t'es passée comme tempête

save the queens ---- / NAN KRIM

23 ans ---- / ace of spades ---- / khadijha red

identité complète / nan krim, un presque rien, un presque trop. deux syllabes, double trouble. et la langue qui roule et qui claque alors que les lèvres s'embrassent entre elles, amoureuses lieu de naissance et origines / gamine du bronx, tes parents n'ont pas oublié de te refiler leurs origines nord-africaines. tout est là, dans tes veines, dans ton nom, sur ta gueule études ou métier / t'y as cru, t'as vraiment cru qu't'allais être la prochaine nan goldin mais t'as rien d'une artiste et ça te consume parfois. alors t'as usé de ton non-talent pour devenir faussaire et déverser ta rancœur pour ce monde qui n'a jamais voulu de toi. en même temps, t'es serveuse dans un bar glauque du queens pour dire d'avoir un pied dans la légalité. mais tu détestes. tu détestes orientation sexuelle / tu pourrais clamer une bicuriosité fière, tu pourrais dire que t'es trop ouverte d'esprit pour te limiter qu'à un seule genre. tu pourrais l'dire mais ce n'est pas l'cas alors tu ne dis rien. t'es juste une femme à homme statut civil / t'es pas assez à l'aise avec ton corps pour essayer de draguer dans les bars. t'es plus du genre à mordre qu'à caresser pi, scénario ou prélien / prélien de @seth coldeweij (coloc)

traits de caractère / imprévisible, douée, franche, solide, loyale, enragée, secrète, sardonique, sensible, rancunière, patiente, désabusée, incertaine, égoïste

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share

(KRIM) gosse du crime, à croire que ce nom t'étais destiné. il est arrivé jusqu'à toi, traversant les océans et les décennies pour venir se coller au prénom que t'ont donné tes parents. il a fleuri dans un appartement petit mais pas trop vétuste du bronx avec tes deux frères. pourtant, t'es la seule kriminelle de ta famille. la reine de pique s'est salie dans le monde de la pègre tandis que vector, le roi d'coeur, s'en est allé sur le vieux continent pour devenir avocat. il est parti sans se retourner, sans y penser. et le valet de trèfle, le valet de trèfle s'est fait cueillir lors d'un beau matin de printemps. abel avait quatorze ans. abel était jeune et fier jusqu'au boum. il est mort sur le cou(p) que les médecins ont dit. mais tu n'y as pas cru tout de suite parce qu'abel ne pouvait pas être mort. t'avais dix-sept ans à l'époque et il n'avait pas le droit de mourir avant toi. et aujourd'hui, des krim, il ne reste plus que toi à new-york. toi et maman, séparée par l'east river morcelée (ILLUSION) t'étais jeune et pleine de rêve. tu pensais que ton savoir fier t'ouvrirait les portes du paradis. t'as tenu deux ans en école d'art. à disserter, à croquer, à mouler. deux ans à entendre que rien n'allait. et au bout du compte, ils t'ont mise à la porte alors que papa avait pris un second boulot pour payer tes rêves. mais tes rêves se sont briser à tes pieds. parce que tes professeurs disaient que tu n'avais pas l’œil pourtant t'en avais deux mais ça n'était pas suffisant, pas pour eux. en quelques secondes, les portes du paradis se sont refermées sur ton nez et t'as pleuré (RAT) la gorge remplie d'acide à ras-bord, t'as décidé de te pointer dans le monde de l'art malgré tout. t'es passée par les égouts pour te faufiler jusqu'au trône sale. t'as pris d'la couleur pour imiter l'art des autres. t'as déverser ta rage sur la toile tendue et t'es devenue faussaire. et tu te forces à dessiner pour tromper ton monde. les gestes brusques dansent au dessus des feuilles grainées. tu te fais degas, van gogh, basquiat, vermeer, messager. tu fais parti des grands noms même si personne ne te connait et tu regardes l'aura des œuvres s'envoler en poussières dans les vieux hangars du queens. c'est comme ça à présent ; tu détestes dessiner (POURBOIRE) t'es serveuse dans un pub miteux pour dire d'avoir un pied dans la légalité. tu hoches la tête face au patron qui paye trop peu, comme si c'était normal ; normal de gagner moins que les serveurs qui en font autant que toi. c'est pas le patron qui est misogyne n'est-ce pas ? c'est toi l'problème, n'est-ce pas ? alors t'acceptes. t'acceptes ton salaire de misère et les mains agrippées à quelques billets se baladant sur ton derrière (SOLITUDE) tu vois défiler un tas de personnes tous les jours pourtant tu sens le poids de la solitude peser lourd dans ton cœur. et retrouver tous les soirs tes colocataires n'y change rien. tu regardes ta chambre encombrée de pinceaux et de toiles vierges, tu rejoints ton lit vide et tu te sens seule. parfois, t'aimerais faire partie d'un tout, d'un plus grand. t'es comme un chien trop plein d'amour à donner mais dont personne ne veut. ou alors c'est toi qui repousses tout l'monde ? peut-être. alors tu restes là, seule, et la terre continue de tourner encore et encore.

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il t'arrive de piquer une bouteille de whisky à ton patron ; tu considères ça comme un bonus -- papa krim est mort il y a moins d'un an. tu n'es pas allée à l'enterrement -- à la coloc, personne n'entre dans ta chambre -- gamine à la sexualité complexée -- faussaire depuis trois ans -- tu ressembles à un chat sauvage, physiquement et mentalement -- souvent, t'envoies de l'argent à ta mère par culpabilité -- reine de pique -- ta chambre est dans un bordel monstre -- poitrine enfantine -- du côté de vector, c'est silence radio -- tu n'aimes pas faire les boutiques -- tes doigts sentent la peinture à l'huile -- crinière de lionne -- hématophobe depuis l'adolescence -- gémeaux ascendant vierge

save the queens ---- / BEHIND THE MASK

annie ---- / 21 ans ---- / rpgiste

ville / lille études ou métier / beaux-arts maggle avis général sur le forum / c'est piquant ici, j'aime bcp le détail qui t'a fait craquer / tout ; les membres sont knon fréquence de connexion / régulière le mot de la fin / jvous fais des bb