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 j'en ai rien à foutre de ton avis. (primrose)

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Message Sujet: Re: j'en ai rien à foutre de ton avis. (primrose)   j'en ai rien à foutre de ton avis. (primrose) - Page 2 Empty Mer 17 Oct - 17:41

« j'connais un endroit. »
le soulagement est immédiat pour le roi fou. il n’aurait pas aimé trouver un endroit au pif sur une carte, comme un de ces riches enfants à la cuiller argentée foutue de force entre les babines, qui fout le doigt sur la mappemonde et décide qu’il s’y perdra pendant le prochain week-end.
il n’aurait pas non plus apprécié de l’emmener dans un de ces lieux condamnables où elle devra pourtant bosser pour lui bientôt ; parce que personne ne résiste à sly amor, et qu’il trouve toujours les mots ou la stratégie pour mener à bien ses plans.
mais voilà que sly ne sait plus vraiment ce qu’il veut. parce qu’elle lui apparaissait comme une cible de choix, comme quelqu’un à aider mais également à éduquer ; lui apprendre quelques gestes de base pour se défendre, comment tenter et convaincre les clients que les sons of the harpy ont ce qu’il faut pour eux. elle lui apparaissait comme une cible de choix, quand il ne la connaissait pas.
pas qu’il la connaisse beaucoup mieux à présent, mais déjà suffisamment pour apprécier quelques traits de sa personnalité. elle est si vraie, et si pleine de vie… il l’envie presque.
« si t'as pas peur de suivre une inconnue. »
il est presque vexé qu’elle puisse même l’imaginer, et retient de peu une pique sanglante : on sait bien que personne ici n’a peur de suivre les inconnus. mais y’en a au moins un qui risque de repartir avec sa vertu. la méchanceté comme seule alliée depuis des années, la méchanceté inculquée par maman comme un mantra à toujours utiliser. et sly qui essaie d’être un gentleman, garde ses lèvres fermement closes pour ne pas risquer de tout casser.
sauf que s’il continue à ne rien dire, il passera quand même par un goujat.
- au fond, est-ce que c’est moi qui vais suivre une inconnue ou est-ce que c’est toi qui va te faire suivre par un inconnu ?
il réalise après avoir parlé des menaces qui pourraient se glisser sous la palabre ; parce que l’idée qu’elle soit suivie par un inconnu, qui pourrait potentiellement lui vouloir du mal, lui glace les os. le complexe du héros palpite toujours ardemment dans les veines de salvador, qui donnerait tout pour la sauver jusqu’à la fin de ses jours. qui donnerait tout pour qu’elle ne soit jamais tentée, pour qu’elle n’ait jamais une vie équivalente à la sienne. mais qui lui donne ce droit, à sly, de vouloir ainsi la protéger ?
peut-être que sa vie à elle est beaucoup moins agréable que la vie que sly mène. tout est une question de perception. il la suit alors à travers la ville, dans des rêves tangibles qui donnent une vision d’utopie à cette rencontre. leur relation est hors du temps, et ne survivra sans doute pas au lever du soleil.
« on doit monter les derniers étages à pied. »
il aimerait presque râler mais préfère s’enfermer dans le même mutisme. râler pour le plaisir, ce n’est plus râler, pas vrai ? après tout, sly est assez sportif ; il ne fait pas très attention à lui, mais le fait de chercher la merde pendant le week-end dans la moitié des bars du queens, ça permet de rester en forme. un peu tordu de partout, mais suffisamment musclé. et puis y’a son image de chef de gang qui ne doit pas en pâtir, alors ça demande quand même un minimum de passage à la salle de sport.
par contre, quand elle en arrive à presque courir dans les escaliers, sly prend son temps pour apprécier – et ne pas lui montrer que les marches lui donnent un souffle erratique. il arrive donc quelques minutes après elle sur le toit de cet immeuble, et se prend une claque visuelle à laquelle personne n’aurait pu se préparer. les lumières illuminent la ville dans la nuit, et ça ne fait que renforcer l’impression de sly d’être hors du temps et entre deux mondes.
il pourrait tout abandonner… c’est ce qu’il pense, en tout cas, en contemplant ce spectacle. s’il vit dans un penthouse pour pouvoir contempler du haut la ville grouillant sous ses pieds, ce n’est rien en comparaison de ce qu’il voit maintenant.
« c'est pas les montagnes mais c'est le calme au milieu de l'effervescence. »
il hoche la tête. il ne décide plus de ne rien dire, mais ne voit simplement pas quoi ajouter à cette magnificence. alors il s’approche plus près du bord, plus près des montagnes, plus près des rambardes censées empêcher aux suicidaires de se jeter ; il s’approche et il hurle à pleins poumons.
et puis il se tourne vers latoya avec un sourire léger mais heureux.
- on est les rois de la ville, ici.
et ça, c’est le rêve de sly depuis qu’il est tout petit. tout contrôler, être au-dessus de tout le monde. à la base, c’était le rêve de maman, et puis elle a tellement bien réussi à intégrer l’idée dans la caboche de son môme que c’est devenu le rêve de sly aussi.
« d'ici, on pourrait presque croire que le monde nous appartient »
il hoche la tête, les opales perdues au-delà du queens. au-delà de la vie.
- il pourrait nous appartenir, tu sais.
il se retourne lentement vers elle. le plan se met en marche, et à présent, il se sent gauche. il regrette presque son aveux.
- suffit de connaître les bonnes personnes. suffit de vendre les bonnes choses.
petit haussement d’épaules. en dire suffisamment pour raviver les flammes de son intérêt, ne pas trop en dire pour ne pas l’effrayer. mais maintenant que la bombe est dégoupillée, sly sait que ce n’était pas une bonne idée ; il est persuadé que latoya n’appréciera pas son offre, être un membre parmi tant d’autres, être de ceux qui plongent l’humanité dans le chaos et l’anarchie.
à moins qu’elle n’ait une revanche à prendre sur la vie.
à moins qu’un vent de rébellion ne souffle dans sa direction.
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Message Sujet: Re: j'en ai rien à foutre de ton avis. (primrose)   j'en ai rien à foutre de ton avis. (primrose) - Page 2 Empty Ven 23 Nov - 10:29

est-ce que c'est moi qui vais suivre une inconnue ou est-ce que c'est toi qui va te faire suivre par un inconnu?
l'un ou l'autre
l'un et l'autre.
Quelle importance maintenant que l'instant est amorcé ? Il peut encore refuser, mais il ne le fera pas. Prim en est certaine puisqu'elle même s'interdit de rebrousser chemin malgré les zones d'ombre qui enveloppe sly, déteignant sur sa peau, filtrant dans l'air qui les enveloppe. Elle étoufferait si, honteusement, elle ne s'abreuvait pas de ce soupçon d'inquiétude, de cette aura dangereuse.
advienne que pourra.
la déraison qui effleure son esprit, primrose aime croire qu'elle a discerné en lui quelqu'un qui ne saurait lui faire du mal. Pas physiquement en tout cas, pas même ce soir. Il ne sera pas la main sanglante qui lui retirera la vie ni l'ombre trouble au détour d'une ruelle qui lui broiera les os. Si Sly lui paraît dangereux, il n'est pas ce soir. Un paradoxe qui n'a de sens que pour elle, qu'elle ne saurait même pas formuler. Un instinct qu'elle choisi d'écouter quand elle sourit à sa question sans y répondre, avançant dans les rues du queens en quête de son building-piedestal. Vu d'en haut, le monde minuscule semble l'aspirer quand elle penche son visage pour observer les fourmis d'en bas se presser sur l'asphalte. Elle ne se sent jamais aussi grande que lorsqu'elle les toise avec une mélancolie qu'elle rêverait être mépris. Parfois, son pied affleure le vide. Elle rêve du grand saut. Y a rien de suicidaire dans ses désirs effrayants, elle voudrait juste savoir ce que ça fait, de décider. D'être celle qui s'en va, celle dont le départ blesse. Elle s'imagine, donnant une impulsion, sautant les bras ouverts et le sourire aux lèvres. Mais dans ses rêves, prim ne chute pas.
elle vole
elle s'affranchit des douleurs qui lui lacèrent le cœur. Enfin, elle n'est plus celle qui reste mais celle qui part. S'imaginant les déchirures à l'âme qu'elle causerait aux autres, miroir de celle que les abandons lui ont laissé. Des cicatrices qui ne cessent jamais d'être douloureuse. Primrose s'en délecterait depuis les hauteurs, s'abreuverait des larmes de ceux qui souffrent. Le goût vengeur sur ses lèvres étirées en sourire. tu vois ce que ça fait
elle le dirait à son père,
à sa mère.
À tout ceux qui marchent au loin sans jamais se retourner, qui n'entendent aucun appels, surtout pas les siens.
mais ses pieds restent bien sur le sol, recule même d'un pas. Elle sait ses ailes tordues depuis longtemps, il n'y aurait pas d'envol pour elle. Rien qu'une chute vertigineuse et un atterrissage douloureux. Un retour à la réalité guidé par le hurlement de sly, un cri au monde qui sera peut-être entendu d'en bas mais oublié aussitôt. « seulement pour quelques instants. » malheureusement. Ici ne dure qu'un temps. Ici sera derrière eux quand ils seront redescendus au milieu de la population ou ils redeviendront invisibles après avoir été rois. Il faut savourer, s'abreuver de l'impression de grandeur pour survivre aux jours ternes. il pourrait nous appartenir, tu sais. non, elle sait pas prim, mais l'idée lui plaît elle qui n'a jamais rien gardé entre ses doigts, qui a tout vu lui échapper. Pourquoi pas tenir le monde si on lui en offre l'occasion ? Si elle peut, enfin, être celle qui détient tout entre ses mains. Sly touche la corde sensible plus que l'envie de grandeur. Sa voix s'insinue en écho dans son crâne et pour toute réponse pourquoi pas ? elle mérite. Voudrait mériter. En cadeau pour toutes les douleurs, tous les souvenirs gâchés, pour l'enfant abandonné qu'elle était et la femme qu'elle voudrait devenir un jour. Ses yeux sondent le visage de sly, cherchant la vice derrière l'indifférence apparente. Aveugle ou bien naïve, prim ne trouve rien. Peut-être un choix volontaire de ne pas saisir ce qui se planque derrière ses mots, préférant la curiosité et l'intérêt qui la pique avec bien plus de force que l'inquiétude. Ses bras se referment sur sa poitrine, le vent souffle fort quand on est si haut, masque le bruit des rouages de son cerveau. Les enveloppe dans une bulle que personne ne peut atteindre. « t'es un adepte des énigmes sly ? Est-ce que c'est un test ? » si l'ironie est palpable, prim ne masque pas son intérêt. Le sarcasme a la goût d'un caprice d'enfant qui voudrait connaître la réponse à une mystère dont l'accès est réservé au adultes. Elle redresse son menton sans même le remarquer, dans une tentative inconsciente d'être grande. D'être celle a qui le monde pourrait appartenir, comme semble le promettre sly.
Personne n'a jamais tenu ses promesses avec elle,
pourtant, sitôt qu'elle croit discerner qu'il lui en fait une, elle veut y croire.
« dis moi. » tout. Dis-moi le monde et ses travers. Dis-moi comment devenir reine.
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