherché ? » Et là c’est à ton tour. D’émettre ce rire désagréable. Simplement parce que tu trouves toute la situation complètement ironique. Que ça n’a même aucun sens. Pourtant, tu lui réponds toi. À ces questions auxquelles il semblait véritablement vouloir une réponse. « ouais, j’suis venue exprès pour ça. te faire chier. juste pour que tu saches que j’me tape d’autre mec pendant qu’toi tu t’fais défoncer la gueule. parce que j’savais que j’allais te r’trouver dans cet état lamentable, évidemment. » Oui, parce que tu veux bien lui faire comprendre que non, tu n’es pas venue ici pour lui casser les couilles. Encore moins pour lui faire comprendre que tu baises ici et là, parce que ça, ce n’est même pas vrai. Et si tu continues à suivre ce discourt, c’est bel et bien pour pas perdre la face. Peut-être pour t’éviter d’affronter la réalité. Parce qu’au final il n’y a que lui qui compte. Seulement ça, tu ne pouvais t’y résoudre. « va t’faire foutre, laure ! » avec plaisir. Et en temps normal, tu serais partie, toi. En lui disant d’aller se faire foutre à son tour. Qu’il avait gagné, qu’à partir de maintenant, t’allais arrêter de le faire chier. Arrêter de t’imposer comme tu le faisais. Mais pour une raison que tu ignores, t’es restée là. Sans rien dire. Comme si tu savais qu’il y avait autre chose qui allait venir, que s’ajouterait. Et oui, peut-être bien que c’était ça. Que tu avais besoin de l’écouter jusqu’au bout. Parce que tu n’étais pas encore prête à te faire à l’idée que si tu partais, c’était pour de bon. « t’sais quoi… t’as raison ! qu’est-ce qu’ça change qu’tu t’tapes d’autre mecs ? parce que, clairement, il semblerait qu’je m’gêne pas non plus de m’faire que’ques chattes ent’ deux d’nos baises ! la question qu’je m’pose c’est… qu’est-ce qu’tu fous là, laure ? parce que, même toi tu l’as dit… c’pas d’ta faute, c’moi qui l’a cherché ! en temps normal, la victime r’vient pas vers son assaillant, elle l’évite ! » Et les paroles qui déboulent. Qui te tournent dans la tête. parce que merde… est-ce qu’il vient de t’avouer que t’es la seule meuf qu’il voit ? Mais non, ce n’est pas ça qui te frappe le plus. Cette question. À laquelle tu n’avais même pas pris le temps de réfléchir d’ailleurs, lancée comme ça, sans prévenir. Oui, c’est ça que tu te prends, telle une gifle, en plein visage. « alors, j’te l’demande… pourquoi t’es là ? » Et il insiste. Ta gorge qui se noue à cet instant. Parce que si bien que tu n’y avais pas réfléchi jusqu’à présent, il n’en reste pas moins que la réponse te semble plus qu’évidente. Et c’est bien ça, qui te file la nausée. « parce que j’supporte pas qu’on m’ignore. » mauvaise réponse. Oh bien sûr que c’est vrai, ça aussi. Princesse qui n’a jamais supporté d’être mise en attente. D’être si lâchement ignorée. Mais ce n’est pas pour ça que tu es là. Alors tu reprends. « parce que même si j’me trouve stupide, j’me faisais du soucis pour toi. » Oui, mais non. Parce qu’en fait, c’est plutôt que t’as essayé de te le sortir de la tête. T’as essayé de t’occuper l’esprit, comme tu le pouvais. En vain. Parce qu’immanquablement, il arrivait à se frayer un chemin dans tes pensées. Et pourtant, si bien que tu t’approchais de plus en plus de la réalité, tu n’y étais pas tout à fait encore. « parce que, parce que… » Explications laissées en suspens. Princesse, qui n’arrive pas à terminer cette phrase. Alors qu’elle le devrait. Parce qu’il y a tellement de choses auxquelles tu penses à cet instant. Parce que, il faut bien le dire, dès que tu te trouves dans les bras d’un autre, tu n’arrêtes pas de te dire que c’est entre les siens que tu voudrais être. Parce que, s’il se retrouve dans tes pensées, ce n’est pas anodin. Parce qu’il fait naitre un désir en toi, à l’instant même où il pose ses prunelles sur toi. Parce qu’il commence à occuper une place importante dans ta vie, dans ton cœur aussi. Oui, c’est ça. Parce que tu l’aimes, Laure. Mais il n’y a rien de tout ça qui vient. Rien que tu n’arrives à dire à voix-haute. Gamine qui cherche ses mots, alors qu’habituellement tu n’as aucun mal à t’affirmer. Puis, tu finis par trouver le courage de relever ton regard vers le sien. De capter ses prunelles, alors que le silence s’installe, un bref instant. Et tu espères que ce qu’il pourra déchiffrer dans ton regard suffira. Parce que tu ne parviendras pas à le formuler à haute voix. Et faute de rester muette, tu t’approches de lui. Ta main qui se pose contre sa joue. Tes lèvres qui effleurent à peine les siennes. Et autant que tu as envie de l’étrangler, là, tout de suite, autant tu as envie de l’embrasser. Mais tu n’en fais rien. Simple inspiration que tu prends, avant de reprendre la parole. « j’étais convaincue que tu voulais plus m’voir. » et tu soupires. Parce que ça te fait mal, simplement d’y penser. Tes yeux qui se ferment, le temps d’un long battement de cil, avant de s’ouvrir de nouveau. « et j’avais besoin que tu m’le dises pour m’faire à l’idée. » Et encore, tu n’étais pas tout à fait certaine que tu y serais parvenue. Mais ça l’aurait été un bon début. « alors, est-ce que t’as un truc à m’dire ? » « Ça, où n’importe quoi d’autre qui peut bien te passer par la tête. » Parce que c’est le moment. Ou jamais.
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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Lun 26 Nov - 22:40

t’as c’te force, lyes.
pas celle d’un mec qui passe ses journées au gym, ni celle qu’arrive à soulever des putains d’bagnoles.
pas une force physique, non.
mais t’as c’te force enfouie au fond d’toi, celle qui vient naturellement. celle d’débiter des absurdités plus vite qu’ton ombre et de dev’nir l’mec l’plus lourd d’toute l’histoire d’l’humanité en deux s’condes top chrono.
ouais, t’es fort pour faire chier les gens.
fort pour les provoquer au point d’te prendre une gifle ou une droite parfait’ment bien exécuté.
fort pour t’foutre dans des situations improbables, fort pour t’éprendre d’la mauvaise nana, fort pour omettre d’lui mentionner qu’elle t’fait déconner l’myocarde.
t’es fort pour être con.
c’te conversation qu’a pas d’sens, qui part en vrille exactement comme ton cœur chaque fois qu’tu croises son putain d’regard.
c’lui remplis d’haine, d’jugement, d’mépris, d’égoïsme.
c’lui qui t’fait serrer les phalanges autant qu’il t’fait pomper l’aorte.
tu l’aimes, tu la détestes.
tu la détestes d’l’aimer… et d’en être carrément accro’.
même à c’putain d’rire qu’écorche tes tympans, celui qui t’fait grincer des dents, qui fait l’même effet qu’des ongles qui crissent sur un tableau noir.
et c’sourire…
c’lui qu’accompagne son ironie, c’lui qu’t’as envie d’mordre jusqu’au sang.
ouais, j’suis venue exprès pour ça. te faire chier. juste pour que tu saches que j’me tape d’autre mec pendant qu’toi tu t’fais défoncer la gueule. parce que j’savais que j’allais te r’trouver dans cet état lamentable, évidemment.
elle l’savait.
bien sûr qu’elle l’savait.
t’es prévisible, skadden. tellement qu’ç’en devient ridicule.
mais ses paroles qu’t’arrives pas à accepter, qu’tu refuses d’accepter ! surplus d’salive qu’t’as du mal à avaler.
comme si c’tait la révélation d’l’année qu’elle s’tape d’aut’ mecs. comme si t’étais pas d’jà au courant.
et, pourtant, toi, tu n’veux pas y croire.
et y a qu’c’t’insulte qui s’extirpe d’ent’ tes lippes, celle qui l’invite à poursuivre sa déchéance.
au fond, c’p’t’être mieux comme ça, qu’tu t’dis.
d’puis l’début c’voué à l’échec, non ?
non.
non !
y a toujours c’t’espoir qui brille dans tes iris, brasier qui n’veut pas s’éteindre dans ton bide chaque fois qu’tu t’retrouves dans son pieu.
et tu la cherches, lyes.
parce que t’écartes c’t’idée d’être le seul des deux à r’ssentir ça.
et tu la pousse à lui avouer pour quelle putain d’raison elle est encore ici à t’casser les couilles alors qu’elle pourrait être n’importe où ailleurs.
dans n’importe quelles autres pairs de bras.
parce que j’supporte pas qu’on m’ignore.
rire soupiré qu’tu r’tiens pas, langue qui claque contre ton palais.
t’aurais dû t’en douter, ça n’pouvait pas s’finir autrement entre ta princesse et toi.
trop différents, trop semblables.
pas d’milieu, les deux extrêmes, l’blanc et l’noir.
c’comme ça. compatiblement incompatible et, pourtant, t’y a cru pendant un instant.
t’y a cru beaucoup trop longtemps.
parce que même si j’me trouve stupide, j’me faisais du soucis pour toi.
aveu qu’attire ton attention d’nouveau, toi qu’était sur l’point d’abandonner, d’mettre un terme à c’te discussion qui m’nait nulle part.
parce que, laure, elle a c’te force.
celle d’te rendre vulnérable.
parce que, parce que…
princesse al khalir qui cherche ses mots, elle qu’a pourtant pas l’habitude de s’taire, de s’faire silencieuse.
et, toi, t’as la gorge qui s’serre.
pas longtemps.
rien qu’assez pour t’rapp’ler qu’t’es humain et qu’toi aussi t’as c’te peur qui t’bloque, qui t’empêche d’ouvrir la bouche.
opales qui s’cherchent et qui s’accrochent enfin.
son r’gard qui t’déchire, mille et un maux qu’y défile sous tes yeux.
pas b’soin d’parler, les gestes, eux, ils mentent pas.
et tu le r’ssens quand elle pose sa main contre ta joue, qu’t’es pas comme les autres.
et tu le r’ssens quand ses lèvres effleurent les tiennes, qu’t’es p’t’être aussi spécial qu’elle l’est pour toi.
j’étais convaincue que tu voulais plus m’voir. et j’avais besoin que tu m’le dises pour m’faire à l’idée.
menton qui pivote d’gauche à droite, soupir qu’accompagne le sien.
et t’aurais probablement dû lui ordonner d’partir, qu’c’est sans doute mieux pour vous deux, d’baisser les armes, d’vous rendre à l’évidence.
mais vous avez c’te force, elle et toi…
celle d’être égoïste.
alors, est-ce que t’as un truc à m’dire ?
non.
menteur.
m’fin, j’plutôt une question à t’poser.
tes doigts qui s’glissent derrière son oreille pour placer une mèche d’ses ch’veux, lèvres qui s’pincent avant d’se poser sur les siennes.
parce que ça t’démange d’puis qu’elle est entré dans c’bar, d’l’embrasser.
et tant pis pour les potentiels témoins, marre d’escalader l’mur d’sa baraque pour t’rendre jusque dans sa chambre chaque putain d’fois.
loin des yeux, des r’gards remplis d’reproches.
parce qu’elle est trop bonne pour toi, trop belle, trop tout.
parce que t’es rien.
skadden.
tu s’rais capable d’te contenter qu’d’un seul mec ?
tu soupires avant d’happer d’nouveau ses lèvres.
pas envie d’te prendre une réponse négative, pas prêt d’envisager la défaite.
pas de suite.
ni même jamais.
j’veux dire… d’moi. t’contenter qu’de moi…
qu’tu précises, comme si c’tait pas d’jà flagrant qu’tu parlais d’toi, lyes l’égocentrique.
et tu t’surprends à t’retourner ta propre question.
toi, serais-tu capable d’te contenter qu’d’elle ?
et ça t’fait presque mal qu’la réponse soit si évidente ; y a qu’laure. y a toujours eu qu’laure.
genre… pour un p’tit bout d’temps… rien qu’pour voir si…
si quoi ?
si ça peut fonctionner, elle et toi ?
si vous pouvez rendre ça officiel, un d’ces jours ?
si tu peux la présenter à ta famille et tes potes comme étant ta copine ?
t’sais pas.
j’sais pas.
l’sais-tu ?

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Message Sujet: Re: — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes)   — baby, tell me one more beautiful lie (w/lyes) Empty Lun 7 Jan - 5:57

Princesse, qui se sent complètement vulnérable, à cet instant. Et peut-être bien que tu l’es. Les mots, qui ne sont pas sorti de ta bouche, qui ne sont pas parvenus à franchir la barrière de tes lèvres. Et pourtant, ce n’est pas faute que tu ne les penses pas, que tu ne ressens pas. ce petit je ne sais quoi. que tu n’avais encore jamais ressenti avant de l’avoir rencontré. Avant qu’il ne se soit frayé ce chemin dans ta vie, qu’il ait détruit toutes tes défenses. Et c’est peu dire que tu as peur, princesse. Tu es terrifiée même. À l’idée qu’il puisse te faire du mal, car il t’en fera. À l’idée de perdre le contrôle, alors que tu le perds déjà. Tu as peur, parce que tu ne sais pas. Tu as peur, parce que tu ne sais même pas si tu veux savoir. Si tu veux comprendre. « non. » Et sa réponse qui tranche. Gamine, pas tout à fait convaincue que c’est ce qu’elle voulait entendre. Bien qu’au final, tu ne savais pas trop ce que tu aurais voulu qu’il te dise. La raison, qui te crie que ça aurait été tellement plus simple s’il t’avait simplement dit que c’était ce qu’il voulait, que tu partes. Ton cœur qui pourtant, aurait voulu qu’il te dise ce qu’il ressentait vraiment. Pourtant, tu te contenteras de ce non, faute de pouvoir lui exiger quoi que ce soit. Car après tout, même toi, tu n’arrivais pas à énoncer ces mots, pourtant si simple… « m’fin, j’plutôt une question à t’poser. » Ton cœur qui tambourine. Princesse, qui ne sait pas vraiment à quoi s’attendre comme question, qui se fait même un brin impatiente. Pourtant, tu ne dis rien. Tu te contentes simplement de le questionner du regard, alors que ses doigts replacent une mèche de tes cheveux. La chaleur de sa peau, qui effleure la tienne qui t’incite à prendre une grande inspiration. comme si tu avais oublié de le faire, l’espace d’une seconde. Et ton cœur, qui martèle ta cage thoracique alors qu’il pose ses lèvres sur les tiennes. « tu s’rais capable d’te contenter qu’d’un seul mec ? » Pas tout à fait la question à laquelle tu t’attendais. Gamine même, un brin surprise qu’il le demande. Et pourtant, tu n’auras pas le temps d’y réfléchir vraiment, encore moins d’y répondre. Ses lèvres qui rejoignent à nouveau les tiennes. Et tu t’y abandonnes toi. Ta main, qui glisse contre sa nuque, tes ongles qui s’enfoncent dans sa chair. Parce que ça t’avait manqué, parce qu’il t’avait manqué. « j’veux dire… d’moi. t’contenter qu’de moi… » La question sur laquelle tu ne pensais pas qu’il allait revenir. Précision qu’il apporte, qui n’aurait probablement pas été nécessaire. Parce que tu avais bel et bien compris qu’il faisait référence à lui. Mais ça ne te laissait pas moins surprise. Songeuse aussi. Car au final, tu ne t’étais jamais vraiment questionnée. Et pourtant, au fond, tu l’as peut-être toujours su. Que ça pourrait être lui, qu’il t’avait déjà dérobé le cœur de toute façon. Et si tu revenais constamment vers lui, il devait bien y avoir une raison. « genre… pour un p’tit bout d’temps… rien qu’pour voir si… » Et cette fois tu te recule un peu. Pour le regarder, pour le questionner. Comme si tu aurais voulu qu’il termine sa phrase. Mais en fait, ce que tu souhaitais surtout toi, c’est qu’il te dise, qu’il te confirme que c’est ce qu’il voulait, lui. « j’sais pas. » Faible soupir, qui s’échappe de tes lippes. Déception un brin palpable. Et pourtant, tu te rappelles que tu ne peux lui en vouloir. Après tout, tu n’es pas vraiment mieux que lui. Gamine, incapable de mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Incapable de lui dire clairement que ce qu’elle veut, c’est lui. Seulement lui. Parce que t’es perdue dans tes incertitudes, tu te laisses sombrer dans tes peurs. « faudrait savoir. » Que tu dis. Pourtant, ça ne sonne pas comme un reproche. Sourire qui se glisse quelques instants sur tes lèvres pour en témoigner. Et malgré tout, tu ne tardes pas trop à redevenir sérieuse. Parce que tu réalises qu’il y a toujours cette question en suspens, question qui mérite une réponse. « mais si tu veux une réponse à ta question, oui. enfin j’pense… » toi, qui étais si bien partie, qui aurait probablement dû lui dire clairement, que oui, tu pourrais te contenter que de lui. Qu’étrangement depuis un moment t’as plus vraiment ce besoin d’aller voir ailleurs. que tout ce que t’as pu lui dire plutôt, n’était que ta façon de te protéger, ta façon de cacher que tout ce qu’il pouvait te dire, que tout ce qu’il pouvait faire t’affectait. Contre ton gré d’ailleurs. Mais non, c’était tes incertitudes qui avaient pris le dessus, encore une fois. Parce que t’es incorrigible, gamine. « enfin… » que tu finis par ajouter. Pourtant, tu es hésitante un instant à poursuivre. Comme si tu avais un peu peur de sa réponse au final. « c’est c’que tu veux, toi ? » question que tu parviens pourtant à articuler. Car elle te brûlait les lèvres. l’insécurité pourtant palpable… Et pourtant, le pire c’est que tu ne sais même pas ce que tu souhaites réellement entendre. Enfin, c’est surtout que tu n’y es pas prête toi, seulement tu n’y seras probablement jamais. « parce que j’peux bien te dire que oui, te dire que j’ai peut-être même envie d’essayer… » Tu le laisses sous-entendre oui, mais t’as ce blocage toi. De lui dire clairement que c’est ce que tu veux. Peut-être parce que t’assumes pas. Ou parce qu’au final t’as peur de réaliser que ce n’est pas ce qu’il a voulu dire… « mais il faut que tu comprennes que ce sera qu’toi et moi. enfin, l’temps de voir… » pourtant, tu continues, toi. alors que clairement, tu aurais simplement dû t’arrêter. peut-être bien que tu regrettes. Parce que tu réalises que même si tu n’aurais probablement pas pu être plus vague quant à ce que tu voulais toi, il n’en restait pas moins que tu lui laissais cette mince porte de sortie. Cette mince chance de t’arrêter de prononcer ce qui était peut-être des absurdités. « et c’est juste que… j’avais pas nécessairement l’impression que c’est c’que tu voulais. » parce que tu le connaissais, malgré tout. Parce que tu savais qui il était, comment il était. et toi, tu n’oubliais pas. qu’il t’avait ignoré. Tu n’oublais pas. cette façon qu’il t’avait accueilli. Tu n’oubliais pas. la rage qui se dégageait de chaque pore de sa peau. mais tu n’oubliais pas non plus ce que tu ressentais. Et tu voyais bien, cette flamme qui animait ses prunelles. il t’aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir. « à moins que ta question n’était qu’une hypothèse ? » pourtant, l’ultime issue. l’ultime échappatoire, ainsi offerte. mais pourquoi est-ce que tu venais à espérer que ce ne l’était pas ? que ce n’était pas qu’une simple hypothèse ? arriveras-tu à lui avouer que toi, c’est peut-être ce que tu veux réellement ou te défileras-tu comme tu le fais à chaque fois ?
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