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 The light that burns twice as bright burns half as long

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Message Sujet: The light that burns twice as bright burns half as long   The light that burns twice as bright burns half as long Empty Ven 7 Mai - 21:20

Flashback octobre 2018

ivy wade & dusan valko


Les premiers jours c'est dur.
Les seconds jours c'est dur aussi.
Alors peut-être que ceux qui doivent venir après ce sera dur aussi ?
Il voit pas pourquoi ça serait pas le cas, Dusan.
Ce qui est dur c'est de s'accepter dans une peau qui n'est pas à soi.
Une peau que tout le monde peut tâter sans aucune pudeur, aucune retenue.
Il est ce corps étendu, couché, à genoux, mais jamais mort.
Au contraire, y a pas de corps plus vivant que le sien qui se meut pour satisfaire les faims des autres.
Il ressemble à une proie qui danse, qui charme, qui flatte, qui se fait belle pour se sauver de la mort certaine. Pour se donner du crédit auprès des monstres et des prédateurs.
Une proie jolie ça donne envie de l'épargner, de jouer un peu avec avant de la tuer.
Quoique Dusan, du haut de ses dix-neuf ans, personne s'est encore résolu à vouloir lui donner le coup de grâce.
Parce que... Parce qu'il est jeune.
Parce qu'il est jeune... Parce qu'il est pas si moche que ça.
Parce qu'il sait se servir de ses mains, de son corps.
De sa bouche.
Et que, et que, les prédateurs, ils adorent les proies qui savent se faire désirer.
Pour les monstres ça rend leur chasse encore plus délectable, encore plus jouissive. Le jeu n'en est que mieux, et le lendemain, on a envie de revenir. Pour voir si la proie est devenue encore plus forte.

Ce soir Dusan est allé rejoindre Chuck.
Chuck c'est un motard de la trentaine, barbe au menton, la gueule carrée, les bras aux muscles noueux et visibles, criblés de tatouages.
Chuck est gay refoulé.
Mais quand Dusan est là, Chuck se refoule beaucoup moins.
Chuck se libère.
Il se libère et il aime bien quand ça abime l'autre, que les grondements soient forts et arrachés.
Aujourd'hui Chuck a pas réussi à se retenir, il avait trop envie, alors directement en sortant du garage où il bosse, il a envoyé un sms à sa catin préférée.
Une catin au masculin.
La catin a répondu oui, d'accord. Je serai là dans cette rue précisément, à cette heure-là exactement.
Et Chuck, ravi, a laissé un sourire gras baver de ses lèvres épaisses, collantes de bière.
C'est dans cette ruelle qu'ils l'ont fait.
Que Dusan a posé les genoux au sol puis défait la boucle de ceinture.
C'était pas dans une ruelle à l'abri des regards.
C'était pas une ruelle sombre.
C'était une ruelle pourrie.
Jonchée de détritus, de merde, de poubelles éventrées.
De rats qui les ont regardé faire.
De flotte qui a trempé les rotules à Dusan.
Mais... Mais c'était pas si grave.
Parce que ces quelques minutes ont suffi à Chuck, qui, appelé par ses copains bikers à la hâte, a remonté son jean troué en vitesse. Puis il s'est barré.
Et Dusan s'est retrouvé là, sans Chuck.
Lui aussi, il s'est relevé.
Il a vu dans quel état étaient ses genoux.
Sales.
Fatigués.
Comme s'ils étaient toujours pliés.
Puis il a levé les yeux vers le ciel en train de s'assombrir.
Octobre.
La nuit arrive de plus en plus vite.
Ceux qui ont peur du noir doivent se dépêcher pour rentrer chez eux maintenant.
Dusan n'a pas peur.
Dusan ne s'est pas dépêché.
Dusan est sorti de la ruelle, un goût âcre sur le palais.
Il a tourné à droite,
et c'est là qu'il l'a vue arriver.
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Ivy Wade;

-- play your cards --
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Ivy Wade



Taylor Swift
Bazzart
166
767
The light that burns twice as bright burns half as long Pusheen-flowers-icegif
34
Ré-illusionnée la petite fille au coeur brisé a enfin cédé à la tentation et se laisse tomber dans les bras de ce garçon qui pourrais bien être son sauveur
Ancienne analyste financière pour un grand groupe devenue serveuse et patissière dans un café convivial et branché du Queens
Queens effervecsent, un petit appartement cozy et dans une rue plutôt calme
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
The light that burns twice as bright burns half as long Crackship2
Thomivy ★

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Message Sujet: Re: The light that burns twice as bright burns half as long   The light that burns twice as bright burns half as long Empty Dim 16 Mai - 17:28





And I can go anywhere I want, just not home. And you can aim for my heart, go for blood but you would still miss me in your bones.






L’automne était arrivé sur New York, les arbres commençaient à se parer de leurs belles couleurs flamboyantes, la fraicheur faisait son retour après un été chaud et sec, l’humidité était aussi de la partie. La journée il faisait encore bon parfois, mais le matin et le soir la brise était glaciale quand elle s’engouffrait presque sournoisement entre les grandes avenues de bâtiments. L’automne s’installait mais le coeur d’Ivy était en hiver. Son monde était en train de s’écrouler, le sol en train de se fendre sous ses pieds et elle, elle était là, seule, brisée, avec rien, aucune branche à laquelle se rattraper. Après toutes les pertes qu’elle avait connu, sa famille décimée au fil des années, elle s’était accrochée, comme elle le pouvait, de toute ses forces, à celui qui était là ses côtés, celui qu’elle aimait plus que tout et qui l’avait vu, petit à petit s’enfoncer de plus en plus dans les abimes de son esprit. Elle avait confiance en lui, il était l’homme de sa vie. Depuis l’adolescence elle le connaissait. Leur relation avait eu des hauts et des bas. Il était partit souvent mais il était toujours revenu la chercher, la suppliant à chaque fois d’accepter ses excuses et son retour, lui disant qu’elle était la femme de sa vie, qu’il avait été idiot, que jamais il ne pourrait trouver mieux qu’elle. Après leur dernière séparation, il était revenu et il l’avait demandé en mariage. Ivy était aux anges, malgré tout ce qu’elle avait vécu, les souffrances qu’elle avait enduré, lui, il était toujours là et elle pouvait lui pardonner chacune de ses erreurs, chaque fois où il avait mal agit. Elle pouvait tout lui pardonner et elle serait si fière de devenir sa femme. S’était elle bercée d’illusions ? Avait il enfin pris conscience qu’elle était folle ou maudite ? Du jour au lendemain, il avait pris la décision de partir, lui laissant un mois, deux tout au plus pour prendre ses affaires et se trouver un autre appartement. Il n’y avait pas eu de dispute. Pas de signes avant coureurs. Ivy n’avait rien vu arrivé et elle se demandait ce qu’elle avait bien pu faire de mal. Trop occupée à essayer de vivre, d’être la femme parfaite, elle en avait oublié de le regarder, elle en avait oublier qu’elle devait prendre en compte ses désirs et qu’il était de son devoir qu’il se sente bien, heureux. Il était partit mais elle ne pouvait pas lui en vouloir malgré la douleur, malgré les litres de larmes versés. Au début, elle avait cru qu’il reviendrait comme à chaque fois, mais les jours étaient passés depuis son départ, cette annonce si brutale, et il n’avait plus donné de nouvelle. Minable, elle avait essayé de le rappeler, elle était tombé directement sur la messagerie. Elle avait été incapable de parler mais entendre sa voix l’avait mise dans un état paradoxal ou elle s’était sentit bien quelques secondes avant de sentir les restes de son coeur se transformer un peu plus en miettes. Et il l’avait quitté, enceinte. Eux qui avaient tant voulu d’un enfant qui n’avait jamais réussi à trouver de place dans son ventre. Elle avait su, quelques jours avant qu’il ne parte que ça y est, cette fois c’était la bonne, elle était enceinte de trois mois déjà. Elle avait imaginé une annonce digne des plus grands films romantiques, elle voulait que les choses soient grandioses. Elle avait tellement voulu en faire qu’il était partit sans même savoir et, ne voulant pas être égoïste, ne voulant pas qu’il pense qu’elle influençait son choix avec cette annonce soudaine pour le forcer à rester, elle s’était tue, elle n’avait rien dit. Elle était restée là, sidérée, silencieuse, seule avec son enfant à venir. Quel avenir allait elle lui offrir alors qu’elle venait, par ses erreurs, de le priver d’une famille, elle qui n’avait plus rien ? Mais elle s’était faite la promesse de l’aimer cet enfant, de le chérir malgré les tristes circonstances de sa venue au monde et elle garderait ce secret autant qu’il le faudrait pour que tout le monde soit préservé. Et puis, coup un coup de grâce, le bouquet final, ce bébé à venir auquel elle s’était tant attaché parce qu’il était tout ce qui lui restait, elle l’avait perdu lui aussi. Une fausse couche tardive qu’avaient dit les médecins, ça arrive à ce qu’il parait. C’est rare mais ça pouvait arriver et évidement, Ivy ça lui était arrivé. Aujourd’hui, elle avait été à l’hôpital. Seule et pas vraiment digne. Elle n’avait cessé de pleurer mais il le fallait, elle devait faire le nécessaire. Une anesthésie générale plus tard, quelques heures de surveillance et elle était sortie avec des antibiotiques à ingurgiter pendant quelques jours histoire d’épater tout risque d’infection. A bien y réfléchir, Ivy se demandait si elle n’aurait pas préféré y rester elle aussi, attraper une infection pour en finir. Oui mais voilà, elle avait quand même peur de souffrir, finalement pas assez courageuse malgré toute cette douleur pour en finir vraiment. Elle avait quitté l’hôpital. Il avait plu toute la journée, le sol était trempé mais la pluie avait cessé un peu comme un cadeau que lui faisait cette funeste journée, la couleur du ciel New-Yorkais reflétait l’état mental de la blonde à ce moment là. Incapable de supporter la foule dans les transports en commun alors que la majorité se pressait de rentrer avant que la nuit tombe, elle avait préféré rentrer à pieds. Elle mettrait du temps, beaucoup de temps mais au moins elle prendrait l’air et peut être qu’au détour d’une rue elle tomberait sur un tueur en série qui voudrait pas réaliser son souhait et l’achever. Alors qu’elle marchait, elle ne voyait plus les gens autour d’elle, les larmes lui ravageaient les joues. Elle avait mal partout, ses membres étaient endolories, courbaturés, la nausée ne la lâchait pas et surtout elle avait mal là, dans la poitrine, son coeur battait encore, malheureusement, mais chaque battement la faisait souffrir. Elle se sentait broyée et vide, terriblement vide. Trop occupée à ressasser elle n’avait pas fait attention à la nuit qui était tombé et elle avait coupé par une rue souvent malfamée. De toute façon elle était trop fatiguée pour avoir peur elle qui, pourtant, avait toujours été si facilement effrayée. Elle marchait tête basse, sanglotant de temps à autre lorsque son corps ne pouvait plus contenir toute cette tristesse qui lui collait aux os et elle ne l’avait pas vu, lui, qui sortait d’une ruelle sombre. Ce n’était qu’au dernier moment, remarquant comme une ombre étrange devant elle qu’elle s’immobilisa, juste à temps avant de le heurter. « Excusez moi, je ne vous avait pas vu. » En disant ses mots, elle avait relevé la tête, doucement, péniblement même. Et là, elle avait été comme choquée par ce qu’elle voyait. Un homme se tenait face à elle, l’apparence frêle, les traits encore juvéniles mais cet air dur de ceux qui en ont déjà trop vu. Elle fut immédiatement saisie d’une émotion forte qui la mettait mal à l’aise. Elle avait du mal à le cerner, bien incapable d’analyser correctement le message subliminal qu’elle recevait et qui semblait émaner de lui. « Si vous voulez me voler mon sac allez y, je vous le donne. Si vous voulez me tuer, ne vous gênez pas non plus. ». Le ton résigné. Elle ne savait pas ce qu’il lui voulait et d’ordinaire elle évitait les ruelles sombres lorsque la nuit tombait. Depuis petite elle avait appris que l’on y faisait jamais de bonnes rencontres mais puisqu’elle n’avait plus aucune certitude peut être qu’elle se trompait. Qu’importe de tout façon.

panic!attack


@Dusan Valko

_________________
« Ré-illusionnée »
I'm laughing with my lover, making forts under covers, trust him like a brother, yeah, you know I did one thing right. Starry eyes sparkin' up my darkest night. My baby's fit like a daydream, walking with his head down. I'm the one he's walking to. So call it what you want
©️crackintime
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https://savethequeens.forumactif.com/t8224-rescue-me-from-the-demons-in-my-mind-ivy
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Message Sujet: Re: The light that burns twice as bright burns half as long   The light that burns twice as bright burns half as long Empty Jeu 20 Mai - 10:04

Spoiler:

C'est juste une bousculade comme on aurait pu s'y attendre au détour d'une rue à l'angle trop droit.
C'est juste une bousculade qui aurait jamais du faire s'arrêter Dusan.
Il aurait continué son chemin sans se poser de question.
Sans lever les yeux vers ces deux orbes bleus qui n'osent pas vraiment le regarder.
Comme si on se sentait pas légitime de le faire.
Lui il se serait jamais arrêté. Jamais.
Le goût âpre traîne encore à la surface de son palais. Sur sa langue. Entre ses dents. Un goût qu'on a envie de cracher, de nettoyer avec du produit de vaisselle. Ce qu'il pourrait bien faire en rentrant. Son appartement est pas très loin. Pas très loin, mais vu d'ici, ça paraît une éternité.
Dans les orbes bleus, ce qu'il voit, c'est qu'il n'y a pas de maison.
Il n'y a pas d'endroit où rentrer. Pas d'endroit où on se sent véritablement chez soi.
Elle dit excusez-moi. Je ne vous avais pas vu.
Dusan s'arrête alors définitivement et ne fuit plus.
Des gens qui me voient pas y en a plein.
Son regard à lui s'intensifie. Se marque de braises qui étincellent en silence, comme prêtes à bondir d'un coup.
Oui mais... Mais...
Les orbes bleus sont comme un petit lac de lequel il faut plonger le feu pour l'apaiser.
Il s'arrête pour de bon.
Dans la bousculade, il a bien remarqué que quelque chose s'est échappé de la poche à elle. Elle. Les orbes bleus. Le lac. L'ondée qui éteint l'incendie.
Il est sur le point de dire c'est rien et partir, Dusan.
Il est sur le point de ramasser en vitesse le porte-monnaie échoué à terre pour s'enfuir très vite avec sans jamais regarder les orbes bleus encore.
Il est sur le point.
Il va le faire.
Ses genoux ont déjà mimé le mouvement de s'abaisser.
Les muscles tendus comme les cordes d'un arc, amorcent l'élan de la fuite.
Il va le faire.
... Et puis...

Si vous voulez me voler mon sac allez y, je vous le donne. Si vous voulez me tuer, ne vous gênez pas non plus.

Là... Il faut bien admettre que la démarche de Dusan est interrompue.
Il ne s'abaisse plus.
Ses gestes sont paralysés dans l'air, figés avant d'avoir pu agir vraiment.
Son visage aussi s'est paralysé. On ne sait pas vraiment sur quelle expression d'ailleurs. Est-ce la surprise. La tristesse ? La confusion ? Le doute ? La perplexité peut-être.
On sait juste qu'il s'est arrêté.
Qu'il lève les yeux vers elle.
Alors, ses mains se hissent. Lentes. Prévisibles. Imparables.
Elles se hissent jusqu'au sac à main de la femme.
Elles se hissent et trouvent l'ouverture qui mène au ventre du contenant.
La femme peut sentir un poids s'ajouter à son épaule, parce que les mains se sont engouffrées dans les poches.
Elles se sont engouffrées, inévitables, affamées.
... Puis...
Le poids se retire.
Le sac demeure pendu à l'épaule.
Dusan fait un pas en arrière, l'expression toujours aussi indéterminable.
Mais on peut maintenir déceler une forme de mélancolie brouiller le feu de ses yeux.

-- C'est pas le bon endroit pour se promener ici vous savez. Y a des gens malintentionnés.

Dusan observe le paysage noir autour de lui, comme s'il y cherchait des voyous planqués entre deux ombres portées.
Dusan, il a tout de l'allure du petit mécréant qu'on veut déjà échapper parce qu'on sait qu'il sera trop rapide après.
Dusan, il a jamais vu quelqu'un qui demandait après la mort aussi facilement. Sans avoir l'air d'en avoir véritablement quelque chose à faire.
Dans le sac à main de la femme,
il a remis le portefeuille qui était tombé à terre.

-- Les gens ils tuent pas, ils massacrent jusqu'à ce qu'il vous reste encore assez pour respirer et agoniser tranquillement. Mais vous mourez pas.

Puis son premier geste a lieu. Membres qui se libèrent, font faire un pas un peu plus en-dehors de cette ruelle avalée par les ténèbres.
Il lance un regard vers ces orbes bleus qui on dirait ont vu passer le torrent.
C'est rare.
Rare qu'il voit quelqu'un qui a comme qui dirait traversé l'enfer, et s'y trouve toujours.

-- Faut pas traîner ici. Faut pas.

Et sur sa langue brûle toujours la saveur âcre d'un autre.
Assez pour agoniser en silence, tranquillement. Mais vous mourez pas.
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